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WEEKLY NEWS ISSUE of: 05-09-2002

PART #2/4 - From CONGO RD  to KENYA 

     Part #1/4:     
  Africa => Congo-Brazza

      Part #3/4:       
Libya => Soudan 

           Part #4/4:          
Sudan => Zimbabwe

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* Congo (RDC). Retraits de troupes — Le 28 août, le Zimbabwe a retiré 198 de ses soldats de la RDC, une démarche qui s’inscrit dans le cadre d’un accord de paix. Ces soldats sont arrivés le même jour au Zimbabwe. Selon le ministère de la Défense, les dernières troupes zimbabwéennes en RDC seront retirées en plusieurs phases. Ce retrait, indique-t-on, a été rendu possible grâce à la signature d’un accord entre le Rwanda et le Congo. On ne sait pas combien de soldats zimbabwéens se trouvent encore en RDC, mais selon des responsables de la Défense, la plupart de ces hommes ont été retirés. Au plus fort de la guerre, on estimait à 12.000 le nombre de soldats déployés par Harare au Congo. —Le 30 août, environ 1.800 soldats ougandais, présents en RDC depuis 1998, se sont retirés pour regagner leur pays: 1.164 ont quitté Beni (Nord-Kivu) et 632 se sont retirés de Gbadolite (Equateur). La RDC et l’Ouganda ont signé début août un protocole d’accord pour normaliser leurs relations. (ANB-BIA, de sources diverses, 31 août 2002)

* Congo (RDC). Prise de Dungu — Depuis le 28 août, la ville de Dungu, à l’extrémité nord-est du Congo-RDC, est aux mains des hommes du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba. Les quatre mois d’âpres combats entre le MLC et les troupes ennemies du RCD-ML (Rassemblement congolais pour la démocratie-Mouvement de libération) de Mbusa Nyamwisi, se sont conclus par la défaite de ces derniers, à présent en fuite vers l’Ouganda. Les civils, réfugiés dans la forêt, n’ont pas encore l’intention de rentrer chez eux, craignant des représailles ou des exactions. — D’autre part, le MLC a fait savoir qu’il disposait encore de “capacités militaires” au cas où il serait amené à reprendre la guerre. Cette déclaration de son président, J.P. Bemba, à Radio Okapi, émetteur de la Monuc, intervient au lendemain d’un communiqué du gouvernement de Kinshasa qui enterre l’accord de partage du pouvoir entre le président Kabila et Bemba. (ANB-BIA, de sources diverses, 31 août 2002)

* Congo (RDC). Ituri: ministre en otage — Le jeudi 29 août, à Mandro (dans les environs de Bunia), le ministre congolais des Droits humains, M. Ntumba Luaba, a été pris en otage par une milice rebelle, l’Union des patriotes congolais (UPC), milice de l’ethnie hema. Le ministre s’était rendu en Ituri pour convaincre les Hema de gagner Kinshasa pour y participer à la conférence pour la paix dans la région, organisée depuis lundi. Les Hema protestent contre l’arrestation en juin dernier par les autorités ougandaises de dix de leurs notables, livrés ensuite à Kinshasa. M. Ntumba ramenait un de ces prisonniers, mais les Hema exigent la libération de tous les notables. - Le dimanche 1er septembre, M. Ntumba Luaba a été libéré avec la délégation qui l’accompagnait, et a regagné Kinshasa tard dans la nuit. En échange, le gouvernement de Kinshasa a relaxé et reconduit à Bunia les neuf notables hema. — D’autre part, une source de l’Onu a dénoncé l’avancée de 10.000 soldats rwandais dans l’Ituri, en direction des gisements d’or de Kilo-Moto, contrairement à l’accord de Pretoria. Le porte-parole de l’armée rwandaise dit ces accusations “sans fondement”. (ANB-BIA, de sources diverses, 3 septembre 2002)

