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WEEKLY NEWS ISSUE of: 24-10-2002
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* Central Afr. Rep. France gives asylum to Bozize — 23 October: France has given permanent sanctuary to a former Central African Republic (CAR) army chief accused of plotting a coup last year. General François Bozize left for France a few weeks ago from Chad, where he had been living since his dismissal in October last year, the Chadian Government has said. Earlier this month, Central African leaders meeting in Gabon agreed that General Bozize would be expelled from Chad and granted asylum in France, the government said. General Bozize had been accused, together with 600 others, of plotting a coup attempt in May last year. Since 1996, President Patasse has faced several mutinies launched by disgruntled soldiers complaining of low pay. (ANB-BIA, Belgium, 23 October 2002)
* Congo (RDC). Humanitarian crisis — The United Nations Children’s Fund (UNICEF) has sent (on 15 October), 18 mt of clothing to some 14,000 people who have been hiding for the past two years in forests around Businga, 450 km northeast of the town of Mbandaka in Congo’s northwestern Equateur Province, because they have no clothes. The shipment included 300 bundles of second-hand clothing, 500 cartons of soap, sheets of waxed cloth, medicine and fuel. — A new study (this year) by UNICEF and the Ministry of Planning and Reconstruction in Congo, has shown that the condition of women and children has not improved since the last such study was carried out in 1995. — Medécins sans Frontières has published a book documenting the horrors suffered by the people of Congo during years of conflict and decades of poor governance. The book is entitled: «Silence, on meurt — Temoignages» («Quiet, We’re Dying — Testimonies». — The UN‘s Deputy Emergency Relief Coordinator, Carolyn McAskie, says renewed fighting in eastern Congo and the withdrawal of Rwandan troops has resulted in significant reductions in humanitarian access to certain towns. (ANB-BIA, Belgium, 17 October 2002)
* Congo (RDC). Ituri: appel d’Amnesty — Amnesty International (AI) a insisté auprès du Conseil de sécurité de l’Onu pour qu’il intervienne pour éviter un “génocide” au nord-est du Congo. “Il y a des massacres et des viols basés sur l’identité ethnique”, écrit la secrétaire générale d’AI, Irène Kahn, dans une lettre adressée aux Nations unies, mettant aussi en cause l’armée ougandaise. L’organisation demande à l’Onu d’envoyer un plus grand nombre de casques bleus dans la région. Depuis juin 1999, quelque 50.000 personnes auraient été tuées dans des combats entre Hema et Lendu. Un demi million d’habitants ont pris la fuite dans la province de l’Ituri. (D’après De Standaard, Belgique, 18 octobre 2002)
* Congo (RDC). Sanctions urged for Congo plunderers — A United Nations panel has called on the Security Council to impose financial sanctions against companies and individuals who plunder Congo’s wealth. In the report, the five-member panel details how the Rwandan government and army, the Ugandan army, and Congolese and Zimbabwean government officials plan to continue to exploit the DR Congo’s resources. The central African nation is rich in gold, diamonds, cobalt, copper and coltan, which is used in mobile phones, and medicinal barks. The scramble for those resources has helped fuel a four-year war in which two million people have died. Most of the 54 companies named are African but the list includes four Belgian diamond firms and the Belgian Groupe George Forrest mining group, which has a joint venture with the US-based OM Group. The panel recommended 29 individuals face travel bans, a freeze on their personal assets and the same financial restrictions as the businesses. (BBC News, UK, 21 October 2002)
