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WEEKLY NEWS ISSUE of: 22-08-2002

PART #4/4 - From NIGERIA to  ZIMBABWE

     Part #1/4:       
 Africa  => Burundi
      Part  #2/4:      
 Cameroon => Egypt 
       Part  #3/4:          
  Eritrea => Namibia  
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* Nigeria. Oil firm angry at Nigerian protest — The oil company Chevron has reacted angrily to the invasion of one of its oil platforms in Nigeria by a group of around 30 members of a local community, many of them women. During a series of similar incidents in the area in recent weeks, protesters have been demanding jobs and development assistance for the surrounding villages. But a statement issued by Chevron has made it clear that a generous deal was struck just last week with other nearby communities. It says Chevron is not responsible for the livelihoods of these latest protesters as well. The protesters arrived in boats and took over this latest platform in the swamps of the Niger Delta without resistance. Chevron had already evacuated its staff and shut down production so as to prevent what it described as a potential hostage situation. It is the latest in a series of protests over the past few weeks, largely by women, which have severely disrupted the company’s output. Chevron’s reaction to this latest incident is a clear measure of their deep frustration. It says these protesters are not entitled to support as they are not from a recognised host community. Only last week, Chevron says, it signed a generous deal with its long-standing community partners in the area, addressing employment and development concerns. Oil companies such as Chevron operating in the Niger Delta find themselves in an impossible situation, largely of their own making. In selecting one community to assist in this way, they create frustrations and jealousies in the others not receiving benefits. (ANB-BIA, Brussels, 18 August 2002)

* Nigeria. Fronde contre Obasanjo — Le 13 août, la Chambre basse du Parlement nigérian a adopté à une écrasante majorité une motion de censure enjoignant au président Obasanjo de se “démettre honorablement” dans les quinze jours, sous peine de destitution, voire de poursuites judiciaires. Les parlementaires — dont la grande partie appartient au parti présidentiel, le PDP — ont voté un texte condamnant “les insuffisances, l’inaptitude et le mépris pour les règles de droit” du chef de l’Etat, ainsi que “la corruption évidente pratiquée au sein de la présidence”. La présidence nigériane, qui a été prise de court par la fronde des parlementaires, s’est refusée à tout commentaire. — 16 août. Selon l’agence PANA, une rencontre entre les responsables du PDP et les membres de la Chambre de représentants, pour étudier la menace de mise en accusation du président Obasanjo, n’a pas pu se poursuivre comme prévu le vendredi. Aucune raison officielle n’a été avancée. Le président Obasanjo refuse de démissionner. L’opinion nigériane est divisée sur cette affaire. — 20 août. Obasanjo, note PANA, bénéficie d’une vague de soutien exceptionnelle, notamment dans son fief du sud-ouest du pays. Les Yoruba, qui ne l’avaient pourtant pas soutenu au cours de sa campagne présidentielle, ont même menacé de faire sécession si jamais M. Obasanjo était invalidé. D’autres réactions, en majorité favorables à Obasanjo, viennent d’organisations de travailleurs et d’étudiants, d’hommes politiques et de membres de la société civile. Le 21 août, pour la seconde fois en l’espace d’une semaine, les militaires nigérians ont réaffirmé leur loyauté à leur commandant en chef, le président Obasanjo. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 août 2002)

* Nigeria. Stoning appeal fails19 August: An Islamic appeal court has upheld a sentence of death by stoning for adultery against a Nigerian woman. Amina Lawal, 30, was found guilty by a court in Katsina state in March after bearing a child outside marriage. The court’s ruling can only serve to heighten tensions between Christians and Muslims in Nigeria. Today’s ruling has come as a surprise and human rights groups have promised to take the case to a higher court. They have 30 days to lodge an appeal. This case could now end up in the supreme court in Abuja, where central government has declared such harsh Sharia judgement unconstitutional. The largely-male crowd in the courtroom reacted to the judgement of judge Aliyu Abdullahi with shouts of «Allahu Akbar» (God is great). «We uphold your conviction of death by stoning as prescribed by the Sharia. This judgement will be carried out as soon as your baby is weaned,» the judge said, as Amina cradled her eight-month-old daughter Wasila. She was led away in tears. «I’m not happy at all. We thought they were going to discharge her,» said Clara Obazele, a spokeswoman for Aisha Ismail, the federal government’s minister for women’s affairs. «We’re going to appeal the judgement.» No  one has yet been stoned to death for adultery in Nigeria. A woman convicted under very similar circumstances last year won her appeal a few months ago. 20 August: The European Commission expresses concern over the sentence. The Commission says it will lobby the Nigerian government to win a reprieve for Amina Lawal. — Human Rights Watch says «Nigeria’s legal system is being used to punish adult women for consensual sex. The death penalty is never an appropriate punishment for a crime, and, in this instance, the very nature of the crime is in doubt». (ANB-BIA, Brussels, 21 August 2002)

