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WEEKLY NEWS ISSUE of: 12-09-2002
Part #1/4:
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* Cameroon/Chad. World Bank defends pipeline support — The World Bank’s management has issued a detailed and robust defence of its support for a controversial oil pipeline in west Africa, following recent criticisms from the bank’s independent panel of inspectors. The report on the Chad-Cameroon pipeline — a copy of which has been seen by the Financial Times — will be presented to the bank’s governing board on 12 September. The bank is providing only around $140m of the $4bn cost of the pipeline — an enormous undertaking in two of the world’s poorest countries — but its participation is critical to the project’s credibility. The pipeline has come under severe criticism from some non-governmental organisations, which say it will damage the environment and ignores human rights abuses in the region. The Centre pour l’Environnement et le Développement, a Cameroonian NGO, reiterated on 9 September that the environmental and social risks outweighed the project’s potential rewards. The World Bank’s report, however, rejects allegations that the environmental assessment was inadequate, arguing that the approach suggested by the independent panel would have been «cumbersome and ineffective in accomplishing the purpose of environmental assessments — to improve decision-making.» The report also addresses at length the issue of sharing revenues from the pipeline. The inspection panel argued that the earmarking of just 5 per cent of the oil royalties to the local Chadian region, where the oilfields are located, was of»great concern». (Financial Times, UK, 10 September 2002)
* Cameroon/Nigeria. Deal on disputed peninsula — Cameroon and Nigeria have reached agreement to resolve a dispute over the sovereignty of an oil-rich border area. The United Nations said the countries’ presidents had agreed to respect the decision by the International Court of Justice on the Bakassi Peninsula, which is expected in the next few weeks. President Obasanjo (Nigeria) and President Biya (Cameroon) also agreed at talks in Paris to discuss the demilitarisation of the peninsula. (ANB-BIA, Belgium, 6 September 2002)
* Cape Verde. Tourism lures foreign investors — Tourism attracted more investors than any other sector in Cape Verde during the first half of this year, the archipelago’s Investment and Exports Promotion Centre (PROMEX) has reported. Six projects were launched with foreign investment amounting to 11,094,000 US dollars. Of the amount, tourism accounted for 6,452,000 dollars. The industrial sector came second with 4,364,000 dollars put in new projects. About 88.8 percent of these investments are proposed hotels on Sal Island and 7.7 percent on Sao Vicente Island. Italy provided 56 percent of the investments, followed by Portugal with 43 percent. (PANA, Senegal, 11 September 2002)
* Congo-Brazza. Sans nouvelles du p. Guth — On est toujours sans nouvelles du père Jean Guth, missionnaire spiritain de 63 ans, enlevé le 31 mars dernier alors qu’il partait célébrer la messe de Pâques dans la région du Pool. Il aurait été enlevé par les rebelles ninjas et retenu ensuite par leur leader, le pasteur Ntoumi. On a pu le voir sur une cassette vidéo, enregistrée probablement au début de sa détention, en compagnie d’un général de l’armée congolaise, capturé à la même époque. Mais les ravisseurs n’ont jamais formulé de revendications explicites pour leur libération. Des démarches discrètes n’ont rien donné. La famille du p. Guth, en accord avec sa congrégation, a maintenant décidé de passer à un mode d’action plus publique et de faire pression sur les gouvernements français et congolais, en lançant notamment une campagne de presse. (D’après La Croix, France, 6 septembre 2002)
* Congo-Brazza. Lutte contre le sida — La Banque africaine de développement (BAD) vient d’accorder une somme de 5 millions de dollars au Congo-Brazzaville pour lutter contre la pandémie du VIH/SIDA pendant trois ans. Selon des sources proches de la BAD, cette enveloppe servira notamment à renforcer les capacités de prise en charge des malades, à apporter des solutions aux problèmes des populations riveraines atteintes par la maladie et à mettre en place un réseau de communication consacré au sida. Le représentant de la BAD, Mohamed Chakroun, a affirmé que cette initiative en faveur du Congo apporte une réponse complémentaire à la lutte contre le sida dans le cadre du programme intérimaire post-conflit, qui s’étend à tous les pays riverains du fleuve Congo et de l’Oubangui Chari: le Congo-RDC, le Congo-Brazza, la Centrafrique et le Tchad. (M. Libani, Brazzaville, 10 septembre 2002)
