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WEEKLY NEWS ISSUE of:
13-11-2003

PART #1/4 - From AFRICA to DR CONGO 

 Part #2/4:  
 Côte d'Ivoire => Madagascar

   Part #3/4:    
 Morocco => South Africa 

   Part #4/4:      
Sudan => Zimbabwe

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* Afrique. Conseil africain des Eglises — “Les Eglises africaines doivent répondre avec force aux besoins du continent africain”, a affirmé Mgr Mvume Dandala, qui a été élu récemment comme président du Conseil africain des Eglises. Ce Conseil, créé en 1963, regroupe 169 Eglises nationales et 35 conseils chrétiens. Du 22 au 27 novembre, il se réunira à Yaoundé (Cameroun) pour sa 8ème Assemblée continentale. “Nous formons l’Eglise en Afrique”, a dit Mgr Dandala, “mais nous ne sommes pas seuls. Nous faisons partie de l’Eglise mondiale. Beaucoup de pouvoirs sont intéressés à l’Afrique: non pour la construire, mais pour la piller. Nous faisons appel à toutes les Eglises dans le monde. Le seul bastion qui peut nous protéger est la voix collective des Eglises qui dit: donnez-leur une chance - cheminons ensemble”. (D’après Kerknet, Belgique, 11 novembre 2003)

* Africa. Action against the Media  
EGYPT: On 5 November, the Egyptian Organization for Human Rights (EOHR) expressed its deep concern regarding a decision made by the Islamic Research Institute of Al Azhar, confiscating a book entitled «Wasaia fi Ishq Al Nisaa» (Recommendations for Loving Women). The author of the book is Ahmed El Shahawy, a poet. It was published by the General Book Authority as part of the «Reading for All» series in January 2003. — In a 7 November press release, Human Rights Watch said that Egypt should investigate and discipline police and plainclothes security officials who beat demonstrators protesting the Iraq war and tortured some of those detained. In the 40-page report, «Security Forces Abuse of Anti-War Demonstrators», Human Rights Watch documented excessive use of force by security forces to disperse demonstrators protesting the US-led war against Iraq in March, violating their right to freedom of assembly. After arresting hundreds of protesters, police then beat and mistreated many detainees, some to the point of torture, and failed to provide medical care to persons seriously injured. 
ETHIOPIA: On 11 November, the Ethiopian Free Press Journalists’ Association was suspended. The association, which claims to be the voice of independent journalists, has existed for 11 years. It has been threatened with closure for a number of weeks, because, the government said it did not have its paperwork in order. Ethiopia’s independent journalists have not always enjoyed a good relationship with the government, and some see this as a blow to press freedom. Kifle Mulat, the president of the association, said that the suspension was a political move that had nothing to do with the bureaucratic reasons given. 
MALAWI: On 7 November, the Media Institute of Southern Africa (MISA) reported that Malawi’s Director of Public Prosecutions, Fahad Assani, has written to the Malawi Police, ordering it to discontinue arbitrary arrests of journalists, and warning that such acts are unconstitutional. Assani’s letter closely followed his statement in late October 2003 in which he said he would not prosecute Daily Times reporter Frank Namangale, whom the police arrested for authoring an article in which he quoted police sources as saying President Bakili Muluzi’s son had been arrested for armed robbery. Police later clarified that the arrested person was Muluzi’s nephew. Namangale was charged with «publishing false news likely to cause alarm to the public». 
MALI: In a letter to the President of Mali dated 5 November, the Committee to Protect Journalists (CPJ) said it is disturbed by the continued imprisonment of three journalists working for the privately-owned Sido radio station. According to local sources, police in Ségou arrested program host Chériff Haïdara; radio director Mamoutou Traoré; and reporter and program host Gata Ba on October 20, 24, and 26, respectively. At a hearing on 4 November, the journalists were refused bail. Their next hearing is scheduled for November 18. The imprisonment of these journalists is an alarming development in a country that is considered a press freedom model in Africa. It also marks the first time that journalists have been imprisoned in Mali for their work. 
NAMIBIA: On 11 November, MISA reported that on 8 November, journalist Paulus Sackarias and driver Simon Haimbodi, of the Afrikaans language daily Republikein, were threatened, assaulted and arrested by Namibian Special Field Force (SFF) members. The company vehicle was also confiscated by the SFF members.
NIGER: On 6 November, Reporters sans Frontières (RSF) called on the government of Niger to immediately release Mamane Abou, editor of the weekly Le Républicain, who was arrested on 5 November and accused of «involvement in the theft and publication» of confidential Finance Ministry documents proving that the finance minister had embezzled over US $1.7 million. «We are appalled that the authorities are still targeting journalists as soon as they feel threatened,» said RSF Secretary-General Robert Ménard. «Abou had the courage to criticise a minister’s corruption and he is unfortunately paying the price in this new intimidation bid by the authorities. Any journalist who criticises the country’s leaders is arrested and jailed for several days and sometimes weeks. We call on the authorities to stop harassing journalists.» — On 10 November, the CPJ sent a letter to President Mamadou Tandja, condemning Mamane’s imprisonment. (ANB-BIA, Belgium, 11 November 2003)

