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WEEKLY NEWS ISSUE of: 12-06-2003
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* Centrafrique. “Subversion” et insécurité — Le dimanche 8 juin, huit anciens dignitaires du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC -ancien parti au pouvoir) et proches du président déchu Ange-Félix Patassé, soupçonnés d’activité “subversive”, ont été arrêtés et détenus au commissariat du port de Bangui. Quatre d’entre eux ont été libérés le même soir. Les quatre autres ont été libérés dans la soirée du lundi, sur ordre du président Bozizé. — D’autre part, le gouvernement a décidé d’envoyer un bataillon d’infanterie dans la ville de Bria (600 km au nord-est de la capitale) parce qu’elle est considérée comme dangereuse pour les opérations humanitaires. C’est de Bria que le général Bozizé avait lancé sa rébellion en octobre 2002. Bria, Bozoum, Bossemptele et Ossembele ont été insérées dans une “carte de sécurité” présentée la semaine dernière par l’armée. L’insécurité a entravé ces dernières semaines le travail des ONG qui tentaient de se rendre dans le nord-est du pays pour apporter de l’aide humanitaire. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 juin 2003)
* Congo-Brazza. Fin de l’épidémie Ebola — Le ministre congolais de la Santé, Alain Moka, a annoncé officiellement la fin de l’épidémie de la fièvre hémorragique d’Ebola. Entre janvier et avril, l’épidémie a frappé 175 personnes, dont 136 sont mortes. Depuis le 22 avril, il n’y aurait plus eu de victimes de la fièvre qui a commencé à sévir dans la région de la Cuvette (500 km au nord de Brazzaville) au début de l’année. Le ministre a par ailleurs annoncé le lancement, grâce à des fonds accordés par la Banque mondiale, d’un programme de formation des équipes médicales pour la prévention et le traitement des malades infectés par l’Ebola. (Misna, Italie, 7 juin 2003)
* Congo (RDC). Prêts du FAD — Deux accords de prêt et de don d’un montant total de 42,9 millions de dollars ont été signés entre le Fonds africain de développement (FAD) et la République démocratique du Congo pour l’adduction d’eau, la santé et l’enseignement. Le premier accord porte sur un prêt de $38,32 millions, qui servira notamment à financer un projet de réhabilitation des systèmes d’adduction d’eau de Kinshasa, la capitale. Le second accord concerne un don de $4,58 millions destiné à un programme d’urgence de réhabilitation et de reconstruction en RDC. (Le Figaro, France, 6 juin 2003)
* Congo (RDC). Bunia: arrivée des Français — Le 6 juin, les premiers soldats français de la force de réaction rapide mandatée par les Nations unies sont arrivés à Bunia (nord-est), où ils doivent mettre un terme aux violences dans la région. Deux avions, transportant une centaine de soldats, ont atterri à Bunia peu après le lever du jour. Le déploiement de l’ensemble de la force de 1.400 soldats devrait être achevé dans 45 jours. Son mandat expire le 1er septembre. Quelques membres de l’Union européenne vont également fournir des militaires, de même que certains pays non européens. L’arrivée surprise des Français aura permis d’éviter toute rencontre fortuite avec l’Union des patriotes congolais (UPC), la milice de l’ethnie hema qui contrôle Bunia. Ses hommes ont d’ailleurs quasiment déserté le centre de la ville. La population respire, mais reste cependant sceptique. — Le samedi 7 juin, une faction tribale des Lendu, lourdement armée, a attaqué Bunia pour essayer d’en prendre le contrôle avant le déploiement de la force multinationale. Selon un responsable de l’Onu, au moins 2.000 Lendu (d’autres parlent de 600) ont attaqué à l’aube les positions contrôlées par l’UPC. Ils ont reconquis plusieurs zones en périphérie de la ville. Dans l’après-midi, les combats s’étaient largement calmés, mais la ville, restée sous le contrôle de l’UPC, était toujours sous haute tension. Les affrontements auraient fait plus de 40 morts, essentiellement des civils. Aucun combat n’a été signalé dimanche, et plusieurs centaines de personnes qui avaient pris la fuite ont commencé à rentrer chez elles. 600 soldats français supplémentairres devraient arriver à Entebbe (Ouganda) dimanche ou lundi et commenceront à se déployer à Bunia la semaine prochaine. Pendant ce temps, les combats et massacres continuent dans la région. Selon l’UPC, une attaque des milices lendu, le samedi dans le village de Katoto, à 20 km de Bunia, aurait fait 42 morts. — Le mardi 10 juin, le gros de la force d’intervention a commencé à se déployer à Bunia, où cinquante soldats français sont arrivés dans la matinée, suivis de plusieurs dizaines d’autres, tous en provenance d’Entebbe, où la base arrière de l’opération a été installée. Cette force essentiellement européenne, baptisée “Artémis”, est autorisée à faire usage de ses armes pour se protéger ou protéger les populations civiles. Le reste des soldats d’Artémis devrait arriver à raison de 200 par jour via une base logistique en Ouganda. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 juin 2003)
