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WEEKLY NEWS ISSUE of: 30-05-2002

PART #2/4 - From BURUNDI to EGYPT

     Part #1/4:     
  Africa => Burkina

      Part #3/4:       
Egypt => Nigeria 

           Part #4/4:          
Senegal => Zimbabwe

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* Burundi. Interdiction d’interviewer les rebelles — Le 16 mai, le ministre de la Défense a interdit aux médias de publier ou de diffuser des interviews de rebelles. Il a déclaré que “la diffusion d’interviews des insurgés revenait à les aider dans leur effort de guerre”, sans toutefois préciser des sanctions. Cette annonce intervient quelques jours après la diffusion, par une radio privée, d’une interview d’un chef rebelle que l’on croyait mort. Selon l’Observatoire de l’action gouvernementale, une organisation locale indépendante, “la mesure des autorités est une entrave à la liberté de la presse. C’est une atteinte à la liberté de diffuser des informations, d’autant plus que le gouvernement a déjà pris la décision de négocier avec les groupes armés”. (RSF, Paris, 23 mai 2002)

* Burundi. Bilan des victimes en Bujumbura rural — Depuis le début du mois de mai, au moins 84 personnes ont été tuées et 17 autres blessées dans des combats entre forces gouvernementales et rebelles du Front national de libération (FNL) dans la zone de Bujumbura rural, a-t-on appris le 23 mai de source militaire. Quelque 66 victimes appartiendraient au FNL et 7 à l’armée, qui compterait également 14 blessés dans ses rangs. Le bilan prend en compte une embuscade attribuée au FNL, le 22 mai sur la route nationale 1, qui a coûté la vie à 11 passagers d’un bus de transport en commun. Trois autres personnes ont été grièvement blessées dans la localité de Mageyo. (PANA, Sénégal, 23 mai 2002)

* Burundi. Rebels release bishop23 May: Rebels in Burundi have freed a  Roman Catholic bishop and his driver, who they had been holding since the weekend. Hutu rebels of the Forces for the Defence of Democracy (FDD) took Bishop Joseph Nduhirubusa, of the eastern Ruyigi diocese, to a pre-arranged meeting place in a clearing, north of the capital, Bujumbura. He was then handed over to representatives of the Catholic Church. The bishop said he was «glad to be back», and called on all factions to hold talks to end Burundi’s civil war which has claimed at least 250,000 lives since 1993. No government soldiers were seen nearby, apparently a rebel condition for the release. The bishop’s car was ambushed on 18 May by the FDD on a road known to be dangerous some 40 kilometres from Bujumbura. Two security escorts travelling with him were shot dead. The rebels took Bishop Nduhirubusa and his driver on a three-day walk into the mountains, allowing the bishop to speak to a private radio station to confirm he was alive and well. One of the FDD‘s commanders, Manace Nzobonimpa, said the two men, whose car was badly damaged in the ambush, had only been taken for their own safety. «I want to dismiss reports saying he was kidnapped,» he said. «The CNDD-FDD (a splinter group of the FDD) demand the assistance of the Church... to invest in looking for peace in Burundi.» (BBC News, UK, 23 May 2002)

* Burundi. Grève des enseignants - Elèves blessés — Les élèves continuent à manifester pour revendiquer le droit à l’éducation, suite à la grève des enseignants du secondaire déclenchée le 13 mai. Le samedi 25 mai, six élèves ont été blessés par balles par des gendarmes à Matana, dans le sud du Burundi. Le jeudi déjà, les gendarmes avaient tiré sur des manifestants, blessant deux garçons à Gitega (centre), dont un grièvement, et un troisième dans la capitale. Ces gendarmes “ont commis une faute grave” et “seront punis”, a déclaré le chef d’état-major de la gendarmerie. Dimanche, le ministre de l’Education nationale a été dessaisi du dossier de la grève des enseignants. Le gouvernement a décidé de créer un cadre de concertation qui sera dirigé par le vice-président. Mais un préavis de grève générale illimitée a été déposé pour mardi pour “tous les enseignants du primaire, du secondaire et de l’administration centrale”. (Agence burundaise de presse, 27 mai 2002)

