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WEEKLY NEWS ISSUE of: 06-13-2002

PART #2/4 - From CAMEROON to KENYA

     Part #1/4:     
  Africa => Burundi

      Part #3/4:       
Lesotho => Namibia 

           Part #4/4:          
Rwanda  => Zimbabwe

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* Cameroun. Le SCNC appelle au boycott des élections — Le Southern Cameroon National Council (SCNC), qui prône la sécession du Cameroun anglophone, a appelé au boycott des élections législatives municipales du 23 juin prochain, dans les parties anglophones du pays. Dans des tracts ditribués partout dans le pays, le SCNC demande à l’Eglise, qui a décidé de superviser les élections, de ne pas se mêler à ce double scrutin qui serait “truqué d’avance” et qu’il qualifie de “mascarade”. “Nous organiserons nos propres élections le moment venu”, prévient le SCNC. Ce mouvement que dirige Frederick Ebong Alobwede, s’est signalé le 20 mai dernier par des manifestations à l’occasion de la célébration du 30e anniversaire de l’Etat unitaire, consacré en 1972 après le référendum qui devait rattacher les Cameroun anglophone et francophone. (PANA, Sénégal, 6 juin 2002)

* Cameroon. Separatist group calls for election boycott — A separatist organisation in Cameroon has called on people in the country’s two English-speaking provinces to boycott municipal and legislative elections slated for 23 June. The call, made on 5 June by the Southern Cameroon National Council (SCNC), came two days before election campaigning is scheduled to start. It followed the circulation of pamphlets in the Southwest and Northwest provinces urging the residents to stay home on election day. SCNC said «the die had already been cast» and the polls would have no bearing on the two Anglophone provinces. The provinces, it added, would organise their «own elections at the right time», while those who voted on 23 June would be considered «traitors». Campaigns open on 7 June and run until 22 June. The government has said it plans to work closely with public and private media to inform the public and raise interest. The SCNC, led by Frederick Ebong, started in the mid 1990’s to advocate the separation of the two provinces from the rest of Cameroon. The SCNC eventually wants the formation of a new state called the Republic of Southern Cameroon. (IRIN, Kenya, 6 June 2002)

* Cameroun. Campagne électorale — La campagne électorale des élections législatives et municipales du 23 juin s’est ouverte le 7 juin à minuit. Le président Biya a appelé ses compatriotes “au calme et à la sérénité”. Cependant, les listes des candidats, qui devaient être rendues publiques le 3 juin, ne l’ont été que le dimanche 9 juin. Cela a provoqué la panique dans l’opposition, qui a constaté l’omission de leurs listes dans certains de leurs fiefs. Ils ont craint qu’elles n’aient été rejetées. Le ministre de l’Administration territoriale a cependant annoncé qu’il s’agissait de retards et que des listes complémentaires seraient publiées. On craint que la campagne se déroule sur fond d’accusations de fraudes. (D’après PANA, Sénégal, 10 juin 2002)

* Cameroon. Human Rights Centre — A human rights centre is due to be inaugurated in Cameroon’s capital, Yaounde, on 13 May by the United Nation’s human rights chief executive, Mary Robinson and diplomats from 11 western and central African countries. The sub-Regional Centre for Human Rights and Democracy in Central Africa has been operational since March 2001, but the ceremony will mark its official opening, director Teferra Shiawl-Kidenkal told a news conference in Yaounde. The centre, he added, would contribute to development by preventing conflict, and promoting peace and sustainable development in Central Africa. With an initial funding of US $1 million, the centre covers 10 countries including Angola, Burundi, Cameroon, Chad, Congo RDC, Equatorial Guinea, Gabon, Sao Tome and Principe, Republic of Congo, and Rwanda. (IRIN, Kernya, 10 May 2002)

* Centrafrique. Amnesty dénonce les violences — Un an après la tentative ratée de coup d’Etat du général André Kolingba, la République centrafricaine (RCA) vit dans un climat de violence qui empêche le retour au pays de quelque 80.000 réfugiés qui avaient fui vers les deux Congos. Dans un rapport rendu public le 12 juin, Amnesty International dénonce les multiples violations des droits de l’homme de l’année écoulée en RCA. Dans les semaines suivant le putsch manqué des supporters de Kolingba, dans la nuit du 17 au 28 mai 2001, la capitale Bangui a été le théâtre d’une véritable “chasse aux Yakomas”, l’ethnie du général félon: au moins une centaine ont été sommairement exécutés. La Commission mixte d’enquête judiciaire mise sur pied par le gouvernement a totalement ignoré les exactions des troupes loyalistes, pointe le rapport. Normal dans ces conditions que l’appel lancé par les autorités aux 80.000 réfugiés yakomas afin qu’ils rentrent au pays, n’ait pas été suivi d’effets. (Libération, France, 13 juin 2002)