* Congo (RDC). Prisonniers des Maï-Maï libérés — Quelque 106 personnes, prisonnières des Maï-Maï dans la forêt des environs de la ville de Kindu, ont été libérées par le mouvement rebelle RCD et remises, le 4 septembre, à leurs familles, ont rapporté des ONG opérant dans la région. Un enfant rescapé a cependant déclaré à la radio de la Monuc que les hommes ont été regroupés d’un côté, et les enfants et les femmes de l’autre. Seules les personnes de ce dernier groupe ont été remises à leurs familles. Les responsables du RCD n’ont jusque-là donné aucune précision sur le sort des hommes. (PANA, Sénégal, 5 septembre 2002)
* Congo (RDC)/Rwanda. Le rapatriement de Tutsi — Le 5 septembre, le Haut commissaire de l’Onu pour les réfugiés, M. Ruud Lubbers, a dénoncé le renvoi du Rwanda de quelque 1.500 réfugiés congolais au Nord-Kivu et demandé à Kigali de cesser cette opération qui ne semble être “ni volontaire ni viable”, indique La Libre Belgique, citant l’AFP. Depuis le 31 août, selon le HCR, près de 1.500 réfugiés ont été contraints de regagner le Nord-Kivu (est du Congo) en quatre opérations séparées, organisées par le gouvernement rwandais et le groupe rebelle qu’il soutient, le RCD-Goma. Les réfugiés sont essentiellement des Tutsi du Kivu, arrivés au Rwanda entre 1995 et 1996 pour échapper aux persécutions des milices extrémistes hutu qui avaient fui au Congo après le génocide de 1994. - Selon l’agence PANA, des bus continuent de traverser chaque jour la ville de Goma pour aller déposer des réfugiés, dont le nombre est estimé à 4.500 personnes installées dans un centre de transit avant de regagner leurs anciens villages. Ils ont amené avec eux vaches et chèvres, ce qui aura des conséquences certaines sur le système agraire dans ces milieux où les paysans ont transformé beaucoup de pâturages en champs de culture. On signale qu’il reste encore une vingtaine de milliers de réfugiés à rapatrier. (ANB-BIA, de sources diverses, 6 septembre 2002)
* Congo (RDC). Zimbabwéens sur le départ — La Monuc a confirmé, le 5 septembre, que les troupes zimbabwéennes ont commencé à se retirer du pays, précisant que la veille au soir, 150 soldats quittaient Mbandaka (ouest). Trois bataillons d’environ 2.400 soldats sont répartis sur Boende, Mbandaka et Buburu, des villes de la province de l’Equateur, selon le communiqué. L’armée du Zimbabwe a commencé, le 3 septembre, à retirer ses équipements militaires ainsi qu’un petit contingent de troupes de Kananga, dans la province du Kasaï-Occidental. Le Zimbabwe, le Rwanda et l’Ouganda sont aujourd’hui les seuls pays à avoir maintenu un nombre important de troupes en RDC. Cette semaine, l’Ouganda a retiré 1.800 soldats des villes de Beni et Gbadolite, mais en compte encore 2.000 à Bunia (nord-est). (IRIN, Nairobi, 6 septembre 2002)
* Congo (RDC)/Uganda. Peace deal signed — 6 September The leaders of Uganda and Congo RDC have agreed to normalise their relations after four years of war. Presidents Museveni (Uganda) and Kabila (Congo RDC) are in Luanda, Angola’s capital and sign the peace deal. 7 September: MISNA reports that the Congolese Rally for Democracy-Liberation Movement (RCD-ML), also known as the RCD-Bunia, is furious with Uganda, its former ally, for a series of acts of war conducted in the past 48 hours against the RCD-ML in the Ituri region. 9 September: The Congolese Government says all Ugandan troops will leave Congo by the end of the year. —President Kabila announces the resumption of the inter-Congolese Dialogue later this month. He says that every Congolese national should become involved in these talks. (ANB-BIA, Belgium, 9 September 2002)
