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WEEKLY NEWS ISSUE of: 28-11-2002

PART #2/4 - From CENTR. AFRICAN REP. to ERITREA/ETHIOPIA 

 Part #1/4:  
 Africa => Burundi

   Part #3/4:    
 Etiopia => Nigeria

   Part #4/4:      
Nigeria => Zimbabwe

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* Central Afr. Rep. Fifty-eight die in overloaded river-taxi accident22 November: A total of 58 people were killed when the roof of an overloaded ferry collapsed on passengers, a lawmaker in this central African nation said today. The passengers were crushed to death when the roof gave way under the weight of bags tied on top of the dugout canoe, according to Abel Goumba, who represents the town of Kouango, near the scene of the accident. The accident occurred on Nov. 11 on the Oubangui river. But word was slow to reach the capital, Bangui, about 150 kilometres to the west. The boat — with a capacity of 50 — was carrying 76 passengers, Goumba said. The 18 survivors were able to struggle out from under the fallen roof and swim to shore, he said. (CNN, USA, 22 November 2002)

* Centrafrique. Les évêques dénoncent les brutalités — Les évêques centrafricains ont exprimé dimanche 24 novembre, à Bangui, leur indignation face aux “terribles brutalités” des hommes armés, dont ils dénoncent “l’insoutenable sauvagerie” envers les femmes, dans une déclaration publique. “Souillées dans leur dignité de porteuses de vie, nos mères, nos soeurs et nos filles n’ont pas été épargnées par l’insoutenable sauvagerie des militaires”, déplorent les évêques centrafricains. Selon les prélats centrafricains, le pays “mettra beaucoup de temps pour se relever de cette grande humiliation que  viennent de nous infliger des bandes armées venues d’ailleurs”. Cette dernière mention semble faire référence aux rebelles du Mouvement de libération du Congo (MLC), venus soutenir le régime lors de la tentative de coup d’Etat du 25 octobre, et accusés de viols et d’exactions dans la capitale centrafricaine. En référence au dernier coup de force de l’ancien chef d’état-major des armées, François Bozizé, les évêques dénoncent “toutes ces aventures guerrières qui visent à installer un homme au pouvoir”, au mépris de la démocratie. Lors de leur réunion plénière en janvier, les mêmes évêques avaient estimé que “chaque jour qui passe rapproche lentement mais sûrement la RCA de l’implosion certaine”, et que “depuis les mutineries (de 1996-97) jusqu’aux derniers coups de force, tout le pays est comme pris en otage”. (D’après AFP, France, 24 novembre 2002)

* Centrafrique. Table ronde — Le 25 novembre, le président Patassé a annoncé la tenue “d’ici fin décembre” d’une table ronde “de la vérité et de la réconciliation”, s’engageant par ailleurs à garantir la sécurité des militaires putschistes qui déposeront les armes. Il a affirmé avoir pris acte de la résolution adoptée par le Parlement pour appeler au dialogue et à la constitution d’un gouvernement de crise, et fait part de son intention de s’entretenir “dans un bref délai” avec les leaders des partis politiques et de la société civile. S’agissant de la situation militaire, il a indiqué que de violents combats se déroulent actuellement à Bossembélé (159 km au nord-ouest de Bangui) et a affirmé que des “assaillants tchadiens” avaient été mis en déroute. Bossembélé se trouve sur la route Bangui-Cameroun, qui est la principale voie d’approvisionnement de ce pays enclavé dont les échanges avec l’extérieur se font essentiellement à travers le port camerounais de Douala. M. Patassé a aussi, pour la première fois, présenté ses condoléances aux familles des victimes des événements du 25 octobre. -L’offre de dialogue du président Patassé a cependant été généralement accueillie avec scepticisme par l’opposition et la société civile, qui la qualifient de floue, ou même de trompe l’oeil. (ANB-BIA, de sources diverses, 26 novembre 2002)

* Congo-Brazza. Financement de l’UE — Le gouvernement congolais et une délégation de la Commission européenne ont signé un accord portant sur un financement de 50,3 millions d’euros pour les infrastructures et l’appui à l’Etat de droit, a-t-on annoncé le 26 novembre de source officielle. L’accord prévoit un premier versement de 43 millions d’euros pour le financement de projets d’infrastructures, dont les transports, pour lesquels le gouvernement devra mettre au point un plan national. La seconde allocation de 7,3 millions d’euros concerne les institutions de l’Etat en  soutien du processus de démocratisation, de la réhabilitation de la justice, l’aménagement des établissements pénitentiaires, le renforcement de la liberté de presse et de la société civile. (AFP, France, 26 novembre 2002)

