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WEEKLY NEWS ISSUE of: 06-06-2002
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* Cameroun. Dette effacée — Le ministre camerounais de l’Economie et des Finances, Michel Meva’a Eboutou, a réussi, le 24 mai, à obtenir l’annulation totale des créances commerciales en souffrance depuis plusieurs années auprès des banques privées (Club de Londres). Après moult négociations, et grâce au soutien très efficace du spécialiste financier de la Banque mondiale, Noël Tshiani, ainsi qu’aux conseils de son consultant à ING Barings, Konema Mwenenge, le ministre a pu aboutir à un accord portant sur les créances de 900 millions d’euros. Les deux tiers de ce montant, constitués par des intérêts et pénalités de retard, sont purement et simplement abandonnés. L’autre tiers —qui représente l’argent emprunté — sera racheté aux créanciers au taux de 14,5% soit 43,5 millions d’euros. Cette somme, qui sera versée aux banques avant le 31 décembre 2002, proviendra d’une série de dons que la Banque mondiale devra collecter auprès des partenaires du Cameroun (France, Allemagne, Royaume-Uni, etc.). (J.A./L’Intelligent, France, 3 juin 2002)
* Congo-Brazza. 50.000 déplacés dans le Pool — 30 mai. Les affrontements entre les forces gouvernementales et une nouvelle insurrection des milices Ninjas ont jeté sur les routes quelque 50.000 civils, ont annoncé les responsables de l’Onu, après leur première visite dans la zone du Pool depuis le début des combats. Les civils ont fui les attaques des hélicoptères gouvernementaux dans au moins dix villages. Ces attaques ont fait de nombreux morts parmi la population. Selon le coordinateur humanitaire de l’Onu, William Paton, les forces gouvernementales tiennent les villes et les Ninjas attaquent depuis les forêts environnantes. Les deux camps tiraient “sans discrimination, bien que sachant que la plupart des habitants sont des civils”, et se livraient à des viols. Paton a précisé que nombre de civils souffraient de la faim et que les plus faibles étaient déjà morts. - 3 juin. Les forces gouvernementales ont “libéré” la région du Pool des mains des rebelles Ninjas du pasteur Ntumi, a annoncé le directeur des renseignements militaires, le colonel Mbongo. “Les populations pourront désormais vaquer à leurs occupations habituelles”, a-t-il affirmé, mais sans donner d’indication sur l’endroit où se cacherait le pasteur Ntumi. “Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il est en fuite”, s’est-il borné à indiquer. (ANB-BIA, de sources diverses, 3 juin 2002)
* Congo-Brazzaville. Thousands displaced — 30 May: At least 50,000 people have been displaced in Congo Brazzaville since fighting broke out between government forces and the so-called «Ninja» rebels in the Pool region, the United Nations says. The UN head in Congo, William Paton, who visited the region on 28 May, said that 20,000 displaced people have reached the capital and other safe towns, but that the majority are still in the forest, and in need of aid. Eye-witnesses reaching Brazzaville have told aid workers that many people have been killed or injured by both sides in the conflict, and houses destroyed. This is the first time since the clashes began in March that the Congolese authorities have allowed an aid mission into the troubled region. Earlier this week, UN High Commissioner for Human Rights Mary Robinson urged the Congolese authorities to grant aid agencies free access to those in need of assistance in the Pool. 3 June: The military claim to have retaken the Pool region. (ANB-BIA, Brussels, 3 June 2002)
* Congo-Brazza. Résultats du premier tour — Les résultats du premier tour des élections législatives du 26 mai ont été publiés le 4 juin à Brazzaville. 51 des 137 sièges de la future Assemblée nationale ont été pourvus dès le premier tour. Le Parti congolais du travail (PCT, ex-parti unique) du président Nguesso a obtenu 29 sièges, tandis que 9 autres ont été remportés par ses alliés. Deux partis d’opposition ont obtenu chacun deux sièges. Les autres élus sont issus de partis politiques indépendants. Le deuxième tour aura lieu le 23 juin, en même temps que les élections locales et municipales. (PANA, Sénégal, 5 juin 2002)
