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WEEKLY NEWS ISSUE of: 18-12-2003
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* Afrique. Filles déscolarisées — Le nombre de filles exclues chaque année du système scolaire en Afrique subsaharienne est passé de 20 millions en 1990 à 24 millions en 2002, révèle l’Unicef dans son rapport sur la “Situation des enfants dans le monde 2004", publié le 11 décembre. Le rapport indique que l’Afrique subsaharienne est la région qui a le plus besoin de fonds supplémentaires pour l’éducation. Dans les initiatives de scolarisation, les obstacles que rencontrent les filles ne sont souvent pas pris en compte. De plus, en moyenne, les filles abandonnent leurs études plus tôt que les garçons. Le rapport considère l’éducation comme un droit humain, et non un privilège ou le résultat logique du progrès économique. Quand l’éducation est considérée comme un droit, les gouvernements sont obligés de mobiliser les ressources nécessaires pour que tous les enfants puissent avoir une éducation de qualité. Le rapport propose un plan d’actions et demande à intensifier les efforts pour relever les défis qui empêchent la scolarisation des filles. (D’après PANA, Sénégal, 11 décembre 2003)
* Afrique. Conférence panafricaine sur l’eau — La Conférence panafricaine sur la mise en oeuvre et le partenariat dans le domaine de l’eau (PANAFCON) s’est achevée le 12 décembre. Près de 45 ministres africains responsables de l’eau et de l’environnement ont concentré leurs travaux sur les pays susceptibles de ne pas atteindre les objectifs du Millénaire. En Afrique, plus de 300 millions de personnes n’ont pas un accès aisé à l’eau potable, et 14 pays souffrent d’une pénurie d’eau. Les ministres ont convenu de créer, l’année prochaine, une unité nationale sur l’eau et son assainissement. Ils ont lancé plusieurs initiatives, telles que l’Agence africaine de l’eau, qui prévoit un budget de plus de 600 millions de dollars pour financer des projets de ressources en eau et d’assainissement à moyen terme. Ils ont également signé une déclaration commune avec la Commission européenne sur la mise en oeuvre d’un partenariat pour l’eau. (D’après NewsPress, 12 décembre 2003)
* Afrique. Aide économique chinoise — La Chine a promis de poursuivre son aide économique en faveur des pays africains et demandé aux nations développées d’alléger le fardeau de la dette extérieure du continent. Les promesses de Beijing ont été annoncées le 13 décembre à Addis-Abeba, à l’ouverture du second Forum de coopération Chine-Afrique, qui adoptera un “Plan d’action d’Addis-Abeba”. Dans le cadre d’un Plan d’action 2004-2006, la Chine entend encourager ses entreprises à développer en Afrique des projets individuels ou en joint-venture pour renforcer la sécurité alimentaire et intensifier les exportations du continent. Le développement des infrastructures devraient figurer en bonne place de l’agenda, afin que les entreprises chinoises prennent une part plus active, entre autres, dans les secteurs du transport, des télécommunications, de l’énergie, de la distribution de l’eau et de l’électricité. Par ailleurs, la Chine va lancer, dans la première moitié de 2004, des négociations avec les pays africains les moins développés relatives à un accord sur l’application d’un régime préférentiel sans droits de douanes pour certains produits destinés au marché chinois. Déjà avant le Forum, la Chine a signé des protocoles pour l’allégement et l’annulation de la dette de 31 pays africains d’un montant total de 10,5 milliards de yens ($1 = 8,3 yens). (PANA, Sénégal, 14 décembre 2003)
* Afrique. Vente d’ivoire — Il y a davantage d’ivoire en vente que d’éléphants vivants en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Nigeria, trois pays clés dans le commerce de l’or blanc, dénonce un rapport publié par le WWF et TRAFFIC, le réseau de surveillance du commerce de la flore et de la faune sauvage. Ce négoce est pourtant interdit par la Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction. Dans ces trois pays, plus de 4 tonnes d’ivoire sont mises en vente, ce qui équivaut aux défenses de plus de 760 éléphants, alors qu’il n’en resterait que 543 dans ces zones. Selon TRAFFIC, une grande partie de cet ivoire proviendrait du Congo-RDC, du Cameroun, de la Centrafrique et du Gabon, pays où les mesures de protection de l’éléphant sont très compliquées à mettre en place. (Libération, France, 16 décembre 2003)
