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WEEKLY NEWS ISSUE of: 03-04-2003
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* Central Afr. Rep. New Government — 1 April: A new cabinet has been named in the Central African Republic (CAR), with the key posts of defence, economy and foreign affairs going to military leader Francois Bozize and his key allies. Correspondents say the 28-member government put together by Prime Minister Abel Goumba is the first sign that the situation in the country is getting back to normal following the coup on 15 March. Two supporters of ousted President Ange-Felix Patasse, who was overthrown during a trip abroad, are among members of political parties and civil society who have been brought into the cabinet. Mr Goumba, described as a respected opposition politician has said he wanted to have a clean administration that is free of corruption. «We have to make our own efforts at rebuilding our country before we can call on the international community,» Mr Goumba said. The prime minister is also in charge of the finance and economy ministry, General Bozize takes control of the ministry of defence, while the foreign affairs post has gone to Abdo Karim Meckassoua, the former leader of the political wing of the victorious rebel group. (ANB-BIA, Belgium, 1 April 2003)
* Centrafrique. Nouveau gouvernement — Le vendredi 28 mars, plus de 100.000 personnes ont défilé dans le calme à Bangui, en soutien au général Bozizé, qui a renversé le président Patassé le 15 mars. D’autre part, on apprenait à Paris que plusieurs opposants centrafricains, parmi lesquels l’ancien Premier ministre Jean-Paul N’Goupandé, exilés en France, regagneraient Bangui durant le week-end. D’autres ont déjà regagné la capitale centrafricaine. Certains de ces opposants feront partie de la nouvelle équipe gouvernementale d’union nationale dirigée par M. Abel Goumba. — Le 31 mars, la liste du gouvernement a été publiée. Le gouvernement, que dirige M. Abel Goumba, comprend 25 membres civils et militaires. Le général Bozizé détient lui-même le portefeuille de la Défense, alors que le Premier ministre cumule ses fonctions avec celle de ministre de l’Economie, du Budget et du Plan. Des membres de plusieurs partis, dont notamment l’ancien parti au pouvoir, participent au cabinet. Le nouveau régime a ainsi tenu sa promesse d’ouverture, avec un gouvernement de transition composé pour la plupart de techniciens issus de toutes les obédiences politiques, militaires et ethniques, estiment les observateurs à Bangui. — 1er avril. L’état-major des forces armées centrafricaines (FACA) a demandé “pour la dernière fois” aux militaires n’ayant pas encore rejoint leurs corps de le faire sans délai, sous peine d’être considérés comme déserteurs. - 2 avril. Le Premier ministre M. Goumba a demandé à tous les membres de son gouvernement de déclarer leurs biens avant de prendre leur fonction. (ANB-BIA, de sources diverses, 2 avril 2003)
* Congo-Brazza. Barrage hydro-électrique — Le Congo et la Chine ont signé un accord pour la construction d’un barrage hydro-électrique au nord-est de Brazzaville, a annoncé le 28 mars Radio-Congo. Ce projet d’un coût de 280 millions de dollars sera financé à hauteur de 85% par la Chine sous forme de crédit et de 15% par le Congo. Le crédit sera remboursé pendant 15 ans au taux d’intérêt de 0,20%. Le barrage permettra de réduire les difficultés du Congo pour s’approvisionner en énergie électrique et sa dépendance dans ce domaine vis-a-vis du Congo-RDC. L’actuelle centrale hydro-électrique à Brazzaville est alimentée par le barrage de Moukoukoulou, qui a été endommagé lors des différentes guerres civiles, et fonctionne au ralenti. (AFP, France, 28 mars 2003)
* Congo-Brazza. Ebola maîtrisée en partie — L’épidémie de fièvre hémorragique Ebola est partiellement maîtrisée dans le nord-ouest du Congo, où la maladie a tué 114 personnes sur 128 cas enregistrés. L’épidémie d’Ebola a fait son apparition en janvier dans les districts de Mbomo, où elle avait déjà sévi en 2001-2002, et de Kellé, respectivement à 700 et 800 km au nord de Brazzaville. (Le Figaro, France, 31 mars 2003)
* Congo (RDC). 500.000 déplacés en Ituri — Le région de l’Ituri, frontalière avec l’Ouganda, compte actuellement de 500.000 à 600.000 déplacés, ayant fui la violence. Plusieurs organisations humanitaires essaient de venir à leur aide. Si une partie d’entre eux a commencé à revenir à Bunia, nombreux sont ceux qui sont toujours en fuite dans la grande forêt équatoriale. Nombreux aussi sont ceux qui refusent de rentrer chez eux parce qu’ils n’habitent pas en ville et que, dans la brousse, l’instabilité et l’insécurité sont grandes. L’ONG Memisa a commencé à aider les déplacés. Le 31 janvier, un avion quittera Kinshasa pour Bunia avec 6 tonnes d’aide; ensuite il se rendra à Kampala pour y prendre 7 tonnes et les amener à Bunia. (D’après La Libre Belgique, 29 mars 2003)
