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WEEKLY NEWS ISSUE of: 22-05-2003

PART #2/4 - From BURUNDI  to GHANA

Part #1/4:  
 Africa => Burkina F. 

   Part #3/4:    
 Kenya => Nigeria 

   Part #4/4:      
Rwanda => Zimbabwe

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* Burundi. Civilians flee in continued fighting19 May: Renewed fighting breaks out in Bubanza Province in a confrontation between government troops and FDD rebel forces. There is also news of clashes in Gitega and Ruyigi Provinces. (ANB-BIA, 19 May 2003)

* Burundi. Force africaine en formation — Les quelque 3.000 soldats de la Force africaine (FA) de maintien de la paix au Burundi, dont le déploiement intégral aurait dû intervenir depuis décembre 2002, ne seront finalement pas au complet avant le mois d’août prochain, apprend-on de source officielle à Bujumbura. Le 18 mai, quinze officiers éthiopiens, dont le commandant en second de la FA, le général Abebaw Tadese, sont arrivés, précurseurs à un déploiement de 980 soldats éthiopiens. Selon le général Abebaw, cette troupe sera au complet d’ici le 2 juin. Un millier de soldats sud-africains se sont déjà déployés au Burundi, dont le commandant en chef de la FA, le général Sipho Binda, et leur nombre devrait atteindre les 1.600 d’ici le 5 août. Le Mozambique se prépare à contribuer à la Force à hauteur de 290 éléments militaires d’ici le 22 mai. — Pendant ce temps, les affrontements entre la rébellion et les forces du gouvernement se poursuivent sans trêve dans plusieurs zones du Burundi, tandis que la population tente de se réfugier d’une zone à l’autre. L’insécurité qui y règne rend également impossible le travail des ONG et des agences des Nations unies. Le PAM et l’Unicef se plaignent ces derniers jours de ne plus réussir à livrer de l’aide dans certaines provinces. Des communiqués des rebelles et du gouvernement font cependant entrevoir la possibilité de nouvelles négociations. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 mai 2003)

* Cameroon. Bishops monitor HIPC funds usage — Cameroon’s 26 bishops have pledged their efforts to monitor the way in which the Heavily Indebted Poor Countries Initiative (HIPC) funds are used. When they met at this year’s assembly in Yaounde, they examined the controversial issue of the HIPC funds and said they were determined to ensure ordinary Cameroonians profit by the Initiative. The Assembly had as theme: «The Contribution of the Catholic Church to Development and the Heavily Indebted Poor Countries Initiative». Two members of the Consultative Committee and of the Committee monitoring the management of the resources allocated to the HIPC initiative, briefed the bishops on procedures and organs for managing the HIPC funds in Cameroon. The bishops then discussed the Church’s role in this Initiative and made appropriate proposals. They opted to ensure that the poor enjoy the benefits of the funds. They undertook to ensure that the people remain at the centre of the HIPC Initiative’s general development; that priority be given to the poor; that the beneficiaries participate in establishing their own projects; that the HIPC initiative is transparent and open. (Charles Nji, ANB-BIA, Cameroon, 22 May 2003)

* Centrafrique. L’insécurité menace la transition — Le nouveau pouvoir du général Bozizé cherche le consensus mais ne parvient pas à maîtriser ses partisans armés. Le nouveau chef de l’Etat a jusqu’ici bien manoeuvré, embarquant l’ensemble de la classe politique au sein d’un gouvernement d’union. Mais la population veut que cesse l’insécurité que font régner à Bangui les “patriotes” qui ont porté Bozizé au pouvoir, notamment des combattants tchadiens qui l’ont aidé à renverser le président Patassé. Le 19 mai, pour dénoncer le “racket” des “libérateurs”, les chauffeurs de taxi et de minibus ont entamé une grève de 48 heures qui a paralysé la capitale. En même temps, les avocats centrafricains ont organisé une marche pour protester contre les méfaits de “certains éléments tchadiens et centrafricains incontrôlés” et ont sommé les autorités à prendre des mesures énergiques pour mettre un terme aux abus. Le général Bozizé, lui, a lancé un appel à la communauté internationale: “Nous sommes au bord du gouffre, il faut nous aider”. “Dans l’immédiat, nos deux priorités sont la sécurisation de la ville de Bangui, puis de l’arrière-pays, et le paiement de la fonction publique qui, selon les catégories, a accumulé des arriérés allant jusqu’à 30 mois de salaires”, a-t-il ajouté. (D’après Le Monde, France, 21 mai 2003)

