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WEEKLY NEWS ISSUE of: 13-11-2003

PART #4/4 - From SUDAN to  ZIMBABWE 

 Part #1/4:  
 Africa => DR Congo 

 Part #2/4:  
 Côte d'Ivoire => Madagascar  

   Part #3/4:    
  Morocco => South Africa 

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* Sudan. 31 killed during charity handout stampede9 November: Police in Sudan have launched an inquiry into an accident in which 31 people were killed and 48 injured. The victims died in a stampede as they rushed to get charity donations being distributed on 8 November to mark the Muslim holy month of Ramadan. The incident happened in the city of Port Sudan, about 1,200 km northeast of the capital Khartoum. A police statement says that 15 women, 12 children and four men suffocated in the stampede. (ANB-BIA, Belgium, 9 November 2003)

* Soudan. Violences au Darfour — Malgré l’accord de cessez-le-feu signé entre le gouvernement soudanais et les rebelles du Mouvement/Armée de libération du Soudan (SLM) en septembre dernier et prorogé la semaine dernière, plus de 60 personnes ont été tuées le 8 novembre dans la région du Darfour, dans l’ouest du Soudan, suite à deux attaques séparées des forces gouvernementales et ses milices alliées dans la région frontalière avec le Tchad. Selon un leader du SLM, 35 personnes ont été tuées et 70.000 déplacées dans une zone de l’Etat du Nord-Darfour; et 32 civils ont été tués dans l’Etat de l’Ouest-Darfour, alors que 165.000 personnes ont été poussées à fuir la zone. Les Nations unies estiment que les milices pro-gouvernementales ont entraîné le déplacement de plus de 500.000 personnes depuis février dernier. (D’après PANA, Sénégal, 10 novembre 2003)

* Sudan. Disaster looms in western Sudan10 November: A humanitarian disaster is looming in western Sudan where over half a million people have been displaced by fighting, warns the United Nations. Hundreds of thousands of people have fled their homes in the arid region and militia groups are terrorising the civilian population. The UN complains that humanitarian access is also being restricted by the Sudanese authorities. It says it has only 10% of the funding it wants and needs international help. The UN is also demanding unimpeded access to Darfur, accusing the Sudanese authorities of failing to honour a recent agreement. The fighting in Darfur escalated dramatically in February this year, pitting a local rebel movement against government-backed militias. Observers in Khartoum say it is at heart a conflict over the region’s increasingly scarce resources. (ANB-BIA, Belgium, 10 November 2003)

* Sudan. Plans to repatriate refugees11 November: The United Nations is drawing up plans to repatriate up to 500,000 Sudanese refugees in the event of peace deal. Ruud Lubbers, who heads the UNHCR, is in the region for talks with Sudanese President Omar al-Bashir and rebel leader John Garang. The agency said the project will be «one of the most challenging in recent times» due to «the near-total collapse of infrastructure in south Sudan». Peace talks to end decades of war are due to resume at the end of the month. More than two million people have died in the 20-year war between government forces and Mr Garang’s SPLA rebels. Half a million Sudanese have fled to neighbouring countries — including more than 220,000 to Uganda — and millions are more are internally displaced. (ANB-BIA, Belgium, 11 November 2003)

* Tanzanie. Aide européenne — La Tanzanie va recevoir 114 millions d’euros de l’Union européenne au cours des trois prochaines années, dans le cadre d’un accord signé à Dar es-Salaam, qui a pour but de soutenir les efforts de réduction de la pauvreté dans ce pays. Ces fonds, qui seront investis dans le cadre de la Stratégie pour la réduction de la pauvreté (SRP), maintenant dans sa troisième année de mise en oeuvre, vont soutenir des activités “dans les domaines prioritaires que sont l’éducation de base, les soins de santé primaire, le réseau routier rural, l’hydraulique, le VIH/SIDA, l’agriculture et le système judiciaire”, a indiqué l’UE. (PANA, Sénégal, 12 novembre 2003)

