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WEEKLY NEWS ISSUE of: 11-12-2003

PART #2/4 - BURUNDI to EGYPT

Part #1/4:  
 Africa => Bénin  

   Part #3/4:    
 Ethiopia => Nigeria 

   Part #4/4:      
Rwanda => Zimbabwe

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* Burundi. The AU asks the UN to take over peace operations — On 6 December, MISNA reported that South Africa’s Vice-President Jacob Zuma, who is facilitating the peace process in Burundi, has asked the UN Security Council to take control of the peace mission in the country, which is currently coordinated by the African Union. Zuma has told the United Nations that «the peace process in Burundi has already entered a decisive and irreversible phase». (MISNA, Italy, 6 December 2003)

* Burundi. La filière théicole en difficultés — La filière théicole passe actuellement pour être le maillon faible des cultures d’exportation du Burundi aux côtés du café et du coton, poussant le gouvernement à envisager de s’en dégager définitivement d’ici trois ans au profit des opérateurs privés. L’Office du thé du Burundi (OTB), créé par l’Etat en 1971, gère aujourd’hui encore cinq complexes inudstriels, tous en état de faillite, indique M. Kinigi, expert gouvernemental. L’entreprise accuse actuellement un déficit de plus de 4,3 milliards de francs burundais (près de 4,3 millions de dollars), tandis que ses dettes extérieures dépassent les 12 milliards FB (près de 12 millions de dollars). Pour ces  raisons, découlant principalement de la mauvaise gestion interne, des cours mondiaux fluctuant ou encore des aléas climatiques, l’Etat est décidé à mettre en place une politique de désengagement à court terme. Dans un premier temps, il s’agira de réhabiliter physiquement les infrastructures de l’OTB (usines, pistes, hangars et logements), alors que dans un second temps, l’entreprise sera restructurée financièrement. “On essaiera ensuite de revendre tout ce patrimoine un peu embelli aux privés”, a dit M. Kinigi. (PANA, Sénégal, 7 décembre 2003)

* Burundi. Plus de 35.000 rapatriés. — Quelque 35.657 réfugiés burundais de la Tanzanie voisine ont regagné leur pays du début de l’année 2003 à ce jour dans la seule province de Ruyigi, à l’est du Burundi, a-t-on appris ce mardi des services d’accueil dans la région. Il s’agit pour l’essentiel de rapatriés assistés par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), tandis qu’une infime partie des retours est spontanée, a indiqué Eric Rukundo, encadreur des comités d’accueil dans la région pour le compte de l’antenne locale du ministère burundais à la Réinsertion et à la réinstallation des déplacés et des rapatriés. Mardi encore, 1.000 rapatriés étaient attendus au poste frontière de Gisuru, contre 192 arrivés en week-end, a encore précise Rukundo. La province de Ruyigi vient en deuxième position parmi les régions du pays ayant le plus de réfugies à l’extérieur, après Makamba, plus au sud, à cause de la guerre civile particulièrement intense dans ces deux contrées. L’accord de cessez-le-feu survenu dernièrement entre les FDD et l’armée, s’est matérialisé par un désengagement effectif des ex-belligérants, ce qui permet aujourd’hui des arrivées continues et massives des exilés burundais de la guerre civile, particulièrement à Ruyigi, a laissé entendre Eric Rukundo. Avant le cessez-le-feu, les candidats au retour se heurtaient à des violences et des vols de leurs maigres biens de la part des belligérants. On rappelle que le nouveau gouvernement burundais a inscrit dans ses priorités le rapatriement assisté de quelque 400.000 réfugiés du pays, dont 95% recensés en Tanzanie voisine, certains depuis 1972. (PANA, Sénégal, 9 décembre 2003)

