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WEEKLY NEWS ISSUE of: 23-01-2003
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* Cameroun. Grève des étudiants centrafricains — Depuis le 18 janvier, à Yaoundé, une centaine d’étudiants centrafricains font le sit-in devant l’ambassade de leur pays, réclamant le paiement de 18 mois d’arriérés de bourse et de frais de scolarité. “Nous n’arrêterons pas cette grève tant que le gouvernement du président Patassé ne nous aura pas versé au moins dix mois d’arriérés”, clament les étudiants, qui affirment avoir été chassés de leurs mini-cités et des salles de cours. “Les autorités nous avaient promis de payer les bourses avant le 15 janvier. Ils savent que nous dormons à la belle étoile et que nous ne suivons plus les cours”, a déclaré une étudiante en médecine. Vu les difficultés énormes de trésorerie de la RCA, des observateurs estiment cependant que les revendications des étudiants ont peu de chances de trouver une solution.lang2057 + (S. Tetchiada, ANB-BIA, Cameroun, 21 janvier 2003)
* Cameroun. Sociétés de capital-risque — La 3e Conférence africaine de l’Association des sociétés de capital-risque (AASCR) a ouvert ses portes le 20 janvier à Yaoundé, avec comme thème “Le rôle du capital-risque dans le développement socio-économique de l’Afrique”. «Les potentialités d’investissement en Afrique sont énormes», a souligné le secrétaire général de l’AASCR, M. Ousmane Mey. Pendant 5 jours, 130 spécialistes africains, européens et américains présents dans la capitale camerounaise vont mettre en exergue leurs expériences pour donner à l’Afrique les moyens de se développer grâce au capital-risque. «Nous mettrons en place deux fonds d’investissement de 10 millions de dollars pour permettre aux promoteurs des PMI et PME africaines de mieux amorcer leur développement», a dit M. Mey. L’actuelle conférence de l’AASCR intervient après celle du Cap (Afrique du Sud) en 2001, où les congressistes ont décidé que le Cameroun abriterait le siège de l’association. (S. Tetchiada, ANB-BIA, Cameroun, 21 janvier 2003)
* Centrafrique. 25 missionnaires arrivés au Tchad — Les 25 missionnaires qui s’étaient rassemblés et étaient bloqués dans le nord de la RCA à cause des combats entre rebelles et forces gouvernementales, sont arrivés finalement à Sarh, au Tchad. Leur situation était devenue insoutenable. Trois Capucins ont toutefois décidé de rester sur place. La région est toujours aux mains des rebelles qui continuent leurs pillages. Les missions ont été pillées de tout ce qu’elles possédaient. (Fides, Rome, 17 janvier 2003)
* Congo (RDC). Rebels must halt massacres — The UN Security Council has demanded that rebel leader Jean-Pierre Bemba, whose forces have been accused of cannibalism, rape and massacres, ensure an immediate halt to human rights violations in eastern Congo. The Council statement was issued on 16 January shortly after a UN investigation confirmed a horrifying campaign of atrocities against civilians in the forests of northeast Congo, with children among the victims. Accused rebel groups include Bemba’s Congolese Liberation Movement, one of two insurgent movements now promised a leading role in Congo’s government under a power-sharing agreement to end the central African nation’s war. (CNN, USA, 16 January 2003)
* Congo (RDC). Exécutions sommaires — L’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) dénonce, dans un communiqué, la multiplication des exécutions sommaires à Kinshasa. Citant “les populations environnantes des cimetières périphériques” de Kinshasa, l’Asadho indique que des militaires amènent et enterrent des corps déjà emballés dans des sacs dans ces cimetières. Les corps ne sont pas identifiés; une des tombes a été surmontée d’une croix indiquant seulement: “Souviens-toi de ce que tu as fait”. (La Libre Belgique, 18 janvier 2003)
* Congo (RDC). Combats à Uvira — Durant le week-end du 18-19 janvier, de nouveaux combats ont eu lieu dans la zone qui entoure la ville d’Uvira (Sud-Kivu), entre les forces du RCD-Goma qui contrôlent la ville et les Maï-Maï avec leurs alliés “interahamwe”. Ce sont les civils qui payent le prix des incursions, subissant des meurtres, des pillages et des violences de tout genre. Radio Okapi, l’émetteur de l’Onu, a confirmé une offensive des Maï-Maï contre les localités de Nyakebere et de Mukwezi. A Nyakebere, un groupe d’interahamwe est entré dans la localité et a massacré 7 personnes, dont un seul soldat du RCD. A Mukwezi, les Maï-Maï ont attaqué le centre, faisant subir des violences à la population. Depuis plusieurs mois, celle-ci vit dans terreur de nouvelles attaques. (D’après Misna, Italie, 21 janvier 2003)