* Congo (RDC). Combats dans l’est — 17 octobre. La Commission militaire mixte, formée de représentants de l’Angola, du Rwanda, de l’Afrique du Sud, de l’Ouganda et de la Zambie, a pris une position ferme vis-à-vis des milices nationalistes Maï-Maï, qui occupent depuis le 13 octobre la ville d’Uvira (Sud-Kivu), indique l’agence Misna. L’organisme chargé du contrôle du processus de pacification a condamné, le 16 octobre, l’action des partisans nationalistes congolais, susceptible de faire échouer tous les efforts réalisés à travers la négociation. La commission a ordonné aux Mai-Maï de quitter la ville dans un délai de 7 jours, au plus tard le 22 octobre. Elle a demandé au gouvernement de Kinshasa de faire en sorte que cet ultimatum soit respecté. Les autorités sud-africaines ont convoqué pour le 17 octobre une réunion urgente entre les représentants des Maï-Maï, du RCD-Goma et du gouvernement de Kinshasa. — D’autre part, le ministre angolais de la Défense a annoncé que les effectifs des forces armées angolaises stationnées au Congo se retireront entièrement de ce pays d’ici la fin du mois. — 18 octobre. Le Conseil de sécurité de l’Onu a appelé à un arrêt immédiat des combats dans l’est du Congo, soulignant qu’ils menacent la sécurité aux frontières avec le Burundi et le Rwanda et risquent d’entraîner une crise humanitaire. Le PAM a mis en garde contre une éventuelle “catastrophe humaine” au Kivu où, selon lui, environ 1,3 million de personnes ont besoin d’une aide alimentaire, soit “une augmentation de 500.000 personnes depuis le début des combats, il y a dix jours”. Le RCD-Goma a encore exclu toute possibilité de cessez-le-feu entre ses troupes et les miliciens Maï-Maï. Beaucoup de ces miliciens qui n’étaient plus actifs, ont repris les armes dans la plaine de la Ruzizi, où les forces du RCD s’évertuent à des ratissages sur une distance de plus de 70 km, ce qui a provoqué la fuite de nombreux habitants vers le Burundi. L’ambassadeur américain Albreith Hook a appelé le gouvernement congolais et le RCD à continuer leurs discussions, au risque d’être dépassés par les événements. — 19 octobre. Les forces du RCD se trouvaient aux portes de ville d’Uvira, après avoir lancé une contre-offensive. La nouvelle a été confirmée par les habitants. Selon un représentant des combattants Maï-Maï, l’armée rwandaise aurait mené cette offensive en utilisant du matériel lourd et des véhicules blindés. Les Maï-Maï ont décidé de retirer leurs troupes de la ville “pour éviter les massacres de la population”. Mais durant la journée, le RCD a repris le contrôle de la ville, après des combats qui auraient fait de nombreux morts. Le RCD s’est dit prêt à reprendre les pourparlers de paix. D’autre part, Moustapha Niasse, l’envoyé spécial de Kofi Annan, a annonçé que les négociations sur la phase finale du dialogue intercongolais se dérouleraient du 25 au 27 octobre à Pretoria (Afrique du Sud).- 21 octobre. Depuis la reprise d’Uvira, 3 personnes au moins ont été tuées et une centaine arrêtées (en majorité des jeunes pour leur sympathie présumée avec les milices Maï-Maï), a-t-on appris de sources associatives locales. Kinshasa parle cependant d’une centaine de civils tués et a réclamé une commission d’enquête internationale sur ces massacres. Et selon Colette Braeckman dans le quotidien belge Le Soir du 23 octobre, la reprise d’Uvira se serait transformée en expédition punitive dans laquelle 453 civils, dont des femmes et des enfants, auraient trouvé la mort et été jetés dans des fosses communes. — Mardi 22 octobre. Le RCD affirme avoir pris le contrôle de la ville de Baraka, à près de 60 km d’Uvira. De son côté, le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) a déclaré aujourd’hui à Genève que quelque 13.000 Congolais se sont refugiés au Burundi, en Tanzanie et au Rwanda pour échapper aux combats qui se déroulent autour de la ville d’Uvira. Plus de 500 d’entre eux sont arrivés lundi à Kigoma (ouest de la Tanzanie); quelque 12.500 ont trouvé refuge au Burundi, et de plus petits nombres sont arrivés dans le sud-ouest du Rwanda. Au Burundi, les réfugiés affluent à l’ouest et au nord-ouest du pays: dimanche, le HCR avait enregistré plus de 5.200 réfugiés à Gatumba, près de Bujumbura, et 4.600 autres plus au nord, à Rugombo, en province de Cibitoke, où 2.500 autres étaient éparpillés dans les villages voisins, Rugombo étant déjà saturé. D’autre part, quelque 20.000 fugitifs d’Uvira, bloqués à la frontière burundaise, sont revenus chez eux, a indiqué le HCR le 21 octobre. (ANB-BIA, de sources diverses, 23 octobre 2002)