* West Africa. Ivory trade thrives — A lively illegal trade in ivory is now flourishing in three populous states in West Africa, conservation groups say. They found more ivory in Nigeria, Côte d’Ivoire and Senegal than the countries’ own elephant populations could produce. The wildlife trade monitoring network, Traffic, and the global conservation group World Wildlife Fund (WWF) say West Africa’s vibrant ivory markets spur the poachers on. They believe much of the ivory their teams found will have come from animals slaughtered by gangs in central Africa. Any international ivory trade must be sanctioned by the United Nations Convention on International Trade in Endangered Species (CITES). Domestic trade within a country is a matter of national legislation. Côte d’Ivoire banned the trade in 1997, and it is supposed to be controlled by law in Senegal and Nigeria. But a report by Traffic and WWF says investigators found more than 4,000 kilograms of «illegal» ivory on public display in nine cities in the three countries. It says this volume of ivory represents the tusks of more than 760 elephants, although recent data from The World Conservation Union suggest there may be no more than 543 elephants left in the three countries. (BBC News, 15 December 2003)
* Afrique de l’Ouest. Dialogue des religions — Du 15 au 17 décembre, une cinquantaine de responsables religieux venus de toute l’Afrique de l’Ouest se réuniront à Abuja (Nigeria) pour un congrès international (organisé par le gouvernement du Nigeria avec l’appui de l’Unesco) consacré au dialogue des civilisations, des religions et des cultures en Afrique de l’Ouest. Le Prix Nobel de littérature, Wole Soyinka, et d’importants leaders religieux et représentants de traditions spirituelles de la région y sont attendus. Parmi les thèmes à traiter on peut noter: la coopération des religions à des objectifs communs; leur contribution pour éviter les conflits; le rôle des femmes; la médiation; le rôle des religions dans la lutte contre le sida. C’est la première fois qu’une conférence de cette ampleur a lieu en Afrique. D’autres réunions similaires ont déjà eu lieu autour de la Méditerranée, en Asie centrale et en Europe. (D’après NewsPress, 15 décembre 2003)
* Algérie. Critique d’ONG internationales — Le 11 décembre, le président Bouteflika a sévèrement critiqué la position de certaines organisations internationales de défense des droits de l’homme vis-à-vis de l’Algérie. Selon lui, certaines ONG “ont montré dans leurs rapports une attitude d’hostilité gratuite à l’égard de l’Algérie, à partir de jugements orientés et d’informations sélectives”. Il visait apparemment la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et Human Rights Watch (HRW), qui dans leurs rapports annuels ont systématiquement épinglé l’Algérie, notamment dans le dossier des disparus. Estimés à 7.000, ceux-ci sont essentiellement des islamistes enlevés par les forces de sécurité dans les années 90. Pour tenter de désamorcer la polémique, M. Bouteflika avait installé, en septembre dernier, un “mécanisme ad hoc”, chargé de faire la lumière sur les disparus. Ce mécanisme a été critiqué récemment par HRW, du fait qu’il n’était pas doté de pouvoir d’investigation qui lui permette d’orienter, le cas échéant, ses recherches en direction de l’armée, sur laquelle pèsent justement des soupçons. (AP, 11 décembre 2003)
* Algérie. Prêt de la BEI — La Banque européenne d’investissement (BEI) a accordé un prêt de 230 millions d’euros à l’Algérie pour la reconstruction des infrastructures publiques et de l’habitat social à Alger et sa périphérie, touchées par le séisme du 21 mai dernier, a annoncé un communiqué officiel le 13 décembre. Ce prêt devrait être suivi d’un autre de 20 millions d’euros dont l’accord sera signé début 2004. Le montant des crédits accordés par la BEI à l’Algérie, depuis 1980, s’élève à 2,217 milliards d’euros. (PANA, Sénégal, 13 décembre 2003)
* Angola. USA ends UNITA travel restrictions — 12 December: The United States has lifted a five year-old travel ban on members of Angola’s former rebel group, UNITA. US Secretary of State Colin Powell says UNITA had successfully completed its transition into a political party after the end of the civil war last year. UNITA leader Isaias Samakuva has called for elections to be held in 2004. The war ended after the death of long-time UNITA leader Jonas Savimbi. The ban was imposed in 1997 after UNITA failed to implement a peace deal. (BBC News, UK, 12 December 2003)
* Angola. Agreement for return of refugees from South Africa — An agreement has been signed in Pretoria, paving the way for the return to Angola from South Africa of over 13,000 refugees. The governments of Zambia, Congo RDC, Congo-Brazzaville and Botswana, which have all sheltered a large Angolan population for years, have signed similar agreements over the last few months. The most probable estimates suggest that over a million Angolan refugees are spread across Africa. (MISNA, Italy, 15 December 2003)