* Congo-Brazza. Nouveaux cas d’Ebola — De nouveaux cas de fièvre hémorragique Ebola ont causé la mort de cinq personnes à Oloba, petit village de la Cuvette ouest, à la frontière du Gabon, a annoncé le 11 juin à Brazzaville un responsable du ministère de la Santé. L’épidémie a commencé il y a plus d’une semaine, a indiqué le docteur Ebata-Mongo, sans préciser le nombre de cas découverts ni les risques éventuels d’extension de la maladie. Une des hypothèses à l’apparition de la fièvre est la consommation de viande d’un singe trouvé mort. C’est la deuxième fois en moins d’un an que des cas de fièvre Ebola sont enregistrés au Congo. L’épidémie a déjà sévi de novembre 2001 à mars 2002 dans la même région. (AFP, France, 11 juin 2002)

* Congo (RDC). “Libérer Kisangani” — La Communauté de la province Orientale réunie (CPOR) a annoncé cette semaine la création d’une branche de résistance armée dénommée “Existensia”, ayant pour mission de “libérer la ville de Kisangani de toutes les forces d’occupation qui exterminent impunément les enfants du pays”. Dans un communiqué de presse transmis ce week-end, la CPOR justifie cette création par la passivité de la communauté internationale et l’impuissance de l’Etat congolais face aux actes criminels que commettent régulièrement les armées étrangères, notamment celle du Rwanda qui refuse de démilitariser la ville qu’elle occupe. Elle sollicite le concours des pays frères et de la communauté internationale pour un soutien logistique et matériel. (PANA, Sénégal, 9 juin 2002)

* Congo (RDC). New armed group surfaces — The Reunited Community of Eastern Province (CPOR) this week announced the creation of an armed wing called «Existensia», to «liberate the city of Kisangani from all occupation forces». In a press release, the CPOR said it had no other recourse but to set up the unit following what it said was the passivity of the international community and the impotence of the Kinshasa government in the face of criminal acts perpetrated in Kisangani by foreign forces, notably Rwandans. (PANA, Senegal, 9 June 2002)

* Congo (RDC). Massacre en Ituri — La rébellion du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) a dénoncé des “massacres à grande échelle des populations civiles” dans la région de l’Ituri, au nord-est du Congo, qui ont fait plus de 400 morts au cours des trois derniers jours, indique le quotidien français La Croix. Le RCD dénonce le mouvement RCD-ML, allié aux forces du gouvernement de Kinshasa et soutenu par l’Ouganda. La région de l’Ituri est le théâtre de violences tribales récurrentes. Selon AFP, le RCD a demandé la démilitarisation de la ville de Bunia et le désarmement des groupes armés dans la région. Le commandant de la Monuc (Mission de l’Onu), le général Diallo, s’est déclaré “très alarmé” par la situation dans le nord-est du pays. Il est persuadé que “le conflit entre les ethnies Hema et Lendu (qui a déjà fait des milliers de morts et de déplacés) est politisé et manipulé”, bien qu’il reconnaisse ne pas avoir identifié les auteurs de cette manipulation. Le général sénégalais a aussi annoncé qu’une enquête sera menée par la Monuc, dont 8 représentants sont déjà prêts à se rendre dans la région concernée. — Par ailleurs, le samedi 15 juin expire le mandat de la Monuc. Le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, a demandé que la Monuc soit prolongée d’une année et réclamé que son effectif soit porté à 5.937 hommes. Il a regretté que la Monuc ne puisse pas remplir sa mission de désarmement des rebelles, étant donné qu’il n’y a pas de pays disposé à mettre à disposition des soldats en nombre suffisant. Ainsi, la phase III du déploiement de la Mission se trouve retardée. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 juin 2002)