* Congo (RDC). Des ONG appellent au retrait des troupes étrangères — Des ONG européennes membres du Réseau européen Congo (REC) et de la Concertation chrétienne pour l’Afrique centrale (CCAC) ont invité, mardi, les gouvernements de leurs pays respectifs à prendre des initiatives pour contraindre le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi à retirer “sans délai” leurs troupes de la RD Congo. Elles ont en outre appelé à un renforcement de la Mission de l’ONU en RD Congo (MONUC) pour qu’elle vérifie ce retrait ainsi que l’arrêt de tout soutien étranger aux groupes armés et aux rébellions congolaises. Au moment où le monde entier a les yeux tournés vers la crise irakienne, des milliers de soldats rwandais, burundais, et ougandais ont franchi différents postes frontaliers du Congo ces deux dernières semaines et se sont positionnés dans la zone orientale du pays, ont révélé les ONG. Les ONG estiment qu’une réaction rapide et ferme de l’Union européenne et de ses Etats membres, est essentielle pour éviter un nouveau bain de sang dans l’Ituri. Les ONG européennes font état d’environ 5000 soldats rwandais entrés depuis le 14 mars 2003 dans le Nord-Kivu (par Rutshuru), au Sud-Kivu (par Ruzizi 2), et à Bukavu (par Kamanyola). Malgré toutes ces allégations émanant de plusieurs sources indépendantes et même de la MONUC, le Rwanda et l’Ouganda nient aucun soldat sur le territoire congolais. (PANA, Sénégal, 1er avril 2003)
* Congo (RDC). Final power-sharing administration approved — 1 April: Congo’s government and rebel representatives have endorsed the creation of a power-sharing administration after almost five years of civil war. More than 350 delegates meeting in the South African resort of Sun City also agreed to a new constitution. The deal is due to be signed on 2 April and if implemented, will lead to elections in two years time — the first democratic elections since independence from Belgium more than 40 years ago. But one delegate says that discussions are continuing over the distribution of military posts in the new army. And fighting in the east of the vast country still continues, raising doubts about whether the deal will hold. The deals, grouped under a document called The Final Act, are supposed to be formally signed on Wednesday, but is unclear whether Congolese President Joseph Kabila and MLC rebel leader Jean-Pierre Bemba will attend. In a message delivered on his behalf, the United Nations Secretary-General, Kofi Annan, said the meeting marked a breakthrough which was potentially of great importance for the whole of Africa. Under the deal, President Joseph Kabila keeps his post, while rebels and the civilian opposition get vice-presidential posts in a two-year transitional authority. 2 April: Representatives of the government and rebels in Congo sign a deal intended to end almost five years of war. However President Joseph Kabila and MLC rebel leader Jean-Pierre Bemba do not personally sign the two page document. The deal includes a new constitution and a power-sharing administration which is supposed to oversee Congo’s first democratic elections since 1960 in two years’ time. But there are still questions over integrating the different factions into a new army, while rebel leaders are unsure about their security in the capital, Kinshasa. The signing is witnessed by the leaders of South Africa, Botswana, Namibia, Zambia and Zimbabwe. South Africa’s President Thabo Mbeki welcomes the deal but also sounds a word of caution. «You know better than I do that the implementation of historic agreements you have entered into will not be easy. Your problems will originate both from within Congo and from elsewhere, outside your borders. To overcome them will require a single-minded commitment to serve.» «Brothers and sisters, let us stop destroying our country - the Democratic Republic of Congo,» said Cardinal Frederic Esthou, who blessed the signing ceremony and the interim government. The signing endorses an agreement last December and a new constitution reached last month. (ANB-BIA, Belgium, 2 April 2003)
* Congo (RCD). Chinese peacekeepers leave for Congo — A 158-strong engineering company of Chinese peacekeepers, and an eight-person medical team have left Beijing for Congo RDC. They are an advance party of the 175 troopers and 43 medical staff, including 13 female doctors and nurses, to be sent to Congo by China. This is the second time China has sent a detachment of military personnel to join a United Nations-sponsored overseas peace-keeping mission. Eight hundred Chinese engineering troops participated in the peacekeeping mission in Cambodia in 1992 and 1993, building and rebuilding two airports, and building 36 bridges and 500 km of roads. (People’s Daily Online, PR-China, 2 April 2003)