* Burundi. La paix en attente — 11 décembre. Pour la première fois depuis le début de la guerre civile en 1993, les rebelles hutu des Forces nationales de libération (FNL) ont lancé, jeudi à l’aube, deux attaques simultanées dans le sud du Burundi, contre les positions militaires de Minago et Rutwenzi. Des dizaines de milliers de civils auraient fui les zones de combat. Pour les FNL, c’est un signe “que leurs forces peuvent frapper partout”. - D’autre part à Bujumbura, la cérémonie officielle de prestation de serment du nouveau gouvernement a été reportée, afin de trouver un consensus sur la formule retenue, maintenant contestée. Les anciens rebelles estiment que le contenu du serment actuel est antérieur à l’accord de cessez-le-feu et que la formule doit être adaptée. “Il est clair que notre entrée dans le gouvernement doit coïncider avec la mise en place des états-majors intégrés de l’armée, de la police et des services de sécurité”, a notamment déclaré Pierre Nkurunziza, le chef de l’ex-principal groupe rebelle, les Forces pour la défense de la démocratie (FDD). - Par ailleurs, le HCR a annoncé, vendredi 12 décembre, que le nombre de Burundais réfugiés dans l’ouest de la Tanzanie et qui rentrent chez eux, “augmente de façon régulière”. Actuellement, “nous aidons en moyenne 1.000 réfugiés par semaine à rentrer chez eux”, a indiqué la porte-parole du HCR. Depuis le début du rapatriement volontaire des réfugiés sous l’égide du HCR, en mars 2002, environ 62.000 personnes ont été rapatriées. Mais plus de 300.000 réfugiés burundais se trouvent toujours en Tanzanie. (ANB-BIA), de sources diverses, 12 décembre 2003)
* Burundi. Ex-rebelle, chef adjoint de l’armée — Le 15 décembre, Adolphe Nshimiramana, ancien chef militaire du mouvement rebelle des Forces pour la défense de la démocratie (FDD), a été nommé chef d’état-major général adjoint de l’armée nationale, selon un décret présidentiel. Il a été élevé au grade de général de brigade au sein de l’armée burundaise. Lui-même Hutu, il devient l’adjoint du général de brigade Germain Niyoyankana, un Tutsi. L’accord de paix global signé entre les FDD et le président Ndayizeye prévoit la création d’une nouvelle armée composée de 60% d’éléments en provenance de l’armée et de 40% d’ex-FDD. Les Forces nationales de libération (FNL) demeurent maintenant le seul mouvement rebelle encore en guerre contre le gouvernement. (D’après AFP, France, 15 décembre 2003)
* Burundi. Interahamwe dans le nord — Selon les services de renseignement burundais, des centaines d’ex-miliciens rwandais “Interahamwe” se redéploient dans le nord du Burundi. Entre 800 et 1.000 Interahamwe, qui ont quitté ces derniers jours le Congo-RDC, sont signalés depuis une semaine dans la province de Cibitoke (nord-ouest) et entre 100 et 200 dans celle de Kayanza (nord). Ils effectuent des raids sur les populations afin de se ravitailler. La normalisation progressive de la situation au Congo expliquerait leur départ de ce pays pour s’abriter au Burundi. Entre 10.000 et 20.000 Interahamwe se trouveraient encore dans la forêt congolaise. (PANA, Sénégal, 16 décembre 2003)
* Burundi. Integration of the army — 16 December: The integration of the army in Burundi has started with the appointment of a Hutu rebel as deputy military head. Adolphe Nshimiramana, former head of the Forces for Defence of Democracy (FDD) armed wing, was named by President Domitien Ndayizeye on 15 December. Changing the ethnic mix in the Tutsi-dominated military is seen as a key part of the peace process. The FDD says 37,000 of its fighters will join the national army in the integration process. Under the peace deal, the FDD will have 40% of the staff and officer jobs in the army with command jobs being split evenly between the Hutus and Tutsis. 17 December: MISNA reports that Adolphe Nshimiramana, field commander of the FDD, has been appointed deputy chief of staff of Burundi’s armed forces. (ANB-BIA, Belgium, 17 December 2003)