* Congo (RDC). Nord-est: autres combats dénoncés — Les combats sur le terrain et les communiqués de presse font rage. A partir du dimanche 8 juin, a déclaré mardi à l’APF l’évêque de Beni-Butembo, Mgr. Sikuli, l’armée rwandaise (APR) a utilisé des hélicoptères lance-flammes contre les populations de Kanyabayonga (Nord-Kivu). Le prélât congolais a lancé un cri d’alarme: “D’heure en heure la peur et l’inquiétude gagnent toute la population car, dans cette opération belliqueuse de grande envergure le RCD-Goma a engagé, au moins, 3 bataillons”. Comme pour confirmer cette attaque, le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD, soutenu par le Rwanda), a affirmé mardi avoir pris le contrôle d’une ville, près de l’Ouganda, et l’UPC, proche du Rwanda et qui contrôle Bunia, a affirmé le même jour avoir repris la ville de Mongbwalu, à quelque 80 km au nord-est de Bunia. De son côté, Lambert Mende, responsable du Rassemblement congolais pour la démocratie-Mouvement de libération (RCD-ML) et futur ministre dans le gouvernement de la transition en RDC, a accusé le Rwanda d’utiliser des Hutu démobilisés par les Nations unies pour attaquer le RCD. Le Rwanda “reconditionne, réarme et réinfiltre en RDC des hommes pour la démobilisation desquels la communauté internationale a payé des millions de dollars et d’euros, et la Mission des Nations unies (Monuc) multiplié les centres d’accueil”, a-t-il déclaré à la presse. D’autre part, le 11 juin, l’Ouganda a prévenu qu’il “agirait” si les combats dans le Nord-Kivu en arrivaient à menacer sa propre sécurité. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 juin 2003)
* Congo (RDC). Shaky peace deal — 6 June: Wrangling over the makeup of a national army is threatening an already shaky peace deal meant to end war in Congo, just days before an international force deploys in a remote corner of the east. The row between rebels and the Kinshasa authorities has already delayed the swearing in of a transitional government charged with shepherding Africa’s third biggest country to democratic elections in two years. The main Rwandan-backed rebel faction, RCD-Goma, accuses President Joseph Kabila’s government of wanting too much power by demanding to retain the top posts in the army, navy and airforce, as well as control of six out of Congo’s 10 regions. «We will never relinquish control of the army and certainly not to what are effectively rebel forces,» Foreign Minister Leonard She Okitundu said. Rebels and government officials met on 5 June to break the deadlock but the appointment by the RCD-Goma of two hardliners for the talks appeared to leave little room for compromise. — French troops have begun arriving in Bunia, spearheading a 1,400-strong rapid reaction force being deployed under a special mandate from the United Nations to provide security and protect civilians in the town. People in Bunia shout with joy as the troops drive into the town which has been the scene of several reported massacres. The officer in command of the forces says that the troops’ first priority is to secure the airport. Four or five UK officers have also arrived to assist in investigating the risks and technical difficulties involved in deploying a multinational force to Bunia. — The Congolese Patriotic Union (UPC)’s leader, Thomas Lubanga, announces the formation of a government for the Bunia area. The UPC is the rebel group which conquered Bunia. 8 June: Relative calm has returned to Bunia after a fierce gun battle on 7 June. The Lendu militia who launched the attack were driven back by Hema fighters holding the town. At the height of the fighting the UN commander made frantic efforts to negotiate a ceasefire. It failed because, he said, both sides regard the town as their rightful territory. 12 June: The United Nations says government and rebel representatives in Congo have pledged to form a unified government by the end of this month. The leader of the UN Security Council mission to Congo, French UN ambassador Jean-Marc de la Sabliere, says the pledge has been made by a committee made up of all the main parties in the war. The establishment of a new government, which would rule for a transitional period of two months, could be a critical step in ending fighting in the country. But fighting is still taking place in several parts of Congo, and the large-scale massacre of civilians is continuing. Even the recent deployment of UN troops deployed to stop bitter ethnic fighting in the town of Bunia did not prevent a new round of clashes breaking out there. The promise of a unified government came after talks in Kinshasa between the French ambassador and the main military and political players in the country. Mr de la Sabliere is leading a mission to the Great Lakes by ambassadors of the 15 members of the security council. In recent fighting in North Kivu province between the rebel RCD-Goma and the RCD-Ml groups, thousands of people have been fleeing the town of Lubero, some 250 kilometres south-west of Bunia. (ANB-BIA, Belgium, 12 June 2003)