* Congo (RDC)/Ouganda. Accord de paix — Le 6 septembre à Luanda, le président congolais J. Kabila et son homologue ougandais Y. Museveni ont ratifié l’accord de paix conclu le 15 août et prévoyant le retrait des forces ougandaises de la RDC. Lors de la cérémonie de signature, le président angolais dos Santos, hôte et témoin de l’accord, a pris l’engagement selon lequel son pays jouerait un rôle pacificateur dans la région. Quatre ans après le début de la guerre, la grande majorité des protagonistes se sont retirés: le Zimbabwe a retiré l’essentiel de ses 12.000 hommes; la Namibie a déjà retiré les centaines de soldats déployés; alors que l’Angola maintient un petit contingent, selon la Monuc. L’Ouganda a déjà retiré 2.000 hommes du pays. Le ministre congolais des Droits de l’homme a précisé que l’accord stipulera que le retrait ougandais de la région de l’Ituri (nord-est) se fera parallèlement à l’arrivée de policiers et de fonctionnaires congolais, afin d’éviter “un vide de pouvoir qui pourrait déboucher sur le chaos dans une région où les groupes ethniques et les factions rebelles s’affrontent souvent”. En fait, les représentants des ethnies Hema et Lendu qui s’affrontent en Ituri, sont en désaccord sur le retrait des troupes ougandaises dans la région. Ce désaccord n’était toujours pas résolu à la clôture de la conférence de paix qui s’est tenue entre les deux groupes à Kinshasa. Les Lendu veulent le retrait immédiat, tandis que les Hema soutiennent le maintien de leur présence. Malgré leurs divergences, les deux communautés ainsi que les autres ethnies de la région ont signé un communiqué final qui exige le départ des Ougandais et leur remplacement par la police gouvernementale, mais elles demeurent opposées sur le calendrier de ce retrait. (ANB-BIA, de sources diverses, 9 septembre 2002)
* Congo (RDC). La dépouille de Mobutu — Il y a cinq ans, le 7 septembre 1997, le maréchal Mobutu s’éteignait à Rabat, au Maroc. Depuis, le Congo a continué à s’enfoncer dans la guerre et la division. Le président Joseph Kabila, qui estime que tous ceux qui ont dirigé le Congo-Zaïre ont droit aux honneurs posthumes, négocie actuellement le retour de la dépouille de Mobutu. Un émissaire de Kinshasa, envoyé au Maroc, finalise en ce moment les tractations, indique le quotidien belge Le Soir. D’autre part, selon l’agence Reuters, aussi incroyable que cela aurait pu paraître à sa mort, une certaine nostalgie de l’ère Mobutu s’est développée au Congo. Dans un récent sondage, 64% des habitants de la capitale Kinshasa (autrefois un berceau de l’opposition) ont dit regretter les 32 ans du maréchal. “Je ne regrette pas Mobutu, mais avant lui il y avait la guerre, et après lui il y a eu la guerre... Ce n’était pas un bon dirigeant, mais il s’est battu pour un grand Congo, et quand il est parti, tout s’est effondré”, remarque le dirigeant d’un groupement civique. (ANB-BIA, de sources diverses, 9 septembre 2002)
* Congo (RDC). Reprise du dialogue? — Le président Joseph Kabila a proposé la deuxième quinzaine de septembre pour reprendre les négociations politiques intercongolaises en vue d’un accord de paix global et “inclusif”, c’est-à-dire accepté par tous les camps en présence. Le Dialogue intercongolais avait été suspendu en avril, lorsque M. Kabila avait signé avec le rebelle Jean-Pierre Bemba un accord particulier de partage du pouvoir (accord qui n’a pas été mis en oeuvre jusqu’ici). — D’autre part, les présidents de la RDC et du Rwanda rencontreront le président américain à New York, en marge de l’ouverture de l’assemblée générale des Nations unies, a annoncé le 9 septembre un conseiller de président rwandais. MM. Kabila et Kagamé seront rejoints par le président sud-africain Mbeki. M. Bush devrait encourager les deux présidents à s’en tenir aux termes de l’accord du 30 juillet, prévoyant le retrait des forces rwandaises en RDC, le Congo s’engageant de son côté à désarmer et à rapatrier les soldats hutu et les Interahamwe rwandais. — L’Assemblée générale des Nations unies aura entre autres à l’ordre du jour la crise congolaise. La RDC attend beaucoup de cette session, notamment concernant le changement de la mission de la Monuc en une force de maintien de la paix. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 septembre 2002)
* Congo (RDC). Katanga: épidémie de choléra — L’épidémie de choléra qui touche depuis quelques semaines la province du Katanga, a déjà fait 1.200 morts et au moins 18.000 contaminés, selon le ministre de la Santé publique. Les localités les plus touchées sont Malemba-Nkulu, Manza et Mulongo. Le gouvernement a envoyé dans la région des médecins spécialisés et mis au point des mesures pour protéger la population. En cas de telles maladies, les malades sont généralement placés en quarantaine, mais cette disposition ne donnera pas de grands résultats, car l’eau est rare dans la zone et elle est polluée. Par ailleurs, les zones touchées accueillent un grand nombre de déplacés, contraints de vivre dans des conditions extrêmement précaires. (Misna, Italie, 10 septembre 2002)
