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WEEKLY NEWS ISSUE of: 20-11-2003

PART #2/4 - BURUNDI to GHANA

Part #1/4:  
 Africa => Botswana  

   Part #3/4:    
 Guinea => Senegal 

   Part #4/4:      
Somalia => Zimbabwe

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* Burundi. Ban on cycle taxis13 November: Police open fire in Bujumbura to disperse a crowd of cycle taxi drivers protesting against the ban on taxis entering the city centre, aimed at preventing rebels from infiltrating the capital. The ban had been announced on 12 November as a security measure after Forces for National Liberation (FNL) rebels fired mortars and grenades into the city last weekend. The aim of the ban is to prevent rebels from infiltrating the city posing as taxi passengers. The cycle taxis are very popular among peasant farmers who cannot  afford public transport. (ANB-BIA, Belgium, 13 November 2003)

* Burundi. Paix: accord incomplet — Après dix ans de guerre civile, le Burundi a franchi une nouvelle étape vers la paix, avec la signature le dimanche 16 novembre à Dar es-Salaam d’un accord de paix global entre les autorités de Bujumbura et le principal mouvement rebelle. Le président burundais Ndayizeye et le chef des Forces pour la défense de la démocratie (FDD), Pierre Nkurunziza, ont signé cet accord historique lors d’un sommet des chefs d’Etat de la région. L’accord prévoit, outre un cessez-le-feu, un partage du pouvoir, avec notamment l’intégration des rebelles dans les institutions de transition, ainsi que dans les forces de défense du pays. Dans un premier temps, les rebelles FDD doivent être rassemblés dans des zones, puis être démobilisés et désarmés. Les chefs d’Etat africains présents au sommet ont également lancé un ultimatum au deuxième groupe rebelle, les Forces nationales de libération (FNL), qui refuse toujours de négocier avec le gouvernement et est particulièrement actif dans la région de la capitale Bujumbura, où la semaine dernière encore, les combats ont fait une vingtaine de morts. Les chefs d’Etat ont appelé les FNL à “suspendre immédiatement les hostilités et à participer à des négociations dans un délai maximum de trois mois”, selon le communiqué final. Le lundi 17 novembre, les FNL ont cependant rejeté cet ultimatum. Par ailleurs, de nouveaux combats ont été signalés dans la province de Bubanza. Le 18 novembre, le numéro deux des FNL, Jean-Bosco Sindayigaya, a démissionné “pour convenances personnelles”. Le porte-parole du mouvement a parlé d’une démarche “lâche”. Le démissionnaire se trouve en Suisse à la tête d’une délégation dépêchée à l’étranger pour des pourparlers exploiratoires avec des émissaires du gouvernement burundais. — D’autre part, selon l’agence Misna, la peur s’installe au sein de la population. Les dirigeants de l’armée auraient mal digéré les ouvertures de l’accord. Des rumeurs circulent sur un boycottage des forces armées et un possible coup d’Etat. Un autre facteur de tension parmi la population est le retour prévu dans le pays de centaines de milliers de réfugiés burundais et les litiges que cela pourrait susciter concernant les terres abandonnées par eux. (ANB-BIA, de sources diverses, 19 novembre 2003)

* Burundi. FNL refuse to sign the peace agreement 16 November: The Burundian Government and main Hutu rebel group have signed a peace agreement, in an effort to end the country’s decade-long civil war. The deal was signed with the Forces for the Defence of Democracy (FDD) in the presence of several African leaders in the Tanzanian capital Dar es Salaam. The leaders also called on a smaller rebel group to open peace talks within three  months. The National Liberation Forces (FNL) are still fighting the government. Attending the Summit are: President Yoweri Museveni (Uganda); President Joaquim Chissano (Mozambique); President Joseph Kabila (Congo RDC); Vice-President Jacob Zuma (South Africa); Prime Minister Meles Zenawi (Ethiopia). The African leaders said the FNL would be treated like an organisation which was against peace and stability if it did not join the peace process. Correspondents say the inclusion of the group is necessary for a comprehensive peace. The group is the dominant rebel force around the capital Bujumbura and can shell the city virtually at will, analysts say. 17 November: The peace agreement is condemned by the FNL who says it will only negotiate with members of the minority Tutsi group and not with President Ndayizeye who is a Hutu. 19 November: Violent clashes take place in the hills surrounding Bujumbura. MISNA reports that military units are attacking FNL positions in Gishingano, about 12 kilometres east of the capital. (ANB-BIA, Belgium, 19 November 2003)