* Cameroun. 92 partis au scrutin du 23 juin — 92 formations politiques participeront aux élections législatives et municipales du 23 juin prochain au Cameroun, a-t-on appris le 23 mai au ministère de l’Administration territoriale à Yaoundé. Le ministère éprouve toujours des difficultés pour évaluer le corps électoral à un mois du scrutin, en raison des lenteurs au niveau de la centralisation des données et la poursuite des inscriptions sur les listes dans certaines localités, malgré l’expiration du délai légal pour ces opérations. Des informations concordantes indiquent par ailleurs que la plupart des partis en course n’ont toujours pas déposé les  listes de leurs candidats dans les préfectures, malgré l’expiration du délai légal fixé au 14 mai. Selon la presse locale, des déchirements internes et des multiples requêtes d’arbitrage seraient à l’origine de ces retards. (PANA, Sénégal, 23 mai 2002)

* Cameroon. 92 parties for parliamentary elections23 May: At least 92 political parties are set to vie in legislative and local govern elections scheduled for 23 June in Cameroon. Officials in the Ministry of Territorial Administration say slow data collection has made it difficult to adequately assess the number of voters just one month before the elections are due. They complained that some voters were still registering in some areas of the country even though the deadline for registration has expired. There are reports that most of the parties have still not submitted their lists of candidates for local government positions five days after the 18 May deadline expired. The local press reported that wrangling among party members has also contributed to the delay in submitting lists of candidates for the elections. 28 May: Officials at Cameroon’s National Election Observatory are worried by delays in preparations for the polls. (PANA, Senegal, 28 May 2002)

* Cameroun. Créances impayées aux douanes — Les douanes camerounaises cumulent des créances impayées de l’ordre de 50 milliards de fcfa ($6,66 millions), a annoncé le 27 mai Raymond Gwanyalla, ex-directeur des douanes et président du Comité de recouvrement installé par le gouvernement. Les douanes ont généré au cours des dernières années des recettes estimées à 300 milliards fcfa l’an, pour une contribution de l’ordre de 25% au budget de l’Etat, a indiqué un responsable des douanes. “Un premier audit réalisé en février situait à 11 milliards le montant des impayés, qui par la suite a laissé entrevoir qu’ils se chiffraient à 50 milliards de fcfa”, a dit M. Gwanyalla. “Toutefois, le comité a déjà recouvré 3 milliards durant les trois derniers mois”. Nombre de ces arriérés ont été d’office liquidés, alors que d’autres restent contestés par les créanciers. Il reste environ 28 milliards fcfa de créances douteuses qui font l’objet d’un débat. “Certaines entreprises redevables à l’Etat ont disparu, tandis que certaines personnes physiques ne sont plus localisables”, a encore expliqué M. Gwanyalla. (S. Tetchiada, ANB-BIA, Yaoundé, 28 mai 2002)

* Cameroun. Grève des enseignants — Les enseignants menacent de poursuivre l’opération 20/20 aux examens officiels si les revendications liées au statut particulier ne sont pas prises en compte. Le ministre de l’Education nationale, Joseph Owona, a entrepris des séances de travail dans les 10 provinces du pays pour essayer de désamorcer la tension. Il y a deux semaines environ, l’Organisation nationale des enseignants d’éducation physique et sportive (ONEES) lançait un mot d’ordre de grève, invitant les éducateurs à ne pas  évaluer les candidats à l’examen du Probatoire. Ce mot d’ordre a été plus ou moins suivi. Globalement, cette catégorie de cadres de la fonction publique relevant du ministère de la Jeunesse et des Sports, demande l’intégration dans les bulletins de paie des primes accordées récemment à leurs collègues enseignants du ministère de l’Education nationale. (S. Tetchiada, ANB-BIA, Yaoundé, 28 mai 2002)