* Congo (RDC). Le pillage du pays — Au Congo-RDC, la guerre continue par d’autres moyens. Dans un rapport remis le 21 octobre au Conseil de sécurité, un panel d’experts de l’Onu dénonce la poursuite du pillage massif des ressources minières congolaises par des responsables politiques africains et des entreprises internationales liés à des cartels. Trois grands groupes distincts pillent le Congo: l’un en zone gouvernementale, l’autre en zone contrôlée par le Rwanda, et le troisème en zone contrôlée par l’Ouganda. Les experts internationaux accusent notamment le chef du personnel de l’armée rwandaise James Kabarebe, son homologue ougandais James Karinzi, et le président du Parlement zimbabwéen Emmerson Dambudzo Mnangagwa d’avoir participé au vol des ressources naturelles. Des dirigeants congolais sont également cités. De plus, le retrait en cours des armées étrangères, notent les experts, a “peu de chances d’entamer la volonté résolue d’individus zimbabwéens, rwandais et ougandais d’exercer un contrôle économique sur certaines régions” du pays. Ils ont en effet “adopté d’autres stratégies pour maintenir en place, après le départ de leurs troupes, des mécanismes générateurs de revenus, dont de multiples activités criminelles”. Pour le Rwanda notamment, le panel note que de nombreux soldats rwandais, surtout des Hutu, sont toujours au Congo, déguisés en Congolais. Le rapport recommande au Conseil de sécurité l’adoption de sanctions financières et politiques si les responsables et entrepreneurs impliqués ne mettent pas rapidement fin à ces trafics. – De son côté, se référant aux statistiques du Haut conseil mondial de diamant (HCMD) basé à Anvers (Belgique), le vice-ministre aux Mines et Hydrocarbures, Ambroise Mbaka, a déploré une évasion de capitaux évaluée à 800 millions d’euros par an dans l’exportation frauduleuse des diamants extraits de son sol. Le gouvernement de la RDC espère mettre fin aux exportations frauduleuses de ses matières précieuses avec la mise en application, en novembre, du processus de Kimberley, adopté en 2000 en Afrique du Sud. — La diffusion du rapport des Nations unies a provoqué des réactions rapides de la part des pays accusés. L’ambassadeur congolais auprès de l’Onu a déclaré que les activités conduites par le gouvernement de Kinshasa étaient tout à fait légitimes. Le président rwandais Paul Kagame a indiqué que son gouvernement “rejette dans son entier” le rapport et “y répondra de manière appropriée”. Les autorités zimbabwéennes ont également rejeté avec véhémence le contenu du rapport associant leurs troupes au pillage des ressources de la RDC. (ANB-BIA, de sources diverses, 23 octobre 2002)
* Congo (RDC). Towards peace talks — 17 October: Bukavu in eastern Congo is tense after warnings of an assault by militia fighters. Many shops are reported to be closed in the town which is held by the Rwandan-backed Congolese Rally for Democracy. The Mai Mai militia have said they now have troops on the outskirts of Bukavu and intend to attack. The UN‘s special representative in Congo, Amos Namanga Ngongi says that the fighting may lead to a return of foreign troops. 19 October: MISNA reports that the Mai Mai have announced their withdrawal from Uvira which they captured on 13 October from the RCD-Goma. 20 October: Talks between Congo’s government and rebel groups will resume on 25 October in South Africa, the United Nations special envoy, Moustapha Niasse, says. The talks are aimed at forming a coalition government ahead of what are intended to be the first free elections since the country became independent in 1960. Earlier, one of the main rebel groups — the Rwandan-backed Congolese Rally for Democracy (RCD) — said it was ready to resume talks now that its forces were back in control of the eastern port town of Uvira. The town was recaptured on the night of 18 October by the RCD, a week after being taken by the Mai Mai militia, which the rebels say is used by the Kinshasa government as a cover. 22 October: Adolphe Onusumba, leader of the RCD-Goma says his movement is tied up restoring its hold on Uvira, and so is not ready to participate in the next round of inter-Congolese talks due to open in Pretoria on 25 October. — About 20,000 people who fled the fighting in Uvira, have returned home. 23 October: The Presidents of Angola, Namibia and Zimbabwe will meet on 24 October with President Kabila in Kinshasa. (ANB-BIA, Belgium, 23 October 2002)