* Congo (RDC). Kabila to end Military Order Court — A new law promulgated on 18 November by President Joseph Kabila, will soon abolish the Cour d’ordre militaire (Military Order Court).The court has been widely criticised by national and international human rights organisations. Amnesty International has reported that the court does not meet international fair trial standards or allow appeals to a higher or independent jurisdiction. The law, drafted by the transitional parliament, calls for the cessation of activity of the court 30 days after the law becomes effective. (IRIN, Kenya, 21 November 2002)

* Congo (RDC). Signing of transition accord fails — MISNA reports that long-awaited signing of the draft global and inclusive accord on Congo’s future political structure, that all sides had planned to introduce today, in Pretoria, will now be delayed until a new round of talks. The deadline of 23 November has not been respected. There is the possibility that the Dialogue will resume on 7 December. (MISNA, Italy, 23 November 2002)

* Congo (RDC). Dialogue ajourné — Le dialogue intercongolais qui a repris il y a une semaine à Pretoria, se dirigeait le vendredi 22 novembre vers un ajournement, selon des sources proches de la médiation, afin de laisser les délégués parler à leurs dirigeants respectifs. Le jeudi, la médiation avait continué à travailler à un document de synthèse actualisé sur les points d’accord entre les composantes. Le principal médiateur, M. Niasse, a jugé un accord finalisé à 85%. La composition des forces armées et les modalités détaillées de partage du pouvoir demeuraient les écueils majeurs. - Le 23 novembre, les pourparlers ont été en effet ajournés. Ils reprendront le 9 décembre. Toutefois, les participants au dialogue ont convenu de former un gouvernement intérimaire, représentatif des tendances politiques présentes en Afrique du Sud. (ANB-BIA, de sources diverses, 25 novembre 2002)

* Congo (RDC). Violence...violence22 November: Congo RDC‘s government says it is sending officials to the southern Katanga province to investigate claims that more than 100 people have been killed by government soldiers. Reports from the town of Ankoro said the FAC (Congolese Armed Forces) opened fire on residents and burned down houses, forcing tens of thousands of people to flee. A Congolese minister, Ntuba Luaba, said the government mission would  identify those responsible and bring them to justice. Residents said the killings started after an argument between the soldiers and Mai-Mai militias, who have been armed by the Congolese government to fight rebels controlling eastern Congo. Normally the two sides are allied in the fight against rebels backed by Rwanda and Uganda. But now it appears that in one part of Katanga that alliance is in tatters. It is not clear why they fell out. In the town of Ankoro, the birthplace of the late president Laurent Kabila, residents say more than 100 people have been killed and tens of thousands forced to flee. 23 November: MISNA reports that the Governor of the East Province was killed on 22 November in an ambush carried out by unidentified gunmen. 25 November: New details are emerging about the massacre of civilians on 23-24 November in Chazi, a village located about 15 km north-east of Bukavu. It has been reported to MISNA by local sources that at least a dozen houses were set alight and for the moment it’s impossible to know whether there are any bodies in the ruins. The victims of the massacre, presumably carried out by a group of Interhamwe militia (linked to the late Rwandan President Juvenal Habyarimana) are four men, two women and a baby. A contingent of nearly 120 men of the Congolese Rally for Democracy-Goma stationed not far from Chazi, failed to intervene. (ANB-BIA, Belgium, 25 November 2002)

* Congo (RDC). Massacres — Le 22 novembre, le gouverneur de la Province orientale, Joseph Eneku, a été tué dans une embuscade tendue par des hommes armés non identifiés. Il se dirigeait vers Bunia, quand il a été victime d’un guet-apens près de Mahagi, à une vingtaine de kilomètres de la frontière ougandaise. — Dans la nuit du 23 au 24 novembre, au moins 16 civils ont été tués par des extrémistes hutu rwandais. Un groupe d’Interahamwe a attaqué leur village, Chazi, à 15 km au nord-ouest de Bukavu. Huit personnes sont mortes calcinées dans une maison incendiée, et huit autres tuées par balles alors qu’elles tentaient de se cacher dans les environs. Une vingtaine d’habitations ont été incendiées au cours de l’opération qui a duré deux heures. La population accuse les militaires du RCD, installés dans une position voisine, de ne pas être intervenus. — Le 26 novembre, à l’issue d’un sommet de deux jours à Dar es-Salaam, les présidents congolais et ougandais, Kabila et Museveni, se sont déclarés “prêts à créer un Comité pour la pacification de l’Ituri, après des consultations avec les diverses parties intéressées”. Une rencontre sera organisée, qui comprendrait des représentants des deux gouvernements, la mission de l’Onu, les divers groupes ethniques de la région, de même que des observateurs du gouvernement angolais et de l’Union africaine. Notons que la ville de Bunia a été ravagée ces derniers mois par une recrudescence des violations à motivations économiques et ethniques. D’autre  part, on signale un regain de tension dans la zone de Mambasa, dans la province de l’Ituri, à l’approche des troupes de Jean-Pierre Bemba. Au cours du mois, la ville a déjà accueilli de nombreux réfugiés, victimes des luttes tribales et des factions militaires. (ANB-BIA, de sources diverses, 26 novembre 2002)

