ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles -
Belgium
TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: anb-bia@village.uunet.be
_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 29-08-2002
Part #1/4:
|
Part #3/4:
|
Part #4/4:
|
To the Weekly News Menu |
* Cameroun. Remaniement du gouvernement — Le 24 août, le président Paul Biya a procédé au remaniement du gouvernement camerounais marqué par le maintien à son poste du Premier ministre Peter Mafany Musonge. La nouvelle équipe, attendue après les élections législatives du 30 juin, comprend 44 membres, contre 42 dans l’ancienne. L’un des faits les plus marquants du nouveau gouvernement est le maintien à son poste de Bello Bouba Maïgari, leader du UNDP, après la débâcle de ce parti aux élections. M. Biya renouvelle ainsi tacitement l’accord du gouvernement entre son parti et l’UNDP, signé en 1997. (PANA, Sénégal, 24 août 2002)
* Centr. Afr. Rep. Plotters tried — 22 August: The trial of alleged coup plotters resumes in the Criminal Court, Bangui, after a five-month suspension, following a boycott by defence lawyers in protest against the barring of one of their colleagues from appearing in court. The co-accused are said to have taken part in a plot to overthrow President Ange-Felix Patasse on 28 May 2001. MISNA reports that the Bangui Public Prosecutor has said: «I call for former president André Kolingba to be sentenced to death». 26 August: Kolingba is sentenced to death in his absence. The criminal court delivers some 600 sentences all to people being tried in absentia. General Kolingba ruled the central African nation from 1981 to 1993 before losing elections to current President Ange-Felix Patasse. He fled the country after a failed coup attempt in May last year and his current whereabouts is not known. Twenty senior army officers also receive death sentences. One report says three of those sentenced are Kolingba’s sons. People convicted of funding the coup, aimed at ousting President Patasse, are sentenced to 20 years in prison. More than 300 soldiers who joined the coup attempt are given 10 years, with most of those convicted belonging to General Kolingba’s Yakoma ethnic group. Since 1996, Patasse has faced several mutinies launched by disgruntled soldiers complaining of low pay. (ANB-BIA, Brussels, 26 August 2002)
* Centrafrique. Kolingba condamné à mort — Le 23 août, au terme d’une journée d’audience, la peine capitale a été requise à Bangui contre l’ex-président centrafricain André Kolingba et 21 militaires, jugés par contumace dans le cadre du procès des présumés auteurs du coup d’Etat manqué du 28 mai 2001. Les inculpés n’avaient ni représentants ni avocats. - Le 26 août, Kolingba et les militaires ont été condamnés à mort par contumace. Kolingba, président de 1981 à 1993, a été reconnu “coupable du crime d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat”. (Libération, France, 24-27 août 2002)
* CAR-Chad. Tension remains high — The observer mission to verify the situation in the border region of Chad and the CAR, says that there are no foreign troops in Chad and the CAR, but tension remains high along the borders. Also, CAR authorities maintain that heavily armed military elements from Chad continue to occupy various areas in the north of the CAR. (MISNA, Italy, 27 August 2002)
* Congo-Brazza. Face à la corruption et la pauvreté — La République du Congo, avec son président élu et le nouveau gouvernement mis sur pied, se trouve devant un nouveau combat: la lutte contre la corruption, la croisade contre la pauvreté, la bataille contre le chômage et la consolidation de la croissance économique. Le président Nguesso, qui a prêté serment le 14 août, a fait savoir qu’il consacrerait “toute son énergie à la lutte contre la corruption, le trafic d’influence, les passe-droits et l’affairisme”, pratiques auxquelles il impute “la quasi-faillite des finances publiques”. Le PNUD renseigne que 70% des Congolais vivent sous le seuil de la pauvreté; plus de la moitié de la population active est au chômage; 30% seulement de cette population accèdent aux soins de qualité. (DIA, Kinshasa, 22 août 2002)