* Burundi. Rebels express sorrow for war7 December: A Hutu rebel leader in Burundi has asked for forgiveness for the harm his group caused civilians during the 10-year civil war. But Pierre Nkurunziza, of Forces for the Defence of Democracy (FDD), says the war had been «forced on us». He was speaking on arrival in Burundi’s capital Bujumbura to take up the job of Minister for Good Governance in the new power-sharing government. Mr Nkurunziza arrived in Bujumbura, on 6 December, for the first time since the war began in 1993, which led to the deaths of more than 300,000 people. «We take this opportunity to ask forgiveness from the people of Burundi for all the harm we have done to them because of a war that was forced on us,» he told a news conference. «For our part, we forgive those who imposed this war on us,» he added. Mr Nkurunziza takes up the third most important government job following a peace accord signed in November. A handful of other government portfolios have been given to other FDD leaders. 10 December: MISNA reports that at least four civilians have been killed last night in Kamenge, a northern suburb of Bujumbura. There was a heavy confrontation between National Liberation Front (FNL) rebels and elements of the FDD which is now part of the government. (ANB-BIA, Belgium, 10 December 2003)

* Burundi. Les combats et la paix5 décembre. Une vingtaine de rebelles et huit soldats ont été tués depuis mercredi, au cours de violents combats qui opposent l’armée aux Forces nationales de libération (FNL) dans la province de Bujumbura rural, a-t-on appris vendredi d’une source militaire. Ces combats ont entraîné le déplacement de quinze mille civils de la zone de Kibuye (25 km à l’est de Bujumbura). Les FNL sont le dernier mouvement rebelle important encore en guerre contre le gouvernement. — D’autre part, le vice-président sud-africain et médiateur au Burundi, Jacob Zuma, a demandé le jeudi 4 décembre au Conseil de sécurité de l’Onu que “les Nations unies prennent en charge la Mission de paix déployée au Burundi”. Le Conseil a promis d’envoyer une mission d’étude “très rapidement” sur place. L’Union africaine (UA) a déployé au Burundi, depuis février 2003, la première organisation de maintien de paix de son histoire, composée d’environ 2.700 soldats africains, chargés notamment de la protection des anciens opposants et des sites de rassemblement des ex-combattants rebelles. Mais malgré plusieurs appels à la communauté internationale pour qu’elle finance la mission, “les caisses sont vides”, a avoué le représentant de l’UA au Burundi. — 6 décembre. Après une vingtaine de hauts cadres de l’ex-mouvement rebelle des Forces pour la défense de la démocratie (FDD), arrivés en vagues successives à Bujumbura, le leader des FDD, Pierre Nkurunziza, nouveau ministre d’Etat, est arrivé lui-même dans la capitale le samedi soir. Il avait d’abord tenu une série de meetings populaires dans ses fiefs à l’intérieur du pays, répétant que “la guerre est finie” et demandant “pardon” à ses compatriotes pour tous les torts qui leur ont été infligés par la guerre. M. Nkurunziza a également demandé au FNL de rejoindre la table des négociations. Il a promis d’oeuvrer à faire comprendre les revendications du mouvement rebelle et à les satisfaire. — 9 décembre. Une bande dissidente des FNL, dirigée par Eugene Sinzumunsi, alias Bitaryumunyu, qui s’apprêtait à s’installer pour son propre compte à partir du nord-ouest du Burundi, aurait été mise hors d’état de nuire au milieu de la semaine dernière, a confié à l’agence PANA, un responsable de la documentation nationale (sûreté de l’Etat). Par ailleurs, on apprend que deux  rebelles présumés des FNL ont été arrêtés vendredi et lundi à Bujumbura sur dénonciation de l’ex-mouvement rebelle FDD, qui participe désormais au gouvernement. — Le mercredi 10 décembre, une délégation de l’Onu a quitté Bujumbura après une visite discrète de 5 jours, pour étudier la possibilité de passer la force de maintien de la paix sous mandat des Nations unies, indique l’AFP. Les membres ont toutefois refusé de faire tout commentaire avant leur départ. Par ailleurs, l’Union européenne a débloqué, lundi, la somme de 25 millions d’euros pour le financement de la force africaine. - D’autre part, des affrontements entre des éléments des FNL et des FDD à Kamenge, quartier nord de Bujumbura, auraient fait au moins 4 morts parmi les civils. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 décembre 2003)