* Chad. Firing squad executions6 November: Eight people have been shot in Chad in the first executions since 1991. Four men convicted of murdering a Sudanese businessman in September were among those killed by an army firing squad in the capital, Ndjamena. The executions, witnessed by two ministers and journalists, have been condemned by human rights groups. «We believe we are in a police state. We didn’t give the suspects a chance to appeal,» said Jean Padre from the Chadian Human Rights League. The murder of Sheik Ibn Oumar Idriss Youssouf, a Sudanese executive with a Chadian oil firm, caused a scandal at a time when Chad is trying to attract foreign investment in its oil sector. The four men were found guilty a month after his murder and executed two weeks later. «Chad has given a wonderful example to wrong-doers,» Interior Minister Routouang Yoma Golom said. (ANB-BIA, Belgium, 6 November 2003)

* Tchad. Huit exécutions — Le 6 novembre, huit condamnés à mort ont été exécutés au Tchad. Un groupe de sept hommes (6 Tchadiens et 1 Soudanais) a été fusillé dans la matinée à N’Djamena par un peloton d’exécution; un autre prisonnier a été exécuté à Abeché (est). Ils avaient tous été condamnés pour meurtres crapuleux ou familiaux. Ces exécutions sont les premières dans ce pays depuis 1991. Le président de la ligue tchadienne des droits de l’homme a indiqué que ces exécutions avaient lieu alors que tous les recours n’avaient pas été épuisés. La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) s’est dite “consternée” par ces exécutions, affirmant qu’elles “constituent une gifle sanglante à l’Etat de droit”. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 novembre 2003)

* Chad/Sudan. Joint military force along borders — Sudan and Chad are jointly patrolling their common borders to maintain security and end attacks in the border zones, contraband and other criminal activities between the two nations. The decision was taken by the Khartoum and N’Djamena governments on 7 November. The joint task force was established following a series of talks between the Sudan Defence Minister Bakri Mohammed Saleh and his Chad counterpart Mohammed Nouri, addressing also the possibility of extraditing criminals and armed groups in their respective nations of origin. (MISNA, Italy, 8 November 2003)

* Togo. Elections locales le 14 décembre — Les élections locales au Togo auront lieu le dimanche 14 décembre prochain, rapporte le quotidien gouvernemental citant un décret présidentiel du 5 novembre. D’autres décrets fixent le cautionnement des candidats à 25.000 FCFA et nomment des magistrats des tribunaux de première instance à la tête des Commissions électorales locales indépendantes. On rappelle que depuis près d’une quinzaine d’années, il n’y a plus eu d’élections locales au Togo. Conseillers municipaux et préfectoraux ont fini leurs mandats depuis longtemps. Ils ont été remplacés il y a deux ans par des délégations spéciales. (PANA, Sénégal, 6 novembre 2003)

* Tunisie. Nouvelle mosquée à Carthage — Le mois du ramadan a été marqué en Tunisie par l’inauguration, le 11 novembre, d’une imposante mosquée sur la colline de Carthage, qui surplombe la baie de Tunis et recèle des monuments historiques prestigieux datant de plusieurs siècles. S’étendant sur une superficie de trois hectares, cet édifice religieux se veut, selon ses promoteurs, une marque d’authenticité de la Tunisie dont la religion officielle est l’islam. Erigée face à l’ancienne église Saint Louis, distante de quelques centaines de mètres, et à moins de trois kilomètres de la synagogue de La Goulette, ville côtière réputée pour la coexistence interconfessionnelle de ses communautés musulmane, juive et chrétienne, la mosquée “Al Abidine” (les croyants) représente aussi un symbole des valeurs de tolérance et de liberté de culte que la Tunisie s’attache à promouvoir. (AP, 11 novembre 2003)

* Tunisie. L’avocate Nasraoui hospitalisée — L’avocate tunisienne Radia Nasraoui, 49 ans, en grève de la faim depuis 29 jours, a été hospitalisée d’urgence le 12 novembre à Tunis, en raison de la dégradation de son état de santé. Selon son médecin, elle a perdu 10 kg et a notamment des troubles neurologiques. Radia Nasraoui a commencé son action le 15 octobre dernier pour réclamer que soit mis fin au harcèlement dont elle est l’objet ainsi que sa famille, en raison de son action en faveur des droits de l’homme, de sa défense des prisonniers, notamment islamistes, et sa dénonciation de la torture. (La Croix, France, 13 novembre 2003)

