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WEEKLY NEWS ISSUE of:
16-05-2002

PART #3/4 - From  EQ. GUINEA to  NIGERIA

       Part #1/4:       
   Africa
=> Botswana
          Part #2/4:        
 Burkina => Great Lakes
        Part #4/4:        
Rwanda => Zimbabwe
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* Guinée équatoriale. Action contre l’opposition — Le régime du président Obiang Nguema a décidé de frapper un grand coup en mettant ses opposants en prison, sous des inculpations diverses allant de “l’atteinte contre la sécurité de l’Etat” aux “injures au chef de l’Etat”. Le 9 mai, Placido Mico Abogo, secrétaire général de la Convergence pour la démocratie sociale (CPDS, opposition), Jesus Ndong, un prêtre catholique, et Feliciano bama Nsue, député du Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE, au pouvoir) ont été inculpés de complot. Arrêtés, ils ont ensuite été assignés à résidence surveillée. Déjà le 29 avril, le secrétaire général de l’Union populaire, Fabien Nsue Nguema, avait été arrêté pour injures au chef de l’Etat. Depuis la mi-mars, plus de 200 personnes ont été arrêtées et emprisonnées dans diverses prisons, accusées notamment d’avoir programmé un coup d’Etat visant à éliminer le président de la République. - Le 10 mai, le ministre de la Justice et du Culte a signé une résolution portant dissolution de l’Ordre des avocats et annonçant la création d’un Conseil général des avocats présidé par lui-même. Cette décision fait suite au “constat d’agissements et de comportements par plusieurs de ses membres qui ont tendance à transformer cette institution en une plate-forme visant des objectifs politiques et personnels”, a précisé la radio officielle. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 mai 2002)

* Kenya. Loi dangeureuse pour la presse — Le Parlement kényan a adopté, le 8 mai, le projet de loi des statuts (amendements divers) introduit par le ministre de la Justice. Ce texte prévoit notamment de faire passer les frais autorisant l’édition d’une publication de 10.000 à 1 million de shillings (de 150 à 15.000 euros). Tout contrevenant s’expose à une contravention d’un million de shillings et/ou une peine de trois ans de prison. Les récidivistes risquent 5 ans de prison et une interdiction définitive d’éditer. Par ailleurs, la loi permet de poursuivre tous ceux qui vendraient ou distribueraient des journaux qui n’ont pas payé ces frais. Reporters sans frontières a protesté contre l’adoption de cette loi, estimant qu’elle est “un réel danger pour le pluralisme de la presse”. (RSF, France, 13 mai 2002)

* Liberia. Offensive rebelle — Le jeudi 9 mai, une population civile paniquée continuait de fuir par tous les moyens la région de Gbarnga (centre), un bastion du président Taylor, soumis à l’une des plus violentes offensives de la part des rebelles. Ces derniers ont lancé leurs forces mercredi, avant d’atteindre, tôt jeudi, les faubourgs de Gbarnga où des combats se déroulaient. Des villages entiers et des camps qui accueillent 15.000 réfugiés dans la région se sont vidés, plongeant des milliers de personnes sur les routes, notamment en direction de la capitale Monrovia. Selon MSF, au moins 5.000 personnes ont déserté la seule ville de Weinsu. Dans l’ensemble, au moins 40.000 personnes auraient été déplacées. Le président Taylor a confirmé l’attaque et annoncé que les troupes gouvernementales étaient en alerte. Il a aussi lancé un appel à la CEDEAO et à l’OUA afin qu’elles viennent au secours de son pays. Le Liberia avait déjà connu une sanglante guerre civile entre 1989 et 1996, qui a fait plus de 150.000 morts et 2,6 millions de déplacés. En 1999, les combats ont repris, menés par le mystérieux groupe des Libériens unis pour la démocratie et la réconciliation (LURD) qui serait soutenu par la Guinée. _ 12 mai. Les rebelles du LURD ont attaqué la ville de Klay, à 35 km de la capitale Monrovia, ont annoncé les deux parties. Les rebelles ont affirmé qu’ils étaient prêts à attaquer aussi l’aéroport international à l’est de Monrovia. - 13 mai. Des tirs d’artillerie ont été entendus à Monrovia, alors que l’armée faisait état d’une offensive des rebelles à 25 km de la ville. Ceux-ci ont en effet donné l’assaut à Arthington, la ville natale du président Taylor. Il s’agit de l’attaque la plus proche de la capitale lancée par le LURD. On notait un début de panique à Monrovia, où les commerçants ont fermé précipitamment leurs boutiques. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 mai 2002)