* Congo (RDC). Aide humanitaire britannique — La Grande-Bretagne vient d’octroyer une aide financière de 2.315.000 dollars à la RDC. Le première partie de cette aide humanitaire (environ $515.000), gérée par l’ONG Christian Relief Network, est destinée aux populations de la province du Nord-Kivu, au profit de 15.000 réfugiés hutu rwandais vivant dans les forêts, en attendant leur rapatriement. La deuxième partie ($900.000) est confiée à l’ONG Médecins sans frontières, qui s’attaquera à la situation nutrionnelle et sanitaire de trois zones de santé du Nord-Kivu. La troisième ($900.000), gérée par l’ONG International Rescue Committee, devra réhabiliter les infrastructures sanitaires et former le personnel médical, afin de réduire la mortalité dans cinq zones de santé au Sud-Kivu, dans la province Orientale, le Kasaï occidental et le Katanga. (PANA, Sénégal, 15 mai 2003)

* Congo (RDC). 56.000 Rwandais rapatriés depuis 1998 — Le bureau conjoint du HCR et du gouvernorat de la province du Nord-Kivu a rapatrié 56.863 réfugiés rwandais de novembre 1998 à ce jour, a révélé son coordinateur le 16 mai. Le rapatriement volontaire est organisé sur quatre axes dans cette province avec plusieurs centres de transit. Des sensibilisateurs essaient de convaincre les réfugiés d’accepter le retour dans leur pays, mais les candidats sont pris en otage par des extrémistes Interahamwe qui les intimident. Le nombre de réfugiés qui se sont dispersés dans les forêts est difficile à déterminer. Ils ont perdu le statut de réfugiés, n’ayant aucune assistance du HCR puisque confondus aux groupes armés opérant à partir des forêts congolaises contre le gouvernement rwandais. (D’après PANA, Sénégal, 17 mai 2003)

* Congo (RDC). The war in Bunia15 May: The UN says that departing Ugandan troops left behind weapons which were seized by militias fighting in Bunia. Uganda has strongly denied the claim. The spokesman for the Uganda People’s Defence Force (UPDF), Major Shaban Bantariza says: «We left behind not even a bullet. How can we leave anything behind when we need more heavy weapons ourselves. Would we leave them with passers-by? No way». He claims that the rebel Hema group, the Union of Congolese Patriots (UPC) which is fighting to retain control of Bunia after seizing it from Lendu fighters, was already in possession of heavy weaponry which had been supplied by air from Rwanda. — A UN aid official warns of a possible outbreak of cholera in Bunia. There is «absolutely no water» in the town for the thousands of people who have sought refuge at the UN compound. Many thousands of others have walked for six days to neighbouring Uganda. OXFAM aid workers say there is a massive column of between 30,000 and 60,000 on a road leading south, towards Beni, 161 kms away. 18 May: In a homily preached today, Kinshasa’s Archbishop Frederic Etsou condemns Rwanda’s President Kagame and Uganda’s President Museveni for «the ordeal they are placing on the Congolese people». The homily is preached during a Mass celebrated in memory of the victims of the war in Bunia. 19 May: Two observers from the 700 strong mission in the north-east of Congo have been «savagely killed», a UN spokesman has announced. The soldiers, a Nigerian and a Jordanian, went missing on 13 May, at a post some 70 km north of the town of Bunia, where the majority of UN staff are based. So far the UN peacekeepers have proved too few in number to stop the fighting between ethnic militias that has left hundreds of civilians dead. 20 May: A small advanced party of French military observers has arrived in the north-east. They are investigating the possible deployment of a multinational force. — 20 May: New evidence of atrocities has surfaced in the north-east. Aid workers say they have found 231 bodies of people killed since 4 May on the streets of Bunia, including women and children, some decapitated, others with their hearts, livers and lungs missing. The aid workers warned the death toll may rise because they have searched only nine of the town’s 12 neighbourhoods. Some bodies were so decomposed after being left in the hot sun for days that they were buried where they were found, while others were burnt by residents. The aid workers did not want to be identified for fear of retribution from the rival Hema and Lendu tribal factions. Hamadoun Toure, spokesman for the UN mission in Congo, confirmed the death toll. — In a joint press release, Human Rights Watch and Amnesty International call on the UN Security Council to authorize the deployment of a rapid reaction force to protect civilians in Ituri. 22 May: The Independent says that Britain has been asked to contribute to the operation being planned for the deployment of a force in Ituri. (ANB-BIA, Belgium, 22 May 2003)