* Burundi. Ex-Rwandan militiamen spotted in Burundi — Hundreds of ex-Rwandan Interahamwe militiamen are converging on northern Burundi, sources at the Burundian intelligence services reported on 16 December. Between 800 and 1,000 Interahamwe militiamen, who recently left Congo RDC were spotted this week in Chibitoke in the Northwest Province bordering Congo, sources at the National Documentation Unit (State security) said. Other Interhamwes estimated between 100 and 200 are currently in the northern province of Kayanza. The increasing number of ex-Rwandan militiamen is raising concern, especially as they occasionally raid the local population for fresh supplies, the sources added. Informed about the Interahamwe forays, the Rwandan government has deployed troops along its borders with Burundi and Congo, they said. Intelligence circles here said the progressive normalisation of the situation in Congo was obliging the ex-Rwanda militiamen to quit their former asylum land and seek refuge in Burundi. Rwanda has reportedly demanded that the Interahamwe militiamen surrender, failing which the army would hunt them down even in Burundi. (PANA, Senegal, 17 December 2003)
* Burundi. Poverty greatest threat to stability — Hope is emerging for a democratic Burundi, with politics based on peaceful competition rather than ethnic exclusion. But this fragile progress could be undermined by the country’s poor living conditions, Secretary-General Kofi Annan has said. In a new report to the Security Council on the situation in Burundi, which is trying to recover from a decade of civil strife that left between 250,000 and 300,000 people dead, the secretary-general said the country’s transitional institutions were working well. But he warned that Burundians must experience an improvement in their living conditions or the budding peace process may be jeopardised. The country’s gross domestic product shrank by 20 percent between 1990 and this year, farmland is scarce, and rates of HIV/AIDS infection and adult illiteracy are high. «There is a risk that the hopeful signs of peace which have now begun to appear could be lost unless they are accompanied by improvement in the living conditions of the population as a “peace dividend”,» he stated. Burundi this year saw the peaceful transition of power when Pierre Buyoya stepped down as president on 1 May and was replaced by Vice President Domitien Ndayizeye. More recently, the country’s Transitional Government and its biggest rebel group, the CNDD-FDD, signed a comprehensive ceasefire agreement. (PANA, Senegal, 17 December 2003)
* Burundi. Malaria in Burundi — The farmers of Karuzi province were among Africa’s poorest, but they had won at least one of nature’s lotteries: for as long as anyone could remember their corner of Burundi had been free of malaria. Geography and climate deterred malarial mosquitoes from the cool highlands, sparing the province a deadly disease which affects millions of Africans every year. Looking back, it is easy to see how delicate was that blessing, how malaria’s absence meant the population built up no immunity and were as vulnerable as the 19th century European explorers it felled. Two events ended Karuzi’s luck. Some farmers cleared papyrus from the lower wetlands to cultivate rice, not realising that by releasing an oil on the water’s surface the papyrus had acted as a barrier against certain mosquitoes. Then a civil war in 1994 brought an influx of lowlanders with malaria to Karuzi. The mosquitoes feasted on the newcomers’ blood, thus becoming malaria carriers. Each subsequent rainy season left a slowly growing number of locals stricken with the classic symptoms of fever and nausea. Then, in the course of several terrible weeks in October and November 2000, the trickle turned into a torrent. About half a million cases of malaria were recorded in a population of 350,000 as almost every man, woman and child was infected, many more than once. Nobody knows how many thousands died — Karuzi was too poor and remote for proper records —but the epidemic was devastating. With entire families incapacitated the fields were untilled, so there was less food, worsening the chronic malnutrition which left people even more vulnerable to disease, said Ms Protopopoff. Once-effective drugs such as chloroquine and sulphadoxine-pyrimethamine (Fansidar) have become almost useless in the Great Lakes region of Africa, because the parasite has become resistant. Last month Burundi adopted combination therapy as a new protocol, the culmination of three years of hard lobbying by MSF, among others, to ease the government’s concern about the cost and to break bureaucratic inertia. (The Guardian, UK, 18 December 2003)