* Congo-Brazza. Amnistie pour les exilés? — La question de l’amnistie des leaders politiques exilés, dont l’ancien président Pascal Lissouba et l’ex-maire de Brazzaville, Bernard Kolélas, s’est de nouveau posée à la fin du processus électoral. Si un consensus n’a pas pu se dégager au sein du régime, des convergences commencent à se dessiner: presque tous s’accordent sur la nécessité d’amnistier Lissouba et Kolélas, âgés et de plus en plus assagis par l’exil. En revanche, le cas de l’ancien ministre des Finances, Moungounga Nguila, suscite encore des réticences. A défaut d’accord global sur le sort des exilés, la formule choisie consisterait à laisser à l’Assemblée nationale et au Sénat le soin de décider de l’opportunité de voter une loi d’amnistie. (J.A./L’Intelligent, 26 août 2002)
* Congo-Brazzaville. Ninjas attack train — A train has been attacked and derailed in the southern Pool region of the Republic of Congo, injuring 31, with the number of dead as yet unknown. The government have blamed the attack on so called Ninja rebels, a militia group active during Congo’s civil wars of 1997 and 1998, who style themselves on the ancient Japanese warriors. The derailment occurred when a railway bridge in the town of Loulombo, some 200 km west of the capital, Brazzaville, was blown up. Persistent clashes between Ninjas and the Congolese army in the Pool region are proving to be a serious obstacle to peace in the country. The cargo train, which was carrying medical supplies and much needed petrol to the capital, was attacked on the evening of 24 August, but the information was not made public until late on 25 August. On 28 August, MISNA said that the rebels had stated that the «train was transporting arms — not food and medical equipment». (ANB-BIA, Brussels, 28 August 2002)
* Congo-Brazza. Déraillement d’un train — 12 des 31 passagers clandestins qui sont montés, le 24 août, à bord d’un train reliant la côte à Brazzaville, ont trouvé la mort, brûlés vifs sous l’amas de tôles. Le train a déraillé à cause d’une attaque des rebelles Ninjas, affirme le gouvernement, non loin de la gare de Loulombo, à environ 200 km à l’ouest de la capitale. Le train transportait du pétrole, mais selon les rebelles il transportait aussi des armes, ce que le gouvernement dément. Des sources ferroviaires affirment que 22 clandestins ont été tués. (D’après Misna, Italie, 28 août 2002)
* Congo (RDC). Immobilisme apparent? — Près de quatre mois après sa conclusion, l’accord de Sun City, qui prévoyait un partage de pouvoir entre Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba, est toujours lettre morte. Le 22 août, Jean-Pierre Bemba, chef du Mouvement pour la libération du Congo (MLC, l’une des factions de rébellion congolaise soutenue par l’Ouganda) et Premier ministre potentiel d’après l’accord de Sun City, a annoncé son intention de se rendre à Kinshasa. L’agence AP indique que le porte-parole du gouvernement a confirmé que le président Kabila avait reçu de Bemba une lettre à ce sujet, mais s’est refusé à tout commentaire. Mais selon C. Braeckman, dans le quotidien belge Le Soir, M. Kabila lui a envoyé trois délégués pour lui signifier de ne pas bouger avant... deux mois. Ceux-ci lui ont expliqué que, finalement, Kinshasa préfère un accord “global et inclusif”, incluant les rebelles de Goma. Autrement dit, l’équation préconisée par le président sud-africain Mbeki “quatre plus un” (un président, Kabila, flanqué de quatre vice-présidents) aurait le vent en poupe. En deça de l’immobilisme apparent, c’est la paix qui se prépare en coulisses, estime C. Braeckman. (Le Soir et AP, 23 août 2002)