* Congo (RDC). Bunia: trêve relative15 mai. Un calme relatif régnait dans la ville de Bunia, divisée à nouveau en deux parties: la zone du côté de l’aéroport étant aux mains des milices hema, le centre administratif et commercial à celles des Lendu. Au moins 100 personnes ont été tuées durant les combats, selon la Monuc. Une grande partie des 300.000 habitants est en fuite. Des humanitaires qui ont survolé la région, estiment qu’entre 30.000 et 60.000 personnes se trouvaient sur la route en direction de Beni. Pour la première fois, les Nations unies ont fait allusion à un “génocide” (bien que d’autres organisations jugent ce terme exagéré). “Il pourrait s’agir d’un génocide”, a dit Carla del Ponte, procureur du Tribunal pénal international. L’utilisation de ce terme par une haute collaboratrice des Nations unies pourrait être un signal “politique” de l’Onu à ses Etats membres, estime-t-on. Dans le cas de génocide, les Etats sont obligés d’intervenir et d’envoyer des troupes. — 16 mai. Bunia avait retrouvé son calme, mais les tensions s’étendraient à des localités voisines. Des milliers de sans-abri erraient autour de l’agglomération, privés de soins et de nourriture. L’ONG Memisa a réussi toutefois à amener dix tonnes de nourriture et de médicaments. Par ailleurs, à Dar es-Salaam (Tanzanie), le président Kabila a signé un accord de cessez-le-feu avec cinq milices qui s’affrontent autour de Bunia. La trêve devait prendre effet à minuit. L’accord stipule également que toute puissance étrangère doit se tenir à l’écart des combats, mais ni Kigali ni Kampala n’ont paraphé cette trêve, dernière d’une longue série qui n’ont jamais abouti. Thomas Lubanga, chef de la milice hema UPC, a indiqué que ses hommes n’avaient aucune intention de se retirer de Bunia, pas plus que de déposer les armes. D’autre part, le Conseil général de l’Onu a avalisé un appel de M. Kofi Annan, demandant aux Etats membres de participer à une opération militaire d’urgence en RDC, pour régler la situation à Bunia. La France, le seul pays qui s’est déclaré disposé à envoyer des troupes, a cependant réclamé que le Rwanda et l’Ouganda soutiennent son déploiement. L’Afrique du Sud et le Nigeria pourraient éventuellement participer à cette force d’interposition. - 17 mai. L’Ouganda s’est dit favorable à l’intervention française, alors que pour le Rwanda la France n’est pas le pays le plus indiqué. D’autre part, selon des habitants de Bunia, les meurtres et les enlèvements se poursuivent dans leur ville malgré l’entrée en vigueur de la trêve. — 18 mai. Une mission de reconnaissance de l’armée française, composée de 12 hommes, est arrivée à Kinshasa, d’où elle se rendra en Ituri pour évaluer les contraintes techniques du déploiement d’une force internationale d’urgence. — 19 mai. La Monuc a annoncé que deux de ses observateurs, un Jordanien et un Nigérian portés disparus depuis plusieurs jours en Ituri, ont été “sauvagement tués”, sans préciser l’identité des auteurs. Il s’agit des premiers assassinats délibérés d’observateurs de l’Onu en RDC. Par ailleurs, à Bruxelles, M. Javier Solana, le haut représentant de l’Union européenne, a indiqué que l’UE est disposée à coopérer avec l’Onu pour stabiliser l’Ituri. La mise en place d’une force à cet effet sera entamée dès que le Conseil de sécurité aura défini son mandat. — 20 mai. La Monuc a indiqué avoir “ramassé”, en quinze jours, 230 cadavres dans les rues de Bunia. Par ailleurs, les milices qui contrôlent chacune une partie de Bunia auraient convenu d’organiser désormais des patrouilles mixtes dans la ville. D’autre part, une mission de reconnaissance française est arrivée à Bunia pour évaluer la faisabilité d’une opération d’urgence. — 21 mai. Une fosse commune a été trouvée un peu à l’extérieur de Bunia, contenant une trentaine de cadavres, ce qui porte à plus de 310 le nombre de corps retrouvés depuis le 4 mai, a indiqué la Monuc. (ANB-BIA, de sources diverses, 22 mai 2003)