* Congo-Brazzaville. Correction in election results — On 5 June, the government said that 51 lawmakers were elected in the first round of parliamentary elections, rather than 55 as previously announced. The Interior Ministry blamed a typing error for the mistake contained in a statement issued on 4 June. President Denis Sassou-Nguesso’s party had a strong lead, securing 29 seats, compared to just two seats apiece for its two nearest rivals. The May 26 election was the first parliamentary vote since two back-to-back civil wars ended in 1999 in this central African country, which shares a border with the much-larger Congo RDC. Candidates needed more than 50 percent of the vote to secure seats in the 137-member National Assembly. A second round of voting for the 86 seats still undecided is scheduled for June 23. The vote was marred by allegations of ballot box stuffing and other irregularities. A dozen candidates were disqualified, and voting had to be repeated in 11 districts. Voting did not take place at all in eight other districts in the southern Pool region, where the government had been battling insurgents led by renegade pastor Frederic Bitsangou. The government claimed on 3 June to have regained control of the region. (CNN, USA, 5 June 2002)
* Congo (RDC). Kinshasa demande une enquête — Kinshasa a demandé au Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’Onu, Mary Robinson, de lancer une enquête internationale sur les violences du 14 mai à Kisangani, a annoncé le 30 mai le ministre des Affaires étrangères de la RDC, Léonard She Okitundu. “Ce n’est un secret pour personne, le Rwanda est responsable des massacres qui ont été commis. Cela a été confirmé par la Monuc (Mission des Nations unies au Congo), qui met gravement en cause Kigali”, a-t-il dit. - D’autre part, le Conseil de sécurité de l’Onu se penchera la semaine prochaine sur la situation en RDC, a indiqué M. Amos Namanga Ngongi, représentant de l’Onu au Congo. Le thème principal sera le renouvellement de la Monuc, mais le Conseil se penchera également sur les événements de Kisangani. M. Ngongi a dit aussi qu’il comprend les frustrations de la population de Kisangani devant l’apparente inefficacité de la Monuc, mais rappelle qu’elle n’est pas une force d’interposition ou de dissuasion, mais une mission d’observation, et que seul le Conseil de sécurité est habilité à en changer le mandat et les objectifs. - Par ailleurs, une source (requérant l’anonymat) proche de l’Eglise catholique confirme que près de 200 personnes ont été tuées à Kisangani au cours des représailles. “159 personnes avaient été dénombrées pendant la semaine et le chiffre des victimes approche désormais les 200", a-t-elle affirmé le 31 mai, refusant toutefois de nommer les responsables des tueries. (ANB-BIA, de sources diverses, 31 mai 2002)
* Congo (RDC). Antenne du TPIR à Kinshasa — Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a finalement accepté la proposition du gouvernement de la RDC d’ouvrir une antenne dans ce pays, expliquant qu’elle permettra “de mettre la main sur le plus possible de suspects génocidaires qui seraient sur le territoire congolais”. Le greffier du TPIR a indiqué que cette antenne permettra de renforcer la capacité opérationnelle du TPIR en matière d’enquête, d’arrestation et de transfert des suspects, ainsi que la recherche de témoins à charge et à décharge. Dans la lettre de demande, adressée au TPIR le 11 mai au nom du gouvernement congolais, le ministre des Affaires étrangères M. Okitundu avait estimé qu’une telle antenne “résoudrait à coup sûr les préoccupations sécuritaires du Rwanda, favoriserait la réconciliation nationale rwandaise et devrait logiquement amener l’armée rwandaise à quitter le Congo”. (Agence Hirondelle, Arusha, 31 mai 2002)
* Congo (RDC). Rebels accuse UN — 29 May: Rwanda-backed rebels in Congo have accused the UN special envoy, Amos Ngongi, of bias and spreading propaganda, and have demanded his withdrawal. The UN observer mission in Congo (MONUC) last week accused rebels of the Congolese Rally for Democracy (RCD) of serious human rights violations and summary executions following a mutiny within its ranks in Kisangani. 