* Congo (RDC). Rebels claim political fraud — Efforts to end the four-year war in Congo could be jeopardized if the Congolese government presses ahead with plans to reopen talks with opponents of a power-sharing deal, a rebel leader said on 4 September. Jean-Pierre Bemba, head of the Ugandan-backed Congolese Liberation Movement, warned that his group still has the military strength to confront the government if the government abandons the accord they signed in South Africa four months ago. «If the government is really serious, they would respect that they signed in South Africa,» Bemba said from Gemena, in northwestern Congo. «Anything less would lead to the splitting of Congo.» Last week, the Congolese government said it would reopen talks with opponents of the deal, adding that Bemba would only become prime minister as provided in the agreement if other parties approved. The opponents of the deal include the Rwandan-backed Congolese Rally for Democracy and a number of Congolese opposition leaders. Bemba’s group and the rival Congolese Rally for Democracy are the two main rebel groups involved in the war, and between them they control northern and eastern Congo. Under the deal, Congolese President Joseph Kabila would have headed a transitional government that would lead the country to democracy. Kabila decided to reopen power-sharing talks following international pressure and after attempts to implement the accord with Bemba failed due to disagreements over control of the army and division of power. No date has been set for new negotiations. The Congolese government decision is «political fraud» and may scuttle efforts to reunite the war-divided country, Bemba said. (CNN, USA, 4 September 2002)

* Congo (RDC). Katanga: famine à la prison — L’Asadho (Association africaine de défense des droits de l’homme) lance, par sa section katangaise, un cri d’alarme au sujet des détenus de la prison de la Buluo, au Katanga. Y sont incarcérés les prisonniers politiques du régime. Selon l’Asadho, les visites y sont totalement interdites depuis juin. En outre, les détenus n’y sont plus nourris depuis le 19 juillet. L’un d’eux a succombé le 28 août, tandis que 12 autres ont dû être hospitalisés. Le poids moyen des détenus est passé à 50 kg; neuf d’entre eux ne sont pas hospitalisés bien que leur poids soit descendu entre 37 et 47 kg. Enfin, le procureur général près la Cour d’ordre militaire, le colonel Alamba, a promis d’exécuter tous les anciens militaires mobutistes ralliés à la rébellion de Bemba qui y sont détenus; ils ont pourtant été officiellement amnistiés. Et 22 prisonniers du Kivu réclamant un procès, “peuvent se considérer comme déjà condamnés à la peine capitale”, aurait menacé Alamba. (La Libre Belgique, 5 septembre 2002)

* Côte d’Ivoire. West African central bank robbed — Armed robbers have raided the high-security central bank of Western Africa in Côte d’Ivoire and stolen 2.6bn CFA francs ($3.8m). The Central Bank of West African States (BCEAO), in Abidjan’s busy business district, was robbed at around midday on 27 August by men wearing suits. Press reports claim it was an inside job organised by a security guard who allowed the robbers to drive into the grounds of the bank. Police chief Desire Adjoussou said the country’s borders were being sealed-off to stop the unknown number of robbers escaping. Abidjan is the commercial hub of West Africa, with numerous international institutions based there. (ANB-BIA, Brussels, 29 August 2002)

* Djibouti. Réforme du système politique — A partir du 4 septembre, toutes les formations politiques seront désormais reconnues. Une loi adoptée en même temps que la Constitution par référendum le 4 septembre 1992, limitait à quatre l’existence des partis politiques pour une période dix ans. Cette mesure intervient environ quatre mois avant l’organisation en décembre prochain d’élections législatives. (Le Figaro, France, 3 septembre 2002)

* Egypte. Procès de Frères musulmans — Le 2 septembre, le procès de 101 militants du mouvement islamiste interdit des Frères musulmans, accusés de troubles lors d’une élection législative partielle à Alexandrie, s’est ouvert dans cette ville. Les enquêteurs ont affirmé que ces personnes avaient attaqué des bureaux de vote et endommagé des autobus publics pendant le vote. Les mouvements locaux et internationaux de défense des droits de l’homme accusent le gouvernement d’avoir recours à des fauteurs de troubles pour empêcher les électeurs de se rendre aux urnes dans les bastions islamistes. Le mouvement des Frères musulmans est interdit en Egypte, mais présente des candidats aux élections, sans étiquette; il dispose de 17 élus à l’Assemblée du peuple. (Le Soir, Belgique, 3 septembre 2002)