* Cameroun. La radio du cardinal Tumi autorisée — La radio privée Veritas, créée par le cardinal Tumi, archevêque de Douala, et qui avait été interdite d’émettre en novembre dernier, a finalement été autorisée, le 12 décembre, par les autorités. Cette autorisation reste cependant soumise à conditions, notamment celle de se plier “aux lois et règlements de la République”, ainsi que de se soumettre à son “caractère confessionnel” et à la “tutelle de l’archidiocèse de Douala”. En cas de violation de la réglementation, radio Veritas pourra se voir fermée après une mise en garde du ministère chargé de la Communication. L’autre radio fermée par les autorités à Douala, Freedom FM de Pius Njawé, reste la seule officiellement interdite d’émettre. (AFP, France, 13 décembre 2003)
* Centrafrique. Premier ministre limogé - Nouveau gouvernement — 11 décembre. Le Premier ministre centrafricain, Abel Goumba, a été démis de ses fonctions de chef du gouvernement, le lundi 8 décembre, a-t-on appris jeudi selon les termes d’un décret lu sur les ondes de la radio nationale. Son limogeage intervient un mois après le rejet de son programme politique par le Conseil national de transition (Parlement) et après une longue controverse autour de la nécessité d’un “réaménagement technique”. Le départ de M. Goumba (77 ans), surnommé “Mains propres”, était attendu; le nouveau pouvoir n’a pas été en mesure de payer les salaires des fonctionnaires, et les cours à l’université sont suspendus depuis un mois en raison d’une grève des enseignants. — Le vendredi 12 décembre, Célestin Gaombalet, nouveau venu en politique et ancien directeur général de la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale, a été nommé Premier ministre. Il dirigera un gouvernement transitoire chargé de préparer des élections. — 14 décembre. M. Gaombalet a composé un gouvernement de technocrates et d’union nationale. Chaque ministre représente une région du pays ou une formation politique représentative. Par rapport au précédent gouvernement, la représentation des militaires s’est accrue, passant de cinq à sept, y compris le chef de l’Etat, le général Bozizé, en sa qualité de ministre de la Défense. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 décembre 2003)
* Congo-Brazza. Tirs dans Brazzaville — Le mercredi soir 17 décembre, des tirs d’armes automatiques et des explosions de roquettes ont retenti dans Brazzaville, théâtre d’un affrontement entre deux factions rebelles rivales, a déclaré le porte-parole du gouvernement. Les affrontements entre “Ninjas” qui soutiennent l’ex-Premier ministre Kolelas et “Ninjas” du pasteur Frédéric Bitsangou semblaient être concentrés dans le quartier Bacongo, dans le sud de la capitale. Les tirs, qui ont éclaté vers 20h, ont pris fin au bout d’environ deux heures. La fusillade aurait été la conséquence d’une dispute au sujet de la distribution de nourriture et de rations financières. Le gouvernement apporte un soutien financier, sous forme de petites sommes en liquide, aux combattants pour tenter de les encourager à déposer les armes. (AP, 18 décembre 2003)
* Congo (RDC). Démobilisation des Maï-Maï — La démobilisation des combattants se poursuit dans l’est du Congo. Selon des sources de Misna, 1.200 combattants Maï-Maï ont quitté ces jours-ci les forêts où ils étaient cachés depuis des années. Ils ont rejoint la base militaire de Kindu, avec leurs épouses et leurs enfants. Selon des sources de la Mission des Nations unies (Monuc), la réintégration des miliciens Maï-Maï devrait encore augmenter dans les semaines à venir. Toujours plus de groupes sont en train d’abandonner volontairement la forêt, épuisés par ces conditions de vie. L’armée congolaise et la Monuc participent à l’opération en cours à Kindu. A Goma en revanche, un millier de Maï-Maï qui avaient quitté la clandestinité et demandé d’être intégrés dans la nouvelle armée nationale, ont été priés de retourner dans la forêt dans l’attente de “nouvelles instructions”. Les autorités militaires de la zone, aux mains du RCD-Goma, ne seraient pas préparées et de disposeraient pas de moyens suffisants pour gérer cette vague “d’ex-ennemis” désireux de quitter la forêt. “Nous leur demandons d’avoir un peu de patience”, a dit le gouverneur du Nord-Kivu. (D’après Misna, Italie, 13 décembre 2003)
* Congo (RDC). Financement par la BM — La Banque mondiale (BM) espère mobiliser mercredi, 17 décembre, lors de la réunion du Groupe consultatif pour le Congo-RDC, au moins 5 milliards de dollars au profit du gouvernement de Kinshasa, a annoncé lundi à Paris un des hauts fonctionnaires. M. Emmanuel Mbi a déclaré que les performances économiques accomplies par la RDC, depuis la précédente réunion du Groupe, ont convaincu les bailleurs de fonds, qui entendent manifester leur satisfaction par l’annonce de contributions importantes. 40 bailleurs de fonds seront présents à cette réunion dont l’un des objectifs sera de mobiliser un financement supplémentaire pour le Programme multisectoriel d’urgence de réhabilitation et de reconstruction. Les travaux du Groupe consultatif, qui seront suivis jeudi à Paris du forum des investisseurs de la RDC, porteront par ailleurs sur les possibilités d’aider Kinshasa à assurer le service de sa dette. Au moins 2/3 du budget de l’Etat congolais sont consacrés au service de la dette extérieure, estimée à près de $11 milliards. (PANA, Sénégal, 15 décembre 2003)