* Cameroun. Front uni de l’opposition — Cinq partis de l’opposition camerounaise ont décidé, le 12 novembre à Yaoundé, de bâtir une coalition en vue de désigner un candidat unique à l’élection présidentielle de 2004. Leur programme commun se propose notamment de “faire du Cameroun un Etat de droit, où la séparation et la complémentarité entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire sont garanties”. Les partis signataires veulent également le retour à un mandat présidentiel de cinq ans et renouvelable une seule fois. On rappelle que l’approche de refondation, engagée depuis un an au sein de l’opposition, a déjà vu l’avènement de l’Union des forces patriotiques (UFP), dont la plupart se sont fondus dans la nouvelle coalition, ainsi que du Front des forces alternatives (FFA). (D’après PANA, Sénégal, 13 novembre 2003)

* Cameroon. AACC General Assembly — The All Africa Conference of Churches (AACC) will hold its 8th General Assembly, 22-27 November in Yaounde, Cameroon. The opening address will be delivered by Cameroon’s President Paul Biya and the President of Mozambique, Joachim Chissano will deliver the Key-note speech at the opening ceremony. The AACC is a pan-African fellowship consisting of 169 national churches in 39 countries. Its member churches consist of 120 million Christians across the continent. The AACC was founded on 20 April, 1963, in Kampala, Uganda. The theme of this year’s General Assembly is from Nehemiah 2:17. «Come, Let Us Rebuild». Each day of the conference will concentrate on a different section of this rebuilding theme, as participants gather to discuss the issues most pertinent to Africans. (AACC, 14 November 2003)

* Cameroun. La radio privée du cardinal Tumi interdite — La radio privée camerounaise “Veritas”, créée par le cardinal Tumi et qui émettait depuis quelques semaines “en essai” à Douala, a cessé d’émettre ce week-end sur ordre des pouvoirs publics, rapporte l’AFP le lundi 17 novembre. L’ordre d’interdiction a été émis par le ministre camerounais de la Communication, Jacques Fame Ndongo. La radio Veritas avait été montée au sein de l’archidiocèse de Douala il y a trois ans. Mais après les premiers essais, le ministre de la Communication avait demandé au cardinal de “se soumettre à la réglementation en vigueur en déposant une demande de licence en bonne et due forme”. Le cardinal Tumi, connu pour ses prises de positions très critiques envers le pouvoir, avait déposé un dossier resté sans suite depuis trois ans. Le journal Le Messager a fait aussi référence à l’interdiction d’émettre de la radio Freedom FM. “Le secteur (de l’audiovisuel) est réservé à certains opérateurs et interdit aux autres”, commente ce journal en évoquant “ces noms qui dérangent”, celui du cardinal Tumi et de Pius Njawé, directeur du goupe de presse Le Messager et promoteur de Freedom FM, qui a porté plainte contre l’administration. Reporters sans frontières dénonce l’attribution sélective des fréquences radio. “Veritas et Freedom FM sont inderdits parce qu’ils dérangent”, écrit le secrétaire général de RSF, M. Ménard. “Le gouvernement a beau se retrancher derrière des arguments techniques ou juridiques, il est évident qu’il s’agit de mesures politiques. Il est à craindre que la situation dégénère à l’approche de l’élection présidentielle de 2004". (ANB-BIA, de sources diverses, 18 novembre 2003)