* Cap-Vert/Mauritanie. Frontière maritime — Le Cap-Vert et la Mauritanie sont arrivés à un accord sur la délimitation de leur frontière maritime, a déclaré le ministre capverdien Arnaldo Andrade, porte-parole du gouvernement. La question, qui se trouvait au calendrier depuis plusieurs années, “a été résolue dans le cadre des règles internationales en la matière”, a-t-il indiqué. L’accord est actuellement dans un processus de ratification au niveau des Parlements des deux pays et suivra ensuite la phase de notification. Il y a des spéculations sur l’éventuelle existence de pétrole dans les eaux capverdiennes. (PANA, Sénégal, 8 décembre 2003)

* Congo-Brazzaville. Former PM held in Kinshasa5 December: Former Congo-Brazzaville prime minister Bernard Kolelas has reportedly been arrested. Security sources said he was detained on 4 December in Congo RDC‘s capital, Kinshasa, but there is no official confirmation. Mr Kolelas is seen as the main political opponent of the president, and went into exile after losing out in the civil wars of the 1990s. He led the Ninja rebel movement, which fought President Sassou’s government, until a ceasefire was signed in March. President Dennis Sassou-Nguesso’s government accuses him of still supporting the Ninjas who remain active in the Pool region near Brazzaville. The BBC‘s Arnaud Zajtman says that highly-placed sources in Congo RDC‘s police, the immigration services and a source close to one of Congo RDC‘s vice-presidents have all confirmed Mr Kolelas’s arrest on condition of anonymity. (BBC News, UK, 5 December 2003)

* Congo-Brazza. Ebola: appels — La Croix-Rouge congolaise, soutenue par la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, travaille en étroite coordination avec le ministère de la Santé et l’Organisation mondiale de la santé pour tenter de juguler la nouvelle épidémie de fièvre hémorragique Ebola. Ses employés et volontaires  s’emploient à localiser les cas suspects, à soigner les personnes infectées, à enterrer les corps des victimes, à désinfecter les locaux contaminés et, surtout, à sensibiliser la population au mode de transmission de la maladie. Pour soutenir ce travail essentiel, la Fédération internationale a lancé un appel de 265.000 francs suisses (US$ 205.000). Les fonds recueillis serviront à acheter des équipements de protection, du matériel sanitaire et des supports de sensibilisation, ainsi qu’à consolider la formation des volontaires. “Si des mesures énergiques et durables ne sont pas mises en oeuvre rapidement, l’épidémie va faire des victimes supplémentaires et s’étendre à d’autres villages”, souligne le docteur Razack, délégué sanitaire de la Fédération internationale au Congo. (Ndlr.: Selon un nouveau bilan, l’épidémie a fait 29 morts sur 42 cas enregistrés, mais elle se stabiliserait.) (News Press, France, 9 décembre 2003)

* Congo-Brazza. Kolelas arrêté à Kinshasa — Le vendredi 5 décembre, l’ancien Premier ministre du Congo-Brazzaville Bernard Kolelas a été interpellé à Kinshasa (Congo-RDC) et placé en garde à vue par les services de sécurité pour “faux et usage de faux”, rapporte l’agence Misna. M. Kolelas, exilé depuis six ans en Côte d’Ivoire et au Mali, était arrivé mercredi soir à Kinshasa “sous une fausse identité”, par un vol en provenance de Nairobi dans l’attente d’un possible retour à Brazzaville. Il a été le principal adversaire politique de l’actuel président Denis Sassou Nguesso durant la guerre des années 90. Il a été condamné à mort par contumace, en 2000, pour des activités commises durant la guerre civile. On lui reproche son soutien aux milices “ninja”. -On apprenait ensuite que M. Kolelas a été expulsé. Il a dû rembarquer vers Bamako. D’autre part, le gouvernement congolais a formellement interdit aux compagnies aériennes d’accepter M. Kolelas sur leurs vols desservant Brazzaville, a-t-on appris le 10 décembre. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 décembre 2003)