* Liberia. Heavy fighting rages8 May: Heavy fighting is raging between Liberian Government forces and rebels known as Liberians United for Reconciliation and Democracy (Lurd) near the central town of Gbarnga. Thousands of people are fleeing the city — which used to serve as the headquarters of President Charles Taylor’s forces when he was a rebel leader. The fighting is raging near the town of Weinsu, about 40 km away. 10 May: Rebel forces are now in control of most of Gbarnga, including the police station. Many people in the town have fled, with most now trying to reach Monrovia. Gbarnga served as the headquarters of President Taylor when he was leader of a rebel movement, and lies on the main road to Côte d’Ivoire. 12 May: Rebels are reported to have intensified their campaign against Liberian Government forces by attacking the town of Kley. A spokesman for the rebels, William Hanson, says their forces had taken over the town, some 40 kilometres northwest of the capital Monrovia. The Liberian Defence Minister, Daniel Chea, confirms the attack, but says skirmishes are still continuing. The latest bout of fighting comes a day after the Liberian parliament extended by six months the state of emergency in the country, amid concerns about the continued fighting between government forces and rebels. On 10 May, the rebels said they had taken control of the strategically important town of Gbanga, a claim denied by the government. 13 May: President Taylor confirms that the rebels attacked Arthington, just 25 kms north of Monrovia. There are scenes of panic in Monrovia as the sound of artillery and mortars are heard. Businesses and schools close down. Mr Taylor says that Gbarnga is under government control despite reports it had fallen. There is no independent confirmation one way or the other. 14 May: The Liberian authorities have issued a call-up of all military personnel, instructing them to report to the main barracks in the capital, Monrovia. In a radio statement, the army chief of staff, Lieutenant General Kpenkpa Konnah, warns soldiers of severe penalties if they fail to turn up. The statement comes after the authorities say rebels have been driven out of the town of Arthington, 25 kilometres from Monrovia. 15 May: The Liberian authorities say they have stopped an attack by rebels seeking to oust President Charles Taylor. Defence Minister Daniel Chea made the announcement after the authorities had instructed all military personnel to report to the main barracks in the capital, Monrovia. Mr Chea says government forces have been fighting Lurd rebels in the strategic town of Gbarnga in central Liberia. The situation remains confused. The Liberian authorities say a United Nations arms embargo has hindered their attempts to defeat the Lurd which, they claim, has overwhelming external support. (ANB-BIA, Brussels, 16 May 2002)

* Libya. Libya denies claims of chemical weapons8 May: Libya says it is not developing chemical, biological or nuclear weapons, denying allegations made by a US official. «Everybody knows that Libya does not seek to acquire weapons of mass destruction,» foreign ministry spokesman Hassouna Shaoush says. «Libya had signed all accords and international treaties to ban such weapons,» he adds. He calls the US allegations a form of «terrorism». (ANB-BIA, Brussels, 9 May 2002)

* Madagascar. Toujours l’impasse — Vendredi 10 mai. Dans la nuit du jeudi au vendredi, des affrontements sanglants ont opposé des partisans de Ratsiraka à ceux de Ravalomanana dans la ville de Mahajanga (capitale de la région nord-ouest), faisant 2 morts et 3 blessés (le bilan s’est ensuite alourdi à 6 tués). Par ailleurs, le Premier ministre Jacques Sylla, reconduit jeudi par Ravalomanana, a annoncé qu’il maintiendra les membres de son équipe tout en prévoyant une “ouverture”. D’autre part, M. Ravalomanana projette d’envoyer une délégation à la rencontre de Dakar préconisée par le président sénagalais, sans y aller lui-même. Mais la présidence sénégalaise a annoncé que cette rencontre est reportée à une date qui “sera fixée ultérieurement”. - Le 12 mai, après quatre jours de pluies torrentielles, la deuxième ville de Madagascar, Toamasina, était privée de liaisons routières, d’eau courante et d’électricité. - 13 mai. Un émissaire de Ravalomanana a affirmé à Dakar que celui-ci était disposé à accorder une amnistie à son prédécesseur, Ratsiraka, à condition qu’il renonce à ses prétentions présidentielles, et qu’il était disposé également à mettre en place un gouvernement de majorité présidentielle élargie aux partisans de Ratsiraka. Il pourrait aussi venir à Dakar pour un second round de négociations, conditionnant cette présence à sa reconnaissance en tant que chef d’Etat. -14 mai. M. Ravalomanana a annoncé la constitution d’un gouvernement dirigé par M. Sylla. Il a cependant échoué à former un gouvernement “d’ouverture”, comme il l’escomptait; un seul proche de M. Ratsiraka, le général Marcel Ranjeva, y est nommé comme ministre des Affaires étrangères. - La situation politique a plongé le pays dans une crise économique et sociale catastrophique. De 400.000 à 500.000 Malgaches se sont retrouvés au chômage depuis décembre. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 mai 2002)