* Congo (RDC). Plus de 15.000 personnes se réfugient en Ouganda — Plus de 15.000 civils ont fui les combats dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) pour trouver refuge du côté ougandais de la frontière depuis décembre dernier, a-t-on appris de source administrative locale ougandaise. «Ils arrivent d’une manière continue et, au moment où je vous parle, nous sommes sur le terrain pour évaluer la situation et voir ce qu’on peut faire», a indiqué le commissaire du district de Nebbi (ouest) Peter Odoko par téléphone à l’AFP. Il a fait état de nouveaux combats dans la zone de Mahagi, du côté congolais de la frontière. «Nous avons des informations selon lesquelles les combats opposent l’Union des patriotes congolais (UPC) de Tom Lubanga et le Rassemblement congolais pour la démocratie - Mouvement de libération (RCD-ML)», a précisé le commissaire. L’UPC est un petit mouvement opposé aux autorités de Kinshasa. Le RCD-ML est une faction armée alliée au gouvernement de Kinshasa. (D’après AFP, France, 22 janvier 2003)
* Congo (RDC). Cour pénale internationale — Les crimes commis en RDC pourraient être parmi les premiers cas soumis à la Cour pénale internationale (CPI). En effet, le gouvernement de Kinshasa, qui a reconnu la compétence de la Cour, a déjà introduit une demande en ce sens, suggérant même que soit créé un tribunal ad hoc, chargé de juger tous les crimes commis depuis l’éclatement de la guerre. La CPI ne peut juger que les crimes commis depuis sa création en juillet dernier. Mais un tribunal international pourrait être chargé d’examiner toutes les violations du droit de la guerre commis en territoire congolais depuis 1996. (Le Soir, Belgique, 22 janvier 2003)
* Côte d’Ivoire. Truce broken but positive signs at peace talks — 16 January: There are reports of a new outbreak of fighting, in breach of a recently agreed truce. Ivorian Defence Minister Kadet Bertin says that western rebel factions had attacked government positions in the western town of Blolequin. Heavy artillery is also being heard from the town of Toulepleu, causing panic among residents across the nearby border in Liberia. In Paris, peace talks to end four months of civil strife have resumed for a second day. It is the first time representatives of the government and the three rebel movements controlling half the country have all met face to face. There are 22 people, sitting around a large table in a sports training centre trying to hammer out a settlement. The question of citizenship rights is particularly controversial; one of the delegates at the conference, Alassane Ouattara, has been banned from standing for the presidency under the country’s nationality laws. They are also discussing land ownership and the registration of foreign workers, who make up a third of the population. 17 January: The first of some 40,000 Liberians are being evacuated from Côte d’Ivoire. Hundreds of Liberian refugees have been cramming onto ramshackle buses in Tabou in a desperate bid to go home. 19 January: French mediators say there has been progress at the peace talks. As talks continue, the first West African peacekeepers (Senegalese) arrive in Côte d’Ivoire. 20 January: French President Jacques Chirac urges the government and the rebels in Côte d’Ivoire to find a solution to the four-month-old conflict. Mr Chirac’s office said the French leader will meet his Ivorian counterpart Laurent Gbagbo on 24 January, amid reports that talks between the government and rebels are making progress. African leaders and other international figures, including United Nations Secretary General Kofi Annan, are due to meet in the French capital on 25 January to discuss the Ivorian crisis. 21 January: A spokesman for the Popular Movement of Côte d’Ivoire (MPCI) rebels says a lot of progress has been made at the talks over the last week. As a sign of good will, the MPCI have decided to postpone a march planned in government-held Abidjan tomorrow. — In a statement issued by the Catholic Bishops’ Conference of Côte d’Ivoire, the bishops say: «Ivorian society is diseased with lies, injustice and impunity. For this reason, Ivorians have complete trust in their brothers and sisters at the Paris peace talks, to do everything possible to bring about a since peace agreement». 