* Congo (RDC). Une “potion de salut” tue 64 personnes — A Bosebe (500 km au nord-est de Kinshasa), 64 adeptes d’une congrégation sont morts, il y a une semaine, empoisonnés par une potion qui devait assurer leur salut selon leur prêtre, aujourd’hui en fuite, a annoncé le ministre congolais de la Santé, Yagi Sitolo. Une centaine de personnes avaient bu la potion. Deux médecins et une équipe de la Croix-Rouge ont été envoyés sur les lieux. (La Libre Belgique, 6 décembre 2003)

* Congo (RDC). Rebels join new army8 December: Former government soldiers and those from two main rebel groups in Congo have formed a united force. The ceremony to mark the merger took place in Kisangani in the north-east. The soldiers from the government, Congolese Rally for Democracy (RCD) and Congolese Liberation Movement (MLC) will be deployed  in eastern Congo. The merger has been welcomed by local people in Kisangani, who witnessed the ceremony alongside Congo’s and Belgium’s defence ministers. (ANB-BIA, Belgium, 8 December 2003)

* Congo (RDC). La nouvelle armée — Le 8 décembre, soldats et anciens rebelles ont symboliquement déchiré leurs insignes au cours d’une cérémonie marquant le début formel de leurs exercices communs au sein de la nouvelle armée nationale, après cinq ans de conflit ininterrompu. L’événement s’est déroulé à Kisangani, où sera basée la brigade gouvernementale forte de 3.700 hommes issus du RCD-Goma et du MLC, deux des principales factions rebelles, ainsi que de militaires des forces loyalistes. Ils devraient être déployés d’ici trois mois dans la province d’Ituri. La nouvelle armée congolaise a été mise sur pied en octobre dernier, en vertu de l’accord de paix. (Reuters, 8 décembre 2003)

* Congo (RDC). La menace du sida — Au moins 100 millions de dollars seront prochainement (peut-être en janvier 2004) négociés entre la Banque mondiale et les autorités de la RDC en vue de lutter contre le VIH/SIDA. Cette pandémie est un véritable fléau en RDC. Plus de la moitié de la population est menacée d’être infectée par le VIH/sida d’ici dix ans, a prévenu le Programme national de lutte contre le sida (PNLS), selon des projections d’une enquête effectuée en 2003. La contamination intervient très tôt, à cause de la précocité des rapports sexuels (souvent vers 12-14 ans) dans le pays, indique le Dr. Kokolomani. Le PNLS tient à sensibiliser les différentes couches de la population. Il cite en exemple les Eglises qui ont installé un comité interconfessionnel de lutte contre le VIH/sida. (D’après IRIN, Kinshasa, 10 décembre 2003)

* Côte d’Ivoire. From a missionary... — «Listening to recent declarations by President Laurent Gbagbo, peace would appear to be within reach. But the rebels are still diffident and in my opinion the situation will not be settled immediately» a missionary in Bouake, a main city and headquarters of the «New Forces» rebels, told Fides. On December 4 President Gbagbo officially announced the end of the civil war which started in September 2002. The President was meeting in Yamoussoukro with army leaders and leaders of the «New Forces» and the French peacekeeping mission. At the end of the meeting the President said, for the first time, that he would fully implement the peace agreement signed in France in January 2003. Gbagbo also announced that all the different armed groups in the country would start disarming and demobilising on December 15. But on December 5, the rebels denied that they had agreed to the date set by the President. The «New Forces» leaders said that the delegates sent to talk at Yamoussoukro were not delegated to make a decision of this kind. «The rebels say the date is too close». the missionary  told Fides. «A major problem now, is how to rehabilitate thousands of young military who will have no jobs when they return to civilian life. The rebels still do not trust the President. They say that in the past there were too many broken promises. This is why they prefer to take an attitude of prudence. Another element which increase diffidence on the part of the rebel leaders, is the fact that Gbagbo’s statements come on the eve of his visit to France. Many fear this is only a make-up operation so he can present himself in Paris with his papers in order.» (Fides, Vatican City, 5 December 2003)