* Congo (RDC). Sommet des chefs d’Etat alliés — Ce jeudi 24 octobre, un sommet à Kinshasa réunit les chefs d’Etat de l’Angola, du Zimbabwe et de la Namibie, alliés au gouvernement, pour faire le point sur le retrait des troupes rwandaises et ougandaises et formaliser celui des forces alliées. La réunion avait été préparée la veille par les ministres des Affaires étrangères des pays concernés. Le sommet permettra également aux chefs d’Etat de se pencher sur la montée des tensions dans l’est du Congo, susceptibles de handicaper le processus de paix, et d’envisager le renforcement de leur coopération après le retrait des troupes étrangères. (PANA, Sénégal, 24 octobre 2002)
* Congo (RDC). L’appel des missionnaires
Le Supérieur général des missionnaires déhoniens a adressé un appel aux chefs de gouvernement et dirigeants politiques afin qu’ils mettent fin à la tragédie humanitaire qui, depuis des années, ensanglante la République démocratique du Congo. La situation est devenue encore plus dramatique ces derniers mois, avec des actes de violence particulièrement barbares et sanguinaires. Les troupes armées des diverses factions massacrent, pillent, violent, torturent et tuent impunément la population civile. Les missionnaires essayent comme ils peuvent de soulager les souffrances de la population, mais c’est maintenant à la communauté internationale, trop souvent distraite par des débats superficiels et des antagonismes factieux, qu’il revient de prendre conscience de ce carnage et d’intervenir au plus vite. (...) L’appel a été aussi signé par les missionnaires xavériens, les missionnaires comboniens de Vérone, les missionnaires de la Consolata et les Pères blancs. (D’après Fides, Cité du Vatican, 24 octobre 2002)
* Côte d’Ivoire. Ceasefire accepted — 18 October: Hopes for establishing peace in Côte d’Ivoire have been given a boost after President Laurent Gbagbo says he accepts a ceasefire signed by rebel troops. Mr Gbagbo made the announcement in a midnight address on national television. The rebels signed the deal, brokered by West African mediators, in their stronghold of Bouake and agreed to stop fighting from midnight (0000 GMT) today. Mr Gbagbo also appealed to France for help in monitoring the ceasefire, which comes exactly four weeks to the day after the rebel uprising began. «I asked France to play the role of a buffer force for now — we have a week to carry out the surveillance of the ceasefire and to re-establish government authority in the regions where it had disappeared,» the president said. — Rebel leaders are speaking to their troops, trying to persuade them that signing an end to hostilities with the government is in their best interests. 20 October: French troops begin taking up positions along the frontline, to monitor a ceasefire between rebels and government forces. France, which has more than 1,000 troops in its former colony, has agreed to supervise a west African-brokered truce, until a regional force can be sent to help end the conflict. 21 October: French soldiers fire teargas at crowds of government supporters in Abidjan. The protestors were trying to enter the French military base, looking for opposition leader Alassane Ouattara who has fled to the French embassy. 23 October: African leaders are meeting behind closed doors in Abidjan to try to end the political crisis. But the meeting is overshadowed by allegations from an Ivorian army official that the rebels have broken the ceasefire both sides agreed to last week, although that could not be confirmed. Meanwhile, the French authorities have called on Ivorian Government to end attacks on French citizens, after attacks on 22 October against western nationals in Abidjan. (ANB-BIA, Belgium, 23 October 2002)