* Madagascar. An island divided9 May: President Marc Ravalomanana has maintained lawyer Jacques Sylla as the head of government. Sylla was appointed Malagasy premier two months ago when the country was plunged into a fierce post- election impasse. The main task of his government, described as «insurgent«by supporters of the incumbent President Didier Ratsiraka, is to occupy the different ministries in Antananarivo. Sylla’s new assignment is to form a cabinet in the spirit of national reconciliation, an open government capable of reconciling the Malagasy people. Before confirming Sylla, President Ravalomanana receives, for the second time, representatives of Antananarivo-based diplomatic missions. «The international community has appealed to Marc Ravalomanana to honour the invitation extended by Senegalese President Abdoulaye Wade for a second meeting with his rival. But the President has laid down preconditions, including the immediate removal of roadblocks erected by Ratsiraka’s supporters to paralyse the Malagasy capital, and his recognition as Malagasy president», says Guy Rajemison Rakotomaharo, a close associate of Ravalomanana. 10 May: Ravalomanana has named a three-member delegation to represent his government at the proposed second meeting on the country’s crisis, to be held in Dakar, Senegal. He says he will not attend the talks personally. However, Senegal’s President Wade has announced a postponement of the talks to a date «to be fixed later». — Clashes between supporters of the rival governments leave three people dead in the north. 13 May: Six people have been killed in a fresh outbreak of ethnic violence in Madagascar as the political confrontation continues between the newly-declared president and his predecessor, who is refusing to step down. Many others were injured during the clashes in the town of Mahajanga, in the west of the country. It is said that the violence between the highland merina people and those from the coast is being deliberately incited by supporters of Mr Ratsiraka, to fuel a split on ethnic grounds. Mr Ravalomanana runs the capital and Mr Ratsiraka controls other the country’s main port, Toamasina. A blockaded road between the two is devastating the economy and having a serious impact on the lives of many people. — Freak storms have been battering the east coast of the country for the last four days, dealing a further blow to the country and adding to Mr Ratsiraka’s efforts to divide the country. — Libya’s President Gaddafi has received Petassir Hanana, Ravalomanana’s special envoy, in Sirte, Libya. 15 May: Ravalomanana appoints a new cabinet. (ANB-BIA, Brussels, 16 May 2002)

* Mali. Air Mali strikes Egyptian alliance8 May: The Egyptian airline, AMC Aviation, has bought a 49% stake in Air Mali, giving the African carrier the capacity to expand into the lucrative west African market. Air Mali expects turnover to rise more than tenfold in 2002, to a record 21bn CFA francs, through an expansion of its African routes. «As Egypt’s second-biggest airline after Egypt-Air, AMC has lots of experience and planes,» Air Mali’s Managing Director Amadou Kante said. «It brings us technical expertise and professionalism and has given us the use of three planes.» (ANB-BIA, Brussels, 9 May 2002)