2 June: Two United Nations peacekeeping officials have been expelled from rebel-controlled territory in Congo and are on their way to the capital, Kinshasa. They left the eastern city of Goma, the stronghold of the Rally for Congolese Democracy (RCD) rebel group, after being accused of being a security threat. The RCD have accused Lionel Gasparot and Magda Gonzalez of collaboration with the authorities in Kinshasa and their allies. The UN mission in Congo (Monuc), based in Kinshasa, said in a statement it «categorically rejects all allegations» made against its staff by the RCD. The RCD said the UN officials had links with a local terrorist group that carried out a grenade attack in the region in March. It is the latest of a number of disputes between Monuc and the rebels, who control about a third of Congo. 4 June: United Nations Secretary General Kofi Annan has defended his special envoy in the Democratic Republic of Congo in the face of attempts by Rwandan-backed rebels to have him removed from his job. UN spokeswoman Marie Okabe said Mr Annan «strongly deplores» what he said was harassment and physical intimidation of members of its peacekeeping mission, and had «full confidence» in envoy Amos Namanga Ngongi. (ANB-BIA, Brussels, 4 June 2002)
* Congo (RDC). Le RCD expulse des fonctionnaires de l’Onu — Le 2 juin, la rébellion du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) a expulsé de Goma (est) deux fonctionnaires de la Monuc, un Français et un Colombien. Accusés de collaboration avec les autorités de Kinshasa, les deux fonctionnaires ont été évacués vers la capitale congolaise. Le 31 mai, le RCD avait déjà déclaré “persona non grata” M. Amos Namanga Ngongi, envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu, ainsi que le responsable de la Monuc à Kisangani pour les droits de l’homme, M. Hattenbreck. Soutenu par le Rwanda, le RCD contrôle environ un tiers de l’ex-Zaïre. Ses relations avec l’Onu se sont dégradées après la tentative présumée de mutinerie à Kisangani, le 14 mai. - Le 5 juin, le Conseil de sécurité de l’Onu a appelé le Rwanda à faire pression sur le RCD afin qu’il cesse de harceler ses fonctionnaires. Le Conseil condamne “dans les termes les plus énergiques les actes d’intimidation et les déclarations publiques dénuées de fondement” contre les observateurs de l’Onu en RDC. Le Conseil demande aussi aux rebelles de retirer leurs forces armées de Kisangani. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 juin 2002)
* Congo (RDC). Projet de Constitution — Le début des travaux d’élaboration du projet de Constitution de la transition avait été fixé au mercredi 5 juin à Matadi, le chef-lieu de la province du Bas-Congo. 60 délégués des divers signataires de l’accord-cadre de Sun City doivent y participer. L’ouverture des travaux a cependant dû être retardée. Des membres importants du MLC et de la société civile n’ont pu atteindre Matadi à temps, à cause d’un déraillement de train. Ils rejoindront la ville en avion. L’avant-projet du programme et l’horaire du travail ont déjà été arrêtés par les parties prenantes. (PANA, Sénégal, 5 juin 2002)
* Côte d’Ivoire. Le procès du coup d’Etat — Dans le procès du coup d’Etat des 7 et 8 janvier 2001, ouvert le 13 mai dernier, la Cour d’assises d’Abidjan a condamné, le 29 mai, quatre accusés à 20 ans de prison et deux autres à trois ans, tandis que sept accusés ont bénéficié de l’acquittement. Les avocats de la défense ont exigé qu’une somme de 250 millions de fcfa soit versée à chaque personne acquittée. - Du 3 au 5 juin, a eu lieu l’audition de sept autres accusés dans ce procès, qui ont tous nié avoir participé à la tentative de putsch, accusant les gendarmes de les avoir torturés pour leur extorquer des aveux. (PANA, Sénégal, 30 mai-5juin 2002)
* Côte d’Ivoire. Importante délégation chinoise — Une importante délégation du Parti communiste chinois, conduite par M. Wei Jianxing, membre du comité central du parti, est arrivée le 3 juin à Abidjan pour une visite de trois jours. Les membres de la délégation s’entretiendront avec plusieurs personnalités ivoiriennes. Cette visite devrait renforcer “l’axe Abidjan-Pékin”, ouvert en avril lors de la visite d’Etat effectuée en Chine par le président Gbagbo. Les deux pays n’entretiennent des relations diplomatiques que depuis 1983. (PANA, Sénégal, 4 juin 2002)