* Algérie. Grève dans l’éducation — La grève qui paralyse les lycées algériens depuis le 27 septembre va s’étendre aux écoles primaires et aux collèges, a fait savoir le 6 novembre la Fédération nationale de l’éducation (FNTE), syndicat proche du pouvoir, qui a appelé à trois jours d’arrêt de travail pour les journées des 15, 16 et 17 novembre. Mais pour les professeurs organisés en deux syndicats autonomes que les autorités refusent d’agréer, le fait de voir la FNTE rejoindre le mouvement de grève “est une manoeuvre du pouvoir visant à casser notre mouvement qui reste intransigeant sur ses revendications”. Ce sentiment est partagé par beaucoup d’observateurs. De leur côté, les parents d’élèves n’ont pas caché leur colère tant vis-à-vis des professeurs grévistes que des autorités. La grève des lycées dure depuis septembre à l’appel de deux syndicats qui revendiquent une augmentation des salaires de l’ordre de 100% et une retraite après vingt ans de service. (AFP, France, 6 novembre 2003)

* Algérie. Kabylie: les “Aârchs” divisés — L’offre de dialogue lancée au mois de mai dernier par le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia aux “Aârchs” de Kabylie provoque une profonde fracture au sein des instances dirigeantes du mouvement de contestation kabyle. Depuis le jeudi 6 novembre, les divergences ont pris la forme d’une irréductible césure qui a donné naissance à deux coordinations, désormais en guerre ouverte. La première tendance, dite “dialoguiste”, a achevé sa réunion vendredi à Imzizou, où elle a finalisé un document qui sera soumis au chef de gouvernement à l’occasion de l’ouverture du dialogue, dont la date reste encore à déterminer. Elle compte la majorité des délégués des villages kabyles. La deuxième tendance, exclue du mouvement lors de la réunion d’Imzizou, renferme toutes les coordinations hostiles au dialogue avec les autorités actuelles, accusées de jouer la division en Kabylie. Elle propose de renoncer temporairement au dialogue, en attendant l’issue de l’élection présidentielle d’avril 2004. Cette division au sein de la contestation kabyle risque d’affecter encore le mouvement qui fait face depuis quelques mois déjà à une perte manifeste de souffle et de dynamisme, la population de la région étant fatiguée par les appels cycliques aux grèves et aux manifestations de rues. (AP, 8 novembre 2003)