* Congo (RDC). Retour de la famille Mobutu — C’est la réconciliation entre fils de chefs. Cette semaine (en principe ce 26 novembre), à l’invitation du président Joseph Kabila, Zanga Mobutu rentre au Congo, après plus de cinq années d’exil, suivi plus tard par le reste de la famille et de la dépouille de l’ancien dictateur. La négociation aura pris plus d’un an. En favorisant le retour au pays de la famille de Mobutu, Kabila ne pose pas seulement un geste philanthropique, il affaiblit également le camp de ceux qui se réclament du mobutisme, notamment le MPR, mais aussi Jean-Pierre Bemba, dont la soeur a épousé Zanga Mobutu et qui s’est toujours présenté comme l’"héritier spirituel" de l’ancien président. Cela, au moment où le partage du pouvoir se négocie en Afrique du Sud. (D’après Le Soir, Belgique, 26 novembre 2002)

* Congo (RDC). Epidemics hit the vulnerable26 November: More than 500 people have died in various epidemics over the last month in rebel-held areas of Congo. A flu outbreak in Equateur province, in the north-west, has been the most deadly, killing 522 people. The Congolese Health Ministry says that haemorrhagic fever has also killed four people in the Orientale province in less than a week. The ministry says that many others have died in a meningitis epidemic in Sud-Kivu province. The town of Bosobolo, with a population of 270,000, is the epicentre of the flu outbreak. (ANB-BIA, Belgium, 26 November 2002)

* Congo (RDC)/Rwanda. Ex-combattants disparus — Un total de 1.207 ex-combattants rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) se sont dispersés dans la nature, a confirmé le 27 novembre le représentant spécial de l’Onu, M. Ngongi. Ces combattants, précédemment cantonnés à la base militaire de Kamina (Katanga) ont disparu à la suite d’affrontements, début novembre, entre les FDLR et les Forces armées congolaises. “Kamina s’est vidé, à ce jour, de tous les ex-combattants”, a souligné M. Ngongi. Il a annoncé que la Monuc a achevé, le 26 novembre, la phase de rapatriement des ex-combattants avec le retour volontaire d’un total de 703 personnes sur les 2.000 cantonnés à Kamina. Il a estimé à quelque 40.000 le nombre des ex-militaires rwandais et  miliciens interahamwe encore présents sur le sol congolais. (PANA, Sénégal, 27 novembre 2002)

* Côte d’Ivoire. Peace talks hit new snag21 November: United Nations agencies launch an urgent appeal for $15.9 million to help avert a humanitarian crisis in Côte d’Ivoire, crippled by a two-month rebellion that has killed hundreds and forced thousands to flee their homes. «What is specific here is if we let things disintegrate in Côte d’Ivoire, the entire region will suffer,» El-Mostafa Benlamlih of the UN Development Program says in Abidjan. A statement from the UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs says «a fast and adequate response» is needed to avoid a major humanitarian crisis in Côte d’Ivoire. 22 November: Peace talks hit a new hitch today as rebels fumed over the leaking of their proposals for a deal and West African mediators struggled to get the process back on track. Togolese President Gnassingbe Eyadema, who is hosting the talks between rebels and government delegates in Togo’s capital Lome, met the insurgents late today in an attempt to soothe spirits. Rebel spokesman Sidiki Konate earlier told reporters that rebel proposals for peace were leaked to a pro-government newspaper in Côte d’Ivoire. The leak came as rebels studied a new draft peace accord, after rejecting a first blueprint last week and submitting new proposals. Earlier, mediators had been confident a deal could be reached. — The African Union has approved a donation of US $100,000 from its Peace Fund to support the peace talks. 25 November: The transport minister resigns because of human rights abuses committed during the two-month rebellion. Marcel Amon Tanoh is a member of Alassane Ouattara’s Rally of Republicans (RDR) party, which some government supporters accuse of involvement with the rebels. 26 November: The RDR pulls all its ministers out of the coalition government in protest at what it calls the «disastrous» handling of the uprising. 27 November: Rebels say many people have been killed and injured, after army helicopters attacked rebel-held areas in the north, There is no independent confirmation about the claims of the attack around the front-line town of Vavoua. French troops who are monitoring the truce, say they will send a team to the area to check the evidence. — MISNA reports that according to various Ivorian and international press sources, Alassane Ouattara and his wife are already in exile in Gabon where they arrived on a flight from Abidjan. (ANB-BIA, Belgium, 27 November 2002)