* Congo (RDC). Vers la transition, entre menaces et dénonciations — A quelques jours de la reprise, en Afrique du Sud, des pourparlers de paix intercongolais, le Rwanda laisse planer la menace d’une nouvelle intervention militaire au Congo-RDC, écrit le quotidien français Libération. Le 27 mars, Kigali a accusé le gouvernement de Kinshasa de violer l’accord de paix signé par les deux pays en juillet dernier à Pretoria. Cet accord prévoyait le retrait des troupes rwandaises de la RDC en échange du désarmement et du rapatriement des militaires hutu rwandais présents à l’est du pays. Le Rwanda, qui affirme avoir rempli ses obligations, reproche aux autorités de Kinshasa de continuer à livrer des armes aux extrémistes hutu rwandais qui combattent aux côtés de son armée. — De son côté, le 1er avril le RCD-ML de Mbusa Nyamwisi, rébellion mineure basée dans le nord-est du pays et soutenue par Kinshasa, a vivement accusé les troupes rwandaises d’avoir investi Bunyatenge, en territoire congolais sous son administration, à une centaine de kilomètres de la frontières rwandaise. Il a aussi accusé la MONUC (Mission des Nations unies au Congo) d’inertie et d’indolence “frisant la complicité avec le régime agresseur du Rwanda”. La MONUC, pour sa part, a dénoncé à Kinshasa la prise, le 29 mars, des localités de Muhanga et de Bunyatenge, dans le Nord-Kivu (nord-est) par le RCD/Goma, soutenu par le Rwanda. Selon la MONUC, ces opérations mettent en danger les opérations DDR (désarmement, démobilisation et rapatriement) pour lesquelles elles ont déjà ouvert un centre à Lubero. — Ce même 1er avril, à Sun City (Afrique du Sud), lors d’une séance plénière, les 362 délégués du dialogue intercongolais ont adopté dans un tonnerre d’applaudissements une Constitution et des résolutions ouvrant la voie à une transition vers des élections libres en RDC, dans deux ans. La cérémonie officielle qui doit marquer le début de la transition doit se dérouler mercredi à Sun City, sous la présidence du chef d’Etat sud-africain, Thabo Mbeki, et de plusieurs de ses homologues d’Afrique australe invités. Mais le président rwandais Paul Kagame a annoncé qu’il ne ferait pas le déplacement et on ignore si le président de la RDC, Joseph Kabila, sera présent. La prochaine étape du processus est prévue le 6 avril à Kinshasa quand M. Kabila devra promulguer la Constitution et prêter serment. — Dans la soirée du même jour, on apprenait qu’un sommet entre les présidents Kabila (RDC), Kagamé (Rwanda) et Museveni (Ouganda) aura lieu le 9 avril au Cap (Afrique du Sud), à l’initiative et sous les auspices du président sud-africain Thabo Mbeki, avec l’appui du secrétaire général de l’Onu. Selon des indiscrétions, les quatre chefs d’Etat devraient discuter de la présence persistante de troupes étrangères sur le territoire de la RDC en dépit des accords de paix, de leur retrait, et du début prochain de la transition politique. — 2 avril. Ni le président Joseph Kabila, ni le chef de la rébellion du MLC Jean-Pierre Bemba, n’étaient présents à la cérémonie solennelle de signature des accords de Pretoria. Certains doutent de la viabilité de la paix. Cependant, le porte-parole de la Monuc a annoncé à Kinshasa le début des travaux de mise sur pied de la Commission de pacification de l’Ituri, qui aura pour mission de créer, après le départ des troupes ougandaises, une administration indépendante. (ANB-BIA, de sources diverses, 3 avril 2003)
* Côte d’Ivoire. Ambassadeur saoudite assassiné — Le vendredi matin, 28 mars, l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Abidjan, Mohamed Ahmed Rachid, a été retrouvé mort, assassiné, dans l’immeuble où il habitait. L’ambassadeur, qui vivait au 17e étage de cette tour, a été retrouvé nu dans la cage d’escalier au 15e étage, baignant dans une mare de sang. Les circonstances exactes de l’assassinat ne sont pas claires pour le moment. Le gouvernement ivoirien a condamné cet acte de barbarie et a présenté ses condoléances aux autorités saoudiennes et à la famille du défunt. (Le Figaro, France, 29 mars 2003)
* Côte d’Ivoire. Rebels meet with Ghana’s President Kufuor — 1 April: Côte d’Ivoire’s rebel leaders meet with Ghana’s President, John Kufuor, who helped broker a new unity government that insurgents have boycotted. Rebel leader Guillaume Soro, says lack of security is keeping the rebel representatives in the government, from moving into their offices in the commercial capital, Abidjan. 2 March: Rebels say they will now end their boycott of the new government of national unity, raising hopes of a peaceful resolution to the fighting. A spokesman for the rebels say they will join a cabinet meeting scheduled for tomorrow in Yamoussoukro. But he adds: «But we do so with reservation. We reserve the right to quit the government if are concerns are not resolved». (ANB-BIA, Belgium, 2 April 2003)
