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Source App: [HERITIERS DE LA JUSTICE A LA COMMISSION AFRICAINE DES DROITS DE
L'HOMME ET DES PEUPLES - Inbox - Netscape Folder]
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HERITIERS DE LA JUSTICE A LA COMMISSION AFRICAINE DESDate:
DROITS DE L'HOMME ET DES PEUPLES
Fri, 5 Nov 1999 11:24:36 +0100From:
"serv. informazioni Congosol" <congosol@neomedia.it>To:
"serv. informazioni Congosol" <congosol@neomedia.it>
LETTRE OUVERTE DE HERITIERS DE LA JUSTICE A LA COMMISSION AFRICAINE DES
DROITS DE L'HOMME ET DES PEUPLES
Honorables membres de la Commission:
En aout 1996, Heritiers de la Justice a produit un rapport sur une
execution des malades, blesses femmes enceintes et personnel medical a'
l'hopital de Lemera par les forces de la rebellion alors sous commande de
Monsieur Kabila, l'actuel chef d'Etat du Congo-Kinshasa.
Vingt neuf personnes civiles avaient peri dans cet incident pour laquelle
aucune responsabilite' n'a jamais ete' etablie.
En octobre 1996 les meme forces de Kabila (AFDL) avaient perpetre' un autre
massacre a' Kaziba.
Plus de 120 personnes civiles avaient ete' tuees, parmi lesquels des
malades, des membres du personnel medical de l'Hopital local denomme'
"hopital de Kaziba".
Comme a' Lemera, toutes les infrastructures de cet hopital avaient
egalement ete' detruit.
En Septembre 1998, Heritiers de la Justice a decrie' et denonce' un autre
massacre, celui de Kasika, en territoire de Mwenga, region du Sud-Kivu.
Plus de 400 personnes civiles non-combattantes (enfants, vieillards, femmes
enceintes...) avaient ete' lachement massacrees par les forces rebelles du
Rassemblement Congolais pour la Democratie, RCD, soutenues par les armees
du Rwanda et de l'Ouganda (voir annexe 2: Vue Synoptique 1999)
En date du 17 mars 1999 les forces rebelles du RCD ont, a' Burhinyi en
territoire de Mwenga, region du Sud-Kivu, massacre' 119 civils
non-combattants.
En plus de ces quelques cas de graves violations du droit a la vie sur
lesquels Heritiers de la Justice a consacre' un temps relativement
considerable, plusieurs agences humanitaires et de droits de l'homme
continuent de rapporter des cas de massacres, d'executions extrajudiciaires
et des graves atteintes aux droits a' la vie sous l'oeil naive de la
communaute africaine ou internationale.
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