* Cameroun. Affaire des “disparus de Douala” — Le tribunal militaire de Yaoundé a entendu mardi 28 mai pour la première fois les gendarmes accusés “d’assassinat” dans l’affaire des “disparus de Douala”, neuf délinquants interpellés en janvier 2001 pour un simple vol et probablement exécutés. Ces gendarmes camerounais, quatre officiers et quatre sous-officiers, qui doivent répondre d’"assassinat, complicité d’assassinat et violation des consignes", ont plaidé non-coupables. Pour ces militaires, intégrés dans une unité anti-criminalité appelée “commandement opérationnel”, les neuf délinquants qu’ils ont interpellés se sont tout simplement évadés. La partie civile, constituée des familles des disparus, et le ministère public ont continué à soutenir que les gendarmes ont délibérément procédé à l’exécution sommaire des neuf délinquants, arrêtés dans un quartier populaire de Douala, la capitale économique, pour le vol d’une bouteille de gaz. L’ex-gouverneur de la province du Littoral (où se trouve Douala, ndlr), Emmanuel Eban Otong, limogé en 2001 à la suite de cette affaire, n’a en revanche pas comparu devant le tribunal militaire. Son audition, en tant qu’autorité administrative sur le “commandement opérationnel”, avait pourtant été à l’origine du report de procès lors de la deuxième audience, le 24 avril dernier. L’audience a finalement été suspendue et renvoyée au 11 juin 2002. (D’après AFP, France, 28 mai 2002)

* Centrafrique/Soudan. Incidents à la frontière — Le Soudan et la Centrafrique ont convenu, le 28 mai, de créer une commission d’enquête sur les violences intercommunautaires survenues à leur frontière commune le 17 mai. Ces incidents ont éclaté lorsque les populations des localités centrafricaines s’en sont prises à des éleveurs d’origine soudanaise et tchadienne pour venger la mort d’un des leurs. Ces représailles auraient fait plus d’une centaine de morts. Des forces régulières tchadiennes seraient ensuite intervenues et auraient pris des otages. Des contre-représailles auraient été contenues par l’armée soudanaise. La commission d’enquête procédera notamment au recensement et à l’identification des victimes. (D’après PANA, Sénégal, 29 mai 2002)

* Congo-Brazzaville. Voting disrupted26 May: Voters trickled to the polls today for Republic of Congo’s first parliamentary election since the end of back-to-back civil wars — even as authorities fought to suppress a resurgence of fighting in a southern district. Voting had barely started, when  allegations emerged of ballot box stuffing and other irregularities, forcing postponements in at least three districts. Electoral officials in three areas of the capital, Brazzaville, suspended voting for several hours over similar accusations. «The stations have barely opened and already numerous ballots for ruling party candidates are in the ballot boxes,» complained Robert Elongo, a resident in Brazzaville’s northern Talangai neighbourhood. In the same neighbourhood, would-be voters took off with the ballot boxes at four polling stations when they were not allowed to use their birth certificates as proof of identity, as in previous elections. Under current rules, individuals on the voters’ roll are only allowed to cast ballots if they present a voter card and national ID. Voting ended an hour earlier than planned across the country because of the lack of electricity at most polling stations. Ballot counting began immediately, illuminated by candles and gas lamps. Voting was postponed in eight of 14 electoral districts in the southern Pool region, where the government has been battling a faction that signed on to a 1999 peace process. At least 45,000 people have been displaced by the clashes, according to UN figures. 27 May: Voting in parliamentary elections in Congo-Brazzaville has been postponed where the 26 May poll was disrupted. Incidents were reported in at least 12 constituencies in the capital, Brazzaville, the second city, Pointe-Noire, and in the central town of Gamboma. In other areas, counting is continuing and results are expected later. Fighting with so-called «Ninja» militias continued over the week-end and the army has announced that it has captured the «Ninja» headquarters of Vindza in the Pool region. The clashes between the army and «Ninja» fighters loyal to Frederic Bitsangou, also known as Reverend Ntumi, prevented voting in eight of the 14 constituencies of the Pool region. No date has yet been set for the new elections, the chairman of the National Electoral Commission, Charles Emile Apesse, said. 28 May: The electoral commission in Congo Brazzaville has disqualified 12 parliamentary candidates for attempting to defraud and disrupt the elections. Most disqualifications were said to favour the Congolese Labour Party led by President Denis Sassou Nguesso, but the finance minister, the president’s brother and a presidential aide are among those barred. Meanwhile, the United Nations has accused the Congolese government forces and the so-called «Ninja» militias of showing «blatant disregard» for the safety and rights of civilians in the fighting that broke out in March. In a statement, UN High Commissioner for Human Rights Mary Robinson urged the Republic of Congo authorities to take measures to guarantee the safety of civilians. (ANB-BIA, Brussels, 28 May 2002)