* Congo (RDC). L’accord de Pretoria menacé? — Kinshasa et Kigali, écrit Marie-France Cros dans La Libre Belgique, s’accusent déjà mutuellement d’avoir violé l’accord de Pretoria du 30 juillet, prévoyant qu’en 90 jours, grâce à l’envoi de militaires sud-africains, les combattants extrémistes hutu rwandais au Congo seront rassemblés et désarmés et la frontière entre les deux pays sécurisée; en échange le Rwanda retirerait son armée du Congo. Le 21 août, devant le Conseil de sécurité, Kinshasa a dénoncé “les opérations militaires de grande envergure que le Rwanda mène depuis quelques jours au Sud-Kivu”. Le 18 août, des sources militaires à Kigali avaient indiqué à l’AFP que l’armée rwandaise avait pris, au cours des trois dernières semaines, cinq localités près de Bukavu. Kigali a répondu que Kinshasa “continue à ravitailler en armes et en munitions, ainsi qu’à soutenir moralement les Rwandais Interahamwe et les ex-Far”. Alors que trois semaines ont déjà couru depuis la signature de l’accord de Pretoria, les troupes sud-africaines ne sont pas encore en place. L’armée congolaise est généralement jugée incapable de désarmer les rebelles hutu, dont certains seraient à la tête... de l’armée congolaise. Selon l’agence PANA, on a indiqué le 22 août de source officielle à Kigali que deux divisions des ex-Forces armées rwandaises (FAR) et des miliciens Interahamwe, armés et soutenus par Kinshasa, opèrent activement ces jours-ci dans les deux provinces du Kivu sous contrôle des rebelles du RCD-Goma. Selon un rapport du ministère rwandais de la Défense, trois bataillons au Sud-Kivu ont redoublé leurs attaques dans les secteurs de Lulimba, Kilembwe et des environs de Minimbwe, tandis qu’une autre division s’est repliée dans le Nord-Kivu, en territoire sous contrôle du RCD-ML de Nyamwisi. Les deux divisions sont commandées par une dizaine d’officiers ex-FAR qui ont à leur tête l’ancien préfet de la capitale rwandaise Kigali durant le génocide de 1994, le colonel Tharcisse Renzabo, qui se fait appeler actuellement général-major Sham Francis, indique encore le rapport de Kigali. (Ndlr.: voir Rwanda 25 août) (ANB-BIA, de sources diverses, 24 août 2002)
* Congo (RDC). Décès de Victor Nendaka — Victor Nendaka, ancien dignitaire du régime du maréchal Mobutu, est décédé le 22 août à Bruxelles. Nendaka, né en 1923, avait débuté sa carrière politique au sein du Mouvement national congolais de Patrice Lumumba. Il fut ensuite responsable de la Sûreté de l’Etat sous Mobutu et à ce titre auditionné à plusieurs reprises par la Commission d’enquête parlementaire belge sur les circonstances qui ont entouré la mort de Lumumba. (Le Soir, Belgique, 26 août 2002)
* Congo (RDC). Situation à Bunia (Ituri) — Selon une source locale qualifiée de “fiable”, une insécurité totale continue à règner à Bunia après le départ du gouverneur et les gens continuent à fuir la ville. La milice hema ne maîtrise pas la situation et on enregistre plusieurs attaques des combattants lendu dans les villages environnants. La ville de Bunia est sous la menace des combattants lendu et ngity, qui veulent venger leurs frères tués par les Hema. La communauté hema continue à former de nouveaux miliciens: des jeunes de toutes les familles sont envoyés dans un camp d’entraînement. Pendant ce temps, une délégation du gouvernement de Kinshasa a effectué une mission à Bunia, les 22 et 23 août, pour relancer le processus de paix. Leurs propositions d’amener les principaux leaders des différentes communautés à Kinshasa pour des négociations ont été rejetées par la communauté hema. Cependant, lundi 26 août, le ministre des Droits humains de la RDC, Ntumba Luaba Lubu, a ouvert à Kinshasa une conférence sur la paix en Ituri, où les représentants des différentes communautés de la province examineront la question du conflit entre Hema et Lendu. Une seconde phase de la conférence, après celle de Kinshasa, interviendra ultérieurement à Bunia. (ANB-BIA, de sources diverses, 27 août 2002)