* Mali. Second tour des présidentielles — Le 9 mai à Bamako, la Cour constitutionnelle a proclamé les résultats définitifs du premier tour de l’élection présidentielle qui placent en tête le général à la retraite Amadou Toumani Touré, candidat indépendant, et Soumalia Cissé, candidat de l’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA, parti au pouvoir). M. Touré a recueilli 449.176 voix (28,7%), contre 333.525 voix (21,3%) à M. Cissé. Ces deux candidats sont donc qualifiés pour le second tour, prévu le 12 mai. L’ancien Premier ministre Ibrahim Boubacar Keita, arrivé en troisième position avec 329.000 voix (21%), est éliminé de la course. Ce dernier a donné son soutien à M. Touré pour le second tour. - 12 mai. Le second tour de la présidentielle s’est déroulé dans le calme, un scrutin sous haute surveillance après les accusations de fraude du premier tour, où près d’un quart des suffrages exprimés ont été invalidés par la Cour constitutionnelle. A part quelques petits problèmes, dans l’ensemble tout semble avoir fonctionné correctement. On a constaté cependant que les électeurs n’ont pas répondu massivement à l’appel des urnes. Le ministère de l’Administration territoriale, très critiquée au premier tour, a fait savoir qu’il ne communiquerait des résultats que lorsque 50% des bulletins auront été comptabilisés. - 13 mai. On apprenait que le gouvernement a fixé au 14 juillet la tenue des élections législatives. L’élection se fera au scrutin majoritaire à deux tours dans les 703 circonscriptions du pays. - 14 mai. Selon des résultats non officiels, comptabilisés par son état-major, le général Touré arriverait largement en tête du second tour. Dans 527 communes et juridictions sur un total de 738, le candidat indépendant obtiendrait 66,01% des suffrages contre 33,99% pour M. Cissé. - 15 mai. Les premiers résultats partiels provisoires, portant sur 70% des suffrages exprimés, publiés à Bamako, placent en tête M. Touré avec 926.252 voix (68,35%), contre 428.980 (31,65%) à M. Cissé. Selon des sources concordantes, les procès-verbaux qui n’ont pas encore été traités, en provenance du nord (Tombouctou, Gao, Kidal), ne pourraient en rien inverser la tendance. M. Cissé a reconnu sa défaite et a téléphoné à son adversaire pour le féliciter de sa victoire. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 mai 2002)

* Mali. 2nd round of voting10 May: A coalition of opposition parties in Mali has given its backing to the leading presidential candidate — former military leader General Amadou Toumani Toure — in the decisive second round of voting on 12 May. The decision of the «Espoir 2002» grouping, led by former Prime Minister Ibrahim Boubacar Keita, makes Mr Toure a clear favourite, correspondents say. Mr Toure is facing Soumaila Cisse of the ruling Adema party after the first round of voting was marred by allegations of fraud. 12 May: A second round of voting has gone ahead in Mali’s presidential elections with voters choosing between two candidates — Amadou Toumani Toure, or the governing party’s candidate, Soumaila Cisse. 13 May: Turnout appears to have been very low in the voting. — The Government has scheduled parliamentary elections for 14 July. 15 May: With 70% of the votes counted, Amadou Toumani Toure seems set to be named President. Attention is now turning to who he names in his government. More than 40 parties backed him in the second round and they will all be expecting some reward. Mr Toure has 68.35%, against 31.65% for Adema’s Soumaila Cisse, according to figures released by the interior ministry. (ANB-BIA, Brussels, 16 May 2002)

* Maroc. Appel au boycott des produits américains — Relayés par plusieurs associations et journaux marocains, les appels au boycottage des produits américains pour sanctionner “la complicité criminelle entre les Etats-Unis et Israël” commencent à pénaliser lourdement l’activité de plusieurs multinationales américaines implantées au Maroc. Régulièrement désignés comme cibles de la “guerre économique” déclarée par les réseaux de soutien au peuple palestinien, McDonald’s et Coca-Cola sont les principales victimes de cette campagne. De son côté, depuis le 15 avril, le principal quotidien financier du royaume, L’Economiste, appelle régulièrement les opérateurs marocains “à boycotter le dollar pour la Palestine et à opter, chaque fois que cela est possible, pour l’euro”. Ces appels au boycottage interviennent alors que Washington a annoncé officiellement, fin avril, à l’occasion d’une visite du roi Mohammed VI, que les Etats-Unis négocient un accord de libre-échange avec le Maroc. “Le gouvernement peut faire ce qu’il veut, c’est le peuple et les consommateurs marocains qui auront le dernier mot”, commente Khalil Soufiani, un des initiatieurs du boycottage. (AP, 9 mai 2002)

