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WEEKLY NEWS ISSUE of: 31-10-2002
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* Congo (RCD). «The international community must act now» — An appeal for immediate intervention to stop the endless humanitarian tragedy in Congo RCD, has been addressed to heads of government and other political leaders by the major superiors of Catholic missionary congregations working in Congo RCD. In recent months, the number of acts of bloody violence in Congo has escalated. Various armed groups, in total impunity, loot, torture and kill civilians. The missionaries present in the country strive to alleviate the suffering of the people, but the time has come for the international community, too often distracted by superficial discussions and factious antagonism, to realise what is happening and to intervene immediately. (Fides, Vatican City, 24 October 2002)
* Congo (RDC). Tremblements de terre au Kivu — Depuis le mercredi soir 23 octobre, la terre tremble au pied du volcan Nyiragongo, dans l’est de la RDC. La population de Goma est en alerte. Cette ville, capitale de la province du Nord-Kivu, avait été en partie détruite le 17 janvier 2002 par une immense coulée de lave, lors d’une éruption du volcan Nyiragongo. L’épicentre des nouvelles secousses semble être localisé entre Goma et Bukavu, vers la localité de Kalehe. Plusieurs dizaines de maisons ont été détruites dans cettte région, l’hôpital a été partiellement détruit et le toit de l’église de Kalehe s’est effondré alors que plusieurs fidèles se trouvaient à l’intérieur. Il pourrrait y avoir des victimes. Une dizaine de maisons ont également été détruites à Goma. Le jeudi, les secousses ont continué à Goma, à Bukavu et dans le Rwanda voisin. (ANB-BIA, de sources diverses, 25 octobre 2002)
* Congo (RDC). As foreign troops withdraw, warning of a potential massacre — 24 October: Congo faces a potential massacre of horrific proportions unless the international community forestalls it, a senior United Nations official has warned. The UN‘s Deputy Emergency Relief Co-ordinator, Carolyn McAskie, told journalists at the end of a trip to eastern Congo that ethnic hatred was being deliberately stirred up. She said that when foreign troops left the Congo the hold of the main rebel group in the east of the country — the RCD — had weakened. As a result, Ms McAskie said, Rwanda and Burundi had each sent a battalion of troops back in the Congo at the weekend to bolster the RCD. Aid agencies estimate that more than two million people have already died, mostly from starvation and hunger, during the four-year war which pulled in troops from several countries in the region. Violence has flared again in recent weeks as militia groups have taken advantage of a vacuum left by the withdrawal of thousands of foreign troops. 25 October: All foreign troops supporting Congo’s government, are expected to leave the country by the end of next week. Angola, Zimbabwe and Namibia all sent troops to Congo four years ago to protect the government from advancing Rwandan and Ugandan-backed rebels. Speaking in Kinshasa, Angola’s President Dos Santos said it was now safe for the full withdrawal of their troops. — The European Union has expressed concern about the violent clashes in eastern and north-eastern Congo. (ANB-BIA, Belgium, 25 October 2002)
* Congo (RDC). Les Eglises s’attaquent aux pilleurs — Le 26 octobre, lors d’une conférence de presse à Kinshasa, Mgr Etsou, archevêque catholique de Kinshasa et président de la conférence épiscopale, le président de l’Eglise du Christ au Congo et des représentants de l’Eglise kimbanguiste, de l’Eglise orthodoxe, des Eglises du réveil et de la communauté islamique, ont demandé la démission des ministres et autres personnalités mis en cause dans le rapport des experts de l’Onu sur le pillage des ressources naturelles du Congo. Ils ont également demandé que toutes ces personnes mises en cause soient exclues des institutions de la transition. De plus, ils ont plaidé pour la création d’un tribunal pénal international sanctionnant les crimes contre l’humanité et les crimes économiques commis en RDC et ils ont exigé la saisie des avoirs des “pilleurs” pour “payer les fonctionnaires, financer des investissements et réhabiliter les écoles et les hôpitaux”. (ANB-BIA, de sources diverses, 27 octobre 2002)