* Congo (RDC). Z’Ahidi Ngoma vice-président — La Commission de suivi instituée par le dialogue intercongolais et présidée par le chef de l’Etat Joseph Kabila, a entériné le choix d’Arthur Z’Ahidi Ngoma comme vice-président pour le quota réservé à l’opposition politique. Ce dernier est contesté par une partie de cette opposition. “Un consensus global s’est avéré impossible entre les différents groupes de l’opposition”, a déclaré le porte-parole de la commission. “Devant cette situation, la commission, à l’unanimité de ses membres, a pris acte du consensus le plus significatif qui s’est dégagé à travers un vote majoritaire des 37 délégués sur les 68 qui forment cette composante, en faveur du professeur Z’Ahidi Ngoma”. (La Libre Belgique, 22 mai 2003)

* Côte d’Ivoire. Tentatives d’apaisement — Le gouvernement de réconciliation nationale tiendra cette semaine une réunion ministérielle dans la capitale rebelle, Bouaké, dans le but d’apaiser la tension entre le sud et le nord du pays, a annoncé le lundi 19 mai un haut responsable. La réunion, qui aura probablement lieu jeudi, sera présidée par le Premier ministre, M. Diarra. Ce sera la première fois qu’une délégation gouvernementale de haut niveau se rendra à Bouaké, dont les rebelles se sont emparés il y a huit mois. — D’autre part, le président ghanéen John Kufuor, président en exercice de la CEDEAO, a donné son feu vert au déploiement de la force de paix ouest-africaine aux côtés des militaires français pour sécuriser l’ouest ivoirien, a-t-on appris le 20 mai de sources concordantes. Dans cette partie du pays, les civils sont depuis plusieurs mois victimes d’exactions, notamment de la part de supplétifs libériens combattant pour les forces gouvernementales ou avec les rebelles ivoiriens. —Le 21 mai, le gouvernement a annoncé que les forces loyalistes et les rebelles vont sécuriser conjointement l’ouest du pays avec l’aide des militaires français et des soldats de la force de paix ouest-africaine. L’opération s’étendra ensuite à “toutes les frontières” du pays. (ANB-BIA, de sources diverses, 22 mai 2003)

* Côte d’Ivoire. Rebels to host talks22 May: The new reconciliation government is preparing to meet for the first time in the rebel stronghold of Bouake. It will be the latest move towards healing splits from an armed rebellion last September. The meeting was scheduled for 20 May but was delayed at the last moment due to security fears by some government ministers unable to disguise their unease at flying into rebel territory. The MPCI rebels, who are yet to disarm, now prefer to be called the new forces. They say they have now worked out watertight security arrangements with West African and French peacekeepers. A spokesman, Konate Sidiki, said from Bouake that he was determined to make sure the meeting went without a hitch. If it does, it will be highly significant as Côte d’Ivoire, the world’s largest cocoa producer, attempts to persuade the international community that it is on the road to recovery. Previous meetings had been taking place in Abidjan or Yamoussoukro, both in the government-held south. Bouake, in the centre, is a vital transit point between the south and the rebel-held north. The meeting there comes as efforts are made to re-establish rail and road links to Mali and Burkina Faso, which violently came to a halt after the rebellion last September. But, in a sign that all may not be smooth sailing, youth groups opposed to the power-sharing government and loyal to President Gbagbo, say they will be staging sit-ins on railway lines throughout the south. (ANB-BIA, Belgium, 22 May 2003)