* Côte d’Ivoire. Cessez-le-feu — Jeudi 17 octobre. Après plusieurs jours d’efforts des médiateurs de la CEDEAO, les mutins ont signé à Bouaké (centre) un accord de cessation des hostilités qui devrait prendre effet à partir de minuit. L’accord n’avait pas encore été signé par le gouvernement du président Gbagbo, jeudi soir, mais ce dernier a donné son accord de principe. Le contenu du texte n’a pas été dévoilé. On sait cependant que les villes sous contrôle des mutins (la moitié nord du pays) pourront être ravitaillées et que la vie administrative pourra reprendre. Dans une allocution télévisée, le président Gbagbo a indiqué qu’il était prêt à entamer des négociations. Il a demandé à la France de constituer une force de supervision du cessez-le-feu, jusqu’à la mise en place d’une opération ouest-africaine. D’autre part, la situation reste toujours tendue. Ainsi, on apprenait que dans la ville de Daloa (centre ouest), reprise par les loyalistes, des commerçants musulmans étaient victimes de pillages; de nombreux habitants quitteraient la ville, effrayés par la perspective de règlements de compte. — 18 octobre. Après l’accord du président Gbagbo pour un cessez-le-feu, la France a accepté une mission temporaire de “sécurisation” mais la portée de cette mission n’est pas encore bien définie. D’autres points restent à régler. Ainsi, jeudi, la médiation régionale indiquait que le processus comprendrait le regroupement et le désarmement des insurgés; mais vendredi, ceux-ci ont indiqué qu’il n’était pas question de déposer les armes. Le chef des rebelles de la région de Vavoua (ouest) a d’ailleurs rejeté l’accord. D’autre part, après des dénégations ivoiriennes et angolaises, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a reconnu que des soldats angolais aidaient les loyalistes. Par ailleurs, Amnesty International a accusé les deux parties de “graves violations” des droits de l’homme. — 20 octobre. Les troupes françaises ont commencé à se déployer le long de la ligne de front pour superviser le cessez-le-feu, un rôle qui devrait être ensuite repris par une force ouest-africaine. Jusqu’à présent le cessez-le-feu a été respecté par les deux parties. Les mutins craignent cependant que les forces loyalistes ne profitent de la trêve pour acquérir des armes et se réorganiser avant de lancer une offensive. Le groupe de contact de la CEDEAO a programmé un sommet le 23 octobre à Abidjan pour consolider le cessez-le-feu, suivi de négociations pour résoudre la crise. -— 21 octobre. Les militaires français ont fini de se redéployer, tenant une ligne qui coupe le pays d’est en ouest en son centre. D’autre part, à Daloa, les autorités municipales ont signalé qu’au moins 17 nouveaux corps avaient été découverts “tués chez eux par des hommes en uniforme”. Les originaires du nord craignent la chasse aux sorcières. -– 22 octobre. Les soldats français ont dû recourir aux gaz lacrymogènes et aux canons à eau pour disperser plusieurs centaines de manifestants exigeant que la France livre Alassane Ouattara, qui s’est réfugié à l’ambassade de France après la tentative de coup d’Etat du mois dernier. Plusieurs manifestants ont été blessés, selon des témoins. Le lendemain, le ministre français des Affaires étrangères a appelé le président Gbagbo pour “exiger” la fin des attaques contre des civils français et étrangers et contre les forces françaises. — le 23 octobre, Une réunion des chefs d’Etat du groupe de contact de la CEDEAO sur la crise ivoirienne s’est ouverte dans l’après-midi à Abidjan, en présence du président sud-africain Thabo Mbeki, président en exercice de l’Union africaine. Les chefs d’Etat se sont mis d’accord sur la nécessité de déployer une force d’interposition ouest-africaine pour assurer le respect du cessez-le-feu sur lequel pourrait reposer la paix de toute la région. Les chefs d’état-major des armées d’Afrique de l’Ouest doivent se rencontrer le 25 octobre pour décider de la taille de la mission d’observation et des modalités de son déploiement. Les chefs d’Etat ont aussi appelé les deux parties ivoiriennes à la modération et à la tolérance. (ANB-BIA, de sources diverses, 24 octobre 2002)