22 January: The Côte d’Ivoire army says at least 29 of its soldiers have been killed in an attack by rebels in the west of the country. «The battle is continuing,» a military representative says. Liberian mercenaries are reportedly fighting alongside the rebels in the town of Toulepleu. The town suffered a similar but far smaller, attack on 21 January when once again the rebels came from Liberia. A French soldier injured in the attack had to have his arm amputated. The latest clash raises grave concerns that Liberia is getting more involved in the civil war. — Despite the progress made on some issues in Paris, there has been no breakthrough on the rebel demand for early elections. Those close to the talks say delegates have not discussed the demand for President Gbagbo to resign, and that it will be left to the Presidents to sort out. (ANB-BIA, Belgium, 22 January 2003)
* Côte d’Ivoire. Les pourparlers de Paris — 16 janvier. A la table ronde entre les différents partis et factions de Côte d’Ivoire lancée la veille à Marcoussis (au sud de Paris), le coordinateur français, Pierre Mazeaud, a mené des entretiens bilatéraux avec les chefs de délégation afin de structurer les travaux. Puis les participants sont entrés dans le vif du sujet en se penchant sur les questions de fond en séance plénière. Les débats ont porté sur l’ivoirité, la nationalité, le statut des communautés étrangères et le droit foncier. L’objectif est de dégager un consensus sur ces points délicats. Les négociations devraient se poursuivre à huis clos jusqu’au 24 janvier. Elles seront suivies d’un sommet de chefs d’Etat réunissant les présidents des principaux pays de la région. - Sur le terrain, le gouvernement a accusé les rebelles d’avoir violé le cessez-le-feu en attaquant des positions loyalistes à Bloléquin (ouest). — Samedi 18 janvier. Selon les observateurs, les pourparlers se déroulent dans une atmosphère constructive. Des “esquisses d’accord” ont émergé, selon un délégué, sur les questions du code de nationalité et de la carte de séjour. Mais les sujets les plus épineux ne seront abordés que lundi: les aspects militaires et électoraux. Pendant ce temps en Côte d’Ivoire, deux manifestations ont été organisées, l’une à Abidjan pour le président Gbagbo, l’autre à Bouaké contre lui. D’autre part, 179 soldats sénégalais, les premiers éléments de la force de paix ouest-africaine, sont arrivés à Abidjan. L’armée française, elle, s’est discrètement déployée dans la zone limitrophe du Liberia pour prévenir une infiltration massive à partir de ce pays. — 20 janvier. Selon une source proche des négociations, un consensus s’est dégagé sur l’assouplissement des conditions d’éligibilité à la présidence (ouvrant la voie au principal opposant, Alassane Ouatttara). Les délégués ont également abordé la réforme du régime foncier. Dans les jours qui viennent, ils devraient aborder les questions sensibles du désarmement des rebelles et du calendrier électoral. Le président français J. Chirac a invité le président Gbagbo pour la fin des pourparlers. Par ailleurs, des chefs d’Etat de la CEDEAO se sont réunis à Lomé pour faire le point sur la crise en Côte d’Ivoire. Ils sont attendus les 25 et 26 janvier à Paris pour sceller un éventuel accord. Cependant, sur le terrain, les combats ont repris dans l’ouest, avec un violent accrochage entre les militaires français et des rebelles. Et le 22 janvier, l’armée ivoirienne faisait face à une importante offensive de rebelles à Toulépleu, le long de la frontière libérienne. Les combats auraient fait une trentaine de morts. Les rebelles du MPIGO démentent toutefois que leurs hommes aient été impliqués dans cette attaque, qu’ils attribuent aux Libériens. Pendant ce temps, à Marcoussis, les négociations progressent, malgré de multiples difficultés, et devraient s’achever au plus tard dans la nuit du jeudi au vendredi. Un plan de sortie de la crise écarterait la tenue d’élections anticipées réclamées par les rebelles et Alassane Ouattara, mais proposerait en revanche la création d’un gouvernement de transition dirigé par un Premier ministre aux pouvoirs élargis. (ANB-BIA, de sources diverses, 23 janvier 2003)