* Congo-Brazza. Elections législatives26 mai. Ce dimanche, quelque 1.200 candidats ont sollicité les suffrages des Congolais pour les 137 sièges de la future Assemblée nationale. Au total, 141  partis politiques et associations, tant du pouvoir que de l’opposition, et 230 candidats indépendants étaient en lice. Dans l’ensemble, la campagne électorale s’est déroulée dans la sérénité. Mais le gouvernement a décidé de reporter à une date ultérieure le vote dans sept villes de la région du Pool, qui ont été récemment le théâtre de violents combats entre forces gouvernementales et milices ninjas. Cependant, le scrutin est resté maintenu dans le reste de la région. Le second tour des législatives est prévu le 23 juin, en même temps que les élections municipales. Les sénatoriales auront lieu le 12 juillet. - Le premier tour des législatives, dimanche, a cependant été perturbé par plusieurs difficultés, notamment des accusations de bourrage des urnes. A Talangai, un quartier nord de Brazzaville, des incidents ont provoqué la fermeture prématurée de plusieurs bureaux de vote. - 27 mai. Le président de la Commission nationale des élections (CONEL) a annoncé que les élections seront reprises mardi dans plusieurs circonscriptions où le vote a été entaché d’irrégularités. Il a promis l’ouverture d’une enquête. Il a encore indiqué que le taux de participation avait oscillé entre 40 et 50%, et qu’on s’acheminait vers un deuxième tour, plusieurs candidats étant en ballotage. - D’autre part, le porte-parole de l’armée a annoncé la chute de Vindza, principale base des miliciens ninjas. - 28 mai. La CONEL a disqualifié neuf candidats pour mauvais comportement au premier tour. Elle a également annoncé la reprise, le 29 mai, du premier tour dans huit circonscriptions où le vote n’avait pu avoir lieu dimanche pour diverses raisons. - 29 mai. Après le dépouillement de la moitié des circonscriptions, le porte-parole de la CONEL a estimé que le parti du président Nguesso serait en passe de remporter “une confortable majorité parlementaire”. Le taux de participation aurait été de 60 à 65% sur l’ensemble du territoire. (ANB-BIA, de sources diverses, 30 mai 2002)

* Congo Brazza. Violations des droits de l’homme dans le Pool — Le Haut Commissaire aux droits de l’homme, Mary Robinson, a dénoncé à Genève, mardi 28 mai, de graves violations des droits de l’homme commises dans la région du Pool par les deux parties en conflit, gouvernement et rebelles ninjas, et a jugé la situation des civils très préoccupante. Le jour suivant, le coordinateur du système des Nations unies au Congo, William Paton, a confirmé que plusieurs femmes avaient été violées par les militaires gouvernementaux, dans la région du Pool, lors d’opérations contre les Ninjas. Dans son communiqué, Mme Robinson a indiqué que de lourds combats se dérouleraient dans et à la périphérie des villes de Kinkala, Kindamba Ngoma Tsé-Tsé et Vindza, à l’ouest et au nord-ouest de la capitale, Brazzaville. Selon des témoins sur place, poursuit-elle, les forces gouvernementales ont lancé des attaques aériennes  depuis des hélicoptères contre des villages habités. “Je tiens à exprimer mes plus grandes préoccupations quant à la situation qui prévaut en particulier dans la région du Pool où les deux parties en conflit semblent mépriser de manière flagrante la sécurité et ne tenir aucunement compte du respect des droits de l’homme de la population civile”, a-t-elle indiqué. (D’après AFP, France, 28-29 mai 2002)