* Nigeria. Lapidation confirmée — Le 19 août, la cour d’appel islamique de Funtua (nord) a confirmé la condamnation à mort par lapidation d’une jeune femme, pour avoir conçu un enfant en dehors du mariage. Suivant le jugement en première instance, le juge a ordonné que Amina Lawal, 30 ans, soit exécutée à partir de 2004, une fois qu’elle aura sevré sa fillette de huit mois. Ses avocats ont annoncé qu’ils déposeront un nouvel appel devant la cour d’appel de la charia de l’Etat de Katsina; en cas d’échec, ils peuvent saisir la Cour suprême nigériane, où l’affaire risque d’entraîner un bras de fer entre les autorités constitutionnelles et religieuses du pays. Amina Lawal avait été condamnée à mort en mars par un tribunal religieux de l’Etat de Katsina, où est appliquée la loi islamique. Si la sentence était appliquée, Amina serait la première Nigériane exécutée par lapidation depuis l’introduction de la charia dans douze Etats du nord du Nigeria ces trois dernières années. - La nouvelle de la condamnation a soulevé un tollé dans le monde. Le 20 août, la Commission européenne a fait part de sa “préoccupation”, alors que Javier Solana, représentant de l’UE pour la politique étrangère, a dénoncé le caractère “sadique” du jugement. En France, le ministère des Affaires étrangères a appelé les autorités nigérianes à la “clémence”. Human Rights Watch et Amnesty International ont dénoncé la condamnation. Même un conseiller du président nigérian a estimé: “La charia est préjudiciable aux femmes et les punit injustement”. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 août 2002)

* Rwanda. Recensement — Pour la première fois depuis l’indépendance, un “recensement général de la population et de l’habitat” a débuté le 16 août au Rwanda, sans prendre en compte, dans un pays encore traumatisé par le génocide, l’appartenance ethnique. Ce recensement, qui durera jusqu’au 31 août, est le 3ème de l’histoire du Rwanda et le premier depuis le génocide de 1994. (La Libre Belgique, 17 août 2002)

* Rwanda. TPIR: Bizimungu et Rusatira — Le général Augustin Bizimungu, ancien chef d’état-major des Forces armées rwandaises (Far), nommé après le déclenchement du génocide dont il serait l’homme-clé, a été arrêté par les autorités angolaises et remis au Tribunal pénal international pour le Rwanda. L’officier rwandais se trouvait à la tête d’un groupe de plus de 500 soldats des ex-Far qui guerroyaient aux côtés des rebelles angolais de l’Unita. Il a été arrêté à Luena, dans un camp de démobilisation. Cette arrestation intervient à peine deux semaines après la signature d’un accord de paix entre le Rwanda et le Congo-RDC, dont l’Angola est le principal allié. (Ndlr.: Le 21 août, lors de sa comparution initiale devant le TPIR, le général Bizimungu a plaidé non coupable). —D’autre part, le procureur du TPIR a obtenu le retrait de l’acte d’accusation de génocide à l’encontre du général Léonidas Rusatira, emprisonné depuis trois mois en Belgique. Le 15 août, la présidente du tribunal a souscrit à cette requête, qui stipulait que les preuves réunies contre Rusatira étaient insuffisantes. En fait, selon plusieurs témoignages, le général Rusatira faisait partie d’un groupe d’officiers qui s’opposa au génocide, et il sauva plusieurs Tutsi. (D’après La Libre Belgique, 16 août 2002)