* Uganda. Scores killed LRA attack — At least 60 people are reported to have been massacred in Uganda by members of the country’s rebel forces. Gunmen from the Lords Resistance Army (LRA) killed dozens of civilians in violent attacks on villages, an army spokesman told Reuters news agency. Lieutenant Chris Magezi said the attacks seemed to be an act of revenge for the killing of a rebel commander. The rebels are responsible for abducting thousands of children during the country’s 17-year civil war. «Scores of civilians were killed at around midnight on 6 November in Alanyi and Awayopiny villages in Lira district,» Mr Magezi said. He said the attacks were probably sparked by the army’s killing of LRA number two, Charles Tabuley, on 29 October. His death was widely seen as likely to weaken rebel operations. (BBC News, UK, 8 November 2003)

* Ouganda. Massacres dans le nord8 novembre. Des rebelles ont massacré des dizaines de civils, dont certains ont été décapités, entre jeudi soir et vendredi matin dans le nord de l’Ouganda, apparemment pour venger la mort de leurs commandants, a fait savoir l’armée ougandaise le samedi 8 novembre. L’agence Misna rapporte elle aussi que des miliciens de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) ont tué une soixantaine de personnes dans le district de Lira. Ils auraient contraint certains villageois à les regarder décapiter les corps des personnes qu’ils venaient de tuer. Le porte-parole de l’armée, prié de donner une estimation du nombre de victimes, avait d’abord déclaré qu’il serait “probablement supérieur à cent”, mais a dit ensuite qu’il n’avait pas de confirmation d’un bilan aussi élevé. Selon lui, les attaques de la LRA ont été ordonnées en représailles à la mort récente d’un chef du mouvement, Charles Tabuley, tué par l’armée. Des milliers de civils terrifiés ont fui leurs villages et sont venus chercher refuge dans la ville de Lira. — 11 novembre. La communauté internationale fait de plus en plus pression sur le président Museveni pour l’amener à accepter une médiation étrangère dans le cadre du dialogue avec les rebelles de la LRA. Dans son édition du 11 novembre, le journal ougandais The Monitor invite Kampala à ravaler sa fierté et à accepter l’assistance étrangère afin de mettre fin à 17 ans de guerre civile dans le nord du pays. “Quelle quantité de sang faudra-t-il encore pour que l’on envisage enfin d’explorer toutes les options pour mettre fin au conflit?”, se demande le journal, ajoutant que l’assistance étrangère semble de plus en plus être l’une des options les meilleures. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 novembre 2003)

* Uganda. Complacency of the international community — The UN Under-Secretary-General for Humanitarian Affairs, Jan Egeland, strongly criticises the complacency of the international community towards the situation in northern Uganda, describing it as a «moral outrage». Ever since the late 1980s, the rebel Lord’s Resistance Army (LRA) led by Joseph Kony, has been fighting the Kampala government. MISNA says that this civil war is typical of the many wars that have been «forgotten» by the international media in particular. (MISNA, Italy, 12 November 2003)

* Zambia. Chiluba pleads innocent to theft charges — On 11 November, former President Frederick Chiluba pleaded innocent to theft charges totalling more than US $43 million. Chiluba, who was president for 10 years until he retired in January 2002, was charged with 169 counts of «theft by a public servant» along with four other former government officials. Two businessmen are also charged along with them for allegedly laundering funds stolen from the London branch of the state-owned Zambia National Commercial Bank. Chiluba and the other accused spent nearly four hours in the dock today at the Lusaka Magistrates Court, entering innocent pleas to each of the charges read out by Magistrate Jones Chinyama. Chiluba’s lawyers had repeatedly delayed proceedings by raising questions about the charges. They argued that Chiluba should be charged separately, because as president he was not strictly a public servant under Zambian law. They also claimed that the prosecution had incorrectly calculated the number of counts of theft. Chinyama dismissed their objections before asking the accused to plead. He then postponed the case until December 9 and extended Chiluba’s bail. The case is part of President Levy Mwanawasa’s investigation into corruption by Chiluba’s government. (CNN, USA, 12 November 2003)