* Congo (RDC). UN investigating ethnic massacre claim11 June: The United Nations says it is investigating claims that more than 2,000 people have been killed in tribal clashes in the north-east of Congo RDC. The commander of the UN mission in the country, General Mountaga Diallo, said he was trying to send a team to Ituri province, where the Hema — a minority tribe in the area — say many of their people were killed by the majority Lendu. But he added that efforts to verify these claims were hampered by a lack of security guarantees in the region. «It appears the situation is worsening, and I am afraid we are yet to see the worst,» he said. Thousands of people have been killed in recent years in fighting between the Lendu and Hema over land and natural resources. Hema representatives asked the UN to investigate at least 2,400 deaths which they say resulted from more than 70 attacks since April, and to demilitarise the area. The long-standing rivalry between the Hemas and Lendus has been exacerbated by the war in Congo, with each side backing rival warlords. General Diallo said the rebels and the Ugandan army, who control the area, had refused to provide an escort for his team to travel to the villages north of the town of Bunia, on the border with Uganda, where the massacres are reported to have taken place. But he added that he would himself fly to Kampala later this week to discuss ways of calming the situation with the Ugandan authorities. 12 June: General Diallo dismisses reports that more than 2,400 people were killed in the clashes. He says that this figure is from several years of fighting and not just from clashes in recent months. (ANB-BIA, Brussels, 13 June 2002)

* Congo (RDC). Nord-Kivu: mouvements de troupes — Depuis plus d’une semaine, plus d’un millier de soldats rwandais font mouvement en direction du centre de Butembo, rapporte l’agence Misna. Ses sources précisent que le contingent, lourdement armé, est partie d’une localité proche de Goma. On ne signale pas d’abus contre la population civile, bien qu’il existe une forte crainte quant aux intentions des Rwandais de conquérir la ville de Butembo. - Selon une autre source, le 9 juin, un grand contingent de soldats du RCD-Goma est arrivé à Bunyatenga, où se trouvent quelque 300 familles de réfugiés rwandais hutu. Les Rwandais ont rassuré la population congolaise, disant qu’elle n’avait rien à craindre, mais qu’ils étaient à la recherche d’Interahamwe. - Lundi 11 juin, les soldats rwandais étaient signalés à moins de 50 km de Butembo, et des soldats ougandais près de l’aéroport de la même ville. Pour l’agence Misna, les Ougandais seraient en train de se positionner pour appuyer le MLC de J.P. Bemba et le RCD-ML de M. Nyamwisi en cas de confrontation avec les Rwandais et leurs alliés du RCD-Goma. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 juin 2002)

* Congo (RDC). Enfants soldats Maï-Maï — Le chef de la rébellion RCD, M. Onusumba, a annoncé qu’il va remettre à l’Unicef les enfants soldats trouvés parmi les 1.200 Maï-Maï (combattants locaux) qui se sont rendus à ses forces dans l’est du pays. Ces 1.200 combattants, qui résistaient contre la présence des soldats rwandais sur le sol congolais, proviennent essentiellement des territoires de Fizi et Uvira. Selon M. Onusumba, son mouvement a entamé une vaste campagne de démobilisation des groupes armés, qui s’étendra aussi aux territoires de Walungu, Shabunda et Mwenga. Ce processus de démobilisation est parallèle à celui de la Monuc, qui attend encore le dépoiement d’unités supplémentaires pour commencer le processus de désarmement des bandes armées. - Notons que le secrétaire général de l’Onu a nommé un nouvel envoyé spécial en RDC, l’ancien Premier ministre sénégalais Moustapha Niasse, en vue de la restauration de la paix et la stabilité du pays. (PANA, Sénégal, 12 juin 2002)

* Côte d’Ivoire. 3e procès de putschistes — Le troisième et dernier procès des personnes accusées d’une tentative de coup d’Etat en janvier 2001 s’est ouvert le 11 juin devant la cour d’assises d’Abidjan. Un homme d’affaires connu, Ahmed Bassam, comparaît aux côtés de trois militaires. Deux autres civils, dont le procès a été joint, comparaissent également, accusés quant à eux d’implication dans la préparation d’un autre coup d’Etat, qui aurait été prévu en février 2001 mais n’a jamais eu lieu. (Le Figaro, France, 12 juin 2002)