* Congo (RCD). Follow-up to accords — 21 August: Current efforts to draft a new constitution for Congo RDC among signatories to the April 2002 Sun City accord, appear to be on hold. The delay has been occasioned by ongoing behind-the-scenes brokering, being carried out by Senegalese former Prime Minister Moustapha Niasse, United Nations Secretary-General Kofi Annan’s Special Envoy for Congo’s peace process, towards the conclusion of an all-inclusive peace agreement. «Moustapha Niasse initiated a process with the objective of reaching a global accord. We must not put this effort in jeopardy,» a Congo government spokesman, Kikaya Bin Karubi, said, reacting to the delays that have plagued the drafting of a new constitution. 22 August: The secretariat of the third party verification mechanism to oversee the implementation of the peace accord signed on 30 July between Congo and Rwanda, has held its first meeting in Kinshasa. 28 August: The UN says Uganda and Zimbabwe have begun pulling out their troops from Congo. (ANB-BIA, Brussels, 28 August 2002)
* Congo (RDC). Retrait des forces ougandaises — Le mercredi 28 août, l’armée ougandaise a annoncé qu’elle avait commencé à retirer ses dernières forces déployées au Congo-Kinshasa. Le commandant Shaban Bantariza a précisé que le retrait avait commencé lundi à Beni (nord-est) et que d’autres soldats quitteraient cette semaine la ville de Gbadolite (nord). “Ils vont commencer à franchir la frontière à partir de jeudi”, a-t-il déclaré. “D’ici une semaine, le retrait sera probablement achevé”. En revanche, les forces déployées à Bunia (nord-est) ne se retireront pas tant que les casques bleus de la Monuc n’auront pas pris des mesures de sécurité pour prévenir les affrontements tribaux dans la région, a-t-il ajouté. La vice-ministre ougandaise de la Défense, Ruth Nankabirwa, a précisé qu’une partie des forces rapatriées sera déployée au pied des montagnes Ruwenzori, qui séparent l’Ouganda du Congo. (AP, 28 août 2002)
* Côte d’Ivoire. Cocoa tax increased — 22 August: Côte d’Ivoire is the world’s leading cocoa grower. It has raised export taxes on beans and other products to exploit high world prices. The tax on cocoa beans has been raised by 22% to 220 CFA francs per kilogramme. Cocoa prices reached a 15 year high in July, and observers said Côte d’Ivoire’s government felt it was not receiving enough revenue from its main export. The International Monetary Fund (IMF) earlier this month urged Côte d’Ivoire to increase its cocoa tax, levied at a flat rate, before this year’s crop goes on the market on 1 October. (ANB-BIA, Brussels, 22 August 2002)
* Côte d’Ivoire. Pas d’amnistie pour anciens présidents — Les anciens présidents de la République de Côte d’Ivoire pourront faire l’objet de poursuites judiciaires à la suite d’infractions qualifiées de crimes ou délits commis par eux dans l’exercice de leurs fonctions, selon un projet de loi approuvé le 23 août par le Conseil des ministres. Cependant, ces pousuites revêtent un caractère limité dans la mesure où, précise le texte, elles ne pourront se faire qu’avec l’autorisation de l’Assemblée nationale qui statue à une majorité qualifiée de 2/3 des membres comme pour la poursuite d’un président en fonction lorsqu’il est accusé de haute trahison. Selon les observateurs, en adoptant ce projet de loi, le Conseil des ministres écarte définitivement toute idée d’une amnistie telle que réclamée par le PDCI (l’ex-parti au pouvoir) actuellement engagé dans des discussions avec le gouvernement. (PANA, Sénégal, 26 août 2002)
* Egypt. Activist to appeal against his sentence — A lawyer for a university professor and civil rights campaigner sentenced in Egypt to seven years in prison, says his client, Saad Eddin Ibrahim, will appeal against the sentence. Mr Ibrahim — who holds dual Egyptian and US citizenship —faced charges including tarnishing Egypt’s reputation, and receiving foreign funds without permission. His conviction has led to protests from the US government, which has threatened to cut off new aid to Egypt. The state security court in Cairo has now issued full details of the verdict. It said Mr Ibrahim was convicted because he had falsely claimed that Egypt’s Coptic Christians faced religious persecution. (BBC News, UK, 26 August 2002)