* Egypte. Frères musulmans arrêtés — Le 5 juin, tard dans la soirée, la police égyptienne a arrêté 12 membres présumés de la confrérie des Frères musulmans dans la ville de Menoufia (quelque 60 km au nord du Caire) pour avoir tenu des “réunions d’organisation” illégales. Parmi eux figurent des médecins, des ingénieurs, des professeurs d’université, des pharmaciens, ainsi qu’Ashraf Badri-Din, candidat aux élections législatives de 2000. Le 6 juin, ils ont été emmenés au bureau du procureur du Caire pour être interrogés. Officiellement interdit, le mouvement des Frères musulmans a forgé des alliances avec des partis légaux, qui leur ont permis d’avoir une influence sur la vie politique égyptienne. La confrérie compte actuellement 17 proches qui siègent au Parlement et ses militants dominent la plupart des syndicats. (AP, 6 juin 2003)
* Eritrea. Alarm bells sounded as malnutrition rates rise — UN Deputy Emergency Relief Coordinator Carolyn McAskie was due to arrive in Eritrea on 9 June to assess the situation in the drought-affected country amid a warning from the UN World Food Programme (WFP that the rate of malnutrition is rising «alarmingly». McAskie is to participate in the launch of the 2003 mid-year review of the Consolidated Inter-Agency Appeal for Eritrea, the UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) said. According to OCHA, the appeal, launched in November 2002, aimed to raise US $163 million for emergency humanitarian relief in response to Eritrea’s worst drought in a decade. A total of $69.2 million has been pledged so far, with a shortfall of $90.7 million remaining. On 6 June, WFP spokesperson Christiane Berthiaume said that the rate of malnutrition in Eritrea is rising alarmingly with «more than one in five children not getting enough to eat». According to WFP, 21.7 percent of children are suffering from malnutrition, while a hunger rate of 13-14 percent is normally considered alarming. (IRIN, Kenya. 9 June 2003)
* Erythrée. Crise alimentaire — Plus de 2 millions d’Erythréens sont menacés par une grave crise alimentaire. En cause, la sécheresse et la dernière guerre contre l’Ethiopie. La famine n’est pas encore installée, mais faute de mobilisation des donateurs, les stocks de nourriture seront épuisés d’ici juillet ou août, selon les agences de l’Onu. (La Libre Belgique, 12 juin 2003)
* Ethiopie. Fermeture de l’ambassade USA — L’ambassade des Etats-Unis à Addis-Abeba a fermé ses portes du 5 au 7 juin pour “raison de sécurité”. Washington a mis en garde ses ressortissants présents dans la Corne de l’Afrique contre “des menaces terroristes précises” contre des intérêts américains dans cette région. Il a été fortement recommandé au personnel américain opérant dans la mission diplomatique d’éviter les lieux publics dans la capitale. (Le Figaro, France, 6 juin 2003)
* Ethiopie. Découverte d’anciens crânes — Une équipe internationale a mis au jour en Ethiopie les restes de trois crânes âgés de 154.000 à 160.000 ans, qui seraient les plus anciens fossiles connus -et les mieux préservés - du prédécesseur immédiat de l’homme moderne dans l’évolution. Découverts dans la région d’Afar, les ossements se distinguent par des traits modernes. Deux crânes, ceux d’un adulte et d’un enfant, sont quasi complets, et le troisième, celui d’un adulte, est partiel. Ils semblent représenter une étape cruciale dans l’évolution humaine, celui où les traits faciaux de l’homme moderne sont apparus. Auparavant, les fossiles les plus anciens d’homo sapiens exhumés en Afrique avaient été datés à environ 100.000 à 130.000 ans, mais étaient moins complets. (AP, 11 juin 2003)
* Ethiopia. Oldest human skulls found — Three fossilised skulls unearthed in Ethiopia are said by scientists to be among the most important discoveries ever made in the search for the origin of humans. The crania of two adults and a child, all dated to be around 160,000 years old, were pulled out of sediments near a village called Herto in the Afar region in the east of the country. They are described as the oldest known fossils of modern humans, or Homo sapiens. What excites scientists so much is that the specimens fit neatly with the genetic studies that have suggested this time and part of Africa for the emergence of mankind. «All the genetics have pointed to a geologically recent origin for humans in Africa —and now we have the fossils,» said Professor Tim White, one of the co-leaders on the research team that found the skulls. «These specimens are critical because they bridge the gap between the earlier more archaic forms in Africa and the fully modern humans that we see 100,000 years ago,» the University of California at Berkeley, USA, paleoanthropologist said. (BBC News, UK, 11 June 2003)