* Côte d’Ivoire. Accusations et menaces — Vendredi 22 novembre. Les pourparlers de paix à Lomé, destinés à mettre fin à deux mois de soulèvement ont rencontré un nouveau blocage: les rebelles ont exprimé leur colère après des fuites dans la presse ivoirienne sur leurs propositions. Le président  togolais Eyadema a rencontré les délégués des insurgés pour tenter de calmer les esprits, et a invité les deux parties “à faire des concessions pour sortir le pays de la crise”. Les médiateurs s’efforçaient de remettre le processus sur les rails. — 24 novembre. Lors d’un point de presse, le Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI, insurrection rebelle) a révélé l’existence d’une attaque imminente contre ses positions dans le département de Bouna et accusé le Ghana d’être de connivence avec l’armée ivoirienne dans cette entreprise. Le MPCI a toutefois réaffirmé sa volonté de continuer les négociations. — 25 novembre. Le gouvernement a démenti catégoriquement toute volonté des forces loyalistes d’attaquer les positions des insurgés, et le Ghana a rejeté les allégations selon lesquelles son territoire pourrait servir de base arrière pour cette attaque. Par ailleurs, la direction du parti d’Alassane Ouattara, le RDR, a demandé le retrait de ses ministres du gouvernement. D’autre part, la coordination des systèmes des Nations unies a lancé un appel urgent pour la mobilisation de 15,4 millions de dollars en faveur de 3,9 millions de personnes déplacées, victimes de la crise. — 26 novembre. Le ministre français des Affaires étrangères, M. de Villepin, a entamé une tournée en Afrique de l’Ouest, notamment à Lomé et à Abidjan, pour tenter de mettre fin au conflit ivoirien. — 27 novembre. Alassane Ouattara, principal opposant du régime, a quitté l’ambassade de France où il était réfugié, et s’est embarqué dans un hélicoptère à destination du Gabon. D’autre part, la tension militaire s’est à nouveau accrue. L’armée accuse les rebelles d’avoir violé le cessez-le-feu (ce que ceux-ci nient) et menace de passer “immédiatement” à l’action. (ANB-BIA, de sources diverses, 28 novembre 2002)

* Djibouti. Emigrés clandestins disparus — Une soixantaine d’émigrés clandestins somaliens et éthiopiens sont portés disparus dans le golfe d’Aden, où leur embarcation a dérivé pendant une dizaine de jours. 93 passagers de la même embarcation avaient déjà été recueillis, le 26 novembre, par un bâtiment espagnol. Le navire tentait de rejoindre les côtes du Yémen. (La Croix, France, 28 novembre 2002)

* Eritrea/Ethiopia. Eritrean POWs freed by Ethiopia — On 26 November, Ethiopia said it had freed all remaining Eritrean prisoners of war from the 1998-2000 border conflict, but accused its tiny neighbour of withholding information about a number of Ethiopian captives. «Ethiopia today releases all the remaining 1,568 Eritrean prisoners of war, including two colonels and other commissioned and non-commissioned officers,» the Ministry of Foreign Affairs said in a statement. Up to 70,000 soldiers from both sides died in the conflict. Ethiopia released a first batch of 937 Eritrean prisoners of war following the signing of a December 12, 2000, peace deal. In late August,  Eritrea freed 27 Ethiopian civilians and 279 POWs and the UN Security Council later urged Ethiopia to reciprocate, but Ethiopia dismissed the release as a publicity stunt and accused its neighbour of holding onto more captives. Ethiopia had earlier said it would not return the Eritrean POWs until it was informed of the whereabouts of Bezabeh Petros, a fighter pilot shot down by Eritrea in June 1998 and paraded through the streets of the Eritrean capital Asmara. The POW issue has hindered efforts to improve ties between the two countries that remain strained two years after reaching a settlement to their conflict. The UN has extended its peacekeeping mission that has been monitoring the border between the two Horn of Africa neighbours since the end of the war to March 15, 2003. (CNN, USA, 27 November 2002)


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