* Rwanda. Key genocide suspect due in court21 August: One of the most important suspects in the 1994 genocide in Rwanda makes his first appearance before the International Criminal Tribunal in Arusha, northern Tanzania, today. Major General Augustin Bizimungu, who was arrested in Angola last week, was the head of the Rwandan army during the slaughter of Tutsis and moderate Hutus. Prosecutors say he was one of the key architects of the plan to exterminate Rwanda’s minority Tutsi population. General Bizimungu’s appearance before the tribunal is expected to be brief. The judge will first make sure the accused understands his rights, then the charges against him will be read out. General Bizimungu will be asked to plead guilty or not guilty. He is accused of the gravest crimes possible - genocide, conspiracy to commit genocide, war crimes and crimes against humanity. Specifically, the prosecution says he was implicated in murder, extermination, rape and other inhuman acts. It is alleged that General Bizimungu used his position as head of the Rwandan army during the genocide to arm and support the murderous militia known as the Interahamwe. He is also reported to have vowed publicly that every Tutsi in Rwanda would be killed. — Bizimungo pleads «not guilty» to all charges. (BBC News, UK, 21 August 2002

* Senegal. Senegal’s farming problems grow — The late arrival of the rains in Senegal has been greeted with widespread relief after a severe drought affected the country’s already troubled agricultural sector. The planting season has been heavily disrupted, and the government appealed recently for international aid, anticipating serious food deficits in the weeks ahead. Agriculture, particularly groundnut farming, is crucial to Senegal’s economy, employing more than 60% of the population. The current government, headed by President Abdoulaye Wade, says it wants to improve conditions for  peanut farmers and make Senegalese agriculture more productive. But the government’s critics say Mr Wade has been slow to respond to a growing rural crisis and that his proposed reforms are ill-thought out and poorly communicated. Over the past few weeks, the problems in Senegalese agriculture have topped the national agenda. (BBC News UK, 20 August 2002)

* Somalie. Pas d’invasion américaine — Les Etats-Unis ont dissipé les craintes d’une éventuelle invasion de la Somalie pour y poursuivre de présumés membres du réseau Al-Qaida soupçonnés d’avoir trouvé refuge dans ce pays, a affirmé le 19 août à Nairobi un haut responsable américain. Plutôt que d’envahir la Somalie, les Etats-Unis contribueront à restaurer la paix dans le pays, a déclaré à la presse le sous-secrétaire d’Etat américain chargé des Affaires africaines, Charles Snyder. Il a indiqué qu’il n’existe pas en Somalie une situation qui justifierait une action hostile des Etats-Unis. (PANA, Sénégal, 19 août 2002)

* Sudan. Turabi to be held for another year19 August: The President of Sudan, Omar al-Bashir, has ordered that the Islamic opposition leader, Hassan al-Turabi, be held under house arrest for another year. The official Sudanese news agency Suna said the presidential decree was based on state-of-emergency regulations and the Sudanese constitution. The move follows a denial by the chairman of the constitutional court on 17 August that Mr Turabi was about to be released. Mr Turabi’s son says he suspects the Sudanese authorities will never release his father. Sidig al-Turabi said that President Bashir’s stated intention was to keep his father imprisoned forever. Mr Turabi and several colleagues in the opposition Sudan Popular National Congress were arrested in February last year on charges of trying to undermine the constitution and waging war against the state. The arrests came amid a growing power struggle in Khartoum between Mr Turabi and the president, whom Mr Turabi had helped to seize power in a coup in 1989. (ANB-BIA, Brussels, 19 August 2002)

* Soudan. Tourabi: arrestation prolongée — Le principal opposant au régime, l’islamiste Hassan el-Tourabi, restera en résidence surveillée pour une période d’un an renouvelable. Ainsi en a décidé le président soudanais Omar el-Béchir, après qu’un juge de la Cour constitutionnelle eut annoncé une décision de la Cour ordonnant sa remise en liberté. M. Tourabi, 70 ans, avait été arrêté en février 2001 et était assigné à résidence “pour des raisons de sécurité” depuis octobre. (La Libre Belgique, 19 août 2002)

* Soudan. Remaniement gouvernemental — Le 19 août, le président Omar el-Béchir a effectué un remaniement gouvernemental, ouvrant les portes de l’exécutif à huit membres de l’opposition. La nouvelle donnée par l’agence de presse officielle SUNA, précise que selon le décret Mubarak el Fadil el Mahdi a été nommé vice-président de la République. Ali Hassan Taj Eddin, figure de premier plan de l’UMMA (parti d’opposition du nord du Soudan, dirigé par l’ex-Premier ministre Sadiq el Mahdi) est le nouveau “conseiller présidentiel aux Affaires africaines”. (Misna, Italie, 20 août 2002)