* Ghana. On a wing and a prayer — The staff of Ghana Airways have now turned to God to keep the airline in the skies after trying every management trick in the MBA curriculum. Last week, the management and staff held a three-hour prayer session where they sought heavenly intervention in the desperate affairs of one of Africa’s first national carriers. They sang, prayed and read the scriptures under the direction of a Ghanaian evengelist who flew in from Lndon. Ghana Airways owes more than $160 million to a variety of creditors. It is unable to keep up with payments, and the government which wholly owns it, says it cannot bail the airline out. Ghana Airways owns five aircraft but only one, a DC 10, is actually flying. This does the long-haul flights to Europe and America. The airline has a stronger presence in West Africa where a lease aircraft hops to national capitals — from Lagos to Dakar. It employs nearly 1,500 people. It has more drivers than it has vehicles and more typists than keyboards. Every few months there is a new management and a board chairman, but none of them have managed to keep Ghana Airways from its free fall. Now that it has run out of options, Ghana Airways hopes to take off on a wing and a prayer. (BBC News, UK, 10 June 2003)
* Ghana. Police question Rawlings — 11 June: Former President Jerry Rawlings has been interviewed by police after claiming to know the identities of cabinet ministers, he accused of being linked to serial killings. Mr Rawlings told a rally of the opposition National Democratic Congress last week that he could name 15 men in President John Kufuor’s cabinet who were involved with the serial killings which plagued Ghana between 1997-2000. The more than 30 victims, most of them women, appeared to have been strangled. Police at the time said that the crime could have been the work of one person or group. Mr Rawlings, who was president when the murders were committed, said at the rally that the crime was politically motivated. One person has so far been charged for the murder of eight of the victims. (ANB-BIA, Belgium, 11 June 2003)
* Guinea. Expulsions defended — 11 June: Guinea’s Minister of Territorial Administration, Moussa Solano, says that last Sunday’s expulsion of foreign politicians was meant to forestall a potentially explosive situation. «The foreign dignitaries who arrived had no proper documents to come across our borders, that is why we denied them entry,» he said. The foreign politicians — who accompanied Guinean opposition leader Alpha Conde — were rounded up by immigration officials on arrival at the airport and declared persona non grata. They were scheduled to attend a conference on the role of political parties. «The government was not fully informed about this conference, and we had not authorised its organisation on Guinean territory,» Mr Solano said in a television statement. The politicians included former Senegalese Prime Minister, Mustapha Nyass, Paulo George from Angola’s MPLA, and Useful Alamode from Niger. Their expulsion resulted in clashes between the police and hundreds of supporters of Mr Conde’s Rally for Guinean People (RPG) who had thronged the airport to welcome the party leader and his guests. (ANB-BIA, Belgium, 11 June 2003)
* Liberia. Peace talks in Accra — 5 June: The peace talks continue in Accra, Ghana. The Economic Community of West African States (ECOWAS) express the hope that all sides to the Liberian peace talks will demonstrate «moderation and compromise». ECOWAS‘s executive secretary, Mohamed Ibn Chambas, says ECOWAS is encouraged by a statement in which Liberia’s President Charles Taylor affirms he will not seek a second term of office when his current term ends in January 2004. 6 June: The peace talks are suspended until 9 June. —LURD combatants have been instructed by their head of delegation to the peace talks in Accra to stop fighting. 9 June: Ghana is still hopeful that the negotiations will resume following arrival of representatives from another rebel group, the MODEL faction. — Facilitators at the Accra peace talks announce the suspension of the talks until 11 June. (ANB-BIA, Belgium, 9 June 2003)
* Liberia. Child soldiers are back on the frontline — As Liberian President Charles Taylor fights for his very survival, child soldiers, many of them orphans of the conflict, are back at the forefront of the fighting. Every day they can be seen riding around the streets of the capital Monrovia in pick-up trucks proudly toting their automatic rifles. Relief workers in Monrovia said that on several occasions this year forces loyal to President Charles Taylor had raided schools and camps of displaced people in search of young recruits to fight two rebel movements. These now control over two thirds of the country and are fighting their way into the outskirts of the capital. The Liberian government has repeatedly denied conscripting children by force, but relief workers have documented several cases of this occurring. One attempt to press gang school kids into the militia in the northern town of Ganta on 6 March sparked off protest riots, they said. Some of the child soldiers fighting in Taylor’s rag-tag army are as young as nine-years old. But not all were press-ganged into service. Many joined the government militias as volunteers eager to avenge the killing of their parents by rebel fighters. (IRIN, Kenya, 9 June 2003)
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