* Côte d’Ivoire. Moves to consolidate the peace4 December: Côte d’Ivoire’s government and the rebels have agreed to start disarming in mid-December. On 5 December, the two sides will begin pulling back from a ceasefire line patrolled by foreign peacekeepers, a joint statement says. The statement is issued after talks in the political capital, Yamoussoukro, and also declares that disarmament will begin on 15 December. President Laurent Gbagbo announces he will soon go to the rebel stronghold of Bouake to declare the war over. 5 December: Rebels in Côte d’Ivoire say they have not agreed to lay down their weapons at a meeting with the government. President Laurent Gbagbo had announced that a deal had been reached but this was «theatre», a rebel spokesman said. However, Reuters news agency says the army has been pulling back from the frontline, as reportedly agreed. Meanwhile, in the main city Abidjan, police and the paramilitary gendarmes have exchanged fire. Few other details are available. 8 December: Rebels have released government soldiers held as prisoners-of-war for more than a year. Families and friends welcome the 40 prisoners from Bouake and Korhogo where they had been held since the beginning of the civil war last September. The rebels, however, rule out a quick return to Abidjan to rejoin the government of Prime Minister Diarra. 9 December: Rebels meet with the UN‘s humanitarian envoy, Carolyn McAskie, in Bouake, and confirm they will send a delegation to Abidjan, to meet government officials to explore ways of returning to the government of national unity. (ANB-BIA, Belgium, 9 December 2003)

* Côte d’Ivoire. Processus de paix relancé? — Le jeudi 4 décembre, le président Gbagbo a fait savoir que le désarmement des forces rebelles commencerait le 15 décembre et s’est prononcé pour une application intégrale des accords de paix de Marcoussis. A l’issue d’une réunion à Yamoussoukro entre les représentants des Forces nouvelles (ex-rébellion) et de l’état-major ivoirien, M. Gbagbo a annoncé un calendrier fixant les différentes étapes du désarmement. “Ce vendredi (5 décembre) à midi, toutes les forces en armes devront être parties de la zone de confiance (zone de part et d’autre de la ligne de cessez-le-feu). Le 7 décembre, devront être rendus à la liberté les soldats prisonniers. Et le 15  décembre, tous les barrages routiers devront être démantelés, les troupes cantonnées et les armes légères et lourdes devront être rentrées dans les magasins d’armes”, a-t-il déclaré. D’autre part, il s’est prononcé pour la première fois pour une application intégrale des accords de Marcoussis. “Il faut que les accords signés en France soient appliqués jusqu’au bout, sinon un accord ne vaut rien”, a lancé le chef de l’Etat qui, jusqu’alors, n’avait fait qu’accepter “l’esprit” de ces accords signés fin janvier. Leur application intégrale est l’une des principales revendications des Forces nouvelles. —5 décembre. Coup de théâtre: le porte-parole des ex-rebelles annonce qu’il n’y a pas d’accord et qu’il ne s’agit que de “propositions” à analyser par “l’ensemble des instances de décision” de la rébellion. Les troupes loyalistes se sont néanmoins retirées de la ligne de front. D’autre part, à Abidjan, après qu’un policier ait été tué par un gendarme, une fusillade a éclaté entre policiers et gendarmes, deux corps traditionnellement rivaux. — 6-7 décembre. Malgré la visite du Premier ministre Diarra à Bouaké, les ex-rebelles ont une nouvelle fois différé leur retour au sein du gouvernement d’union nationale. Ils réclament un engagement écrit du président Gbagbo sur la délégation d’une partie de ses pouvoirs au chef du gouvernement, comme prévu dans les accords de paix. Par ailleurs, ils ont remis à la Croix-Rouge 40 prisonniers détenus depuis septembre 2002. Paris, de son côté, a indiqué vouloir maintenir son dispositif militaire jusqu’aux élections de 2005. — 8 décembre. Lors d’une nouvelle réunion à Bouaké, les ex-rebelles devaient décider d’envoyer une délégation à Abidjan pour y rencontrer M. Diarra et le comité de suivi des accords. A l’issue de ces consultations, ils devraient faire connaître leur décision de retourner au gouvernement ou non. —10 décembre. Les délégués des Forces nouvelles ont rencontré le Premier ministre. Ils ont fait de nouvelles propositions, assouplissant quelque peu leurs positions, mais leur porte-parole n’a pas tenu à les préciser. D’autre part, réunis à Bouaké, les représentants des rebelles et de l’armée se sont engagés à débuter le 13 décembre le désarmement le long de la ligne de cessez-le-feu. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 décembre 2003)