* Côte d’Ivoire. Rébellion et gouvernement — 30 mars. Les forces de la CEDEAO, l’Ecoforce, ont remplacé officiellement, ce week-end, au camp de Zambakro, près de Yamoussoukro, les soldats français sur la ligne de cessez-le-feu. L’Ecoforce va se déployer progressivement sur les différents secteurs de la ligne, longue de 400 km. Toutefois, les 1.500 soldats français resteront en second plan pour un appui logistique et un appui tactique. — 31 mars. Le Premier ministre Seydou Diarra s’est entretenu avec les ministres du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI) et d’autres responsables de la rébellion au sujet de leur participation au gouvernement. Les “forces nouvelles”, qui regroupent le MPCI et les deux autres mouvements rebelles, disposent de 9 portefeuilles dans le gouvernement. Mais les ministres rebelles, invoquant notamment des raisons de sécurité, ont boudé les réunions du Conseil des ministres et ne sont toujours pas entrés en fonction. — 1er avril. Au cours de pourparlers à Accra, au Ghana, les rebelles ivoiriens ont fait savoir qu’ils participeraient à la prochaine réunion du gouvernement d’union nationale, mais ils ont averti qu’ils cesseraient d’y siéger si leurs revendications en suspens n’étaient pas satisfaites. — 2 avril. Le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, a recommandé au Conseil de sécurité l’envoi d’une mission de casques bleus en Côte d’Ivoire. Dans son rapport, il demande la création d’une Mission des Nations unies en Côte d’Ivoire (MINUCI), comprenant un corps militaire qui renforcerait les forces françaises. (ANB-BIA, de sources diverses, 3 avril 2003)
* Côte d’Ivoire. Mercenaires — Quelque 1.000 mercenaires, principalement sud-africains, mais aussi britanniques et français, auraient été récemment recrutés pour “travailler” en Côte d’Ivoire. Selon le journal d’opposition Le Patriote, ils auraient été embauchés, via une société britannique d’expertise militaire, par la présidence ivoirienne. Le président Gbagbo a réfuté ces allégations, mais le 2 avril, le ministre britannique des Affaires étrangères, Jack Straw, s’est déclaré “très préoccupé” par cette affaire. Ces révélations risquent d’entraîner un nouveau blocage du processus de réconciliation. D’autre part, le 1er avril, l’ONG britannique Global Witness a indiqué, dans un rapport, que les deux mouvements rebelles qui opèrent dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, étaient constitués “à 90%” de mercenaires libériens et sierra-léonais, payés par le gouvernement libérien de Charles Taylor. (Libération, France, 3 avril 2003)
* Egypte. La BM pour les pauvres — La Banque mondiale (BM) qui, dans le passé, a alloué à l’Egypte 6 milliards de dollars pour des projets qui sont loin d’être tous arrivés à leur terme, serait-elle en train de changer de stratégie? Elle vient de décider d’accorder à ce pays 12 millions de dollars pour des projets exclusivement destinés aux pauvres. Selon les résultats d’une récente enquête, entre 7 et 10% des 71 millions d’Egyptiens vivent dans l’extrême pauvreté, c’est-à-dire avec moins d’un dollar par jour. Près de 40% vivent avec moins de 2 dollars. C’est en Haute-Egypte que l’on trouve la plus grande concentration de pauvres (60% de la population dans la région), contre 48% en Basse-Egypte et 34% dans les zones urbaines. Le gouvernement a promis de réduire de moitié la pauvreté d’ici à 2015, et les $12 millions de la BM devraient l’y aider. (JAI, France, 30 mars 2003)
* Egypte. Vieilles traces de momification — Des archéologues égyptiens ont ouvert près du Caire un cercueil en bois vieux de 5.000 ans renfermant des ossements qui porteraient, selon eux, les plus anciennes preuves de momification humaine jamais découvertes en Egypte. Les os étaient recouverts de restes de peau et d’une résine utilisée dans le processus de momification. “Il s’agit de la plus vieille preuve de momification en Egypte”, a déclaré Zahi Haouoass, expert égyptien. Les tombes découvertes dateraient de la 1ère dynastie égyptienne, entre 3100 et 2890 avant Jésus Christ. (Reuters, 30 mars 2003)