* Egypte. Tombes vieilles de 3.500 ans — Des archéologues égyptiens ont mis au jour six tombes vieilles de 3.500 ans dont ils pensent qu’elles révèlent d’importants détails concernant la période considérée comme l’âge d’or de l’Egypte, a annoncé le 6 juin Zahi Hawass, qui dirige le Conseil suprême des antiquités. La découverte a été faite il y a quelques jours au pied de la pyramide à degrés de Djéser à Sakkara, considérée comme la première pyramide et située en périphérie du Caire. Les tombeaux seraient ceux de responsables gouvernementaux qui travaillaient dans le nord de l’Egypte à la fin de la XVIIIe dynastie et pendant la XIXe (1567-1200 avant JC), lorsque le siège du pouvoir se trouvait dans le Sud. Pour Zahi Hawass, c’est une nouvelle preuve de la décentralisation du Nouvel Empire. (AP, USA, 6 juin 2002)

* Egypt. Mubarak to unveil plan for Middle East peace7 June: After a period when Egypt was eclipsed by Saudi Arabia in Middle East peacemaking, Cairo is seeking to resume its leading role with the unveiling in the US of a new initiative. «The Saudis somehow hijacked the peace process, but the Egyptians want to get it back,» said a European diplomat who described the Egyptian ideas, to be unveiled by President Hosni Mubarak, as in line with Europe’s vision. Mr Mubarak will hold talks on 7 and 8 June with President George W. Bush on proposals intended to serve as a road-map to peace. The Saudi peace initiative, launched earlier this year, offered Israel normal relations with Arab states in return for its withdrawal from lands occupied in 1967. The two plans complement each other. Mr Mubarak told the New York Times that he would press Mr Bush to support the declaration of a Palestinian state early in 2003 on lands occupied in 1967. The new Palestinian state would be admitted to the United Nations before, rather than after, negotiations with the Jewish state had settled its exact boundaries. It would then embark on negotiations with Israel on the contentious issues of borders, Jewish settlements, Palestinian refugees and Jerusalem. Mr Mubarak suggested such a state would give the Palestinians hope and help reduce tension and violence. In a public acknowledgement of US and Israeli criticism of Yassir Arafat, he said the Palestinian leader had to be supported now but could assume a ceremonial role in a year’s time. 10 June: At the end of President Mubarak’s visit to Camp David, President Bush declines to support Mubarak’s proposal for a declaration of Palestinian statehood early next year. Mr Bush said: «We’re not ready to lay down a specific calendar except for the fact that we’ve got to get started quickly, soon, so that we can seize the moment». (Financial Times, UK, 7&10 June 2002)

* Egypte. Arrestation de Salah Hachem — La police égyptienne a arrêté, lundi 10 juin, l’un des fondateurs du groupe islamiste al-Gamaa al-Islamiya. Interpellé lundi à Sohag, où il habite, dans le sud de l’Egypte, Salah Hachem a été ensuite conduit au Caire. Il avait fondé al-Gamaa al-Islamiya (le Groupe islamique) à la fin des années 1970. Il avait été jugé par contumace pour son rôle dans l’assassinat du président égyptien d’Anouar el-Sadate en 1981 et il avait été acquitté. La police n’était pas disponible dans l’immédiat pour commenter cette arrestation. (D’après AP, USA, 12 juin 2002)

* Egypt. Former militant arrested12 June: Reports say Egyptian police have arrested a founding member of the country’s most prominent Islamic militant group. Salah Hashem, who helped found al-Gamaa al-Islamiya (the Islamic Group) in the late 1970s, was arrested in his hometown of Sohag and taken to Cairo for questioning, according to the reports. The arrest has come as a surprise because Mr Hashem played a key role in influencing many militants to renounce violence. Al-Gamaa al-Islamiya was blamed for the 1997 massacre of 58 foreign tourists in the southern city of Luxor. (ANB-BIA, Brussels, 12 June 2002)