* Egypt. NGOs and the Opposition take issue with bill on association — Charging that a government bill passed recently on association was unconstitutional, the opposition and leading human rights groups in Egypt called at the weekend for a permanent committee to be set up in the country «to defend democracy.» «We are deeply concerned and shocked at the government’s disregard of the constitutional rights of citizens,» the Egyptian Organisation for Human Rights (EOHR)’s secretary-general, Hafez Abu Seada, told a news conference in Cairo, on 2 June. At the conference granted by 15 human rights groups and four opposition parties, Abu Seada said the controversial bill was forwarded to Parliament «without giving the civil society opportunity to take part in a genuine and democratic dialogue.» He described the move was «hasty» and «unjustified.» The Upper House of the Egyptian Parliament, the Shura’ Council, passed the bill on 25 May, provoking anger and frustration within local NGOs. Earlier last week, human rights groups urged on President Hosni Mubarak not to enact the new legislation, which is currently at the second chamber of Parliament, the People’s Assembly, which began debates on it, on 2 June. (PANA, Senegal, 3 June 2002)
* Egypte. Menaces sur les droits de l’homme — Le 3 juin, le Parlement égyptien a adopté à une majorité écrasante une loi controversée qui menace la défense des droits de l’homme. Réglementant le financement, les activités et le statut des ONG, elle limite aussi la collecte de fonds à l’étranger. Des organisations égyptiennes entendent intervenir auprès du président Moubarak pour qu’il ne ratifie pas ce texte, dont l’opposition demandait le retrait. (Libération, France, 4 juin 2002)
* Ethiopia. Storm over Ethiopian obelisk lightning strike — 30 May: Ethiopia has blamed the Italian Government for the damage done to an ancient obelisk, which has been at the centre of a dispute between the two countries for six decades. Ethiopia’s Ministry of Youth, Sports and Culture said Rome «should be held responsible for the damage to the Axum Obelisk» during a thunderstorm in Rome on the night of 27 May. The 24-metre granite monument was looted from the holy city of Axum in northern Ethiopia, when the fascist regime of Italian dictator Benito Mussolini invaded the East African country in 1937, and taken to Italy. Although Addis Ababa has repeatedly asked for the return of the 3,000-year-old monument and agreements have been signed between Ethiopia and Italy, the Italians have so far failed to fulfil their obligations. On the night of 27 May, several pieces from the top of the Axum Obelisk crashed to the ground during a heavy storm. Archaeology experts are assessing the damage, but Rome’s Prefect Emilio del Mese, the government’s representative in the capital, has described it as «considerable». Large pieces from the obelisk crashed to the ground. 31 May: Italy says it is willing to return the obelisk to Ethiopia. (ANB-BIA, Brussels, 31 May 2002)
* Ethiopia. $223 million dam project awarded to China — A Chinese engineering firm and an Ethiopian company will jointly undertake the construction of a dam on River Tekeze in the northern Tigray region for 223.4 million dollars, it was announced here on 2 June. The Ethiopian Electric and Power Corporation has awarded the project to the China National Water Resources and Hydropower Engineering Corporation and Sur Construction of Ethiopia. Construction of the dam and a hydropower station would be completed in five years, Ethiopian officials said. (PANA, Senegal, 2 June 2002)
* Ghana. Ghanaian films grow despite tensions — Whilst the majority of African filmgoers continue to enjoy Indian and American films, low budget, local films are becoming a growing art form in West Africa. In 2001 over 500 films were produced in Nigeria and around 100 were produced in Ghana. As Franklin Kennedy, a researcher into the Ghanaian film industry, said, their popular appeal owes much to the audience’s need to identify with the characters. «They are popular with young people as they can identify more with these movies. They see themselves reflected in these movies.» Locally produced films can attract tens of thousands of people to watch them in one of Accra’s many cinemas. Afterwards, discussion groups often gather to reflect on the film’s significance. (BBC News. UK, 30 May 2002)
* Kenya. Parliament moves to postpone poll — 29 May: A key parliamentary committee in Kenya has said elections due this year should be postponed. The committee on constitutional reforms said on 28 May that the polls should be held under a new constitution — which may not be ready until next year. Both presidential and parliamentary elections are scheduled to take place before the end of the year and are expected to mark the end of President Daniel arap Moi’s 24-year rule as he is not eligible to stand. The move — announced by the committee’s chairman, Raila Odinga, is likely to trigger a public outcry. (ANB-BIA, Brussels, 29 May 2002)
