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WEEKLY NEWS ISSUE of: 07-11-2002

PART #2/4 - From CONGO BRAZZA  to EGYPT 

 Part #1/4:  
 Africa => Centr. Afr. Rep.

   Part #3/4:    
 Eq. Guinea => Senegal

   Part #4/4:      
Sierra Leone => Zimbabwe

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* Congo-Brazza. Déplacés: appel des Eglises — Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, ainsi que des responsables protestants appellent à la solidarité chrétienne internationale pour faire face à l’afflux massif de réfugiés dans la capitale. Ceux-ci fuient les exactions des rebelles ninjas et des soldats gouvernementaux. Plus de 4.500 personnes déjà, refoulées sans ménagement par les policiers à l’entrée de la ville, ont trouvé un refuge précaire dans trois temples évangéliques et dans une chapelle catholique de la banlieue sud de Brazzaville. Selon des sources locales, ces dernières semaines, la tension s’est accrue dans la zone du Pool. Les rebelles auraient forcé les gens à abandonner les districts de Mbandza-Ndounga, Goma Tsé-Tsé et Boko, pour mieux contrôler leurs villages. D’après les témoignages des dépacés, les Ninjas auraient tué tous ceux qui tentaient de résister. Certains déplacés ont trouvé refuge chez des parents ou amis; d’autres ont été accueillis par les  autorités locales ou religieuses. (ANB-BIA, de sources diverses, 4 novembre 2002)

* Congo (RDC). Le rapatriement des Rwandais — Le 1er novembre, des affrontements ont eu lieu entre des soldats congolais et des combattants rwandais hostiles au régime de Kigali, faisant “des morts dans les deux camps”, selon la Mission de l’Onu au Congo (Monuc). Les Rwandais impliqués appartiennent aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Cette semaine, l’Afrique du Sud, garante des accords de paix de Pretoria entre Kinshasa et Kigali, avait livré une dizaine de responsables politiques des FDLR qui se trouvaient au Congo. L’accord de Pretoria, signé le 30 juillet dernier, prévoyait le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais (déjà effectué) en échange du désarmement et du rapatriement des ex-soldats rwandais et miliciens Interahamwe, auxquels Kigali associe les FDLR. Toutefois, le 1er novembre, peut-être pour ne pas mettre Kinshasa dans une situation explosive, le Rwanda et le Congo ont convenu de prolonger de 90 jours le délai pour désarmer et rapatrier du Congo extrémistes hutu et soldats rwandais. Les deux présidents Kabila et Kagamé, qui se sont rencontrés en présence de leur homoloque sud-africain Mbeki, ont aussi demandé au Conseil de sécurité de modifier le mandat actuel de la Monuc pour que ses forces prennent part à ces opérations. (ANB-BIA, de sources diverses, 2 novembre 2002)

* Congo (RDC). Inter-Congolese Dialogue again «on-hold»2 November: The Inter-Congolese Dialogue will resume on 15 November. Negotiations have been re-scheduled for «logistic reasons». The UN‘s Special Representative says that negotiations must be completed by 20 November. (ANB-BIA, Belgium, 2 November 2002)

* Congo (RDC). Vers un gouvernement de transition — L’envoyé spécial de l’Onu Moustapha Niasse espère que le gouvernement de Kinshasa et deux mouvements rebelles (RCD et MLC) pourront former en janvier un gouvernement de transition. Après une semaine de pourparlers à Pretoria (Afrique du Sud), les différentes parties restaient encore divisées sur des questions comme le contrôle des services de sécurité, du corps diplomatique et de certains ministères. Niasse espère reprendre les discussions le 15 novembre et les terminer le 21. Il y aurait un accord sur la structure du gouvernement de transition qui mènerait le pays à des élections, mais il n’y a pas eu de signature officielle de cet accord, ce qui indiquerait qu’il reste des divergences de vues. (D’après De Standaard, Belgique, 4 novembre 2002)

* Congo (RDC). Shooting at Kinshasa palace4 November: A «deranged» gunman shot  dead two security guards before being killed in a shoot out at a presidential palace in the Congolese capital, Kinshasa. The intruder, who wore a military uniform, injured another three guards, presidential spokesman Kikaya Bin Karubi said. The motive for the shooting was not known. President Joseph Kabila does not live in the palace and was away from Kinshasa at the time of the attack. The gunman shot the chief guard of the post, who managed to return fire before dying of his wounds, Mr Karubi said. Another guard died and three more were injured as they pursued the intruder, Mr Karubi said. (ANB-BIA, Belgium, 4 November 2002)