* Ethiopia. Ethiopia accused of ceasefire violation7 June: The war of words between the United Nations and Ethiopia intensified, today, after the UN accused Ethiopia of violating an international agreement between them. The UN says Ethiopia has restricted the movements of its peacekeepers deployed in the area to supervise last year’s ceasefire agreement signed between Ethiopia and Eritrea, ending two and a half years of border conflict. More than 4,000 peacekeepers are deployed in a 25 kilometre buffer zone separating the two countries, under the United Nations peacekeeping mission in Ethiopia and Eritrea (UNMEE). Both Ethiopia and Eritrea claim ownership of the disputed town of Badme, which spawned one of the bloodiest conflicts of recent times. At a joint televised press conference in Addis Ababa and Asmara, UNMEE spokeswoman, Gail Bindley-Taylor, said Ethiopia had violated aspects of State of Forces Agreement (SOFA) signed between the UN mission and Ethiopia. SOFA is an international agreement signed by member countries and UN peacekeeping missions all over the world to protect the rights, privileges and immunities of all UN staff deployed for peacekeeping operations. (ANB-BIA, Brussels, 7 June 2002)

* Ethiopie. Détournement d’avion déjoué — Le 9 juin, des agents de sécurité ont tué deux hommes armés de couteaux qui tentaient de détourner un avion de ligne éthiopien, a rapporté la télévision nationale. L’avion qui effectuait un vol intérieur entre Bahir Dar, dans le nord, et la capitale Addis Abeba, transportait 42 passagers et il a atterri sans encombre. “Une action immédiate” a été entreprise contre les deux individus qui ont tenté de détourner le Fokker-50. Aucun passager n’a été touché, mais un membre de l’équipage a été légèrement blessé. (La Libre Belgique, 10 juin 2002)

* Ethiopia. Hijackers killed — Ethiopian security guards have killed two men who tried to hijack an Ethiopian passenger plane. The Ethiopian Airlines Fokker-50 aircraft was on a domestic flight from the northern town of Bahir Dar to the capital Addis Ababa when the men tried to take control. Ethiopian radio quoted airport security chief Girmatsion Habte as saying the men, aged 20 and 22, attempted to hijack the flight half an hour after it had taken off. He said one of the men headed to the pilot’s cabin, while the other moved to rear of the plane, shouting they were hijacking the aircraft. Ethiopian television said the men were carrying knives. Mr Habte said the hijackers fought with cabin crew before they were shot dead by security guards. A passenger and a steward were reported to have been slightly hurt in the struggle. The hijackers’ motives were not known. The plane, which was carrying 42 passengers, continued its journey before landing safely in Addis Ababa. (BBC News, UK, 10 June 2002)

* Ethiopie. Mines terrestreslang1036 D — La Mission des Nations unies en Ethiopie et Erythrée (MINUEE) annonce que l’Ethiopie a accepté les données sur les mines terrestres qu’elle avait précédemment rejetées. La semaine dernière, l’Ethiopie avait rejeté les informations publiées par l’Erythrée sur les mines terrestres posées dans le territoire contrôlé par l’Ethiopie. L’Ethiopie avait estimé ces informations inexactes et fausses. Lundi 10 juin, M. Phil Lewis, directeur de programme de la Commission de coordination de l’action contre les mines (MACC), a annoncé que l’Ethiopie a maintenant reçu 182 fiches d’information sur les mines. Il a aussi indiqué que l’Erythrée, il y a quelques mois, avait reçu les chiffres de l’Ethiopie sur le même problème. “Nous avons reçu toutes les informations nécessaires des deux parties et nous pensons qu’elles seront utiles à notre travail”, a-t-il ajouté. (D’après PANA, Sénégal, 11 juin 2002)

* Guinée Bissau. Amnistie et putsch éventé — Lors d’un forum social consacré à la paix et à la réconciliation nationale, mardi 11 juin, le président bissau-guinéen Kumba Yala a invité les députés à voter une loi d’amnistie pour tous les militaires impliqués dans la tentative de coup d’Etat du 2 décembre 2002 contre son régime, “au nom de la réconciliation nationale et pour calmer les esprits surchauffés». Devant les chefs militaires, les représentants de la société civile, la communauté religieuse et le corps diplomatique accrédité, le président Yala s’est engagé à assurer la liberté des compatriotes impliqués dans cette tentative de coup d’Etat. Il a ajouté qu’ils «peuvent rentrer chez eux (car ils) ne seront plus persécutés». Au cours du même forum, le ministre de l’Intérieur, M. Rui Sanha, a révélé que la sûreté d’Etat avait découvert en mai dernier une autre tentative de putsch par un groupe qui, pour des raisons ethnico-religieuses, voulait venger la mort de l’ex-chef d’état-major de l’armée, le général Ansumane Mané. Il a ajouté que le réseau, qui s’apprêtait à tuer le chef de l’Etat, est installé en Gambie et est dirigé par Malam Sambou et Idrissa Diallo, avec des rebelles casamançais de la branche de Salif Sadio. (D’après PANA, Sénégal, 11 juin 2002)