* Kenya. Kenya accused of ethnic atrocities — 31 May: A human rights group has accused Kenya’s ruling party of organising and supporting violence designed to displace ethnic communities who are seen as opposition supporters. The methods employed in Rwanda’s genocide were replicated on a much smaller but still deadly scale in Kenya. But the ruling party, Kenya African National Union (Kanu) has denied the allegations. Human Rights Watch says 100 people died in clashes instigated by the party in 1997 and warns of more clashes ahead of polls due in December. It says in its report that hired youth gangs used techniques akin to those seen in the 1994 Rwanda genocide which left 800,000 dead. (ANB-BIA, Brussels, 31 May 2002)
* Kenya. Rafle anti-immigrés — Lors d’une vaste opération lancée dans la nuit du 29 au 30 mai dans la banlieue de Nairobi, la police kényane a interpellé plus de 800 étrangers en situation irrégulière. Selon un porte-parole de la police, la plupart des personnes appréhendées sont des Somaliens qui ont fui les combats dans leur pays, ainsi que des Ethiopiens. Les immigrés en situation irrégulière comparaîtront devant un magistrat, où ils risquent une amende et le rapatriement. (Le Figaro, France, 1er juin 2002)
* Lesotho. Tension politique conjurée — La tension politique montait au Lesotho, une semaine après les élections générales. Le gouvernement a mis en alerte les forces armées, rappelant tous les militaires en service. Par crainte de désordres liés à la contestation des résultats électoraux, des hommes de l’unité militaire anti-émeutes ont été mobilisés. L’opposition, guidée par le Basotho National Party, a menacé de boycotter le Parlement, dénonçant la constitution d’une “assemblée à parti unique” et demandant la vérification des résultats par une commission indépendante. Le Premier ministre et les memnbres de la Commission électorale indépendante ont toutefois écarté une révision des résultats en l’absence d’un ordre précis de la Haute Cour de justice. On craignait que la situation dégénère et que ne se répètent les violences qui ont marqué les élections de mai 1998. (A cette occasion, l’Afrique du Sud et le Botswana avaient dû intervenir militairement pour tenter de ramener le calme dans le pays). Toutefois, après une rencontre entre les forces d’opposition et le parti au pouvoir, à l’initiative des Eglises catholique et anglicane, la tension semble s’être calmée. “A l’issue de la rencontre, les partis d’opposition ont accepté de siéger au Parlement. Leurs protestations pourront trouver leur place au sein des espaces et des procédures institutionnels”, a déclaré Mgr Khoarai, évêque de Leribe. (Misna, Italie, 3-4 juin 2002)
* Lesotho. Prime Minister sworn in — 4 June: The prime minister of Lesotho takes up his post, today, following his party’s victory in an election rejected by the opposition. At an inauguration ceremony boycotted by opposition parties, Pakalitha Mosisili pledges to fight HIV/AIDS, the food shortage and massive unemployment. Having been sworn in for his second five-year term, Mr Mosisili says he is prepared for the challenge ahead. «This government faces a daunting task, but we are optimistic that we will pull through,» he says. But the Opposition is still not satisfied that his government is legitimate. «This is an illegal ceremony,» Justin Lekhanya, the leader of the Basotho National Party (BNP), says. (ANB-BIA, Brussels, 4 June 2002)
* Lesotho. Corporate bribe-taker jailed — 4 June: A former senior official in Lesotho found guilty of taking bribes from an international consortium of construction firms has been sentenced to 18 years in prison. Masupha Sole, ex-chief executive of the Lesotho Highlands Development Authority, said he plans to appeal against the verdict. Mr Sole was convicted last month on 13 counts of bribery linked to the controversial Lesotho Highlands Water Project. The project, billed as the biggest construction and engineering scheme in Africa, is intended to generate electricity for Lesotho and supply water to South Africa. But it has run into opposition because of the disruption to local people and wildlife. The international consortium is led by France’s Spie Batignolles, and also includes the UK‘s Balfour Beatty. The Lesotho Government is thought likely to pursue some of the companies involved. The case could have an effect on the way multinationals run their operations in developing countries, where ethical standards have traditionally been downplayed. (ANB-BIA, Brussels, 4 June 2002)