* Congo (RDC). Fusillade au palais présidentiel — Le 4 novembre au matin, une fusillade a éclaté au palais présidentiel à Kinshasa. Apparemment, un des gardes présidentiels a tiré sur deux de ses camarades, qui ont réussi à l’abattre avant de succomber à leurs blessures. Le président Joseph Kabila ne se serait pas trouvé dans le bâtiment lors de l’incident. L’identité du tireur n’était pas connue à Kinshasa dans la soirée. La fusillade qui a fait trois morts, a provoqué une certaine émotion, en raison de ses ressemblances avec l’attentat qui a coûté la vie au président Laurent Kabila, père de l’actuel chef de l’Etat, le 16 janvier 2001. Les mesures de sécurité renforcée prises autour du palais présidentiel après l’incident ont été levées dans l’après-midi. (Ndlr.: Selon AP, les autorités congolaises écartent l’hypothèse d’une tentative d’assassinat de Joseph Kabila, mais parlent d’une action d’un “homme dérangé”). (MFC, La Libre Belgique, 5 novembre 2002)

* Congo (RDC). Patron de la Miba limogé — Le président Kabila a limogé Jean-Charles Okoto, le président du comité de gestion de la Minière de Bakwanga (Miba), une société mixte qui exploite le diamant à Mbuji-Mayi. Tous les membres du comité de gestion ont été suspendus. Cette décision intervient deux semaines après la publication d’un rapport de l’Onu sur le pillage des richesses naturelles du Congo, qui dévoile notamment que les dirigeants de la Miba, “en complicité avec des soldats du contingent zimbabwéen chargé de la garde de mines, ont soustrait, chaque année, l’équivalent en pierres de joaillerie de 25 millions de dollars”. — D’autre part, Amnesty International a dénoncé les violations des droits de l’homme perpétrées à la Miba. Amnesty dénonce “les douzaines” de mineurs illégaux tués chaque année sur les concessions de la Miba et “les centaines” de personnes blessées. Dans la majorité des cas, les gardes de la Miba, les soldats congolais ou zimbabwéens tirent sur les mineurs illégaux “sans sommation” et “sur des gens désarmés dans la plupart des cas”. En outre, pas un seul agent de l’Etat n’a comparu en justice pour le meurtre d’un présumé creuseur illégal. Plus d’un millier de personnes tentent chaque nuit de creuser illégalement dans ces concessions. (La Libre Belgique, 5-6 novembre 2002)

* Congo (RDC). Hutu arrests in Kinshasa5 November: Dozens of Hutu residents of Kinshasa have reportedly been wrongfully arrested over the last two months, Rwandan and Burundian nationals living in the Congolese capital say. The move comes after the Congolese Government banned a Rwandan Hutu political movement from operating in Congo, and sent some of its leaders to Kigali. Under the terms of a peace deal signed in July between Rwanda and, Kinshasa pledged to help repatriate the thousands of Interahamwe and Rwandan ex-army soldiers in Congo. Many have served in the Congolese army, and Kinshasa has disarmed and placed nearly 2,000 of them in an army camp. Hutu residents in Kinshasa say the people arrested are mainly refugees, including women, picked up on the sole grounds of their ethnicity. One man who asked not to be identified told me he was arrested on 13 October. The policemen asked him if he was Rwandan, then took him to Kinshasa’s Kokolo military camp. He was tied up and locked in a lorry container. He was told by soldiers that he was going to be sent to Rwanda since he was a Hutu. The man, who is from Burundi, has refugee status. Fortunately he was able to contact the United Nations refugee agency, the UNHCR, and was freed. (ANB-BIA, Belgium, 5 November 2002)

* Côte d’Ivoire. Rebels and the peace talks4 November:Rebels warn that they may withdraw from the latest round of peace talks, due to resume in neighbouring Togo, tomorrow. Rebel leader Guillaume Soro tells a news conference in the stronghold of Bouake that they will not travel unless their political demands are met. The government last week agreed to a deal which would grant an amnesty to the rebels, and reintegrate mutineers into the army. But this ignored the key demands of both sides — fresh elections for the rebels and the government’s insistence on disarming those behind the uprising. 5 November: Rebels have started arriving in Togo from their stronghold in Bouake to resume peace talks. 6 November: The rebels and government negotiators have resumed a crucial second round of peace talks in Togo aimed at tackling the toughest obstacles to ending their war. But there appears little sign that West African mediators can bring the foes to a compromise on either rebel disarmament or the demand by the rebels for President Laurent Gbagbo to resign to allow new elections to be held. The rebels’ political representative, Guillaume Soro, warned before today’s sessions began: «There is a profound crisis in Côte d’Ivoire, a crisis of identity.» (ANB-BIA, Belgium, 6 November 2002)