* Swaziland. Abandoned babies — A wave of baby murders are commanding front-page news in the small conservative kingdom of Swaziland. But while editorial writers are denouncing «mother murderers», women’s rights groups argue the rising number of abandoned babies are a symptom of gender inequality in this traditional society. On Thursday last week, a baby wrapped in a blanket was left by an unknown person on the white line separating the lanes of a highway entering Manzini, Swaziland’s most populous urban area. The baby was scooped up by a motorist before he could be run over, and taken to hospital. That same day, the excitement of scavengers at the municipal dump at the Matsapha Industrial Estate outside Manzini turned to horror when a plastic bag they at first thought contained meat, proved to be the burial shroud for a baby’s corpse. «Women who abandon their babies in fields and alongside roads will be arrested for child endangerment. Women whose abandoned babies die will be charged with murder, and so will of course women who kill their babies,» Willie Masuku, public relations officer for the Royal Swaziland Police Force told IRIN. (IRIN, Kenya, 20 August 2002)

* Togo. Projet de Code de la presse — Mi-août 2002, le ministre de la Communication, Pitang Tchalla, a présenté un nouveau projet de Code de la presse au gouvernement, rapporte “Reporters sans frontières”. Ce texte prévoit de lourdes peines de prison en cas de diffamation ou d’offense au président de la République ou aux différents corps constitués de l’Etat. L’article 89 du projet stipule que “l’offense au président de la République est punie d’un emprisonnement d’un à cinq ans sans sursis et d’une amende d’un million à cinq millions de francs CFA”. Il prévoit également une peine de trois mois à deux ans de prison pour toute offense envers “le président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, les parlementaires, les membres du gouvernement et des institutions constitutionnelles”. Dans le Code de la presse actuellement en vigueur, l’offense au chef de l’Etat est passible d’une peine d’emprisonnement d’un à six mois. Le texte en projet prévoit également trois ans de prison (contre trois mois actuellement) en cas de diffamation des “cours, tribunaux, forces armées, corps constitués et administrations publiques”. Enfin, un nouvel article permet au ministre chargé de l’Intérieur et de la Sécurité d’ordonner “la saisie des exemplaires de toute publication dont le contenu est de nature à porter atteinte à l’ordre public et à la sécurité”. - Le 21 août, ce projet de loi a été adopté par le gouvernement togolais en conseil des  ministres. RSF a demandé au Premier ministre de renoncer à présenter ce projet au Parlement. (RSF et PANA, 21 août 2002)

* Zambia. Zambia turns down GM aid — Zambia has refused emergency food aid from the United States despite being one of the countries worst affected by famine in Africa. Zambian officials say the supplies of maize from the US come from genetically modified crops and that they are concerned the food could contaminate local agriculture. Zimbabwe and Mozambique have also expressed concern about offers of genetically engineered grain. The World Health Organisation has certified the grain for human consumption and says it does not constitute a danger to people’s health. Thirteen million people in southern Africa are in need of food aid because of a prolonged drought, many of them in Zambia. Zambia’s High Commissioner in the United Kingdom, Silumelume Mubukwanu, said there was still insufficient knowledge about the effects of GM foods. (ANB-BIA, Brussels, 18 August 2002)

* Zambie. Non au maïs génétiquement modifié — Le Kenya et la Tanzanie ont proposé à la Zambie des quantités non révélées de maïs naturel pour remplacer celui génétiquement modifié offert par les Etats-Unis et refusé la semaine dernière par les autorités de Lusaka. Ces deux pays ont offert de combler le déficit en maïs de la Zambie après l’achat (par le pays) dans les prochaines semaines de 300.000 tonnes en Afrique du Sud. Le gouvernement zambien avait annoncé l’interdiction d’importer ou de distribuer le maïs génétiquement modifié américain. Cette décision a laissé 23.500 tonnes de ce maïs dans les entrepôts de l’ambassade des Etats-Unis à Lusaka. Le gouvernement américain avait promis d’envoyer une autre cargaison plus importante de 28.000 tonnes si la première était acceptée. (PANA, Sénégal, 21 août 2002)