* Egypt. Domestic football league suspended — The Egyptian Football Association (EFA) has frozen the country’s domestic league until the end of the Pharaoh’s (Egypt’s national team) involvement in the 2004 Nations Cup. This has been done in order to give the national team adequate preparation time ahead of the forthcoming Nations Cup finals in Tunisia. EFA officials said they had no choice but to delay all domestic football due to the intense activities of the country’s national teams which are causing a major drain on the playing resources of local clubs. At present, Egypt’s youth team is participating in the World Youth Cup in the United  Arab Emirates, while The Pharaohs are preparing for a friendly tournament in Bahrain between 12-18 December. The Egyptian military team is currently defending its title at the Military Football World Championship in Italy. Egypt’s Olympic team is in a preparation camp ahead of the forthcoming Athens 2004 qualifier against Senegal. (BBC News, UK, 7 December 2003)

* Egypt. Palestinian truce talks fail4 December: Egyptian officials tell Palestinian militants meeting in Cairo not to leave without reaching agreement on a ceasefire with Israel. Egypt’s chief mediator says the talks aim to achieve a proposal Israel will feel unable to reject. Palestinian Prime Minister Ahmed Qurei, meanwhile, says he will join in the negotiations at the weekend. As the talks began, Israel moves ahead with plans to build new homes in a Jewish settlement on the West Bank. 7 December: Palestinian factions meeting in Egypt have failed to agree a full ceasefire on attacking Israeli targets. The groups were even unable to overcome differences over whether to stop suicide attacks against civilians inside Israel, officials said. This was a personal blow for the Palestinian Prime Minister, Ahmed Qurei, who had gone to Cairo to join the talks. Israel had rejected any truce deal that excluded Israeli military targets. The groups had been discussing a temporary, limited ceasefire, restricted to Israeli civilians, but not to cover soldiers or settlers. 10 December: Israel’s Foreign Minister Silvan Shalom says he is encouraged by Egyptian efforts to promote dialogue with the Palestinians. President Hosni Mubarak meets Mr Shalom in Geneva, his first talks with a senior Israeli for more than a year. Mr Shalom says he hopes the Egyptians can promote a meeting between Israeli and Palestinian prime ministers. He adds that there were also plans for President Mubarak to meet Israeli Prime Minister Ariel Sharon. (ANB-BIA, Belgium, 10 December 2003)

* Egypt. Mending ties with Iran10 December: The Presidents of Egypt and Iran have held their first talks since the Iranian Islamic Revolution of 1979. Egypt’s President Hosni Mubarak held talks with Iran’s Mohammad Khatami in Geneva, where they are attending the UN forum on information technology. The Islamic Republic severed ties with Cairo in 1980 after it granted asylum to ousted Shah Mohamed Reza Pahlavi. After the talks, Mr Mubarak told reporters: «Our relations with Iran are normal.» The two states have representative offices in each other’s country but plans to hold top-level talks routinely failed before 10 December. (ANB-BIA, Belgium, 10 December 2003)


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