* Congo (RDC). UN condemns plunder of Congo — The latest United Nations report on the Democratic Republic of Congo says rebels and foreign governments are still plundering the country’s resources, everything from diamonds to animal skins. It portrays Congo as a place where rebel movements and foreign armies are using the cloak of war to disguise what has become a blatant exercise in self-enrichment through the illegal plunder of scarce resources. The report says that direct confrontation between rebel groups and the Congolese Government has all but disappeared — but it says that fierce conflict is continuing on the rebel side of the ceasefire line, as different factions compete for access to gold, diamonds and other mineral resources. On the other side of the ceasefire line, it says that Zimbabwean troops that were drafted in to support Congo’s Government have been reinforced in areas such as Kasai, where Zimbabwean parties have interests in diamond mining. The report says there are also growing indications that criminal networks, based inside and outside Africa, are becoming increasingly involved. The conflict over resources has an obvious impact on local populations who are often forced to flee fighting. But the report notes that local people also suffer because they are receiving no benefit from the theft of precious minerals from their home areas. The report says that national wildlife parks, particularly those in the east of the country, are being ravaged by illegal mining, poaching and hunting for game meat and ivory — practices that destroy unique ecological sites and will ultimately deprive local populations of potential revenue from tourism when peace eventually returns to the region (BBC News, UK, 24 May 2002)

* Congo (RDC). Dialogue et violences — Le 24 mai, le président zambien Levy Mwanawasa, l’actuel président de l’OUA, a annoncé la tenue, le 30 mai en Zambie, d’un sommet régional extraordinaire pour tenter de relancer le dialogue intercongolais clôturé abruptement sans accord global. Y sont attendus, les présidents de l’Afrique du Sud, du Zimbabwe, de Namibie, de l’Angola, de l’Ouganda, du Rwanda et de la RDC. (Ndlr. Le 28 mai, on apprenait toutefois que ce sommet avait été ajourné, Kinshasa le jugeant inutile). Pour sa part, le facilitateur du dialogue, M. Masire, est attendu le 24 mai à Kinshasa dans le cadre de la poursuite des négociations. -Par ailleurs, dans une déclaration publiée le même jour, l’Union européenne a dénoncé la recrudescence de la  violence dans les zones occupées par le RCD-Goma, notamment à Kisangani. L’agence PANA rapporte également cette recrudescence au Kivu. Le 24 mai, un ancien sénateur, Pierre Ruyange, a été tué par une bande armée. Le RCD annonce trois morts à Kalehe et l’enlèvement de 17 personnes à Kagulalu. Il y a deux jours, 17 personnes ont été tuées par des miliciens Interahamwe à Masisi. En pleine ville de Goma, la maison d’un militaire tutsi a été incendiée. La haine de la population contre le pouvoir rwandais devient de plus en plus perceptible, note l’agence. (ANB-BIA, de sources diverses, 25 mai 2002)

* Congo (RDC). Kisangani residents suffer24 May: Human Rights Watch says that soldiers of the Rwandan-backed Congolese Rally for Democracy (RCD) have been rounding up and summarily executing suspected backers of the short-lived mutiny in Kisangani. RCD troops have killed or seized dozens of civilians and others suspected of supporting a breakaway anti-Rwandan faction of the RCD. Many are still unaccounted for. The violence began on 14 May. 24 May: Adolphe Onusumba, president of RCD-Goma, has reiterated his movement’s call for an international independent commission of inquiry into the recent mutiny and killings in Kisangani. 25 May: Human rights activists say more than 200 people have been killed by special death squads sent to the Congolese city of Kisangani, following the seizure of the main radio station by self-declared army mutineers last week. Eyewitnesses said that many of the dead were innocent civilians, while the rest are policemen and army officers. The Rwandan backed-rebel authorities who control Kisangani claim a much smaller number died and that the mutiny was organised by the government in Kinshasa. The people of Kisangani are in mourning, many are in hiding, and people are asking themselves what provoked the horrific reprisals which followed last week’s alleged army mutiny. Speaking on condition of anonymity, aid workers described the gruesome task of pulling up to 150 decapitated and disembowelled bodies out of the town’s rivers. And people from one of the poorest districts, Mangobo, told of how a squad of drunk Rwandan and Congolese rebel fighters fired indiscriminately into their homes, killing about 40 innocent people. Airport workers claim more bodies and two fresh mass graves can be found just beyond the airport runway. Human rights workers are seeking refuge with international organisations, too scared to sleep in their own beds. The governor of the city has blamed them for provoking the mutiny, while hardly any policemen are to be seen on the quiet and tense streets of the city. (ANB-BIA, Brussels, 25 May 2002)