* Maroc. Visite officielle du président italien — Le 14 mai, le président italien Carlo Ciampi a entamé une visite officielle de deux jours au Maroc, destinée à relancer la coopération bilatérale. 4e client et 7e fournisseur du Maroc, avec un volume d’échanges de 1,2 milliard d’euros en 2000, l’Italie est le quatrième partenaire commercial du royaume après la France, l’Espagne et le Royaume-Uni. La communauté marocaine en Italie est l’une des premières d’Europe avec environ 200.000 ressortissants. Les entreprises italiennes sont largement implantées au Maroc, avec notamment le groupe automobile Fiat. (AP, 14 mai 2002)

* Maroc. Libertés publiques: bilan sévère — Dans son rapport annuel présenté à la presse le 15 mai, l’Association marocaine des droits humains (AMDH) dresse un bilan particulièrement sévère de “l’inaction” du gouvernement socialiste en matière de libertés publiques et pour “l’édification d’un Etat de droit” officiellement souhaité par le roi Mohammed VI. “Les avancées enregistrées, notamment en matière de liberté d’expression, depuis le début des années 90 restent relatives, fragiles et limitées”, a expliqué le président du AMDH. Il estime par ailleurs que, compte tenu de “la progression du chômage et de la pauvreté, les droits économiques et sociaux ont régressé au Maroc poussant nos concitoyens à s’aventurer chaque jour plus nombreux vers l’immigration clandestine”. L’AMDH estime aussi qu’il y a encore au moins 45 détenus politiques dans les geôles du royaume. (AP, 15 mai 2002)

* Mozambique. Textile factory to close — One of Mozambique’s largest textile factories is to shut down despite government and private bail-out attempts. The country’s state news agency reported that Textafrica, which once employed 3,300 workers, and its Portuguese parent, Multiplier Group, could no longer afford to buy raw materials. Frederico Magalhaes Multiplier Group Textafrica’s failure comes despite Mozambique being given preferential access to the US market for textiles and apparel under the African Growth and Opportunity Act (AGOA) on 20 February. Last year a number of textile factories shut down leading to the loss of about 9,500 jobs. The Textafrica factory ground to a halt in November 2000 and workers have not been paid their wages since. (BBC News, UK, 7 May 2002)

* Mozambique. Profiting from gas link — Sasol, the South African fuel company, has begun work on the gas fields of Temane and Pande in central Mozambique, an energy project expected to boost higher economic growth. The gas development demonstrates a growing industrial partnership between Mozambique and neighbouring South Africa, and brings an end to the ambitions of Enron, the bankrupt US energy company only two years ago was expected to have been the first to develop one of the southern African country’s richest assets. Forecast to boost Mozambique’s current economic growth of 3 per cent by 20 per cent, the $1.2bn Project de Gas Natural will create about 1,000 jobs among a local population supported by subsistence farming and work in South Africa’s mines. Sasol, in partnership with the Mozambican state energy company, will pipe natural gas along a 865km pipeline to South Africa from 2004. Production is projected at 120 gigajoules of gas a year over 25 years. The natural gas will feed into Sasol’s established South African pipeline network stretching from Pretoria to Durban. The network currently supplies gas produced from coal to some of South Africa’s largest industrial consumers. The Projecto de Gas Natural will also provide gas to Mozambique’s fledgling industrial base and to domestic users along the pipeline’s route. (Financial Times, UK, 10 May 2002)

* Nigeria. University expels 206 students8 May: Lagos State University has expelled 206 students for offenses including alleged murder, violence, robbery, cult activities and cheating in exams, officials said. The university said the students were expelled following their indictment by a disciplinary committee set up by college authorities. It said 182 students were expelled for examination malpractice and cult activities. Another 18 were found guilty of armed robbery and were handed over to the police for prosecution. The university said the police had also arrested six other students implicated in the murder of a student union leader. The university said the expulsion was with immediate effect and asked those affected to leave the campus immediately. Hundreds of students are either expelled or suspended every year in Nigeria for examination fraud and cult activities. (ANB-BIA, Brussels, 9 May 2002)