* Congo (RDC). Précarité alimentaire — Selon des estimations fournies par l’Unicef, plus d’un million de Congolais (environ 2% de la population) mangent un jour sur deux et restent affamés toute une journée. Pour un ménage sur trois, le “repas unique” constitue la réalité alimentaire quotidienne en RDC. Dans la capitale Kinshasa, trois habitants sur quatre, soit environ 4,5 millions de personnes, vivent au jour le jour, “ne disposant pas d’argent pour assurer leur alimentation quotidienne”. La précarité ne permet même plus à la “solidarité africaine” de fonctionner. Même les milieux ruraux ne présentent plus de sécurité alimentaire. (PANA, Sénégal, 29 octobre 2002)
* Congo (RDC). Violents combats près d’Uvira — Le 28 octobre, de violents combats ont opposé des milices Maï-Maï, proches du gouvernement de Kinshasa, aux rebelles du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD, soutenu par le Rwanda) au sud de la ville d’Uvira, dans l’est du Congo, selon des témoins. Les tirs d’armes lourdes et d’armes automatiques étaient perceptibles en provenance des localités de Kigongo et Makobola, à une dizaine de kilomètres au sud d’Uvira, le long des rives nord-ouest du lac Tanganyika. Une source proche des Maï-Maï a accusé les armées rwandaises et burundaises d’avoir pris part à ces affrontements, notamment à l’aide de hors bords. - Selon des sources locales, plus de 2.000 soldats rwandais auraient débarqué au nord de l’île Idjwi (une île dans le lac Kivu, près de Bukavu). Ils seraient lourdement armés et devraient se diriger vers l’intérieur du pays. Selon d’autres témoins, des soldats rwandais ont également pris position dans la localité voisine de Kalehe. -Le 1er novembre, une rencontre au sommet à Pretoria est prévue entre les présidents Kabila et Kagamé, consacré au suivi de l’accord de Pretoria signé entre les gouvernements du Congo et du Rwanda le 30 juillet dernier. (ANB-BIA, de sources diverses, 29 octobre 2002)
* Congo (RDC). Peace talks — 25 October: Officials from Congo’s government fail to turn up for the scheduled peace talks in Pretoria, forcing organisers to delay the meeting. 26 October: Talks aimed at working out a final peace deal to end the four-year war in Congo have now begun in Pretoria. The Congolese Government and two main rebel groups, which control vast parts of the country, are discussing a power-sharing plan. The talks, which are sponsored by the United Nations and South Africa, are focusing on proposals for President Joseph Kabila to remain in office, with rebel and opposition leaders taking vice-presidential posts for an interim period ahead of elections. Aides to South African President Thabo Mbeki -who drew up the proposals — said they hoped this round of talks would lead to a final settlement. 28 October: South Africa’s President Mbeki is to host a summit between President Kabila (Congo RDC) and President Kagame (Rwanda) in Pretoria on 1 November. The summit is a followup of the agreement signed by the two African laders in July in Pretoria and is as addition to the current negotiations taking place in Pretoria at the moment. 29 October: Congo RDC‘s government and two rebel groups have agreed in principle to a power-sharing deal. South African mediators describe it as a breakthrough, saying it was the first time that the parties have agreed on a transitional arrangement. The consensus comes on the fourth day of talks in the South African capital, Pretoria, between the government, the Congolese Rally for Democracy (RCD) and the Congo Liberation Movement (MLC). The deal could pave the way for an agreement that would lead the nation to its first democratic elections. According to the deal, President Joseph Kabila will remain in office during the transitional period, with government, rebel and opposition officials taking vice-presidential posts until the country organises its first elections since independence in 1960. The MLC, which had first objected to this point of the plan, agreed in principle, on certain conditions. (ANB-BIA, Belgium, 29 October 2002)
* Congo (RDC). Pourparlers politiques — 25 octobre. Les représentants du gouvernement de Kinshasa, du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) et du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) se sont réunis à partir du 25 octobre à Pretoria (Afrique du Sud) pour tenter de s’entendre sur la mise en place d’un système politique intérimaire ouvert à tous. Le représentant spécial de l’Onu, Moustapha Niasse, devait rencontrer les trois délégations séparément et ensemble dans les prochains jours. Le programme initial prévoyait trois jours d’entretien, du 25 au 27 octobre, mais ils pourraient durer jusqu’en milieu de la semaine prochaine. Les représentants de la milice nationaliste Maï-Maï, des groupes rebelles plus restreints, des partis d’opposition et de la société civile devraient intervenir dans la