* Congo (RDC). Le pillage continue — Un nouveau rapport d’un groupe d’experts de l’Onu, chargés d’enquêter sur le pillage au Congo, constate que l’exploitation des ressources se poursuit et est même  “consolidée dans certaines zones” du pays. Les experts notent aussi que le RCD-Goma, appuyé par l’armée rwandaise, a accru son extension territoriale vers le nord du Nord-Kivu, au nord-ouest de Kisangani et au sud du Katanga. Les affrontements entre ces forces et les Maï-Maï ont comme conséquences: déplacements de populations, destruction de récoltes, travail forcé d’exploitation de ressources pour le compte de différentes parties armées, et paralysie de l’activité économique. Le 25 mai, le président ougandais Museveni a vivement critiqué ce rapport des Nations unies, qui accuse les troupes ougandaises de rapines. (ANB-BIA, de sources diverses, 27 mai 2002)

* Congo (RDC). Le massacre de Kisangani — Les ONG découvrent peu à peu l’ampleur des exactions commises àKisangani (nord-est du Congo) en représailles à un soulèvement, le 14 mai, de dissidents du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), le mouvement rebelle qui contrôle la région. La BBC, le 26 mai, parlait d’au moins 200 victimes. Les personnels humanitaires affirment avoir repêché plus de 150 corps dans les eaux du fleuve Congo et de la rivière Tshopo, qui traversent la ville. Selon un employé de la Croix-Rouge, un grand nombre de ces corps ont été décapités, éventrés, menottés et mis dans des sacs. La majorité d’entre eux seraient ceux de militaires ou de policiers. Ces tueries seraient l’oeuvre d’un groupe baptisé Amazulu, composé de commandos rebelles congolais et rwandais. Selon des habitants de Kisangani, d’autres cadavres pourraient être enterrés dans des fosses communes, situées près de l’aéroport. Bien que la plupart des victimes soient des “officiels”, un groupe de rebelles ivres a également tiré sur des maisons, faisant au moins 40 victimes civiles. Le 25 mai, le Rwanda a une nouvelle fois nié la présence de son armée à Kisangani, mais la France a souligné qu’elle disposait d’informations signalant cette présence. Le 27 mai, un ministre congolais a annoncé que Kinshasa déposera plainte contre le Rwanda devant la Cour internationale de justice de La Haye pour “les représailles disproportionnées et ciblées” perpétrées à Kisangani. D’autre part, le RCD a demandé le départ et le renvoi définitif d’Amos Ngongi, l’envoyé spécial de l’Onu au Congo, qu’il accuse de partialité, le déclarant “persona non grata”. (ANB-BIA, de sources diverses, 27 mai 2002)

* Congo (RDC). Vodacom rolls out Congo network27 May: Vodacom has launched its Congolese service and is hoping to turn in its first operating profit by next March. The pan-African wireless operator has big ambitions for the Democratic Republic of Congo due to the high population and lack of landlines. «We think it will be one of the most profitable networks in Africa,» Joan Joffe, Vodacom’s spokeswoman, said. Vodacom  has already signed up 52,000 customers and hopes to reach three million people out of Congo’s 60 million within the next 10 years. And it is banking on an average revenue per user of $25-30 a month, three times the amount generated at its flagship South African operation. The roll-out of the network in three cities has happened in record time, following the joint venture between Congolese Wireless Networks and Vodacom in the last quarter of 2001. (ANB-BIA, Brussels, 27 May 2002)

