ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles -
Belgium
TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: anb-bia@village.uunet.be
_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 07-11-2002
Part #2/4: |
Part #3/4:
|
Part #4/4:
|
To the Weekly News Menu |
* Afrique. UA: Inauguration du comité des représentants — Le Comité des représentants permanents (COREP), un des organes de l’Union africaine (UA) lancé à Durban le 9 juillet 2002, a tenu sa session inaugurale à Addis-Abeba, indique un communiqué de l’organisation du 1er novembre. A l’ouverture, le président de la Commission de l’UA, M. Amara Essy, a présenté son rapport intérimaire relatif aux tâches assignées pour la période allant de juillet 2002 à juillet 2003. Le COREP a discuté par ailleurs l’organisation de son travail. (PANA, Sénégal, 2 novembre 2002)
* Africa. NEPAD — African economists have begun work on a new Western-backed economic rescue plan for the continent after heads of state launched it at the weekend. The plan aims to promote good government in Africa in return for billions of dollars in private Western investment. Twelve African states agreed on 3 November to subject their governments to monitoring for performance and democracy in a radical move to win Western support for the scheme. Officials steering the programme, dubbed the New Partnership for Africa’s Development (NEPAD), hailed the decision by the 12 states as proof of Africa’s commitment to change. «It shows that NEPAD has taken off on a very positive note,» said Isaac Aluko-Olukon, Nigeria’s top expert on NEPAD. NEPAD‘s steering committee met today with the Economic Community of West African States, ECOWAS, to discuss regional projects to be carried out under the NEPAD program, Aluko-Olukon said. ECOWAS is one of five African regional blocs that will anchor projects under NEPAD, which is backed by the G8 group of industrialised nations and Russia and the European Union. A major project that will fall in NEPAD‘s ambit is the $500 million West Africa Gas Pipeline, whose leading consortium members include US oil major ChevronTexaco and Nigeria’s leading oil producer Shell. (CNN, USA, 4 November 2002)
* Afrique. NEPAD: contrôles de la transparence — Une douzaine de pays africains ont accepté de soumettre leurs gouvernements à des contrôles de transparence et de rendement pour accéder aux aides des pays industrialisés (G8) dans le cadre du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). Le 3 novembre, 12 gouvernements (Algérie, Angola, Congo-RDC, Egypte, Ethiopie, Ghana, Mali, île Maurice, Mozambique, Nigeria, Rwanda et Afrique du Sud) ont signé à Abuja (Nigeria) un document d’intention affirmant leur engagement à offrir des garanties à la société civile, aux entrepreneurs et aux bailleurs de fonds. Le président nigérian Obasanjo a expliqué que le mécanisme de révision consistait en un monitorage volontaire servant à vérifier l’atteinte des objectifs cruciaux pour le succès du NEPAD. (Misna, Italie, 4 novembre 2002)
* Afrique. La France augmentera son aide — Le 4 novembre à Yaoundé, à l’ouverture de la conférence ministérielle de suivi du sommet France-Afrique, le ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie, Pierre-André Wiltzer, a annoncé que la France va augmenter de 50% son aide publique en faveur de l’Afrique. Cette augmentation prendra effet l’année prochaine. Selon le ministre, les espoirs de la France reposent sur la création de l’Union africaine et l’adoption du NEPAD. Il a promis que son pays profitera de sa présidence du G8 l’an prochain pour tout mettre en oeuvre en vue de faire appliquer les décisions en faveur de l’Afrique issues du sommet de Kananaskis en septembre dernier. (ANB-BIA, Bruxelles, 5 novembre 2002)
* Afrique. Lutte contre la méningite — Le 5 novembre, l’Organisation mondiale de la santé et ses partenaires ont lancé un appel pour réunir 10 millions d’euros nécessaires à la lutte contre la méningite en Afrique. L’OMS, le Fonds des Nations unies pour l’enfance, la Croix-Rouge, le Croissant-Rouge et Médecins sans frontières ont lancé cet appel pour que les réserves de vaccins et de médicaments contre la méningite soient réapprovisonnées d’urgence. La méningité est endémique du Sénégal à l’Ethiopie. (Centre de nouvelles ONU, 5 novembre 2002)