seconde partie des pourparlers. —28 octobre. Selon le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères, Aziz Pahad, les discussions connaissent des avancées notables et pourraient déboucher “plus tôt que prévu” sur un gouvernement de partage du pouvoir. Quelques questions restaient en suspens, notamment celle de la participation des partis politiques non armés de l’opposition, dont la présence aux pourparlers est attendue le lendemain. — Mardi 29 octobre. Le gouvernement de Kinshasa et les deux principales factions rebelles, le RCD et le MLC, ont conclu un accord de partage de pouvoir. Selon l’accord, encore provisoire, M. Kabila dirigera l’administration de transition avec quatre vice-présidents représentant respectivement le gouvernement actuel, le RCD, le MLC et un membre de l’opposition non armée. Les deux groupes rebelles demandent toutefois le contrôle du Parlement. On continuera à discuter le mercredi de la répartition des portefeuilles du gouvernement, tandis que les questions du contrôle commun de l’armée, de la police, du corps diplomatique et des sociétés d’Etat ne seront pas réglées avant l’arrivée d’une délégation gouvernementale de haut rang jeudi. (ANB-BIA, de sources diverses, 30 octobre 2002)
* Côte d’Ivoire. Impact on the Media — Côte d’Ivoire’s Communications Minister, Sery Bailly, in a statement broadcast on Ivorian radio, publicly urged all sides to «leave journalists alone». «In the nationwide crisis we are currently going through, editorial offices are attacked and ransacked. Journalists from all sides are being threatened and decide to silence themselves to avoid having their safety threatened,» Mr Bailly said. «Can Côte d’Ivoire only offer journalists a choice between silencing themselves or being forced into silence?» the minister asked. He denounced «in the name of the government all these attacks and all these threats». «Using the opportunity of the nationwide ceasefire, I urge all of you to leave journalists alone and to give them a chance to contribute to the defence of freedom and to nation building,» Mr Bailly said. (BBC News, UK, 28 October 2002)
* Côte d’Ivoire. Survival tough in Bouake — They slip out of the shadows and saunter into the road, guns swinging casually. Suddenly, shots ring out among the dilapidated cars and burned-out stalls but it’s just a young rebel eager to show off his firepower. Before the rebels came to town, Bouake epitomized everything that made Côte d’Ivoire one of West Africa’s rare success stories. Its main streets were regularly clogged with trucks and buses. Fun-loving Ivorians described its nightlife as second only to the southern port city of Abidjan; students flocked to its colleges and industries based themselves here. Now Bouake is another victim of Africa’s seemingly endless wars. After a month of fighting and with a fragile cease-fire taking hold, the city of half a million in the centre of Côte d’Ivoire is out of cash, half-deserted and rich only in guns. It has been cut off from the rest of the country and under rebel control since a bloody coup attempt Sept. 19. More than a week after a fragile truce was arranged, streets are still and shops are boarded up. The only vehicles on the road are those commandeered by rebels, motorbikes ridden by townspeople, and aid agency trucks. Women sell tomatoes, yams and oranges, but schools are closed, pharmacies are empty and banks are shuttered. (The Guardian, UK, 29 October 2002)
* Côte d’Ivoire. Negotiations and peace talks — 24 October: Burkina Faso has urged the Côte d’Ivoire Government to stop attacks on foreigners, which have been a feature of the five-week long rebellion. Both Mali and France have made similar calls this week after their citizens have been attacked by government supporters, accused of backing the rebels. Burkina Faso Foreign Minister Youssouf Ouedraogo said that a West African peacekeeping team, expected to be deployed within the next two weeks, should have the job of protecting the millions of foreigners living in Côte d’Ivoire. On 23 October, regional leaders urged both sides to hold immediate talks and called for the urgent deployment of a regional peace force, although no dates were set. 25 October: ECOWAS‘s military leaders are still holding talks in Abidjan to discuss the deployment of peacekeepers. 26 October: West African foreign ministers and army chiefs meeting in Côte d’Ivoire have agreed to send a regional peacekeeping force to monitor the ceasefire between the government and rebels. About 2,000 soldiers — mainly from Senegal — are expected to take over from French troops, who have been acting as a buffer force between the two sides. The force will be deployed within 10 to 15 days, the executive secretary of the Ecowas regional grouping, Mohamed Ibn Chambas, told reporters in Abidjan. 