* Algérie. Importation d’alcool prohibée — Le 11 novembre, les députés de l’Assemblée nationale algérienne ont décidé d’interdire l’importation des boissons alcoolisées à partir de janvier 2004. Une mesure immédiatement saluée à la radio par les islamistes comme une “avancée” vers l’instauration de la loi coranique dans le pays. Les parlementaires ont voté par 108 voix un amendement à la loi des finances pour 2004 interdisant l’importation d’alcool; 83 ont voté contre et 11 se sont abstenus. Réagissant à cette interdiction, le ministre des Finances a estimé que cette mesure était “en contradiction avec les engagements de l’Algérie au plan international. Le commerce international ne reconnaît pas l’interdiction de l’importation. Les exportations algériennes pourraient alors connaître le même sort”. (Le Figaro, France, 12 novembre 2003)

* Burkina Faso/Niger. Excellentes récoltes — Le Burkina Faso et le Niger, deux Etats sahéliens, ont connu cette année d’excellentes récoltes qui devraient les mettre à l’abri des crises alimentaires dont ils sont souvent victimes, selon le Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS). Les deux pays qui totalisent 22 millions d’habitants, dont plus de 80% vivent de l’agriculture, enregistrent une production de 7,2 millions de tonnes de céréales, soit la moitié de la production globale des 9 Etats du Sahel. “Nous sommes autosuffisants cette année: sur les 45 provinces du pays, 31 sont excédentaires”, a déclaré Salif Diallo, ministre burkinabé de l’Agriculture. Un bilan définitif évalue à 3,647 millions de tonnes la production de céréales au Burkina, avec un excédent de 43% des besoins annuels. Au Niger, le CILSS estime à 3,619 millions de tonnes la production de céréales et un excédent d’un peu moins de 500.000 tonnes. (D’après AFP, France, 12 novembre 2003)

* Burundi. Rebel ends long exile7 November: A senior rebel official in Burundi has returned to the capital, Bujumbura, for the first time since 1994. The FDD‘s Radjab Hussein went back to prepare for his group’s inclusion in a new government in two weeks’ time. Hundreds of his supporters went to meet him at the airport but the security forces barred them from the airport. He later told a crowd that peace was at hand after 10 years of bitter civil war between ethnic Hutus and Tutsis. The FDD secretary general arrived along with South Africa’s deputy president Jacob Zuma, who has been overseeing the peace process. (ANB-BIA, Belgium, 7 November 2003)

* Burundi. Les réfugiés et la paix — Le vendredi matin 7 novembre, le haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Ruud Lubbers, est arrivé à Bujumbura pour une visite de travail de deux jours centrée sur les voies et moyens d’aider au rapatriement des réfugiés burundais recensés esentiellement en Tanzanie. Il a eu avec le président Ndayizeye un entretien centré sur l’évolution du processus de paix. Pour le patron du HCR, les accords de cessez-le-feu devraient motiver davantage un retour massif des réfugiés. M. Lubbers se rendra samedi en Tanzanie pour s’enquérir des conditions exactes de séjour des réfugiés burundais dans ce pays. Selon les Nations unies, plus de 800.000 réfugiés burundais vivent dans les pays voisins, dont 95% en Tanzanie. Au premier trimestre de 2003, on a dénombré près de 100.000 retours. Le mouvement des retours massifs s’est maintenu au cours de ces derniers mois. — D’autre part, cinq délégués des Forces de défense de la démocratie (FDD, rébellion), dont le secrétaire général M. Hussein Radjabu, sont arrivés vendredi à Bujumbura en provenance de la Tanzanie, leur terre d’exil. La délégation a voyagé dans le même avion que le vice-président sud-africain, Jacob Zuma, médiateur principal dans le conflit burundais. Le voyage se situe dans le cadre d’une mission exploratoire des conditions pratiques de mise en application de l’accord de cessez-le-feu signé le week-end dernier entre le FDD et le gouvernement. Par ailleurs, M. Zuma et M. Radjabu ont appelé les rebelles des Forces nationales de libération (FNL) à rejoindre la table de négociations, ce que ceux-ci refusent toujours. — Dans la nuit du 9 au 10 novembre, au moins cinq civils ont été tués par des obus de mortiers tirés par des rebelles des FNL sur la capitale Bujumbura. Le 11 novembre, une contre-offensive massive a été lancée par l’armée contre les rebelles des FNL dans la province de Bujumbura rural. L’armée avance sur un front d’une douzaine de kilomètres sur les collines qui entourent Bujumbura, a indiqué le chef d’état-major de l’armée. — Le mercredi 12 novembre, on apprenait de source officielle que huit chefs d’Etat et de gouvernement prendront part, samedi et dimanche prochains à Dar es-Salaam, au sommet régional sur le Burundi censé entériner un accord global de cessez-le-feu entre le pouvoir et la principale rébellion des FDD. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 novembre 2003)