* Côte d’Ivoire. Début d’accord31 octobre. Le commandant du Groupement de sécurité présidentiel (GSPR), le colonel Goualy Tapé, responsable de la sécurité du président Gbagbo, a été arrêté et placé sous mandat de dépôt à la prison militaire d’Abidjan. —1er novembre. Au troisième jour de leurs pourparlers à Lomé, le gouvernement et les insurgés  sont parvenus à un “accord de principe” pour l’amnistie des mutins, qui avaient pris les armes le 19 septembre. Les 750 militaires qui avaient participé au soulèvement, parce qu’ils devaient être rayés des cadres, pourront préserver leur emploi au sein de l’armée. L’accord, scellé sous l’égide du président togolais Eyadéma, a reçu l’aval du président ivoirien Laurent Gbagbo. Il conclut la première phase d’une négociation qui doit à présent s’attaquer au fond du problème: la rébellion du nord du pays, qui s’estime politiquement marginalisée en raison des doutes émis sur l’"ivoirité" de ses habitants. Les deux porte-parole du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI), Tuo Fozié et Chérif Ousmane, ont quitté les négociations pour aller chercher des instructions à Bouaké, la principale ville tenue par les rebelles. — 2 novembre. Le président du Mouvement populaire ivoirien (MPI, opposition), Emile Téhé, a été retrouvé mort en périphérie d’Abidjan. La veille au soir il avait été arrêté par des gendarmes, a indiqué un responsable du parti. Selon Le Patriote, quotidien proche de l’opposition, son corps était “criblé de cinq balles”. — 3 novembre. A la veille, en principe, de la reprise des pourparlers à Lomé, les rebelles du MPCI ont prévenu qu’ils reprendraient le sentier de la guerre en cas de rejet de leurs exigences politiques. Leur porte-parole a dit que les insurgés n’accepteraient jamais de déposer les armes. Selon l’agence PANA, le MPCI soumettra au gouvernement une plate-forme revendicative politique sur sept points, tournant essentiellement autour de la nécessité d’organiser, dans les 6 ou 8 mois à venir, des élections générales libres auxquelles prendront part toutes les sensibilités politiques ivoiriennes. Il réclame par conséquent la suspension de la Constitution actuelle et l’adoption d’une nouvelle Constitution “consensuelle et non conflictuelle”. — 4 novembre. La reprise des pourparlers a été reportée en raison du retard des représentants des mutins. Les responsables de la rébellion n’ont pas exclu de retourner à Lomé pour un second round de négociations, mais exigent qu’ils puissent y présenter toutes leurs revendications, notamment la démission du président Gbagbo et l’organisation de nouvelles élections. — 5 novembre. Les représentants du MPCI ont quitté Bouaké pour les négociations à Lomé. Ils ont déclaré que leurs revendications étaient inscrites à l’ordre du jour. Dès leur arrivée à Lomé, dans l’après-midi, des discussions informelles ont repris, mais les signes d’une avancée majeure étaient ténus. — 6 novembre. A Lomé, les deux parties ont entamé la seconde phase de leurs pourparlers. Mais ce dialogue n’empêche pas les deux camps de réarmer leurs forces avec tout ce qui leur tombe sous la main, ce qui démontre le peu de crédit qu’ils accordent au retour à la paix. D’autre part, à Paris, Louis Dakouory-Tabley, l’ancien numéro deux du parti du président Gbagbo, a annoncé son ralliement à la cause de la rébellion, appelant les Ivoiriens à l’imiter. Par ailleurs, les chefs  d’état-major des neuf pays de la CEDEAO ont ouvert à Abuja (Nigeria) une réunion de deux jours pour décider de la structure de la force ouest-africaine de maintien de la paix en Côte d’Ivoire. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 novembre 2002)

* Djibouti. Commandement militaire américain — Le département américain de la Défense est en train de mettre en place un commandement militaire spécial dans la Corne de l’Afrique pour surveiller et poursuivre les terroristes qui tentent de se cacher, de s’entraîner et de créer des cellules dans des pays comme le Yémen ou la Somalie, ont déclaré le 4 novembre des responsables américains. Le Yémen intéresse spécialement les Etat-Unis. Le 3 novembre, un appareil de la CIA a lancé un missile Hellfire sur une voiture au nord du Yémen, tuant au moins six terroristes, dont un haut responsable du réseau Al-Qaïda, ont-ils affirmé. Le secrétaire américain à la Défense a toutefois salué une “bonne coopération” avec le gouvernement yéménite en matière de terrorisme et souligné que les Etats-Unis possèdent déjà un petit nombre de soldats dans cet Etat arabe. Le détachement spécial Corne de l’Afrique sera basé à Djibouti et aura à sa tête environ 400 hommes de la deuxième division. Ils opéreront d’abord à partir d’un bâtiment de la marine américaine dans la mer Rouge, en attendant qu’un poste de commandement soit construit sur le continent. (AP, 5 novembre 2002)