* Zimbabwe. Appel à la coopération — Le 6 novembre, le nouveau gouverneur de la Banque centrale du Zimbabwe, Gideon Gono, a reconnu qu’il sera difficile de régler la crise économique persistante dans le pays, et a demandé la coopération de tous les partenaires pour réussir sa mission. Il a indiqué que des mesures sévères sont indispensables pour relancer l’économie nationale. Le Zimbabwe est confronté à sa plus grande crise économique, marquée par une inflation de plus de 450%, un taux de chômage d’environ 80% et des pénuries sévères de devises étrangères et de la monnaie locale. La mission immédiate de M. Gono, qui était jusqu’à sa nomination directeur d’une des plus grandes banques du pays, sera d’essayer de régler la pénurie en monnaie locale qui était rationnée ces derniers mois, au grand désarroi de la population. Il devra aussi tenter de venir à bout de l’inflation qui devrait atteindre 600% d’ici à la fin de l’année. La réforme agraire controversée, dans le cadre de laquelle des milliers de fermes ont été confisquées aux fermiers blancs pour y installer des paysans noirs sans terre, est largement rendue responsable de l’effondrement de l’économie zambienne. (PANA, Sénégal, 6 novembre 2003)

* Zimbabwe. Commonwealth hopes to avoid split — Leading Commonwealth countries and officials of the 54-member organisation are trying to avoid a damaging summit split over the continued suspension of Robert Mugabe’s regime in Zimbabwe. «I think we’ve got a few possibilities of dealing with it,» Don McKinnon, the Commonwealth secretary-general, told the Financial Times. «The underlying fact is that no-one wants this issue to divide the Commonwealth.» Members — mostly former British colonies — are anxious to prevent argument over Zimbabwe from dominating a meeting of heads of government in Abuja, the Nigerian capital, on December 5-8. Diplomats said a compromise might involve leaving the suspension in place but setting up a review process to advise on when it might be lifted. Nigeria has made it clear that President Mugabe will not be invited to the summit, avoiding a predicament for Tony Blair, the British prime minister, and Queen Elizabeth, the Commonwealth’s official head, who is due to open the meeting. Zimbabwe was suspended in March last year for an initial 12 months after being condemned for violence and vote-rigging in Mr Mugabe’s re-election. The measure was carried forward to the summit after an acrimonious clash in the «troika» dealing with Zimbabwe’s case, between John Howard, the Australian prime minister, and the two African presidents, South Africa’s Thabo Mbeki and Nigeria’s Olusegun Obasanjo. Mr McKinnon agreed there had been «no consensus» on extending the suspension, but argued that there was a clear majority in favour. (Financial Times, UK, 10 November 2003)

* Zimbabwe. Des Sud-Africains contre Mugabe — La Société juridique d’Afrique du Sud (LSSA) a exprimé sa profonde préoccupation au sujet de la “détérioration” de la situation politique et économique du Zimbabwe. Elle fait notamment part de son indignation au sujet des viols en masse perpétrés contre des personnes soupçonnées d’être des membres de l’opposition et “qui se poursuivent avec la même violence, sur fond de famine généralisée et d’une économie au bord de l’effondrement”. Les coprésidents de la LSSA, Susan Abro et Edward Ngubane, ont affirmé que la politique de diplomatie tranquille du président sud-africain Thabo Mbeki envers le Zimbabwe, ne donnera apparemment pas les résultats escomptés. Ils plaident pour un “langage sans concessions”. - D’autre part, le 10 novembre, le journal sud-africain Thisday, dans une édition spéciale consacrée au Zimbabwe, plaide pour une mise en place d’un processus de règlement de la crise zimbabwéenne, dont la première étape sera le départ du président Mugabe. Il exhorte la communauté internationale à faire campagne pour l’organisation dans ce pays d’élections libres et équitables par un organisme international neutre. (PANA, Sénégal, 10 novembre 2003)