* Congo (RDC). Combats en Ituri - Religieuse tuée — Selon des sources locales, de graves combats se déroulent dans la région de Bunia (Ituri). Le 6 septembre, à Nyankunde (45 km de Bunia), la Soeur Marie Stella Buma, des Soeurs de Marie, a été tuée près de l’hôpital protestant du lieu. La région reste inaccessible à cause des combats entre les forces liées aux Hema et celles liées aux Ngiti/Lendu. La Croix-Rouge a essayé d’atteindre Nyankunde à partir de la paroisse catholique de Badiya, mais n’y est pas parvenue. Un message de Nyankunde parle de “beaucoup de morts”, dont neuf à l’hôpital. Toutes les maisons ont été pillées. Les gens essaient de fuir, mais il n’y a aucune garantie de sécurité. -Selon les dernières nouvelles reçues le 10 septembre, les assaillants sont toujours à Nyankunde. On ne connaît pas le nombre de tués, mais on les estime à 200. On parle également de 200 tués dans la région de Blukwa, mais ces chiffres ne peuvent être vérifiés. La peur règne aussi à Bunia, où l’on craint une descente des bandes armées. (ANB-BIA, Bruxelles, 11 septembre 2002)
* Congo (RDC). La mort de la MIBA — La société minière de Bakwanga (MIBA) se meurt lentement mais sûrement, pillée systématiquement, malgré la présence des “Blondos” (gardes de la MIBA), par des militaires zimbabwéens, des policiers des mines, des firmes étrangères de surveillance, etc. La concession minière est devenue un champ de bataille. Les épisodes ne manquent pas: des éléments d’une société de gardiennage, amenés par la MIBA, ont organisé plusieurs coups de main; des militaires zimbabwéens se sont entretués en se disputant du gravier diamantifère; la même chose s’est passée pour des policiers des mines. Dernier épisode rapporté, à titre illustratif: une bataille rangée a eu lieu le 7 septembre entre éléments de la police des mines et des clandestins encadrés par des hommes armés. On ignore le nombre de tués. Des militaires zimbabwéens font payer tout passage vers le polygone minier: 100 FC pour entrer et 100 pour sortir. Malgré cela, des marées humaines entrent chaque jour à la recherche du diamant. Certains éléments de la police nationale et des forces armées congolaises, s’arrogent le droit de prendre de force du gravier diamantifère. Sans sommation aucune, ils ouvrent un feu nourri sur la carrière, obligeant tous les travailleurs MIBA à se coucher par terre, pendant que leurs complices prennent les graviers. A cela, il faut ajouter tous les expatriés qui ont ouvert des comptoirs pour le diamant à Mbuji-Mayi. Ils financent des groupes de clandestins pour aller piller le gravier diamantifère, avec la complicité de civils, de policiers et de militaires. (ANB-BIA, d’après un communiqué du CEFOP/RDC, 12 septembre 2002)
* Congo (RDC). UN investigates reports of scores killed in Congo — The United Nations is investigating reports that more than 100 people were killed in a new round of bloodletting in war-devastated northeastern Congo. Residents fleeing the town of Nyankunde in Ituri province told UN observers in nearby Bunia their village was attacked on 5 September by tribal warriors and fighters from one of several Ugandan-backed rebel factions. Violence has flared in Ituri over the past month as Ugandan troops have pulled out under an agreement aimed at ending a four-year war in the vast central African country that has left an estimated two million people dead. «It is difficult to know how many people were killed, because in the chaos people were trying to escape,» a statement said from the Church Missionary Society in Britain, quoting someone who had been working at Nyankunde. «The dead were abandoned, roads were blocked and many people trapped,» she said. Church groups estimated that more than 100 people died at Nyankunde. The trouble there follows killings at nearby Bunia last month, where at least 110 civilians died —many of them women and children hacked to death. News of the attacks at Nyankunde has been slow to trickle from the isolated town, where church groups said communications equipment was destroyed in fighting involving ethnic militias and rebels of the RCD-ML faction. «The villagers told us of atrocities committed by soldiers from the RCD-ML and people from the Ngiti tribe, who now appear to be in control of Nyankunde,» UN spokesman Hamadoun Toure told Reuters in Kinshasa. «They said 20 people were killed at the hospital, but we’ll have to investigate to find out what really happened,» he added. (CNN, USA, 12 September 2002)