* Congo-Brazza. Journées pétrolières des députés — Le 13 novembre à Brazzaville, le président de l’Assemblé nationale, M. Tchicaya, a ouvert les journées pétrolières du Parlement, relevant que le pétrole est une question sensible qui préoccupe l’opinion publique. “L’activité pétrolière apparaît dans le pays comme un monde à part, accessible seulement aux initiés”, a-t-il noté, ajoutant que “ce mystère suscite un certain nombre de préoccupations et d’interrogations émises par l’opinion publique nationale, à cause du manque d’informations”. Les participants focaliseront notamment leur attention sur “la mise en oeuvre de la nouvelle politique congolaise en matière de logistique, de distribution et de commercialisation”. Ces journées s’achèveront le 17 novembre. (D’après PANA, Sénégal, 14 novembre 2003)

* Congo-Brazza. Epidémie d’Ebola confirmée — Le samedi 15 novembre, le ministre congolais de la Santé, le Dr Alain Moka, a confirmé la résurgence de l’épidémie de fièvre hémorragique d’Ebola dans le district de Mbomo, département de la Cuvette Ouest (nord-ouest), frontalier du Gabon. “Les prélèvements effectués sur les victimes et analysés à Franceville se sont  révélés positifs”, a-t-il indiqué. Sur 13 cas indiqués, la maladie a déjà fait 11 morts. Les autorités gabonaises ont décidé de renforcer leur surveillance épidémiologique. A cet effet, une équipe de surveillance et de prévention a été envoyée dans la zone frontalière. (D’après AFP, France, 14-15 novembre 2003)

* Congo-Brazzaville. Ebola outbreak claims lives16 November: Eleven people have died in an outbreak of the Ebola virus in north-western Congo, the health minister has said. Alain Moka said there was an epidemic of the virus in the Mbomo district. Authorities said 13 cases of the highly contagious disease had been identified and movement throughout the area was being closely monitored. The same region was quarantined in 2002, when an outbreak of Ebola — for which there is no cure -killed more than 100 people. «Samples taken from the victims and analyzed in a specialised centre have proved positive,» Mr Moka said. (ANB-BIA, Belgium, 16 November 2003)

* Congo (RDC). Prévisions militaires — La Monuc (Mission des Nations unies au Congo) a défini une nouvelle stratégie de déploiement de ses troupes en vue de protéger la population et d’intensifier le désarmement des combattants, a affirmé le chef de la Monuc, M. Swing, le vendredi 14 novembre. Déployés jusqu’à présent le long de la ligne de cessez-le-feu déterminée par l’accord de Lusaka, les troupes de la Monuc vont maintenant se concentrer dans le district de l’Ituri, dans la province du Maniema et dans certains endroits du Kivu, comme à Uvira, ainsi que dans la ville de Kisangani, a-t-il indiqué. -D’autre part, après une rencontre entre les présidents Kabila et Museveni, le chef de l’état-major de l’armée ougandaise est venu à Kinshasa pour donner des précisions sur la localisation de groupes armés ougandais supposés être regroupés au nord-est de la RDC, dont M. Museveni s’était plaint. Le gouvernement congolais a toutefois indiqué qu’il n’autorisera pas des patrouilles conjointes avec l’armée ougandaise et ne permettra pas à cette dernière de traquer les groupes rebelles sur son territoire. (Ndlr.: voir aussi: Rwanda: la reddition du général Rwarakabije). (D’après IRIN, Nairobi, 14 novembre 2003)

* Congo (RDC). UN to move troops to east14 November: The United Nations mission in Congo says it will move most of its troops to the east, where fighting is continuing. The peacekeepers will be transferred from parts of Congo where security has improved, said William Swing, the top UN official in the country. This means that by mid-December more than 80% of the 10,000-strong force will be stationed in the east. Since 1999 the area has been the scene of bitter ethnic fighting. The killings have continued despite a national peace agreement finalised in April. (ANB-BIA, Belgium, 14 November 2003)