* Liberia. Combats “sporadiques” — 30 mai. Les combats entre forces gouvernementales et rebelles du LURD se poursuivent, indique une dépêche de l’agence Misna. Selon des sources militaires, une bataille est en cours pour le contrôle de Tubmanburg (60 km au nord de Monrovia). Garmou (200 km au nord de la capitale) et Bellefanai auraient été pris par les rebelles, deux localités proches de la ville de Gbanrga, que les hommes du LURD seraient également en train de reprendre. On apprend aussi que 20 militaires, qui se dirigeaient vers Gbah, ont été tués dans une embuscade. La population continue à fuir. Au moins 11.000 réfugiés ont déjà traversé la frontière guinéenne, et selon certaines agences humanitaires, les déplacés seraient plus de 200.000. - Selon une dépêche d’IRIN du 31 mai, les derniers affrontements signalés seraient sporadiques et pas très intenses. Mais d’après une source diplomatique à Monrovia, “la stratégie des rebelles serait de s’approcher de la capitale, mais lentement. Certains hauts fonctionnaires du gouvernement évacuent les membres de leurs familles. Ce qui laisse augurer que le pire reste à venir. La situation est très inquiétante”. - 3 juin. La CEDEAO a décidé d’envoyer une équipe d’experts militaires pour une mission d’évaluation de la situation sécuritaire au Liberia. Mais, “pour l’instant un déploiement de force n’est pas à l’ordre du jour”, a-t-on indiqué. (ANB-BIA, de sources diverses, 4 juin 2002)
* Madagascar. Two into one — 30 May: Madagascar’s political crisis takes a new turn when military forces loyal to the new President Marc Ravalomanana clash with dozens of soldiers demanding more pay. Shots were fired into the air to disperse the soldiers who had stormed the ministry of defence, but there were no reports of casualties. The army, like the rest of the country, is split over the results of last December’s presidential election. The soldiers had received double pay - from both Ratsiraka and Ravalomanana camps — in April. They are again demanding their May pay from Mr Ravalomanana’s government after being paid their salaries by the Ratsiraka administration. 31 May: An airport in the north-western town of Mahajanga in Madagascar has been attacked by forces loyal to new President Marc Ravalomanana, reports say. Officials in the administration of Mr Ravalomanana’s rival, Didier Ratsiraka, say that the assault was repulsed and that one of the attackers was killed. Mr Ravalomanana’s officials have repeatedly warned in recent weeks that they would use force to remove blockades imposed on their stronghold in the capital by those loyal to Didier Ratsiraka. Mr Ravalomanana’s forces had planned to secure the airport so that a plane could be flown in from the capital Antananarivo, carrying troops to pursue military operations, officials on both sides of the island conflict. Earlier, today, thousands of Ratsiraka supporters marched through the streets of Tamatave, demanding the release of their Prime Minister, Tantely Andrianarivoa. He is in the custody of Mr Ravalomanana’s supporters after being arrested on 27 May. 3 June: Heavy fighting is continuing today, after the airport in Sambava was seized by Marc Ravalomanana’s forces over the weekend. 4 June: The OAU Conflict Prevention, Management and Resolution Committee, has proposed a special summit on Madagascar’s crisis. — Up to 12 people are reported to have died in fighting in the north-eastern, vanilla-producing region of Diego Suarez. Seven soldiers and three civilians were killed on 3 June. 5 June: African Presidents urge the two rival leaders to attend fresh reconciliation talks in Senegal on 8 June. But Didier Ratsiraka, is reportedly unwilling to meet the country’s new President, Marc Ravalomanana, to discuss the current political turmoil. An aide to Mr Ratsiraka said the former president wanted to see the release of his prime minister from house arrest before he would attend talks. (ANB-BIA, Brussels, 5 June 2002)