* Africa. «Blood diamonds» polished off — Countries involved in the diamond trade have agreed on new regulations to prevent «blood diamonds» from reaching the world market. However campaign groups say that the certification process is not rigorous enough to stop armed groups from profiting from diamonds. Diamonds have been to Africa what cocaine has been to Latin America. They have financed wars, fuelled corruption and brought about the collapse of state institutions. Thirty-five countries signed the «Kimberley Process» in the Swiss city of Interlaken. The new system will take effect on 1 January 2003. «We are glad to announce to you this afternoon that we adopted the Kimberley Process certification scheme which is the outcome of two years’ work,» South African Energy Minister, Phumzile Mlambo Ngeuka, told reporters. Blood diamonds have helped finance civil wars in countries such as Angola, Democratic Republic of the Congo and Sierra Leone. Corinna Gilfillan of Global Witness has been campaigning to end the illegal smuggling of diamonds. She argues that these glittering gems are more than just expensive baubles — they are an easy means of moving finance around the world. «Diamonds are a very good commodity for doing that because they’re so valuable and can easily be transported across borders,» she says. (BBC News, UK, 5 November 2002)
* Afrique. Début du ramadan — Les organisations musulmanes ont fixé au mercredi 6 novembre le début du mois de ramadan. Ce mois de jeûne, auquel le Coran astreint chaque musulman en souvenir de la mission confiée par Dieu à son prophète Mohammed, commence avec l’apparition de la nouvelle lune, laquelle, selon la tradition, doit être visible à l’oeil nu. (La Croix, France, 6 novembre 2002)
* Afrique. Les diamants de guerre — Le 5 novembre à Interlaken (Suisse), des représentants de 52 pays qui produisent des diamants ou en font le commerce, se sont engagés à appliquer un système de contrôle des diamants provenant de pays qui connaissent des guerres civiles. 46 pays, plus l’Union européenne, mettront en place ce système à partir du 1er janvier 2003, six autres avant la fin de 2003. Le dispositif adopté vise à empêcher la vente de diamants extraits pour le compte de guérillas. Les douanes pourront identifier clairement l’origine des gemmes grâce à un certificat (présenté comme infalsifiable) accompagnant tout colis de diamants exporté. Le certificat devra être visé par chaque pays importateur et exportateur et les diamants transportés dans un emballage scellé. (La Libre Belgique, 6 novembre 2002)
* Afrique. CITES: Espèces menacées — A Santiago du Chili s’est ouverte la 12e Conférence de la CITES (la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) qui se prolongera jusqu’au 15 novembre. Elle se déroulera notamment sur fond de bataille des éléphants. En effet, quatre pays d’Afrique australe (le Zimbabwe, le Botswana, la Namibie et l’Afrique du Sud) réclament la reprise du commerce de l’ivoire, alors même que celui-ci risque d’être fatal aux populations de pachydermes encore fragiles et victimes d’un intense braconnage. Les 160 pays présents auront à voter également sur le commerce de nombre d’espèces animales et végétales surexploitées par l’homme. (La Croix, France, 6 novembre 2002)
* Southern Africa. EU-SADC Summit — On 6 November, Human Rights Watch said that safeguarding rights and responding robustly to the looming humanitarian disaster in southern Africa should top the agenda of this week’s high level ministerial meeting between members of the Southern African Development Community (SADC) and the European Union (EU). Human Rights Watch highlighted crises in Congo RDC, Zimbabwe, Angola and Swaziland that should be addressed at the meeting which will take place in Maputo, Mozambique. (HRW, 6 November 2002)
* Algérie. Diminution de la dette — La dette extérieure de l’Algérie a diminué de 2 milliards de dollars, passant de $22,5 milliards en 2001 à $20,5 milliards, a déclaré le ministre des Finances le 3 novembre. En l’espace de sept ans, l’endettement algérien a connu une baisse de 11 milliards de dollars, et c’est la première fois depuis 1978, que les réserves de change algériennes, qui sont actuellement de $22,5 milliards, sont supérieures au niveau de la dette. (AP, 3 novembre 2002)
* Algérie. Emeutes — Le samedi soir, 2 novembre, des émeutes ont éclaté à Merouana, dans la région de Batna (est), où des manifestants ont incendié des bâtiments publics pour protester contre le manque de transports entre Batna et Constantine. Partout dans le pays, l’émeute est devenue un mode d’expression contre l’incurie des autorités face aux immenses difficultés de la vie quotidienne (eau, électricité, distribution de logements). (Libération, France, 4 novembre 2002)
* Angola. Fermeture des camps de réfugiés — Le vice-ministre angolais de l’Intérieur, M. Sebastiano Martins, a défendu la décision prise en urgence de fermer les camps des réfugiés abritant d’anciens soldats de l’Unita et leurs familles. Comme raisons, il a cité entre autres l’approche de la campagne agricole et l’ouverture de la nouvelle année scolaire. La fermeture des camps sera suivie par le transport des soldats et des personnes déplacées vers leurs villages d’origine, où ils bénéficieront d’une assistance. - D’autre part, le président de la commission conjointe de la mise en oeuvre de l’accord de paix en Angola, Ibrahim Gambari, a indiqué le déboursement de fonds par le gouvernement en faveur du parti d’opposition de l’Unita. Il a indiqué qu’il entamera une série de consultations avec la société civile sur la réconciliation nationale et la réintégration sociale des soldats démobilisés de l’Unita. (PANA, Sénégal, 1er novembre 2002)