* Congo (RDC). Ex-combattants étrangers — Le 17 novembre, un groupe de quelque 750 personnes, à savoir plus de 350 anciens combattants rwandais, burundais, soudanais et ougandais accompagnés de leurs femmes et enfants, sont arrivés à la base militaire de Kitona (Bas-Congo). Cette singulière caravane, lourdement armée, qui a traversé pacifiquement une partie du pays, a fait beaucoup parler d’elle. Le gouvernement avait cherché à nier son existence, alors que la presse congolaise faisait circuler des rumeurs d’invasion de militaires étrangers. Selon une reconstruction des faits réalisée par l’agence Misna, puis confirmée par le ministère conglais dela Communication, ces hommes faisaient partie du “Bataillon Sierra”, une sorte de “légion étrangère”, qui durant les années de conflit s’est rangée dans le camp du gouvernement de Kinshasa. Parti de l’est du pays vers le 20 octobre, le groupe est arrivé à Kikwit le 9 novembre, d’où il a été transféré à Kitona par pont aérien. Ces ex-combattants, dont bon nombre seraient d’anciens Interahamwe, “sont sur le point d’être rapatriés sur une base volontaire”, a déclaré à la presse Vital Kamerhe, le porte-parole du gouvernement. Des sources de Misna soulignent d’autre part que des groupes de combattants comme celui-ci, constituent “une épine dans le pied” du président Kabila, qui “hésite entre le devoir de reconnaissance pour le service prêté en faveur des forces armées et la nécessité de répondre aux accords internationaux avec les pays voisins”. (Misna et autres sources, 18 novembre 2003)

* Côte d’Ivoire. Press ferment over war fears — Fears that hostilities between the government and the rebels in Côte d’Ivoire are about to resume have caused deep unrest in the country’s press. While some pro-government papers warn that the rebels will be defeated in any fight with government forces, there is also criticism of senior establishment figures. The president of Burkina Faso also comes under fire. «The rebels are cornered,» proclaims commentator Souvaine Doudou in Le National. «The game is up for the rebels of the MPCI (Patriotic Movement of Côte d’Ivoire). The commentator also criticises the «rebels’ godfather, Burkinabe President Blaise Compaore», saying he can no longer grant them sanctuary «after being reprimanded at the recent Accra summit» for «seeking to destabilise West Africa». Addressing MPCI leader Guillaume Soro, the government daily Fraternité Matin looks to the lessons of African history to warn off the rebels. «No Soro! You think you are making history but you don’t know anything about history. Hate begets hate. If you had really studied African history you would know that no rebel movement has ever brought development to any country». Another commentator in Fraternité Matin laments the promotion of «the concept of Ivoirité», of Ivorian nationality. «This is poisoning Ivorian political life, just the same way that apartheid did in South Africa, and the same way nazism in Germany brought forth anti-semitism.» (BBC News, UK, 18 November 2003)

* Côte d’Ivoire. “Instabilité persistante” — Le 13 novembre, le Conseil de sécurité des Nations unies a prolongé le mandat de la mission onusienne en Côte d’Ivoire jusqu’au 4 février prochain et a commandé un rapport sur les moyens de la renforcer. La résolution adoptée exprime l’inquiétude de l’Onu concernant l’instabilité persistante en Côte d’Ivoire et souligne “le besoin urgent pour toutes les parties de participer pleinement au gouvernement de réconciliation nationale”. En mai dernier, le Conseil de sécurité avait approuvé le déploiement de 76 militaires non armés sous mandat de l’Onu afin de garantir le partage de pouvoir entre les rebelles et les forces du président Gbagbo. Les dirigeants ouest-africains ont exhorté l’Onu à étendre cette mission et à prendre sous son contrôle la force de maintien de la paix de la CEDEAO forte de 1.200 hommes. Quelque 4.000 soldats français sont toujours déployés en Côte d’Ivoire pour garantir la stabilité. — Par ailleurs, le 15 novembre, à Ouagadougou qui avait été le théâtre d’une intense activité diplomatique, le président burkinabè Blaise Compaoré a annoncé une rencontre des Forces nouvelles et des autres acteurs politiques ivoiriens la semaine prochaine au Ghana. Des échanges entre le Premier ministre M. Diarra et le secrétaire général des Forces nouvelles, M. Soro, “notamment en ce qui concerne des textes fondamentaux tels que la nationalité, l’égilibilité et le foncier rural”, ont permis de croire que le processus d’entente “est en train de se remettre en place”, a indiqué le chef d’Etat burkinabé. -Mais le même jour à Abidjan, lors d’une cérémonie en hommage aux soldats tués depuis le début de la rébellion, le chef d’état-major de l’armée ivoirienne, le général Mathias Doué, a affirmé que “la guerre peut repartir à tout moment en Côte d’Ivoire”. S’en prenant violemment aux rebelles, il a dit “qu’aucune nation ne peut accepter une telle humiliation”. — Le 17 novembre, les rebelles ont proclamé “l’état d’urgence” sur l’ensemble de la partie nord du pays qu’ils contrôlent, prêtant au président Gbagbo la “volonté guerrière” de rompre le cessez-le-feu pour reprendre les villes de Man (ouest) et de Bouaké (centre). —18 novembre. Le porte-parole des Forces armées nationales (Fanci) a formellement démenti tout projet d’attaque de la part de ses troupes contre les positions des Forces nouvelles. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 novembre 2003)