* Djibouti. Multiparty politics approved — President Ismael Omar Guelleh has announced the introduction of multiparty politics to coincide with the 10th anniversary of the country’s constitution on 4 September. In a speech to mark the occasion, the president hailed the achievements of the Djibouti people over the last 10 years. He described the 10th anniversary as a «new departure» for the country. «In keeping with this law on which our republican institutions are based, our people will, from today [4 September], participate in the process of multiparty politics,» he said. He cautioned against tribalism, regionalism, demagogy, disrespect for constitutional rule and violence. (IRIN, Kenya, 5 September 2002)
* Egypte. Islamistes condamnés — Le 9 septembre, un tribunal militaire égyptien a condamné 51 islamistes, accusés de complot pour renverser le gouvernement, à des peines allant de 2 ans de prison à 15 ans de travaux forcés. Le tribunal de Huckstep (au nord du Caire) a acquitté les 43 autres militants comparaissant dans ce procès d’un groupe accusé d’avoir envisagé l’assassinat du président Moubarak. La majorité d’entre eux avait été arrêtée avant les attentats du 11 septembre 2001 (pour avoir illégalement levé des fonds en faveur des combattants tchétchènes et en soutien à l’Intifada palestinienne), mais les charges ont subitement été alourdies après cette date. En Egypte, les associations des droits de l’homme ont plusieurs fois dénoncé ce procès qu’elles estiment monté de toutes pièces et destiné uniquement à démontrer la participation active de l’Egypte à la lutte antiterroriste. (D’après Libération, France, 10 septembre 2002)
* Egypt. Militants jailed — On 9 September, an Egyptian military court passed jail sentences on 51 Muslim militants for plotting to kill public figures and security agents and forming an illegal secret group. Seven were tried in their absence. Another 43, including Nash’at Ahmed Mohamed Ibrahim, a prominent preacher, were acquitted. (The Guardian, UK, 10 September 2002)
* Ghana. Reconciliation Commission receives petitions — The Ghana National Reconciliation Commission started receiving individual petitions and statements on 3 September in preparation for actual hearings. The commission, set up by the government «to investigate state-sponsored human rights abuses under unconstitutional regimes» has established five zonal offices throughout the country to receive the complaints. Two offices — Tamale in the Northern Province and Bolgatanga in the Upper Eastern Province — did not, however, open on 3 September. Staff for the two offices «are to be recruited». After receiving the petitions, investigators and researchers will assess them and recommend whether they warrant a hearing by the reconciliation panel. (IRIN, Kenya, 5 September 2002)
* Ghana. Hearing clinic helps thousands — A new hearing clinic in the Ghanaian city of Kumasi is helping to transform the lives of thousands of people both inside and outside the country’s borders. The Kumasi Hearing Assessment Centre is providing hearing aids and treatment to 150 patients a day, with some patients travelling from as far away as Nigeria for care. The clinic aims to tackle the high rates of people who are deaf in Ghana. An estimated 1% of the population has hearing problems of some kind while 6% of all school children are believed to have difficulties. Doctors at the clinic say there is high demand for treatment at the clinic. «People come from all over this country, from north and south,» says Dr Geoffrey Amadohfu, a clinical audiologist at the clinic. «We see people from Burkina Faso and Mali and even people from Nigeria. The clinic is very busy. It can be very hectic and there is always pressure on staff. We have modest equipment. We don’t have the best but we are managing with the equipment we have. It is sometimes difficult but we are trying to cope with it.» (ANB-BIA, Belgium, 9 September 2002)