* Angola. L’armée contrôle Cabinda — La “forteresse pétrolière” de l’Angola est repassée aux mains des autorités de Luanda. Des sources de l’armée gouvernementale ont annoncé avoir repris le contrôle de l’enclave de Cabinda, la bande de terre angolaise située entre le Congo-Brazzaville et le Congo-Kinshasa, qui abrite les réserves d’or noir du pays. Au terme d’une offensive lancée à la mi-septembre, les troupes gouvernementales ont eu le dessus sur le Front de libération de l’enclave de Cabinda (Flec-Fac). Un conseiller militaire de Luanda a qualifié cette action de “pression” pour pousser les rebelles à entamer des négociations avec le gouvernement angolais. Cabinda produit l’essentiel du pétrole de l’Angola. (Misna, Italie, 4 novembre 2002)
* Bénin. Vers un second port — Le gouvernement béninois a décidé d’implanter un nouveau port en eau profonde au large des côtes de Sémé-Kpodji (environ 20 km au sud-est de Cotonou), a-t-on appris le 6 novembre de source officielle. Selon le ministre des Travaux publics, le groupe français Bouygues a obtenu une convention de concession pour la conception, le financement, la construction, l’exploitation et l’entretien des infrastructures du nouveau port pour une durée de trente ans. Le projet va démarrer en 2003 et s’achever en 2005. Le port de Cotonou, mis en service en 1965, est actuellement engorgé. (PANA, Sénégal, 6 novembre 2002)
* Burundi. Arrest over coup plot — 4 November: Former Burundian President Jean-Baptiste Bagaza has been placed under house arrest. Home Affairs Minister Salvator Ntihabose told journalists in Bujumbura that Mr Bagaza, who is a senator, had been holding secret meetings with his party — Parena. He accused Mr Bagaza of attempting to lead an uprising against the transitional government, and of planning to assassinate top ministers. Tutsi opposition groups, like Parena, have criticised the talks with armed Hutu rebels taking place in Dar es Salaam seeking an end to the nine-year war. Today, members of Parena are reported to be attempting to discourage people from going to work by throwing grenades in the capital. (ANB-BIA, Belgium, 4 November 2002)
* Burundi. Négociations et affrontements — Le vice-président sud-africain Jacob Zuma doit revenir le 4 novembre à Dar es-Salaam pour poursuivre sa médiation dans les négociations sur un cessez-le-feu au Burundi entre le gouvernement et les rebelles des Forces pour la défense de la démocratie (FDD), a indiqué son porte-parole, ajoutant que l’autre principal mouvement rebelle, les Forces nationales de libération (FNL) d’Agathon Rwasa, s’était retiré des négociations la semaine dernière après le rejet de leurs conditions. - Par ailleurs, un porte-parole de l’armée a annoncé que le samedi 2 novembre, 51 rebelles, entrés au Burundi depuis le Congo-RDC, ont été tués dans la province de Cibitoke. Dans la nuit du samedi au dimanche, deux soldats ont été tués et dix civils bessés au cours d’une attaque rebelle dans un quartier nord-ouest de la capitale Bujumbura. Et Gitega, la deuxième ville du pays, a été attaquée au mortier dimanche par les rebelles du FDD; deux écoles ont été touchées, mais on ne déplore pas de victimes. - Depuis le 1er novembre, plus de 70.000 personnes ont fui les combats engagés au centre du pays, indique l’AFP le 5 novembre. Deux communes ont ainsi été désertées par leurs habitants: Bugendana dans la province de Gitega (centre) et Rutegama dans la province de Muramvya (centre-ouest). (ANB-BIA, de sources diverses, 5 novembre 2002)
* Burundi. L’ex-président Bagaza arrêté — 2 novembre. Depuis le 1er novembre, la résidence de l’ex-président Bagaza (actuellement président du principal parti tutsi d’opposition) est sous étroite surveillance policière, sans possibilité pour lui et ses visiteurs d’en sortir ou d’y entrer, indique l’agence PANA. “Les services de police et de la justice s’intéressent à M. Bagaza pour ses fréquentes réunions clandestines avec la jeunesse de la capitale, qui sont de nature à perturber l’ordre public et la sécurité du pays”, a laissé entendre le procureur général. Dans ces réunions, M. Bagaza va souvent jusqu’à appeler au “djihad” contre les institutions étatiques, a-t-il affirmé. De sources policières anonymes, on indique que Bagaza approcherait discrètement, ces derniers temps, des officiers