* Equatorial Guinea. EU concern over trial 10 June: The European Union has expressed its grave concern to the authorities in Equatorial Guinea over the jailing of 68 people who allegedly planned to overthrow President Theodoro Obiang Nguema. An EU statement urged Equatorial Guinea to reconsider the verdicts after reports that some confessions had been obtained under duress. Earlier, an Amnesty International representative, Diego Postigo, said he had seen evidence of torture both before and during the trial in almost ninety per cent of the defendants. The court sentenced the men, including opposition leaders and members of the army, to prison terms of between six and 20 years. More than 70 other defendants were acquitted. All the accused denied the charges. Amnesty International said the convictions were aimed at spreading fear in advance of next year’s elections. (BBC News, UK, 10 June 2002)

* Guinée équatoriale. Condamnations — Au procès des opposants accusés de complot contre le régime du président Nguema, 68 personnes ont été condamnées à des peines allant de 6 à 20 ans de prison. Depuis le 23 mai, 144 accusés comparaissaient devant la cour d’appel de Bata, dont de nombreux ténors de l’opposition. Leurs avocats ont soutenu la thèse d’un complot imaginaire. 12 d’entre eux, considérés comme les auteurs, ont été condamnés à 20 ans de prison, dont Felipe Ondo Obiang, le principal accusé, fondateur d’un parti déclaré illégal. Un groupe de 22 accusés écope de 14 ans de prison; 34 autres sont condamnés à 6 ans. 76 autres prévenus, emprisonnés depuis le mois de mars, ont été relaxés. Selon l’opposition, le président Nguema “cherche à museler tous ses adversaires”. Amnesty International s’inquiète des droits de l’homme dans ce pays, d’où l’Onu a récemment rappelé son représentant spécial, chargé de surveiller les questions relatives aux droits de l’homme. — Par ailleurs, dans une déclaration rendue publique mardi 11 juin, l’Union européenne (EU) exprime sa «profonde préoccupation» devant l’évolution de la situation des droits de l’homme en Guinée équatoriale au cours des dernières semaines. Se référant à ce procès, l’UE exprime son inquiétude face aux irrégularités des procédures ainsi qu’aux actes de torture et de mauvais traitements infligés aux accusés. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 juin 2002)

* Kenya. Kenya urged to move Somali refugees7 June: The United Nations refugee agency has appealed to the Kenyan authorities to relocate 5,000 Somali refugees away from the volatile border area. Around 17 refugees, mainly children, have died - mainly from disease and malnutrition — in the past week alone, says the UNHCR. Some Kenyans have also died in the poor border-town of Mandera, where the refugees have settled. But Kenya is reluctant to move the refugees further inside its territory, where aid agencies say they could provide better services. Somalia is still wracked by factional fighting despite the inauguration of a transitional government in 2000. The refugees fled an upsurge in fighting in the Geddo region in the past two months. Aid agencies have previously accused Kenya of using threats and intimidation to drive thousands of Somali refugees back across the border. «The border area is too dangerous and it doesn’t look as if it will be safe enough to go back soon,» said Kris Janowski from the UN refugee agency UNHCR. (ANB-BIA, Brussels, 7 June 2002)

* Kenya. Menaces sismiques — Le Kenya et ses voisins d’Afrique de l’Est ne sont pas au bout de leurs peines. De nombreux scientifiques annoncent que la région va être très prochainement en proie à de violents tremblements de terre, à des glissements de terrain ainsi qu’à des éruptions volcaniques, sans néanmoins annoncer de dates précises. A en croire les experts, ces secousses seront bien plus meurtrières que celles qui, en 1928, avaient engendré une série de destructions et coûté la vie à plusieurs centaines de personnes. Ils ont également averti les pouvoirs publics que, s’ils ne prennaient pas rapidement des mesures, notamment en matière de constructions antisismiques, le pays pourrait connaître un vrai désastre humanitaire. Pour se préparer à toute éventualité, le gouvernement kényan envisage de développer un réseau national d’étude sismique. (J.A./L’Intelligent, France, 10-16 juin 2002)


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