* Erythrée. Droits humains — Le 20 mai, à l’occasion de la célébration du 10e anniversaire de l’indépendance de l’Erythrée le 24 mai prochain, la section française d’Amnesty International a appelé le président Afeworki à libérer tous les prisonniers d’opinion détenus dans le pays. Selon les chiffres rendus publics par l’association, 11 députés et 10 journalistes indépendants sont maintenus en détention, sans inculpation ni jugement et dans des lieux inconnus depuis septembre 2001. Les 11 députés, qui se seraient prononcés en faveur de réformes démocratiques, sont accusés de “trahison” par le gouvernement. Parmi les prisonniers d’opinion, figurent également de nombreux témoins de Jehovah. Ils ont été dépossédés de leurs droits civiques en 1994, principalement parce qu’ils refusaient le service militaire. Par ailleurs, au moins 300 autres prisonniers d’opinion ont été arrêtés depuis septembre 2001, dont des diplomates érythréens, des fonctionnaires, des hommes et des femmes d’affaires, etc. Malgré l’illégalité de ces détentions, nul avocat ni juge n’ose les remettre en question. (A.I., France,  20 mai 2003)

* Ethiopia. Aid reaches flood victims21 May: Aid is now reaching the 100,000 people affected by flooding in southern Ethiopia. But most of the flooded areas have only recently become reachable by road — which means that the relief operation is only just beginning. The Shebbelle river in the south of the country burst its banks following heavy rains, but the flood waters have now receded. Food aid and other non-food items, such as jerry cans, tarpaulin, plastic buckets and cooking pots has just arrived in Gode one week after it was ordered. The problem now is getting it to those who need it. Gunther Kreissl of the International Committee of the Red Cross (ICRC), says in areas further downstream all aid distribution operations have to be carried out by boat because the roads are inaccessible. «The river banks burst at some points and the areas along the river filled up like ponds. We could not reach the villages that are along the river as well as those that have been cut off by the floods,» he says. The government is using a helicopter to distribute aid to people cut off by the floods, but the helicopters can only carry two tonnes at a time. But what is now becoming clear is that there is a worse crisis upstream in Imay where over 10,000 people have been affected. Trucks cannot get there from Gode and the ICRC is considering sending trucks from Addis Ababa. They may take at least five days to get there. (BBC News, UK, 21 May 2003)

* Ethiopia. Eight injured in hotel grenade attack — Eight people were injured in a grenade attack on a hotel in the Ethiopian border town of Moyale at the weekend, residents said on 20 May. Private newspapers and residents said the blast some 435 miles south of Addis Ababa destroyed part of the hotel. It was not clear who was responsible for the attack. Ethiopia has been named by Britain as one of several countries in the east African region which has a «clear terrorist threat.» (CNN, USA, 21 May 2003)

* Ghana. Entering telesales era — West Africa’s only English-speaking call centre has the hushed atmosphere of a scientific experiment rather than the expected hubbub of telephone salesmen at work. But then this is an experiment. In an upstairs room of an internet incubator firm in Ghana’s capital Accra, the pioneering call centre has just completed its first week of operation. Four sales staff are watched over proudly by one of the firm’s founders, Karim Morsli, who explains what is happening in an awed whisper. The sales agent dials up over the internet, and tries to sell a mobile phone plan for German mobile operator T-Mobile to a random selection of people in the US who have recently arrived home from work. «As far as we know we’re the first people in Ghana to do this,» Mr Morsli says. He adds that it has taken more than a year to explain to the Communications Ministry what voice-over-internet technology is all about. It is the internet that has made the outsourcing of call centres possible, cutting out the cost and vagaries of international phone calls and enabling the cheap labour of developing countries to be exploited. While it is legal for US citizens to call Ghana over the internet, it is illegal for people or internet cafes to offer that same service in reverse. Ghana, like many other African countries, is afraid of the revenue it will lose if the state telecoms firm gives up its monopoly on international phone calls. (BBC News, UK, 20 May 2003)


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