* Eritrea/Ethiopia. Eritrea releases Ethiopian POWs — Eritrea has returned 279 Ethiopian prisoners of war to their home country as part of a prisoner exchange programme. The prisoner handover was supervised by officials from the International Committee of the Red Cross (ICRC), who accompanied the men as they crossed the Mereb bridge into Ethiopia. The exchange of prisoners follows the two-year border conflict between the two countries, which ended with a peace agreement in December 2000. More than 1,300 Eritrean prisoners still held by Ethiopia could be freed within a week, according to an ICRC spokesman in Eritrea, Marcel Izard. «I cannot tell you the date exactly, but we think it might happen in the next week,» he said. The ICRC supervised the handover of the prisoners at the border with Ethiopia, which is now monitored by UN peacekeepers and subject to a 25-kilometre buffer zone. The prisoners were met by aid personnel and Ethiopian officials and taken to a Red Cross transit camp at Adwa, near Aksum. The ICRC reports that a total of 997 Ethiopian and 937 POWs have so far been repatriated under its supervision. The committee says: «With this release operation, the last prisoners of war registered and regularly visited by the ICRC in Eritrea have been released and repatriated.» (ANB-BIA, Brussels, 29 August 2002)

* Erythrée/Ethiopie. Derniers prisonniers libérés — Le 29 août, les derniers 279 prisonniers de guerre éthiopiens, détenus en Erythrée, ont été rapatriés. Quelque 1.600 prisonniers érythréens détenus en Ethiopie seront libérés bientôt. (Libération, France, 30 août 2002)

* Eritrea/Ethiopia. Annan wants peacekeeping extended — Once-warring Horn of Africa neighbours Ethiopia and Eritrea remain committed to peace as an independent commission marks out their disputed border, UN Secretary-General Kofi Annan said on 4 September. Annan called on the 15-nation UN Security Council to extend for another six months, until March 15, 2003, the UN peacekeeping mission monitoring the frontier, and he urged both countries to «continue to display statesmanship» as the new border is put in place. «I am encouraged that the parties have remained fundamentally committed to the peace process,» Annan said in a report to the Security Council. Fixing the new border and carrying out any necessary transfers of territory from one side to the other, once it is in place, will secure «a lasting peace between these two neighbouring nations for the great benefit of the peoples in the region,» Annan said. (CNN, USA, 4 September 2002)

* Ethiopia. Ethiopia renews drought warning — Ethiopia has issued an urgent appeal for food aid, saying the impact of a drought has spread across nearly the entire country. Almost six million people are now in need of relief assistance, Ethiopian relief officials said, revising upwards earlier estimates. They have also asked for medical and veterinary help. The National Disaster Prevention and Preparedness Commission (DPPC) warned of «problems of considerable magnitude» in almost all regions, especially in parts of the Ogaden and Oromia districts in the east, the northern Tigray region and parts of the south. Poor rains last year, the failure of rains earlier this year, and the late start of rains expected in June are being blamed for the crisis. (ANB-BIA, Brussels, 3 September 2002)

* Ghana. Commission de réconciliation — La commission ghanéenne de réconciliation a annoncé, le 3 septembre, le début officiel de ses travaux, même si elle ne commencera réellement à siéger qu’au mois d’octobre. La structure a affirmé avoir commencé à récolter les témoignages de personnes ayant été victimes de violations des droits humains au cours des périodes pendant lesquelles le pays a connu des régimes inconstitutionnels. L’année dernière, le Parlement avait adopté une loi sur la réconciliation nationale, mais le principal parti d’opposition, le NCD, avait quitté le Parlement estimant cette loi injuste vis-à-vis de son leader, l’ancien président Rawlings. La création de la commission a scindé le pays en deux camps. Les uns pensent que la commission permettra de panser les plaies; les autres estiment qu’elle ne fera que renforcer davatage les divergences au sein du pays. (PANA, Sénégal, 3 septembre 2002)

* Ghana. Truth panel starts work — A commission set up to investigate human rights abuses in Ghana has started work, with more than 120 petitions filed on the first day. The National Reconciliation Commission (NRC), modelled on South Africa’s Truth and Reconciliation Commission, will look into allegations of torture and killings during the rule of Jerry John Rawlings. He seized power in military coups in 1979 and 1981, before stepping down in 2001. President John Kufuor promised to set up the panel after defeating the candidate of Mr Rawlings’ party in elections in December 2000. Supporters of Mr Rawlings have accused the government of conducting a witch-hunt against officials of the former administration. (ANB-BIA, Brussels, 4 September 2002)