* Nigeria. Obasanjo campaigns to consolidate democracy — President Olusegun Obasanjo this week launched his attempt to achieve what Nigeria has never done since it won independence in 1960: to hold two successive elections without suffering a military takeover. Mr Obasanjo, elected in 1999 after the death of the dictator General Sani Abacha, is arguing that his government has improved the lot of ordinary Nigerians and helped shape important international initiatives. Nigeria, simultaneously one of the world’s largest oil producers and one of its poorest countries, is a principal architect of Nepad, the plan for pan-African development due to be debated by the Group of Eight leading industrialised countries at their summit in Canada next week. «The greatest change of all to my own mind is that Nigerians today feel that they have hope of brighter future,» Mr Obasanjo said at the opening of the campaign headquarters. «And nothing can be substituted for hope.» Party officials are presenting the election as an opportunity for Nigeria to avoid the disasters of the 1960s and 1980s, when civilian rule was cut short by the military after chaotic polls. (Financial Times, UK, 11 May 2002)

* Nigeria. Man sentenced to death by stoning10 May: An Islamic court in northern Nigeria has sentenced a man to death by stoning for the crime of rape. The judge in the state of Jigawa passed the sentence after the man, Sarimu Mohammed, confessed to raping a nine-year-old girl. If carried out, it would be the first such stoning under strict Islamic, or Sharia, laws introduced in the majority Muslim northern States over the past two years. (ANB-BIA, Brussels, 11 May 2002)

* Nigeria. Clashes leave 15 dead11 May: At least 15 people are reported to have been killed in unrest in south-eastern Nigeria. A political rights group representing the Ogoni people says fighting between two local communities has been ongoing for several days in a dispute that appears to be over access to land. Police have been deployed in the area, but it is not clear whether they have managed to contain the violence. Even local rights campaigners admit that they have been taken aback by the ferocity of the clashes. As so often in this troubled region, the underlying causes of this unrest remain unclear. The dispute began a few days ago between the two rival communities, one group attempting to force the other off the land. Houses have been destroyed and many people have fled the area. Despite intervention by the police, violence continued to erupt sporadically right up to the morning of 10 May. (ANB-BIA, Brussels, 12 May 2002)

* Nigeria. Heurts tribaux en Ogoniland — Quinze personnes auraient péri lors d’affrontements inter-communautaires dans la région pétrolière de l’Ogoniland (sud-est), a annoncé le Mouvement pour la sauvegarde du peuple ogoni. Les heurts auraient éclaté à Bori (Etat de Rivers), provoquant la fuite de centaines d’habitants. L’Ogoniland est le théâtre d’une agitation inter-communautaire depuis plusieurs années. Ses habitants exigent des retombées économiques plus généreuses de la part des compagnies pétrolières multinationales opérant dans la région. (La Libre Belgique, 14 mai 2002)

* Nigeria. Ageing aircraft grounded9 May: The Nigerian Government has announced that it is grounding all ageing British Aerospace BAC 1-11 aircraft as a precautionary measure, after one of the airliners crashed in Kano on 4 May, killing more than 150 people. The crash has given rise to fears that competition among Nigeria’s private airlines — many of which use the 1-11 — may have led to cutbacks, including reduced maintenance work. The Aviation Minister, Kema Chikwe, speaking in a radio and TV broadcast, said there would also be a thorough review of the private aviation sector’s operations. 15 May: The authorities have announced further drastic measures to improve the safety of air travel. A ban has been announced on all airlines with only one aircraft in their fleet on the grounds that safety considerations are being strongly compromised by the economic necessity of continued business operation. This latest step could force the closure of many of the country’s airlines — including, mortifyingly for the government, the domestic arm of the national carrier, Nigeria Airways. Measures taken already — even before the official investigation into the Kanu plane crash is completed — include the dismissal of a host of senior aviation officials and ban on all aircraft built before 1980. These are desperate measures by Nigeria’s civil aviation authority to improve the safety and reliability of the airline business. As a direct result, many of the airlines here face instant closure and economic ruin. After years of decline, the national carrier, Nigeria Airways, has only one single aircraft flying domestic routes; the rest of its planes lie in various states of disintegration in a hangar at Lagos Airport. So its domestic arm is a prime candidate for shutdown on safety grounds under the new regulations, although it does still have two leased planes flying international routes. (ANB-BIA, Brussels, 16 May 2002)


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