* Congo (RDC). UN cuts report on Congo plunder — The UN is reported to have cut a chapter from a recent panel report on Congo in case it undermines the deal which ended the five-year war. The chapter details the continuing plunder of Congo’s mineral resources by Uganda and Rwanda, whose invading forces have officially been withdrawn. They are said to be arming rival militias in the east of the Congo. Some of the UN evidence has been questioned because of the way it has been collected and presented. Part of it was collected anecdotally, and presented orally to the UN Security Council. The report says Rwanda continues to train and arm the largest former rebel group, RCD-Goma, and cooperates with the governor of North Kivu province who runs his own militia. Uganda’s primary objective is said to be control of Ituri province, which is rich in resources including coltan, an ore which produces a vital component for cellphones and laptops. (BBC News, UK, 16 December 2003)
* Congo (RCD). Seeking further aid pledges at Paris talks — Ministers from Congo RDC will press for further aid pledges to underpin the country’s fragile peace process at a meeting with bilateral and multilateral donors in Paris today. The consultative group meeting, under the auspices of the World Bank, is the first since a transitional national government was inaugurated in July. Congo is seeking expansion of a $1.74bn priority aid plan to cover spending in the conflict-torn east of the country. World Bank officials said the funding target for the whole territory was likely to reach $5bn over the next three to four years. The meeting will also discuss further support for reform of the country’s institutions, including its armed forces and police, amid warnings that lack of co-ordination among donors could undermine prospects for a durable peace. Diplomats in Kinshasa said donors had «different perceptions of priorities» in helping the transitional government, set up under President Joseph Kabila to steer the country towards elections in 2005. On a visit to Congo last week, Hilary Benn, UK international development secretary, underlined the need to give credibility and legitimacy to the transitional government after five years of civil war, estimated to have cost more than 3m lives. (Financial Times, UK, 18 December 2003)
* Côte d’Ivoire. Military police attacked — 12 December: Armed men attack military police outside the national television station in Abidjan. At least 19 people are killed in the failed attack. Nearby roads are closed as bodies are removed. Paramilitary police and armoured vehicles patrol the streets. Shaken residents gather at the site of the gunbattle — a junction called the «Crossroads of Death» due to the frequent traffic accidents. «They tried to attack the (state television). Our riposte left more than 10 dead. Since then we have been patrolling to put an end to this attack,» said Ahosse Amie, a sergeant in the paramilitary police. Two weeks ago, armed men took over the station, urging President Laurent Gbagbo to resume war with the rebels, who control the north. The director of Ivorian Television, Jean-Paul Dahily, says the assailants wore black clothes bearing the name «Ninja» — a reference to one of the militias which has sprung up since the 2002 uprising in support of President Laurent Gbagbo. 14 December: The «New Forces» deny any involvement in the attacks. The UN Mission in Côte d’Ivoire deplores the attacks. (ANB-BIA, Belgium, 14 December 2003)