* Congo (RDC). Efforts to resume inter-Congolese dialogue24 May: The Inter-Congolese Dialogue (ICD) facilitator, Ketumile Masire, is continuing efforts to resume the talks, with the help of the Organisation of African Unity (OAU). He says: «Only a minute fraction remains to be done to complete the dialogue. If the parties were to return to the negotiation table, an inclusive deal could be clinched in which there would be neither victor nor vanquished». 28 May: A peace summit scheduled for 30 May in Lusaka, Zambia, has been postponed pending confirmation that all parties will participate. (ANB-BIA, Brussels, 29 May 2002)

* Congo (RDC). Nouvelles initiatives de paix — Plusieurs initiatives africaines destinées à relancer le processus de paix en RDC et à poursuivre le dialogue intercongolais seront annoncées ce week-end, ont indiqué, le mercredi 29 mai, des sources officielles à Kinshasa. Ces initiatives viennent des présidents Thabo Mbeki d’Afrique du Sud, Levy Mwanawasa de Zambie, et du facilitateur du dialogue, Ketumile Masire. M. Mbeki, qui a sillonné le monde pour obtenir des appuis, est attendu dimanche à Kinshasa. Il présentera les résultats de ses consultations et les propositions des non-signataires de l’accord politique de Sun City. M. Masire arrivera le samedi, rentrant de New York, où il a participé à une réunion des Nations unies sur la paix aux Grands Lacs et où il a reçu les encouragements de la communauté internationale pour la poursuite du dialogue. L’annonce par M. Mwanawasa d’un sommet sur la RDC s’inscrit également dans le cadre de ces initiatives. (PANA, Sénégal, 29 mai 2002)

* Congo (RDC). Plainte contre le Rwanda à La Haye — Le 28 mai, la République démocratique du Congo a déposé plainte devant la Cour internationale de justice (CIJ) contre le Rwanda pour “violation massive” des droits de l’homme et agression armée, a annoncé un communiqué de la CIJ. La RDC a demandé à la CIJ de reconnaître le Rwanda coupable du “génocide de 3,5 millions de Congolais”. La CIJ, dont le siège est à La Haye, est un organisme des Nations unies chargé de trancher les différends entre Etats. La RDC demande à la Cour d’ordonner le retrait “immédiat et sans conditions” de toutes les forces armées  rwandaises de la RDC. - 29 mai. La CIJ a décidé, en mesure d’extrême urgence, d’entendre les plaidoiries des parties dès le 13 juin. Les procédures devant la CIJ prennent généralement plusieurs années. (La Libre Belgique, 29-30 mai 2002)

* Djibouti. Réfugiés somaliens — Près de 25.000 réfugiés somaliens hébergés dans un camp à Djibouti sont exposés à la malnutrition, a signalé le PAM dans un communiqué, précisant que les rations alimentaires ont été réduites d’au moins 20% durant le mois d’avril. L’organisation a lancé un appel à la communauté internationale pour l’obtention d’au moins 8 mille tonnes de denrées alimentaires d’urgence. La situation obligera probablement les Nations unies à retarder le retour des réfugiés dans leur pays. (Misna, Italie, 25 mai 2002)

* Egypte. Loi contre le blanchiment d’argent — Le 20 mai, le Parlement a adopté, à la quasi-unanimité, une nouvelle loi pour lutter contre le blanchiment d’argent et les transactions financières illégales. Cette nouvelle législation stipule la création d’une unité spéciale auprès de la Banque centrale égyptienne, qui sera dotée de larges pouvoirs pour enquêter sur les fonds jugés suspects, déposés par les banques et les institutions financières oeuvrant dans le domaine des transactions monétaires. La loi punit le blanchiment d’argent d’une peine de sept ans de prison au maximum et d’une amende s’élevant au double du montant de la somme blanchie. La loi a défini comme “argent sale”, les sommes obtenues notamment des “crimes de culture et de production de stupéfiants, d’extorsion de fonds, de pots-de-vin, de proxénétisme et de trafic d’armes”. (Al-Ahram Hebdo, Egypte, 22-28 mai 2002)


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