* Eritrea/Ethiopia. All POWs to be freed — The Eritrean and Ethiopian Governments have said they are to release all prisoners of war. The announcement came during a visit to the two countries by the president of the International Committee of the Red Cross (ICRC), Jakob Kellenberger. Eritrea and Ethiopia signed a peace agreement in December, 2000, following two years of fighting, but few prisoners of war have been released by either side, making relations between the two countries extremely strained. Although Eritrea has already agreed to release more than 300 Ethiopian prisoners of war, until now the Ethiopian authorities have been far more reluctant to allow their detainees to go free. The Ethiopian Government had said it would not consider returning prisoners of war until it was informed of the whereabouts of one of its fighter pilots, Bezabeh Petros, who was paraded through the streets of the Eritrean capital Asmara after bailing out of his war plane four years ago. But now Ethiopia appears to have accepted that Colonel Petros is a special case, and despite the fact that he remains unaccounted for, the country has agreed to repatriate more than 1,300 Eritreans captured during the two-year border war. Ethiopia is also demanding to know about 73 Ethiopian militia and police who were allegedly captured by the Eritrean army and who are still unaccounted for. (ANB-BIA, Brussels, 23 August 2002)
* Guinée équatoriale/Angola. Exploitation pétrolière — La Guinée équatoriale et l’Angola envisagent l’exploitation conjointe du pétrole à la frontière maritime entre les deux pays, a-t-on appris de source proche de la présidence équato-guinéenne. “Des études sont en cours de réalisation par des experts mandatés par les deux pays et la prospection en eau profonde devra commencer dans quelques mois. Elle sera suivie en cas de découverte importante, d’un accord d’exploitation conjointe entre les deux pays”, a précisé un conseiller du président. La Guinée équatoriale avait signé l’année dernière un accord d’exploitation conjointe des ressources maritimes et pétrolières avec le Nigeria. Elle a une production avoisinant 250.000 barils/jour, et occupe actuellement le rang de 3e puissance pétrolière d’Afrique centrale, derrière le Congo et le Gabon qu’elle devra dépasser prochainement. (PANA, Sénégal, 26 août 2002)
* Kenya. Kenya herders accept UK pay-out — A group of Kenyan herdsmen have accepted a $7 million compensation package by Britain for those injured or killed on Kenyan army ranges used by British troops. The money — offered by Britain’s Ministry of Defence will be divided among the 228 claimants. Hundreds of Samburu herdsmen — many of them children —are said to have been killed or maimed by discarded shells left by the British army at practice ranges in central Kenya over the past 50 years. But the claimants’ lawyers say the ranges are still dangerous, and more injuries and compensation claims are almost inevitable. John Ole Keshine, who chairs the Masai community organisation Osiligi, has earlier said the settlement was «fair and appropriate». He said the victims included a farmer with just one arm, who will now be able to afford assistance to work his land. Another victim, 13-year-old Madewan Lubilim, lost an eye and badly injured her leg in 1994 playing with an unexploded shell on the nearby army range. (BBC News, UK 21 August 2002)
* Kenya. Elections en décembre — Le 22 août, le président Daniel arap Moi a annoncé la tenue d’élections présidentielle, législatives et municipales au mois de décembre. Le président Moi, au pouvoir depuis 1978, ne pourra pas se représenter, selon la Constitution. (Le Monde, France, 24 août 2002)