* Burundi. Attacks continue9 November: Reports from Burundi say the army killed four people while searching for National Liberation Force (NLF) rebels north of the capital, Bujumbura. Witnesses say the bodies were found in the village of Kwigere after government troops rounded up a group of young people for questioning. An army officer is reported to have dismissed the allegations. The NLF is the only Hutu faction refusing to enter peace talks with the government. 10 November: Hutu rebels have bombarded Bujumbura, the capital, with rockets, killing five people, destroying part of the Chinese Embassy and striking the home of a United States military attaché, officials say. The rebels, from the National Liberation Front, attacked two northern neighbourhoods, including an area where diplomats and senior government officials live. The Liberation Front is one of two main Hutu rebel groups. The other, Forces for the Defense of Democracy, signed a peace deal with the government this month. 12 November: IRIN reports that some 12,000 civilians have fled their homes in Bujumbura Rural province following the latest fighting. (ANB-BIA, Belgium, 12 November 2003)

* Burundi. Ban on bicycle taxis — Bicycle taxis, used by many poor people in Burundi, have been banned in the capital, Bujumbura. The mayor said they could be used by rebels to infiltrate the city, which was recently shelled by the Forces for National Liberation (FLN). The army is three days into a major offensive to flush FLN fighters out of the hills which surround Bujumbura. The FLN has not signed up to a peace deal under which another rebel group is due to join the government next week. Mayor Pontien Niyongabo said that he was aware of the serious consequences the ban would have, but he said that the security of people was a priority concern. The measure does not affect people using bicycles for purposes other than as taxis. But this decision will affect the hundreds of poor families who were living on the little money the cyclists were earning. The bicycles were generally used in the parts of the city where there are not many buses but recently they have become more popular across the entire city because they are cheaper than the bus. The army has not yet commented on its offensive but thousands of people are reported to be on the move following the latest clashes in the 10-year civil war. Local authorities say it is difficult to establish the number of those who have fled their homes. In the commune of Mutambu, more than 10,000 people have run away. They complain that many of their homes have been burnt by government troops, but a military commander there denies the claims. (BBC News, UK, 12 November 2003)

* Cameroon. Royal palace under siege — Some 6,000 women in north-western Cameroon have spent the past three weeks protesting at a royal palace in a land dispute with cattle-herders. They have taken seven local chiefs hostage and banned all parties and celebrations, halting all social life. But now, the harsh conditions they have subjected themselves to are beginning to take their toll on their health. Many are suffering from pneumonia and body pains, says Dr Kwa Joseph from the hospital in Wum, 83km north of Bamenda. The immediate cause of the protest was an attempt by the Divisional Officer to enforce an order expelling about 600 women from a piece of land where they are cultivating food crops. The piece of land is being claimed by a herder from the Fulani ethnic group. Fearing that they would be dispossessed of more farm land, the Supreme Traditional Women’s Council, Ndouh-Fumbwi, rallied women in the village to debate the issue. After a couple of meetings, the women vowed to embark on an indefinite sit-in at the palace of the Paramount Chief, or Fon, of Aghem in Wum. And now, women from two neighbouring villages have rallied to their cause. (BBC News, UK, 10 November 2003)