* Egypt. El Alamein veterans remember dead — 19 October: Veterans who fought in one of the most important battles of the Second World War have returned to remember their deceased comrades in an emotional ceremony. Soldiers from all sides of the Battle of El Alamein, a bitter 12-day fight in the autumn of 1942, made the journey to Egypt to honour those who died 60 years ago. About 150 retired servicemen, many now in their 80s, attended the ceremony of remembrance at the Commonwealth War Graves Cemetery in the desert. Almost 90 former soldiers came from Britain — the majority in uniform — to salute the memory of their friends who died as young men in the fierce desert war. They served in General Bernard «Monty» Montgomery’s Eighth Army. German and Italian troops who served in the routed Afrika Korps were also expected at the ceremony. (ANB-BIA, Belgium, 19 October 2002)
* Egypte. Procès d’islamistes présumés — Le 20 octobre, vingt-trois Egyptiens et trois Britanniques, accusés d’appartenir à un groupe islamiste interdit, le Parti de libération islamique, ont plaidé non coupables à l’ouverture de leur procès devant un tribunal d’exception. Amnesty International a exprimé son inquiétude à la suite d’informations indiquant que les ressortissants britanniques avaient été torturés. (Libération, France, 21 octobre 2002)
* Eritrea. Relations with USA deteriorate — The Eritrean government has reacted furiously to criticism from the US State Department which has called on the Eritrean government to release two local employees of the US embassy in Eritrea who have been in detention since last year. It also urged the Eritrean government to grant them an open and fair trial and to «respect fundamental human rights». The Eritrean released a statement which said it totally rejected the State Department’s position, and called on it to refrain from unwarranted intervention. The statement also accused the previous Clinton administration of employing the CIA to seek to unlawfully change the government in Asmara, during the war between Eritrea and Ethiopia. (ANB-BIA, Belgium, 21 October 2002)
* Ethiopia. «Peacekeepers’ security is not threatened» — 19 October: Ethiopia has reacted strongly to United Nations assertions that the security of peacekeepers stationed in the region has been seriously threatened by Ethiopian villagers and militia. The Ethiopian ministry of information issued a statement accusing the UN peacekeeping mission in Ethiopia and Eritrea (Unmee) of putting out one-sided and distorted information. Officials were angry about reports earlier this month that UN troops overseeing the ceasefire that ended a 30-month territorial war were threatened by armed villagers and militia along the disputed border with Eritrea. The UN said its peacekeepers working in Aromo were surrounded and threatened by 50 to 60 armed villagers and some 10 militiamen. In their statement, Ethiopian officials said: «The Unmee office has distortedly revealed to the media what should have been initially dealt with between the pertinent Ethiopian authorities and Unmee.» (ANB-BIA, Belgium, 19 October 2002)
* Ethiopia. Explosion in a school — 21 October: Police in Ethiopia are investigating an explosion in a classroom at a school in the capital, Addis Ababa. The blast, which took place at Kokebe Tsibah Primary School, is reported to have injured 28 pupils, three seriously. Ethiopian police say the blast was caused by a grenade. which was brought into the school by a student. The classroom was covered in blood and students’ shoes and text books littered the room, AP news agency reported. There were 59 pupils in the classroon aged between nine and 12. Police spokesman Haile Abebe said a hand grenade held by a 10-year-old pupil exploded at 1035 (local time). They are now investigating the incident. (BBC News, UK, 21 October 2002)
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