* Côte d’Ivoire. Fears of secession grow13 November: An appeal for investment in Côte d’Ivoire’s rebel-controlled north is prompting fears of a secession. At the end of a conference, the rebel New Forces called on financial bodies and non-governmental agencies to help fund health and development programmes. But newspapers in Abidjan says this is a sign the rebels are advancing plans to split completely from the south. President Laurent Gbagbo has warned that any secession moves could trigger a return to civil war. The four-day forum,  held in the rebel-stronghold of Bouake to tackle growing poverty in the north, ended with a request for donors to come back to the north and help them. 17 November: Rebels have declared a state of emergency in areas of the country they are holding. The have accused President Gbagbo of preparing to go to war. In a statement, the rebels accuse the President of preparing to send his forces to attack the two main rebel-held towns, Man and Bouake. 19 November: MISNA reports that on 18 November, rebels in Bouake, deployed a mass quantity of heavy weapons. — South Africa’s President Mbeki urges the relaunch of the reconciliation process. — Côte d’Ivoire’s Prime Minister Diarra and the secretary-general of the «New Forces,» Soro Guillaume, hold talks with Ghana’s President John Kufuor, in efforts to put the stalled peace process back on track. (ANB-BIA, Belgium, 19 November 2003)

* Egypt. Mubarak taken ill in parliament19 November: President Hosni Mubarak suffered a «health crisis» as he was making a live televised speech, state TV said, cutting the transmission. Mr Mubarak was addressing parliament and the broadcast was briefly cut after he started slurring his words. But he later returned smiling to the chamber to continue his speech. Deputies gave the 75-year old president — who has led Egypt since 1981 — a standing ovation after his 45-minute absence. Mr Mubarak, who spoke for about another five minutes after returning to parliament, told deputies that he had not fully shaken off a bout of flu. According to the Egyptian Information Minister, Safwat el-Sherif, Mr Mubarak had been observing the Muslim fast for the holy month of Ramadan, despite taking antibiotics. (BBC News, UK, 19 November 2003)

* Egypte. Moubarak pris d’un malaise — Le 19 novembre, le président Hosni Moubarak a dû interrompre un discours devant l’Assemblée nationale diffusé en direct à la télévision publique égyptienne, en raison d’un “ennui de santé”. Le raïs, âgé de 75 ans, est revenu à la tribune plus d’une demi-heure plus tard, sous un tonnerre d’applaudissements. Hosni Moubarak, qui observe le ramadan en dépit d’un refroidissement pour lequel il est traité aux antibiotiques, aurait eu une chute de tension. (La Croix, France, 20 novembre 2003)