* Guinée-Bissau. Appel de 2 évêques — Les évêques catholiques de Bissau et de Bafata, préoccupés de la situation politique et économique délétère de leur pays, ont lancé un appel à la raison à la classe politique pour qu’elle fasse preuve de mesure et de sagesse, afin de ne pas conduire à la destruction de la Guinée-Bissau. Dans un message adressé le 4 septembre à la nation, les deux prélats relèvent que la Guinée-Bissau traverse une crise politique, économique et sociale qui est en train de durer indéfiniment et qui a tendance à s’aggraver, les derniers développements faisant état d’une “crise politique dont les conséquences sont imprévisibles”. Ils ont souligné que cette situation est due à la dégradation des conditions de vie des populations. Ils ont cité aussi les divisions et querelles internes au sein des partis politiques, les violations des droits de l’homme, la persécution des journalistes, la corruption généralisée, l’absence de valeurs morales, de même que le climat d’intrigue, de suspicion, de vengeance et d’intolérance qui affecte la société. Ils ont lancé un appel à la classe politique tout entière et à la communauté internationale. (PANA, Sénégal, 4 septembre 2002)

* Kenya. L’Eglise et les élections — L’Eglise catholique du Kenya a défini les conditions des importantes élections présidentielles et parlementaires qui marqueront cette année la prise de retraite du président Daniel arap Moi. Dans une lettre pastorale publiée par le Service d’information catholique pour l’Afrique, les évêques kényans ont déclaré qu’il n’y avait “plus de place pour le tribalisme, le sectarisme ou l’esprit de clocher”, demandant des élections équitables et démocratiques. “L’air du temps veut que l’Afrique évolue peu à peu d’une système ‘tribal’ traditionnel vers un système de ‘nations’. Notre pays est clairement engagé sur cette voie”, lisait-on dans la lettre. “Un nouveau chef de file doit être élu par le biais de notre système démocratique. Cette élection devrait se dérouler selon la volonté du peuple”. (IRIN, Nairobi, 24-30 août 2002)

* Kenya. Fears of power vacuum3 September: Calls are growing for President Daniel arap Moi to hurry up and name a replacement for sacked Vice President George Saitoti as Kenyans ponder who is in charge. Opposition MPs and religious leaders have expressed concerns that a power vacuum has developed, with the Kenyan leader out of the country in South Africa for the development summit. Kenyans are worried about the irresponsible behaviour of President Moi in creating a serious leadership vacuum. With no deputy in situ, constitutionally the cabinet would be required to meet and name a replacement if anything were to happen to President Moi. But an acrimonious split has developed within the ruling party with many senior party figures, including Mr Saitoti, opposing President Moi’s choice to succeed him, Uhuru Kenyatta, in December general elections. Saitoti was sacked as vice president on 30 August. Groups of religious leaders and opposition MPs are saying the cabinet would not be able to agree on any single individual, leaving the country in a constitutional crisis. 4 September: Kenya’s transport minister and vice president of the ruling Kanu party has withdrawn from the race to succeed President Daniel arap Moi in elections due in December. Musalia Mudavadi has left Kanu’s dissident Rainbow Alliance faction and thrown his support behind Mr Moi’s choice of Uhuru Kenyatta as party candidate. The president has strongly backed Mr Kenyatta, son of Kenya’s first President Jomo Kenyatta, and called on the rest of the party to «toe the line». But a group of prominent Kanu leaders formed the Rainbow Alliance to oppose him and bring about a more open nomination process within the party. Mr Mudavadi was one of the founders of the alliance along with energy minister and Kanu secretary general Raila Odinga, former Vice President George Saitoti and Information and Tourism Minister Kalonzo Musyoka. President Moi has been angered by the opposition to his choice of successor and last week sacked Mr Saitoti. He has not appointed a new vice president, which has elicited further criticism from within Kanu and from the opposition parties. (ANB-BIA, Brussels, 4 September 2002)

* Kenya. Reports note persistent corruption — High levels of corruption continue to persist in Kenya despite various efforts made to fight the phenomenon, according to two newly released reports. A new probe by the «anti-corruption police squad», which President Daniel arap Moi appointed last year to prosecute corruption cases, this week said it had unearthed «massive corruption» within the traffic police department. According to the 28-page report, which has taken more than a year to compile, negative work ethics, apathy and disillusionment prompted traffic police officers to engage in corrupt practices. Launching the report on 3 September, Kenyan Police Commissioner Philemon Abong’o cautioned police to «clean our house» before setting out to fight corruption in other government departments. «We will make it extremely difficult for police officers to engage in corruption or take bribes,» the Daily Nation newspaper on 4 September quoted him as saying. The report follows last week’s launch of Transparency International’s Corruption Perceptions Index, which cites Kenya as one of the world’s most corrupt countries, where political elites and unscrupulous investors «kill sustainable growth in its tracks». (IRIN, Kenya, 5 September 2002)


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