* Centrafrique. Rejet du programme du gouvernement — Le 5 novembre, le Conseil national de transition (CNT, Parlement de transition) a rejeté par 37 voix contre, 0 pour et 17 abstentions le programme politique d’urgence présenté par le Premier ministre Abel Goumba. Ce vote a sanctionné un débat marathon au cours duquel les membres du CNT se sont montrés très critiques à l’égard du gouvernement, notamment sur les principales préoccupations actuelles des Centrafricains: les retards de salaires, l’éducation nationale et l’insécurité. Le rejet du programme intervient au moment où des rumeurs persistantes à Bangui font état de l’imminence d’un changement à la tête du gouvernement. Selon le quotidien Le Démocrate, Mme Catherine Samba Panza, vice-présidente du récent Dialogue national, serait pressentie pour le poste de Premier ministre. (PANA, Sénégal, 6 novembre 2003)

* Centrafrique. Menace de crise alimentaire — La République centrafricaine pourrait connaître une grave crise alimentaire dans moins de 4 mois, ont déclaré le 10 novembre les représentants de sept agences des Nations unies basées à Bangui. “La RCA pourrait connaître une crise alimentaire aiguë d’ici à février ou mars si rien n’est fait”, a déclaré le représentant de la FAO. Selon lui, la population, composée principalement d’agriculteurs, a été obligée de consommer ses semences avant de fuir dans la brousse pour se protéger des combats. Par ailleurs, “le petit cheptel qui existait a été complètement exterminé lors de ces combats”, a ajouté le responsable du PAM. Les sept agences ont lancé un appel conjoint pour collecter près de 20 millions de dollars. (D’après IRIN, Kinshasa, 12 novembre 2003)

* Congo-Brazzaville. Ebola outbreak feared — Nine people have died from what is feared to be the Ebola virus in a remote forest region where 120 people died of the disease earlier this year, said the health minister, Alain Moka. The area lies near Mbomo, 440 miles north of the capital, Brazzaville. There is no known cure for Ebola, which is passed on by infected body fluids and kills 50 to 90 percent of victims. (New York Times, USA, 8 November 2003)

* Congo-Brazza. Epidémie d’Ebola — Le nouveau bilan officiel de l’épidémie de fièvre hémorragique à virus d’Ebola dans le département de la Cuvette-Ouest (700 km au nord de Brazzaville) s’élève à 11 morts, a annoncé la radio congolaise le lundi 10 novembre. Samedi, le directeur général de la santé au Congo, le Dr. Damase Bozongo, a précisé qu’au total 45 “sujets contacts” avaient été enregistrés et mis en observation: 35 à Mbomo et 10 à Banza. Les sujets contacts sont des personnes qui ont eu un contact avec les malades et sont susceptibles de développer à leur tour la maladie. La résurgence de l’épidémie depuis le 31 octobre fait suite à la manipulation et la consommation d’un sanglier trouvé mort dans la forêt par des chasseurs du village de Mbanza. Des prélèvements effectués sur les malades ont été envoyés pour analyse dans le laboratoire de Franceville au Gabon, en vue de confirmer la présence du virus Ebola. Mais pour le Dr. Bozongo, “il n’y a pas de doute, les signes cliniques confirment l’épidémie d’Ebola”. (Reuters, 10 novembre 2003)