* Eritrea. Growing dependence on aid — Earlier this year — in the wake of yet another drought there were dire predictions of a human catastrophe in Eritrea. Nearly 90% of the country’s food needs had been appealed for — and response rates were disappointingly poor. Yet there have been no reports of starvation. Some $160m was needed to feed the 2.1 million said to be at risk. A special envoy was despatched by United Nations Secretary General Kofi Annan, the former Finland President Marti Ahtisaari, charged with raising awareness in the international community. This week, on his second trip to Eritrea he said he was pleased by the improved response of the donor community «to avoid a major disaster». Of course no-one is  disappointed that a humanitarian disaster has not occurred — but behind the scenes some diplomats are questioning whether all the figures added up. UN Resident Humanitarian Coordinator Simon Nhongo denies that aid agencies exaggerated the problem. «There was no question of crying wolf,» he said. «By February or March we had not got more than 20 or 25%, which was pretty low. Since then it has risen to 62%. You don’t have to see people starving on the streets or dying — it’s the damage that happens because of the nutrition deficiencies.» But of course if the donors start questioning the figures it makes it harder to raise the money next time around. In fact the 2004 appeal is just being launched. There has been rain this year but the harvest has still been disappointing. It is expected that the amount asked for will be very similar to what was asked for this year — so why the lack of improvement? One theory is that a lack of manpower to tend the fields has perpetuated the problem — Eritrea’s standing army amounts to about 10% of the total population. Eritrean Minister of Agriculture Arefaine Berhe says he feels the main problem is that «there is no lasting peace here and there is not the right environment for people to do their jobs». But a recurring pattern of drought is becoming something Eritreans are getting used to — and so in many communities is a dependence on aid handouts. For a proud country with a fierce sense of independence and self-reliance — the goal of finally feeding itself is still a distant one. (BBC News, UK, 18 November 2003)

* Ethiopia. World Bank to help preserve cultural heritage — Ethiopia has launched an innovative scheme to try and preserve the country’s fast disappearing cultural heritage. The Tourism Commission aims to tap the growing interest in the traditions of Ethiopia while encouraging artists not to lose ancient craft skills passed down to them. «This is a brand new government initiative to preserve our cultural heritage,» said Dr Tewodros Atlabachew, who heads the project at the commission. «But in order to preserve it we have to show the local community that it can benefit both economically and socially,» he added. «That is the best way to sustain our heritage.» Under the scheme, the country is planning to help preserve and properly document “archaeological and historic” building and sites as well as boost conservation projects. The pilot project is funded by the World Bank to the tune of US $5 million and is one of the first times that the Washington-based organisation has backed tourism initiatives. Ethiopia at present has seven UNESCO World Heritage Sites that act as a magnet to the increasing numbers of tourists visiting the country. Among top sites are the ancient obelisks of Axum dating back 2,000 and 3,000 years, and the centuries-old rock hewn churches in Lalibela. But fears are growing that much of the heritage of the country is being «eroded» by modernisation and development, and ancient craft skills are being lost forever. (IRIN, Kenya, 18 November 2003)

* Ethiopia. Ethiopians needing aid set to soar18 November: The World Food Programme (WFP) is warning that the number of people needing food aid in Ethiopia is likely to soar unless new schemes to manage water prove successful. A drought earlier this year left 14 million dependent on food aid. Despite massive arrivals of aid poured into the country, the WFP says the country’s population growth of 3% a year, combined with the growing frequency of droughts, is leading to what its country director, Georgia Shaver, calls an «explosive situation». She warns that unless a range of water management and land reform schemes prove successful, the international community will find it increasingly difficult to cope with the likely scale of future crises. (BBC News, UK, 18 November 2003)

* Ghana. Hausse des exportations agricoles — Les exportations ghanéennes de produits agricoles ont enregistrés une considérable augmentation: de $22 millions en 1992 à $85 millions en 2002, a-t-on appris le 13 novembre à Accra de source officielle. Entre 1992 et 2002, le sous-secteur de l’agriculture a contribué en moyenne pour 22% des recettes d’exportations non traditionnelles. Pour renforcer la compétitivité du Ghana sur le marché international, des efforts ont été réalisés dans le but d’améliorer le conditionnement, assurer la commercialisation en groupe, réduire les coûts de fret et de manutention, et renforcer les associations d’exportateurs. (PANA, Sénégal, 13 novembre 2003)


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