* Zimbabwe. Farmer arrests escalate17 August: Police in Zimbabwe have said that more than 70 white farmers are being detained for failing to leave their homes in defiance of a government eviction order. The farm group Justice for Agriculture (JAG) said a further 20 who were being held had now been released and were expected to appear in court in the next few days. President Robert Mugabe’s government has ordered that the vast majority of the country’s 4,000 white commercial farms be handed over to black farmers as part of its controversial land reform programme. Police spokesman Wayne Bvudzijena said he could not yet comment on the latest arrests, or say how many farmers were behind bars pending charges on new legislation which carries a maximum penalty of two years in jail and a fine. Ms Williams said police and war veterans had assaulted a white farmer during his arrest on 17 August, a month after he had left his farm in compliance with a government eviction notice. 18 August: The police said they have now arrested 147  white farmers for defying government eviction orders that they vacate their farms. A total of 2,500 farmers are affected by eviction orders covering 2,900 properties. The Justice for Agriculture group said more than 92 of the farmers were still in custody, but the rest had been released on bail. Separately, Leonardo Simao, Mozambique’s foreign minister, said that the evicted white landowners were welcome to farm in his country. «If someone wants to come here and invest, and respects our investment laws, he is welcome. Be he or she white, black, yellow, green...he is welcome.» Mozambique believes the farmers would bring much needed foreign investment. A project started last year aims at bringing about 400 Zimbabwean farmers to Mozambique, and land has been set aside for them. 19. Sores of white farmers appear in court. (ANB-BIA, Brussels, 20 August 2002)

* Zimbabwe. Fermiers blancs arrêtés18 août. Au cours des trois derniers jours, la police du Zimbabwe a arrêté plus de 141 fermiers blancs pour n’avoir pas respecté l’ordre d’évacuer leurs terres au profit de paysans noirs, a annoncé le dimanche 18 août l’organisation Justice pour l’agriculture (JAG). Le gouvernement a ordonné à 2.900 des 4.500 fermiers blancs que compte encore le pays de quitter leurs terres sans indemnisation avant le 8 août, mais près des deux tiers d’entre eux n’ont pas obtempéré. Beaucoup des fermiers arrêtés étaient dimanche en détention préventive, tandis qu’un petit nombre avait réussi à obtenir une libération provisoire pour raisons médicales jusqu’à la date de leur procès. L’ordre d’expulsion affecte également les employés des fermiers blancs qui, pour la plupart, vivent avec leur famille dans l’exploitation. Selon la JAG, les réquisitions pourraient ainsi laisser plus de 1,5 million de personnes sans abri et au chômage. — Le 13 août, la Commission européenne a annoncé le déblocage de 35 millions d’euros supplémentaires d’aide pour les victimes de la crise alimentaire au Zimbabwe. Cette crise, bien qu’aggravée par la sécheresse, est aussi la conséquence directe de la crise économique et politique qui frappe le pays. La réforme agraire a eu des conséquences désastreuses sur la production de céréales du pays. - 19 août. La police zimbabwéenne a annoncé avoir arrêté 207 propriétaires refusant de quitter leurs terres. Le gouvernement a appelé les Noirs sans terre à prendre possession des exploitations des fermiers blancs réquisitionnées, sans attendre le verdict des tribunaux sur les nombreux recours déposés par ces fermiers. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 août 2002)

* Zimbabwe. USA blames Mugabe for famine — The most senior United States aid official has launched a blistering attack on the policies of Zimbabwe President Robert Mugabe. These risk turning a drought into a famine affecting half the population — six million people — said Andrew Natsios, head of the United States Agency for  International Aid (USAID). Despite this criticism, he announced that USAID has increased food aid to drought-stricken southern Africa by 190,000 tons. This brings total US food assistance to the region to almost 500,000 tons — half of the total requested by the World Food Programme. Criticism of Zimbabwe’s policies also came from the US State Department’s African affairs chief, Walter Kansteiner. He said that the United States did not recognize Robert Mugabe as the democratically legitimate leader of Zimbabwe and that the US needed to work with Zimbabwe’s neighbours to encourage «a more democratic outcome» in the country. (BBC News, UK, 21 August 2002)


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