* Congo (RDC). Militia attack UN base6 November: Dozens of armed militiamen have attacked the United Nations headquarters and a military camp at Bunia in eastern Congo RDC, injuring a military observer. UN forces sent to the region to try to end tribal conflict had returned fire, a spokesman in Bunia said. Witnesses in Bunia said UN troops and the militiamen were involved in a gun battle that lasted for two hours during the night in the town centre and continued until dawn in several areas. In another development, the UN has protested to the government after being prevented from inspecting a site where a plane the UN suspects of flying in weapons had crashed. The situation in Bunia was described as being tense but calm today after the overnight clashes. «We can’t yet say who attacked and we don’t yet know how many victims there were on the side of the assailants,» said a UN spokesman. Leaders of the various militia groups in Bunia have denied any involvement in the attacks, which also targeted the house of Emmanuel Leku, the chief of the UN sponsored Congolese administration in Ituri province. However some Bunia residents said that one of the main rebel groups there, the UPC, was to blame. The gunfire erupted after the UN had intervened to disband a UPC meeting. (ANB-BIA, Belgium, 6 November 2003)

* Congo (RDC). Brigade “mixte” — Une mission de reconnaisance forte de 22 militaires belges séjourne depuis le mardi 4 novembre au Congo afin d’étudier les modalités de la formation d’une brigade “mixte” (rassemblant des contingents des anciens belligérants) avant son déploiement l’an prochain dans l’Ituri, a indiqué vendredi le ministre belge de la Défense, André Flahaut. Il s’agit d’un projet multinational, qui pourrait également associer les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud. (Le Soir, Belgique, 8 novembre 2003)

* Congo (RDC). Bunia: la Monuc attaquée — Le quartier général de la mission des Nations unies (Monuc) à Bunia a été attaqué par des groupes armés, a annoncé jeudi, 6 novembre, M. Salmeron, porte-parole de la Monuc. “Les attaques venaient des faubourgs où résident les responsables de l’UPC (Union des patriotes congolais, un groupe armé hema), mais aussi du quartier sud de Yambi, habité en majorité par les Lendu”, a dit M. Salmeron. Les échanges de tirs ont duré de 20h30 à 23h30, a-t-il précisé. Selon le secrétaire de l’administrateur intérimaire de l’Ituri, M. Amandiyo, l’UPC s’est attaquée au quartier général de la Monuc et à la résidence de l’administrateur intérimaire après le refus de la Monuc d’autoriser la tenue d’une réunion convoquée par le groupe armé. Cette attaque est la deuxième essuyée par la Monuc depuis le 1er septembre, date à laquelle elle a succédé à la Force multinationale d’urgence à Bunia. — Dans la nuit de jeudi à vendredi, de nouveaux tirs ont été entendus à Bunia. Le samedi 8 novembre, les forces de l’Onu ont arrêté 16 hommes armés à Bunia, appartenant tous à l’UPC. Par ailleurs, des Casques bleus patrouillant à sept kilomètres de Bunia ont été attaqués samedi par des combattants de l’autre milice hema, le PUSIC. Selon M. Salmeron, ils ont riposté en tuant un haut dirigeant de cette milice et en blessant un autre milicien; ils ont fait neuf prisonniers. La flambée de violences dans la ville de Bunia risque de ralentir le déploiement des Casques bleus dans les villages de l’Ituri, où les tueries se pousuivent, note l’agence Reuters. (ANB-NIA, de sources diverses, 9 novembre 2003)

* Congo (RDC). 3,4 millions de déplacés — Le nombre de déplacés à l’intérieur de la RDC est l’un des plus élevés au monde, a déclaré le 12 novembre à Kinshasa le secrétaire général-adjoint de l’Onu chargé des affaires humanitaires et coordinateur des opérations d’urgence, Jan Egeland. “Avec 3,4 millions de déplacés internes, le Congo-RDC a l’un des chiffres les plus élevés au monde”, a affirmé M. Egeland qui commençait une tournée de quatre jours dans ce pays. Pour lui, “la communauté internationale est moralement contrainte d’assister les personnes vulnérables en RDC”. M. Egeland se rendra successivement au Maniema (centre-est), au Sud et Nord-Kivu (est) et à Bunia (nord-est). Il a annoncé que la semaine prochaine à Washington, puis à New York, il lancerait un appel de fonds pour assister la RDC. (AFP, France, 12 novembre 2003)


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