* Egypt. TVs «A Knight Without a Horse» rides into a storm — As the fasting month of Ramadan starts in much of the Muslim world today, viewers in Arab countries have the chance to indulge in one of their favourite pastimes through the long nights that follow the breaking of the fast. Egyptian television usually airs a controversial drama series in this peak viewing season. Last year’s sensation dealt with polygamy; the year before the subject was the Copts, Egypt’s Christian minority. This year the offering is proving more incendiary. «Faris bila Gawad», or «A Knight Without a Horse», has stirred up a furore because it deals with the infamous Protocols of the Elders of Zion. To critics of the programme, which already include pro-Israel activists in the US, any mention of the discredited protocols — a document forged by Russian officials in Tsarist times which the Nazis used to justify the Holocaust — is at best distasteful and at worst racist and inflammatory. But to an Arab world inflamed by more than two years of a Palestinian uprising against Israel and acutely sensitive to the prospect of a US attack against Iraq, defending the right to broadcast the series has become a matter of national honour and freedom of expression. In truth no outsider has yet seen the series. Muhammed Bughdadi, a co-writer of the programme, insists the story deals with an Egyptian journalist’s struggle against British imperialism and attempts to found a Jewish state from the  mid-19th century to the early part of the 20th century. «The way the programme handles the Protocols of Zion is that it does not try to confirm or deny or prove their authenticity,» Mr Bughdadi asserted at a rally organised in Cairo on 4 November in support of the programme. «They are one of the elements of the plot. The programme contains drama, social commentary, comedy and politics all in a historical context.» (Financial Times, UK, 6 November 2002)

* Egypt. 25 die in bus crash6 November: At least 25 Egyptians have died and 25 are injured after the bus they were travelling on collided with a lorry on a desert highway outside Cairo, police sources said. The bus, filled with workers returning from the Red Sea coastal tourist region, ran into a lorry transporting gravel which was trying to do a U-turn on the road, 60 km east of the capital, today. Police, who had earlier given a death toll of 29, said 18 died immediately on impact and seven died later in hospital. One survivor said the bus had not been speeding, but that passengers were thrown forward on loosely fitted chairs. The crash sheared off the front of the bus, which was covered in blood. «Everyone was thrown to the front of the bus as the chairs came out of their sockets,» said Ibrahim Gad, 31, speaking from Heliopolis Hospital in northeast Cairo. «Most people were sleeping.» Egypt has one of the worst traffic accident rates in the world, due largely to speeding, reckless driving and bad road conditions. (CNN, USA, 6 November 2002)

* Egypte. Collision mortelle — Le 6 novembre au matin, au moins 25 personnes ont été tuées et 24 blessées dans un accident entre un bus et un camion-remorque, à 61 km du Caire sur la route de Suez. Les victimes, des Egyptiens qui travaillaient à Hurghada, station balnéaire des environs, ont été transportées au Caire. (La Croix, France, 7 novembre 2002)

* Egypt. Mubarak will face pressure at home — Like many of their counterparts across the Arab world, Hosni Mubarak, Egyptian president, and his main opponents in the Muslim Brotherhood find themselves in rare agreement. Across the Egyptian political spectrum — Islamists, secularists, left-leaning nationalists, pro-western pragmatists — all are deeply opposed to a US strike against Iraq. For all the Security Council debate and rhetoric calling for UN weapons inspectors to be given time to do their work, Mr Mubarak is largely resigned to the prospect of such an attack, according to European officials. But the Egyptian leadership is deeply concerned by the impact of an invasion on the region and its implications for the unity of Iraq. Mr Mubarak also has to contend with the domestic implications of any US-led attack on Saddam Hussein. In April and May Cairo was gripped  by near-daily riots, triggered by Israel’s reoccupation of Palestinian towns in the West Bank, as students and other protestors demonstrated against the regime’s perceived spinelessness in refusing to break diplomatic relations with the Jewish state. «The problem comes from the correlation of the Iraqi and Palestinian issues,» says Imad Gad, an analyst at the Al-Ahram Centre for Strategic Studies, in Cairo. If a US invasion coincides with an upsurge of violence in Israel and the Palestinian territories, Mr Gad says: «I think we will see more explosions and, maybe, that the Egyptian regime cannot control the demonstrations.» (Financial Times, UK, 7 November 2002)


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