* Djibouti. USA woos Djibouti as military base — The US aims to consolidate its use of Djibouti as a military base in a meeting on 21 January between President George W. Bush and Ismael Omar Guelleh, president of the small and aid-dependent Horn of Africa nation. Since last year the US has established a force of about 900 in the country, including special operations troops, monitoring suspected terrorist activity in the region. A long-time French base, Djibouti’s strategic location at the junction of the Red Sea and the Gulf of Aden has made it a key US ally. Its territory was used to launch an attack by an unmanned aircraft in Yemen in November, when US officials said six al-Qaeda members were killed. US Marines have been training for desert warfare there, and US forces have over the past two days been conducting live-fire exercises with bombers and a warship. France, which ruled Djibouti until 1977, keeps one of its largest overseas military contingents in the country. Mr Guelleh, strengthened in multiparty elections this month which renewed his parliamentary monopoly, is seeking to secure benefits from the US in exchange for military co-operation. (Financial Times, UK, 21 January 2003)
* Eritrea/Ethiopia. 2003 is a vital year — IRIN says that 2003 will be a vital year if lasting peace is to be achieved between Eritrea and Ethiopia. Already the UN Mission in Eritrea and Ethiopia (UNMEE) has warned of a possible cash shortfall which could delay demarcation, and has urged donors to follow up their pledges. The respective governments have the responsibility of sensitising people to the new border situation, but regional observers have expressed concern over a lack of information. They warn of possible confusion, misinformation and tension — particularly in the border areas. If — as is scheduled — demarcation is completed this year, UNMEE‘s mandate will end with the placement of the last pillar and the two countries will then be «on their own». However, a clause within the peace agreement provides for the UN to deal with problems associated with the transfer of territorial control, and this could affect its exit strategy. (ANB-BIA, Belgium, 17 January 2003)
* Ethiopia. Human rights violations — 17 January: Ethiopia’s federal police have been accused of illegally detaining hundreds of people following a religious demonstration three weeks ago. The accusation is contained within a human rights report just released. The report also alleges that the detainees were subject to torture during their five-day detention. The Ethiopian Human Rights Council says that following a confrontation between the police and demonstrators outside Addis Ababa’s Lideta Mariam Orthodox church, 700 people were taken to a police training camp 30km outside the city. The report says that the detainees were neither charged nor allowed contact with a lawyer or a family member. According to the Ethiopian constitution anyone arrested must be appear in court within 48 hours but most of the 700 prisoners were detained way beyond this deadline. The federal police have so far not responded to the allegations.The report also alleges that some of those arrested were tortured. The police told people to take their shoes off and made them run up and down on a stony road. Some were also told to walk on the road on their knees. Fully clothed, they were then doused in cold water. (ANB-BIA, Belgium, 17 January 2003)
* Ethiopie. Sécheresse: appel à l’aide — Le 19 janvier, une délégation comprenant le directeur du Programme alimentaire mondial (PAM) a visité la région de l’Oromo, dans l’est de l’Ethiopie, pour évaluer l’ampleur des besoins alimentaires du pays. - Un témoignage. A 71 ans, Menza Hameda n’a jamais connu pareille sécheresse. “Il y a eu de nombreuses périodes de sécheresse, mais elles ne l’ont jamais été au point d’assécher nos puits les plus profonds et de dessécher les semences dans les champs. Nos femmes doivent marcher pendant sept heures pour trouver de l’eau”. D’après les chiffres du PAM, entre 10 et 14 millions d’Ethiopiens, soit entre 15 et 20% de la population, risquent de mourir de faim dans les prochaines semaines, si rien n’est fait pour compenser le manque de nourriture lié aux mauvaises récoltes. Le gouvernement éthiopien a demandé à la communauté internationale 1,4 million de tonnes d’aide alimentaire. L’administrateur de l’USAID, également présent dans la délégation, a annoncé une nouvelle aide de 262.000 tonnes de vivres, ce qui porte à 500.000 le nombre de tonnes promises par Washington depuis juillet 2000. (Reuters, 19 janvier 2003)
* Gabon. Nouveau maire à Libreville — Le 19 janvier, André Dieudonné Berre, 62 ans, a été élu maire de Libreville, la capitale gabonaise, avec 91 voix sur 97 votants. M. Berre succède à Paul Mba Abessolo qui avait troqué, il y a quelques mois, sa veste d’opposant en ralliant le camp de la majorité présidentielle. Ministre de la Communication, des Postes et des Technologies de l’information, M. Berre qui est aussi député du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) doit choisir une de ses fonctions, en vertu de la nouvelle loi interdisant les cumuls des mandats. (PANA, Sénégal, 19 janvier 2003)