* Kenya. FBI theory of priest’s suicide doesn’t convince Nuncio — The papal nuncio in Kenya is among those sceptical of the FBI report that claimed the 2000 death of Mill Hill missionary Father John Kaiser was a suicide. Mourners who gathered on 24 August at a Mass in memory of the priest, believe that the 67-year-old priest, a vocal critic of the government, had been assassinated. They demanded a full investigation by authorities. Father Kaiser, a member of Mill Hill Missionaries, died on 24 August 2000, on the road to Nakuru, about 60 kilometres west of Nairobi. The Mass was celebrated in the location where Father Kaiser died — brutally slain by unidentified men, many believe. Among those attending were five local bishops, 20 priests, numerous faithful and the apostolic nuncio, Archbishop Giovanni Tonucci. The Mass honoured the memory of the priest who «consistently followed the Lord,» the Nuncio said. (Zenit, Italy, 26 August 2002)
* Liberia. L’opposition boude la réunion de réconciliation — Les chefs de file de l’opposition libérienne et les rebelles hostiles au gouvernement du président Taylor, n’ont pas assisté, le 24 août, à l’ouverture de la conférence pour la réconciliation et la paix, qui se prolongera pendant un mois dans la capitale Monrovia. Des diplomates ont déclaré que la plupart des dirigeants de l’opposition, qui vivent à l’extérieur du pays, craignaient de se rendre à la conférence car ils n’avaient reçu aucune garantie concernant leur sécurité. Des analystes ont noté que les arrestations continues sont autant de signes alarmants pour tout chef d’opposition qui aurait voulu venir à la conférence. Hormis les responsables du gouvernement, les diplomates accrédités à Monrovia, les représentants de l’Union africaine et de l’Onu, des groupes de la société civile, de la jeunesse et du secteur privé, ont pris part à la conférence au Unity Center, dans la banlieue de la capitale. — 27 août. Mgr. Michael Kpakala Francis, archevêque catholique de Monrovia, a déclaré mardi que le pays ne connaîtrait pas la paix si les autorités choisissent d’ignorer la justice. L’évêque est une des cinq personnalités choisies pour guider la conférence de réconciliation nationale. “Lorsqu’il y a une culture d’impunité, d’arrogance et de mépris à l’égard des populations, il n’y aura jamais de réconciliation”, a dit l’évêque. D’après lui, le forum n’aura des effets réels que si la volonté de l’ensemble des forces nationales, politiques et morales d’appliquer les résolutions de la conférence “est ferme et inébranlable”. (ANB-BIA, de sources diverse, 28 août 2002)
* Liberia. Opposition shuns peace talks — Leading opponents of Charles Taylor, Liberia’s controversial president, have failed to turn up to talks billed by the government as an initiative to end long-running civil conflict and promote political stability. Liberians United for Reconciliation and Democracy (Lurd), a rebel group fighting government forces, said it would boycott the month-long talks after continued human rights abuses by Mr Taylor’s regime. The dispute highlights the protracted political turmoil in Liberia, which is seen as a potential threat to peace achieved in the surrounding west African region after the deployment of 17,500 United Nations peacekeepers in Sierra Leone. «Having stabilised Sierra Leone, we are going to have [to discuss whether] to take a hands-on approach to stabilising Liberia,» said one western official. «But there are some western countries that are very deeply suspicious of Charles Taylor.» Lurd joined prominent Liberian opposition figures in exile in staying away from last weekend’s formal launch of talks in Monrovia, the capital. The movement, which claims to control the north-west of the country, said it would take no part in discussions held under Mr Taylor, who won an election in 1997 after leading a faction during the preceding seven-year civil war. «We think what is happening in Monrovia is a joke,» said William Hanson, senior political adviser to Lurd, which has revealed little about its membership but claims to have several thousand fighters. «There can be no peace and security with Mr Taylor in power.» (Financial Times, UK, 28 August 2002)