28 October: The Côte d’Ivoire government sends a negotiating team to Togo for talks with the rebels. 29 October: The Patriotic Movement of Côte d’Ivoire (MPCI) rebels say they will lay down their arms if new elections are held within six months. 30 October: Peace talks aimed at ending the civil war have opened in Togo. Representatives of the government and mutinous soldiers are holding their first face-to-face meeting since the crisis began. The negotiations have been organised by ECOWAS. (ANB-BIA, Belgium, 30 October 2002)
* Côte d’Ivoire. Médiation ouest-africaine — 24 octobre. Une délégation militaire de la CEDEAO (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest), assistée d’officiers français, britanniques et américains, a rencontré successivement les représentants de l’armée ivoirienne, puis des mutins, pour définir les modalités du déploiement d’une force tampon ouest-africaine, qui devrait remplacer l’armée française qui contrôle actuellement le respect du cessez-le-feu. La veille, la CEDEAO avait choisi le président togolais Eyadéma pour diriger les négociations avec le gouvernement et les rebelles. Par ailleurs, le président Gbagbo a déclaré n’être “pas opposé” à l’exil de l’opposant Alassane Ouattara, réfugié à l’ambassade de France et dont le sort constitue la principale pomme de discorde avec Paris. Les partisans de Gbagbo accusent Ouattara d’être le cerveau de la rébellion. Paris est prêt à envisager son départ de l’ambassade pour apaiser les tensions. — Le samedi 26 octobre, les pays de la CEDEAO, sont convenus de dépêcher en Côte d’Ivoire une force d’interposition de 2.000 hommes, censée prendre le relais des troupes françaises. Le dimanche, les médiateurs ont par ailleurs annoncé la tenue, le 30 octobre à Lomé, de pourparlers entre le gouvernement et les rebelles. —28 octobre. Le gouvernement a envoyé une délégation à Lomé pour participer aux pourparlers. La veille, les rebelles avaient dépêché leurs propres représentants emmenés par un officier supérieur, le colonel Michel Gueu, ancien proche de feu le général Gueï. Jusqu’ici, les chefs militaires ou porte-parole autoproclamés des rebelles avaient rang de sous-officiers. Par ailleurs, Amnesty International a dénoncé le meurtre de dizaines de civils depuis la reprise de la ville de Daloa par les forces gouvernementales. — 29 octobre. A la veille de l’ouverture des négocations de paix à Lomé, les rebelles du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI) se sont opposés à leur désarmement. Le président Gbagbo avait déclaré qu’il ne pourrait y avoir de négociations véritables sans désarmement préalable des insurgés. Pendant ce temps, environ mille personnes arrivent encore chaque jour à Yamoussoukro en provenance des “zones non sécurisées”, indique un communiqué de l’Unicef. — 30 octobre. Alors que les représentants des rebelles et du gouvernement entamaient leurs premières négociations, un groupe de 40 mercenaires sud-africains venus assurer la sécurité du président Gbagbo est arrivé à Abidjan et 160 autres devraient suivre. Les négociations devaient se poursuivre le lendemain. (ANB-BIA, de sources diverses, 31 octobre 2002)
* Djibouti. More US marines head to Djibouti — 29 October: Elements of a US Marine division are being sent to Djibouti to search for al Qaeda leaders. Members of the 2nd Marine Division will join other US forces already in the Horn of Africa to search for members of the terrorist network behind the September 11 attacks on New York and Washington, the military said. The troop movement had been rumoured for some months, and it could begin moving within the next several days. The news follows reports in September that about 800 US troops, including about 200 personnel from special operations units and the CIA, had assembled at a French base in Djibouti. US officials say al Qaeda leaders may be hiding in a variety of places throughout the Horn of Africa after the US campaign in Afghanistan last year destroyed the terrorist network’s base in Afghanistan. The US military asked last May to use Djibouti to train and acclimate American forces for missions in the region. Topping the list of suspected hideouts is Yemen, the ancestral home of Osama bin Laden’s family. Al Qaeda is also blamed for the October 2000 suicide attack on the destroyer USS Cole in the Yemeni port of Aden, in which 17 US sailors were killed. Other spots in the Horn of Africa, including Somalia, are also thought to be potential al Qaeda hideouts. (CNN, USA, 30 October 2002)