* Côte d’Ivoire. Attaques et désarmement — 12 décembre. Dans la nuit du jeudi au vendredi, douze personnes ont été tuées à Abidjan, au cours d’une attaque contre les locaux de la radio-télévision ivoirienne, a déclaré son secrétaire général M. Jean-Paul Dahily dans la matinée. Il a précisé que les assaillants, venus à bord de deux véhicules de transport en commun et plusieurs 4x4, avaient été repoussés par les gendarmes en faction devant la télévision, qui en ont abattu douze. Selon le ministre de la Défense, deux autres check-points ont également été attaqués. Dans l’ensemble, il y a eu au moins 19 morts. Au lendemain des fusillades, d’importantes rafles policières ont eu lieu dans des quartiers nord d’Abidjan, où des dizaines de personnes ont été arrêtées. De leur côté, les rebelles qui devaient annoncer, vendredi, leur retour au sein du gouvernement, ont différé leur décision en raison de ces événements. — D’autre part, le samedi 13 décembre, le processus de désarmement a timidement débuté. Forces loyalistes et ex-rebelles ont commencé à lever les barrages et à regrouper les armes dans leurs zones respectives. Le porte-parole de l’armée a annoncé que les armements lourds situés sur la ligne de front avaient commencé à être regroupés à Daoukro, Yamoussoukro et Bondoukou. Les ex-rebelles ont également affirmé que les opérations de regroupement des armes avaient débuté comme prévu, à charge pour chaque commandant de faire appliquer ces décisions dans sa zone. Les deux camps ont cependant indiqué qu’il ne s’agissait que des prémices du désarmement qui ne pourra débuter qu’après le retour des ex-rebelles au gouvernement. L’objectif est d’avoir achevé cette première phase du processus de désarmement pour le 25 décembre. — 16 décembre. Les deux parties campent toujours sur leurs positions. Les ex-rebelles seraient toutefois sur le point de regagner le gouvernement, mais auraient demandé des conditions de sécurité pour leurs délégués. Pendant ce temps, à Accra où se tient la réunion du Conseil des ministres de la CEDEAO, un haut responsable de l’organisation a affirmé qu’une force internationale de 10.000 hommes est nécessaire pour assurer le maintien de la paix en Côte d’Ivoire. Le mois dernier, la CEDEAO avait demandé au Conseil de sécurité de l’Onu de transformer la force sous-régionale de maintien de la paix (ECOMICI) en mission des Nations unies. Le Conseil avait alors donné mandat à M. Annan pour l’envoi d’une mission chargée de faire l’évaluation de la situation. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 décembre 2003)
* Côte d’Ivoire. Slight thaw between government and rebels — 11 December: The Côte d’Ivoire Government and rebels have agreed to pull back heavy weapons from the frontline in a measure to build trust after weeks of tension. The rebels say they will start their withdrawal on 14 December, however the two sides have not yet reached a deal to give up their weapons. Last week, President Laurent Gbagbo announced that a disarmament deal had been signed but the rebels denied it. The rebels hold the north, while the government controls the south. A statement said the weapons would be withdrawn from the frontline and almost all barriers and checkpoints between the two sides taken down from 13 to 25 December. The announcement followed a meeting between the rebel military wing the army and French peacekeepers in the rebel headquarters of Bouake. However, control points would remain outside main towns. «This is a favourable development to calm the situation down and prevent the risk of renewed fighting,» said rebel chief of staff Soumaila Bakayoko. Although the New Forces rebels have not agreed to Mr Gbagbo’s call to disarm on 15 December, both sides have been pulling back from the ceasefire line. The line, which divides the country east to west, is patrolled by West African and French forces who, together with representatives of each side would supervise the withdrawal. 16 December: IRIN reports today that rebels occupying the north of Cote d’Ivoire who walked out of a government of national reconciliation three months ago, could resume their seats in cabinet within the next few days. Their return would end a stand-off which has threatened to plunge West Africa’s most prosperous country back into armed conflict. It would also pave the way for disarmament to begin and for the government to re-establish administrative control over the north, where most schools and health centres have been closed since Cote d’Ivoire plunged into civil war on 19 September last year. (ANB-BIA, Belgium, 16 December 2003)
* Egypt/Kenya. Water row — 12 December: The Egyptian Government expresses its disappointment after Kenya announces its intention to withdraw from the 1929 Nile Basin Treaty. The treaty restricts Kenya from using water from Lake Victoria, which is a source of the River Nile. Eight main rivers in Kenya pour into Lake Victoria and the Kenyan government wants to ensure its gets its fair share of water. The Nile Badin Treaty is signed by Burundi, Congo RDC, Egypt, Eritrea, Ethiopia, Kenya, Rwanda, Sudan, Tanzania, Uganda. (ANB-BIA, Belgium, 12 December 2003)
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