* Guinée-Bissau. L’Onu se dit préoccupée — Le Conseil de sécurité des Nations unies s’est montré préoccupé par l’impasse constitutionnelle et l’instabilité politique croissante en Guinée-Bissau et a plaidé la nécessité d’accélérer les préparatifs pour la tenue d’élections. Les membres du Conseil appuient la position de M. Kofi Annan qui désire qu’on organise le plus rapidement possible les élections pour choisir une Cour suprême de justice. Ils ont exhorté le gouvernement à créer les conditions pour que les élections législatives anticipées du 20 avril prochain soient “transparentes, justes et crédibles” et ont souligné l’importance de la promulgation, sans plus tarder, de la nouvelle Constitution revue par le Parlement. Le Conseil s’est également montré préoccupé par la difficile situation économique dans laquelle se trouve la Guinée-Bissau, appelant la communauté internationale à fournir l’assistance nécessaire pour tirer le pays de la crise. (PANA, Sénégal, 16 janvier 2003)
* Kenya. Somali peace talks’ bounty — For more than three months, the residents of Eldoret, in western Kenya, have been host to more than 1,000 Somali delegates attending the ongoing peace talks. The delegates include warlords, politicians, intellectuals, elders and representatives of civil society from Somalia or living outside the country. Factional differences have hindered the talks, but for Eldoret’s business people and hotel owners, business is booming. «Things are actually doing very well, this is a windfall business,» Eric Ochoo, operations manager of the Sirikwa Hotel says. «The turnover is good, it has been 100% occupancy for the last three months.» But he says that the rooms where the delegates have been staying will need redecorating. «The rooms have been messed up. Maybe 60% of the Somali delegates are smokers — even the non-smoking floor has been tampered with. After their departure, we will actually need to make some service so we can bring the rooms back to the normal status.» Many Somali delegates say they are enjoying their stay. «The climate is quite OK, people are very hospitable, they welcome us very nicely,» one of the customers, Abdullahi Mohammed, from Mogadishu, says. The delegates’ busy social life in Eldoret has also led to a number of marriages with local women. «It is not the first time. Kenyans and Somalis are already married, they have good relations,» Mr Mohammed says. Others in Eldoret hope the Somali guests will stay as long as possible, for financial reasons. «It has really increased my business,» says Morris Abuto, a taxi driver. «If they go, our business will go down.» (BBC News, UK, 14 January 2003)
* Kenya. Lutte anti-corruption — Le ministre kényan de la Justice et des Affaires constitutionnelles, M. Kiraitu Murungi, a annoncé trois projets de lois qui visent notamment à mettre sur pied une commission anti-corruption. Celle-ci devrait remplacer l’Unité anti-corruption de la police (ACPU). M. Murungi a déclaré que le nouveau gouvernement était déterminé à éliminer la corruption du service public. La Commission aura le pouvoir d’arrêter, d’enquêter et de poursuivre les coupables. Un des projets de lois recommande de lourdes peines pour les coupables, notamment une amende allant jusqu’à un million de shillings kényans (environ $12.500) et une peine de 10 ans de prison. Les coupables devront également rembourser jusqu’à deux fois la valeur des biens détournés. (PANA, Sénégal, 16 janvier 2003)
* Kenya. New anti-corruption measures — 15 January: Kenya’s three-week-old government pressed on with its anti-corruption crusade by trimming the office of the president and naming an anti-graft czar. The move coincides with the publication of three bills to set up an anti-corruption commission and enact a law requiring all public servants to declare their wealth. The Central Bank of Kenya is also moving to recover controversial payments made by the past government in the run-up to the general elections. As senior officials of the International Monetary Fund (IMF) begin talks with the new government in Nairobi, President Kibaki announces that he had reduced the number of staff in his office from 48 to 25. He also appoints the former executive director of Transparency International in Kenya, John Githongo, as the new permanent secretary of governance and ethics in his office. Mr Githongo, 37, will spearhead the fight against corruption and advise the president on the clean-up campaign. At the same time, the new Justice and Constitutional Affairs Minister, Kiraitu Murungi, has published three bills in a further attempt to crack down on corruption. The Constitution of Kenya (Amendment) Bill will create an anti-graft authority to investigate and prosecute cases of corruption in the public and private sectors. (ANB-BIA, Belgium, 16 January 2003)