* Zimbabwe. Former President Canaan Banana dies — Zimbabwe’s first post-independence president, Canaan Banana, who was jailed for sodomy, died on 10 November of an undisclosed illness. Banana, 67, a former Methodist minister, was found guilty in 1999 of 11 counts of sodomy and abusing his power to sexually assault and carry out «unnatural acts» with men, most of whom were on his presidential staff. Banana’s trial, which included testimony of sex with gardeners, cooks and bodyguards, overshadowed his positive role in ending the ethnic violence in Matabeleland. President Robert Mugabe announced Banana’s death on state television, saying he felt «deep sorrow and sadness». But Banana’s trial was an embarrassment to Mr Mugabe, when it became clear that he knew of Banana’s sexual misconduct and did nothing to stop it. Born in 1936, Banana was chosen to serve as president in a largely ceremonial post when the British colony attained independence in 1980. He relinquished the post in 1987 when Mr Mugabe, then prime minister, became executive president. In May 2000 Zimbabwe’s supreme court upheld Banana’s conviction for sodomy and jailed him for a year. The trial included lurid testimony of how he drank, danced and played cards with his bodyguard before drugging and raping him on a carpet at State House in the 1980s. Banana insisted that he was not a homosexual and said the accusations against him were part of a «malicious vendetta». Banana and his wife, Janet, had five children and one of his sons stood trial for murder. After standing by her husband through his trial, Mrs Banana left Zimbabwe for Britain, where she sought asylum. Banana’s trial and conviction damaged the statesman-like image of a man credited with brokering the Unity Accord of 1987 which brought an end to the country’s Matabeleland massacres in which Mr Mugabe’s elite army unit is blamed by human rights groups for killing as many as 20,000 civilians. Banana mediated the talks which ended the violence by merging opposition leader Joshua Nkomo’s Zapu party into Mugabe’s Zanu-PF. Shortly after Mr Mugabe started his hateful anti-gay speeches in 1995, a former presidential bodyguard, Jefta Dube, shot dead a fellow policeman who taunted him as “Banana’s wife”. Dube was found guilty of murder but he pleaded in mitigation that he had been repeatedly raped by Banana. Banana was released from prison in 2001 after serving eight months. (The Guardian, UK, 11 November 2003)

* Zimbabwe. Décès de Canaan Banana — Canaan Banana, premier président du Zimbabwe après l’indépendance, est décédé le 10 novembre au terme d’une longue maladie. Banana, qui avait 67 ans, a occupé la charge de président de 1980 à 1987. Il avait joué un rôle de premier plan dans la lutte contre le pouvoir des Blancs dans la colonie britannique de la Rhodésie. A la fin des années 60, craignant d’être arrêté, il avait choisi le chemin de l’exil pour ensuite regagner sa patrie. Pasteur de l’Eglise méthodiste, Banana était tombé en disgrâce une dizaine d’années après avoir quitté le pouvoir, suite à une affaire d’homosexualité, dans laquelle il a toujours nié toute implication. En 1999, il avait été condamné à dix ans de réclusion, dont neuf ont été suspendus. (Misna, Italie, 11 novembre 2003)

* Zimbabwe. Médecins en grève — Le 11 novembre, le gouvernement du Zimbabwe a ordonné l’arrestation de médecins en grève, après le refus de ces derniers de se plier à une décision de la justice leur enjoignant de reprendre le travail. Les médecins du pays ont lancé un mot d’ordre de grève illimitée en octobre dernier, pour exiger des augmentations de salaire, mais le gouvernement estime qu’il ne pourra entamer des négociations que lorsque les grévistes auront repris le travail. Cette grève a paralysé la plupart des institutions médicales, forçant les populations à retirer leurs parents malades des hôpitaux. (PANA, Sénégal, 11 novembre 2003)

* Zimbabwe. Doctors to be arrested12 November: The government in Zimbabwe has ordered police to arrest all doctors on strike at government-run hospitals. Last week a tribunal ruled that the action was illegal, but doctors say they will not return until their demand for large pay rises is dealt with. Nurses ended their stoppage last week after the government promised to address their grievances. Workers in Zimbabwe have seen their salaries decimated by one of the world’s highest inflation rates. Public Services Commission (PSC) head Mariyawanda Nzuwah told the state news agency, Ziana, that the doctors’ demands for pay rises of up to 8,000% were «ridiculous and unacceptable». He said the doctors had «deliberately and intentionally violated the law and therefore committed a criminal offence». He told Ziana that even President Robert Mugabe did not earn the kind of salary they have asked for. Military doctors have been drafted in to attend to emergency cases at the hospitals affected by the strike. (ANB-BIA, Belgium, 12 November 2003)


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