* Egypt. Mubarak fears war may increase terrorism — On 31 March, Hosni Mubarak, the Egyptian president, warned that the US-led invasion of Iraq risked creating dozens of extremist Islamist leaders like Osama Bin Laden, the wanted Saudi militant. Speaking to officers of Egypt’s third army on 31 March, Mr Mubarak, whose regime has historically been a close US ally in the Arab world, echoed criticisms of the war. «I fear this war will have enormous consequences and lead to an increase in terrorism. When this war ends, there may be 100 Bin Ladens instead of just one,» he said. «The war will have political, economic and social consequences that will be difficult to face,» warned Mr Mubarak, whose predecessor Anwar Sadat was assassinated by militant Islamists in 1981. Mr Mubarak has taken to the airwaves almost daily since the US and Britain launched their campaign against Iraq, in an effort to defuse widespread anger among the Egyptian public. The images of the suffering of Iraqi civilians, which are being beamed into Egyptian homes 24 hours a day, have dangerous implications for Mr Mubarak’s own 21-year rule. While providing limited facilities to the US and Britain, including over-flight rights and use of the Suez Canal, Mr Mubarak has in public urged an immediate end to the conflict and reiterated that he had warned the US administration against an invasion. He said on 31 March that Cairo could not deny other countries the use of the Suez canal under the terms of a 19th century treaty unless Egypt was at war with them. It is not just the boost given to Islamist radicals that is concerning Mr Mubarak and other Arab leaders. They are also worried that the attack creates a precedent that might target their own autocratic governments, and are anxious that the US and Britain may abandon a collapsed Iraq if and when Saddam Hussein’s regime is overthrown. (Financial Times, UK, 31 March 2003)
* Egypte. Le canal de Suez et la guerre — Le 31 mars, le président Moubarak a déclaré que l’Egypte ne peut empêcher les navires de guerre américains et britanniques de traverser le canal de Suez pour se rendre dans le Golfe, comme l’avait demandé l’opposition. Il a souligné que toute tentative de fermer le canal à la navigation internationale constituerait “une violation des accords internationaux”. “Nous ne ferons qu’occasionner des troubles si nous essayons de les (les navires anglo-américains) bloquer car ils tenteront de passer à tout prix, avec ou sans notre consentement”, a encore déclaré le président, à l’occasion d’une réunion organisée avec des officiers de l’armée égyptienne dans la ville de Suez. (PANA, Sénégal, 31 mars 2003)
* Eritrea/Ethiopia. USA sending more food aid — Ethiopia and Eritrea, both reeling from severe drought, are to receive an additional 200,000 mt of food aid from the US. According to a statement from the US Agency for International Development (USAID), the US government has pledged 186,540 mt of food aid for Ethiopia, while Eritrea will receive some 13,500 mt of wheat. According to aid agencies, the harvest in Ethiopia is down by as much as 25 percent and Eritrea has suffered its worst crop failure in a decade. The USAID statement said the pledge demonstrated the government’s commitment to the crisis in the Horn of Africa. «We are pleased to be able to continue to help Ethiopia and Eritrea address this dire situation,» said USAID head Andrew Natsios. The additional food is part of a US emergency food assistance programme for Africa called the Bill Emerson Humanitarian Trust, of which the two countries are the main beneficiaries. The trust fund allows the US to respond to unanticipated food crises around the globe for humanitarian relief in developing countries. (IRIN, Kenya, 27 March 2003)
* Eritrea/Ethiopia. Eritrean Badme ruling upheld — 31 March: Ethiopia appears to have lost its final attempt to secure the disputed border village of Badme. The row over the village and its 5,000 residents sparked a two-and-a-half year bloody border war in 1998 that left thousands dead. Last year, the commission issued a ruling which appeared to award Badme to Eritrea, but Ethiopia appealed saying the Commission had promised that demarcations could be refined. However, ten days ago, for the first time, the UN Boundary Commission categorically clarified Badme as belonging to Eritrea, throwing out Ethiopia’s evidence as «inadequate». The commission «cannot allow one party to insist on adjustments of parts of the boundary which that party finds disadvantageous», said the 11-page report. «The maps submitted by Ethiopia were inconsistent as to the location of Badme village and the evidence was nothing like what might have been expected,» the report said. It added that even some of the maps submitted by Ethiopia managed to show Badme village on the Eritrean side of the straight line considered to be the border. (ANB-BIA, Belgium, 31 March 2003)
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