supérieurs et des hommes de troupe pour les amener à s’insurger contre le régime du président Buyoya. - Le 4 novembre, M. Bagaza a été placé en résidence surveillée, accusé d’avoir préparé “un plan de déstabilisation et d’élimination des plus hauts responsables du pays”, a annoncé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Une perquisition à son domicile aurait révélé des documents compromettants. Par ailleurs, Charles Mukasi, président hutu d’une aile du parti d’opposition Uprona, multiethnique, a également été arrêté pour un écrit jugé subversif. A Bujumbura, les partisans de Bagaza ont érigé des barricades et fait exploser des grenades dans plusieurs endroits de la ville, avant que les forces de l’ordre ne rétablissent le calme. Le président Buyoya a reporté son voyage à Dar es-Salaam où il devait se rendre aux négociations interburundaises. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 novembre 2002)
* Burundi. Peace talks in trouble — 6 November: The mediator in the Burundi peace talks, South African Vice-President Jacob Zuma, has urged the warring sides to reach agreement as a new deadline looms. Burundi’s President Pierre Buyoya and a Hutu rebel group — the Forces for the Defence of Democracy (FDD) — are trying to reach a ceasefire at talks in the Tanzanian capital Dar es Salaam. But even if they manage to break the deadlock over conditions for a truce, it is unlikely to end the nine-year war as another rebel group, the National Liberation Forces (FNL), pulled out of the talks last week. Regional leaders have threatened sanctions if a deal is not reached by 7 November.Tens of thousands of people have fled their homes in Burundi over the past week amid fresh fighting between government forces and FDD rebels. (ANB-BIA, Belgium, 6 November 2002)
* Centrafrique. Après le putsch — Le jeudi 31 octobre, la vie normale reprenait dans la capitale Bangui, après six jours d’intenses combats entre les forces loyalistes et les partisans de l’ancien chef d’état-major, le général Bozizé. Dans la soirée, aucun bilan des affrontements n’était encore disponible, mais le gouvernement tchadien a accusé une unité spéciale de la présidence centrafricaine d’avoir “massacré de nombreux civils tchadiens, 120 sinon plus”, lors de la reprise des quartiers nord, où les forces congolaises de J.P. Bemba se sont livrées à des pillages et des viols. On ignorait aussi encore le nombre d’habitants ayant fui la capitale. Les organisations humanitaires se disent préoccupées par la sécurité des civils pris entre les troupes de Bozizé et les combattants congolais. Le régime du président Patassé a résisté à la troisième tentative de coup d’Etat en quinze mois, mais ne doit sa survie qu’aux forces étrangères, libyennes et congolaises. — Le 1er novembre, le Premier ministre M. Ziguélé a annoncé que la frontière de la RCA avec le Cameroun serait rouverte le même jour et l’aéroport de Bangui le lendemain. Le 2 novembre, des voyageurs arrivant dans la capitale ont déclaré que les rebelles semblaient toujours tenir au moins certaines des quatre routes principales à la sortie de Bangui. Des combattants congolais de J.P. Bemba surveillaient des points de contrôle à 8 km de la capitale, se tenant entre les rebelles et la ville. — Par ailleurs, M. Ziguélé n’a pas hésité à mettre en cause le Tchad dans les événements. En fait, le fossé qui ne cesse de se creuser entre les deux pays, semble masquer des enjeux économiques souterrains: pétrole au sud du Tchad, diamants et peut-être aussi pétrole en RCA qui sert de base arrière aux commerces du chef rebelle congolais Jean-Pierre Bemba. La Libye a signé, en juin, un accord de coopération sur l’exploration et l’exploitation dans le secteur minier centrafricain pour des dizaines d’années. — Les premiers soldats d’une force régionale de maintien de la paix, qui comptera 350 hommes, devrait arriver “tôt cette semaine” à Bangui, a annoncé, le dimanche 3 novembre, le général Lamine Cissé, représentant du secrétaire général de l’Onu pour la RCA. — Le 5 novembre, la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) et la Ligue centrafricaine des droits de l’homme (LCDH) ont condamné les violations des droits de l’homme à Bangui, tant par les rebelles que par les forces loyalistes. Elles demandent une enquête internationale et le retrait de toutes les troupes étrangères du territoire. Selon le texte, “il y a à l’hôpital des dizaines de morts et plus d’une centaine de blessés, en grande partie des civils”, dénonçant également “des viols systématiques”. Les deux organisations affirment encore que “le président Patassé livre la population aux exactions de sa milice privée”. (ANB-BIA, de sources diverses, 4 novembre 2002)
Part #2/4: |
Part #3/4:
|
Part #4/4:
|
To the Weekly News Menu |