* Kenya. President Kibaki back in hospital — 20 January: President Mwai Kibaki has been taken to hospital in Nairobi with a blood clot in his leg. Mr Kibaki, 71, was injured in a traffic accident during the campaign for last month’s elections. Vice-President Michael Wamalwa is also expected to visit hospital shortly. Mr Kibaki’s personal doctor says he will still be able to act as president while in hospital for the next seven days. Following his car accident, he finished the campaign in a wheelchair and cast his vote from the back seat of his Mercedes Benz. Dr Dan Gikonyo says that Mr Kibaki should not stand up or wave his arms. He says the president is still able to carry out his official functions from the Nairobi National Hospital, except that he should not get over-stressed. The blood clot was discovered when the plaster was taken off his leg. He is also suffering from high blood pressure. Mr Wamalwa is in London, where both he and Mr Kibaki were treated last month. He is expected to return to the hospital for a check up after suffering from gout. (ANB-BIA, Belgium, 20 January 2003)
* Kenya. Clare Short à Nairobi — Ce 21 janvier, Clare Short, ministre britannique du Développement international, entame une visite officielle au Kenya, au cours de laquelle elle aura des entretiens avec le président Mwai Kibaki et des membres de son gouvernement. Elle devrait officiellement offrir l’appui de la Grande-Bretagne en faveur de l’application de l’engagement pris par le nouveau gouvernement kényan pour accroître la croissance et réduire la pauvreté. Elle discutera également de l’aide bilatérale britannique au Kenya et de la manière dont Londres peut aider Nairobi à obtenir une reprise des prêts auprès des institutions financières internationales. (PANA, Sénégal, 21 janvier 2003)
* Kenya/Rwanda. Kenyan dead in Rwanda genocide trap — 21 January: A Kenyan businessman who was working with police to arrest a Rwandan national suspected of genocide, has been found dead. William Mwaura Munuhe, 27, was discovered when police forced open the door of his Nairobi flat after he failed to answer his phone. He had been shot dead. Mr Munuhe was killed last week, 24 hours before he was supposed to meet Felicien Kabuga, who is accused of funding ethnic Hutu militias responsible for much of the killing during the genocide. Mr Kabuga has been on the run from the Rwandan War Crimes Tribunal for eight years. The United States Government has put a $5m bounty on his head. Mr Munuhe had agreed to lure Felicien Kabuga, the former head of the Radio Television Mille Collines, which broadcast anti-Tutsi hate propaganda, into his home for a fake business deal so that Kenyan police and the US FBI could arrest him. Police became suspicious when Mr Kabuga failed to turn up for the meeting. Mr Munuhe’s murder had been made to look like suicide, police said. A burning charcoal stove had been placed next to his bed to imply he had died of carbon monoxide poisoning, the Daily Nation reported. But in fact, he was shot in the head, with the bullet entering through an ear, the newspaper said. A police official has denied reports by some observers that police insiders betrayed Mr Munuhe to Mr Kabuga, who is a millionaire. But police did not say why they did not announce the death of Mr Munuhe last week. (BBC News, UK, 21 January 2003)
* Kenya. Students riot — 22 January: About 5,000 students have demonstrated in the Kenyan capital, Nairobi, to demand the reinstatement of their union, banned two years ago after the authorities accused it of organising violent marches. Students broke shop windows and robbed passers-by near the university. Police used tear gas to try to force the students back into their halls of residence, but the demonstration only ended when an education ministry official promised that the ban on the union would be lifted. This is the first case of social unrest in Kenya since President Mwai Kibaki was elected last month. The students said the demonstration was the only way for them to be heard. (ANB-BIA, Belgium, 22 January 2003)
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