* Egypt. Hosting 2006 Nations Cup — The 2006 African Cup of Nations will be held in Egypt. The decision was made by the executive committee of the Confederation of African Football (Caf) in Cairo. Egypt polled seven out of the 11 votes cast, with Libya getting two and Algeria and Côte d’Ivoire each having a single vote. Two members of the 13-man executive committee did not take part in the 24 October decision. Senegal’s Mawade Wade did not attend for medical reasons and Chad’s Adoum Djibrine was excused as a result of prior commitments. The 2006 tournament will double as Africa’s qualifying series for the World Cup taking place in the same year. The four semi-finalists at Egypt 2006 will automatically secure World Cup slots but Caf officials have not decided the basis on which the continent’s fifth qualifying place will be decided. (BBC News, UK, 24 October 2002)
* Egypte. Nouveau port sur la mer Rouge — Le 26 octobre, le président Moubarak a inauguré la première tranche d’un nouveau port sur la mer Rouge, “le plus grand port” sur cette mer, a rapporté la télévision d’Etat. Le port d’Aïn Soukhna desservira une zone industrielle dans le nord-ouest du golfe de Suez. Cette zone accueille 200 usines spécialisées dans les industries électronique, sidérurgique, automobile et pétrochimique, dont une usine d’engrais et une aciérie. (Le Figaro, France, 28 octobre 2002)
* Kenya. Countdown to elections — 24 October: The man President Daniel arap Moi wants to replace him as Kenya’s leader later this year has been unveiling his political vision in Nairobi. The son of Kenya’s first president, Uhuru Kenyatta, said he represented a new generation determined to tackle the country’s deepening poverty and its reputation for corruption. But although he sought to distance himself from his mentor, he also implied that he wanted an amnesty for those accused of corruption under Mr Moi’s government. The 41-year-old has been trying hard to shake off his image as a political puppet and novice — a man plucked from obscurity by President Moi and thrust, blinking, into the limelight. Mr Kenyatta has criticised the legacy of 24 years in power. «Kenya is faced with a number critical challenges including high poverty levels, serious unemployment, crippling domestic debt, poor infrastructure and failing institutions,» he said. Mr Kenyatta said he represented a new beginning for Kenya and insisted that the ruling Kanu party is taking steps to deal with its vices — a reference to the allegations of corruption which have built up over almost four decades in power. 25 October: President Moi has dissolved Parliament to pave the way for elections due by the end of the year. 29 October The general elections will be held on 27 December, after which, President Daniel arap Moi, who has been in power for 24 years, will step down, officials have announced. (ANB-BIA, Belgium, 29 October 2002)
* Kenya. Dissolution du Parlement — Le 25 octobre, le président Arap Moi a dissout le Parlement. Cette décision a été reçue négativement par de nombreux Kényans et notamment par l’Eglise. En effet, cette dissolution met fin à la révision de la Constitution, très attendue par la majorité des Kényans. “Cette décision confirme que les membres du gouvernement n’ont jamais voulu que cette révision s’effectue”, a dit le vice-président de la conférence épiscopale. La commission de la révision de la Constitution avait déjà proposé un projet et promis une version définitive pour le 12 décembre. Une conférence constitutionnelle devait avoir lieu le 28 octobre. Mais le président Moi avait publiquement désapprouvé le travail de la commission. Selon l’agence Misna, le président a fixé au 27 décembre la date des élections générales. (DIA, Kinshasa, 29 octobre 2002)
* Kenya. Delay to reform proposals — Steps towards an overhaul of Kenya’s constitution were put on indefinite hold on 28 October as delegates were barred by police from attending a national constitutional conference and opposition politicians said they would let the matter rest until after elections in December. The move came a day after President Daniel arap Moi announced the dissolution of the constitutional commission which, led by renowned academic Professor Yash Pal Ghai, recently recommended sweeping changes to the country’s system of government. The proposed reforms would have curbed presidential powers, introduced a prime ministerial position and devolved powers to the districts. (Financial Times, UK, 29 October 2002)
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