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WEEKLY NEWS ISSUE of: 18-05-2000

PART #2/3 - From COTE D'IVOIRE to NAMIBIA

Part #1/3:
Africa ==> Congo-RDC
Part #3/3:
Nigeria ==> Zimbabwe
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 * Côte d’Ivoire. Presidential poll for September — General Robert Guei, under pressure at home and abroad to restore civilian rule, has picked 17 September as the day for presidential elections, a senior source at the presidency said on 12 May. The vote will be preceded by a referendum on a new Constitution on 23 July and parliamentary elections are provisionally scheduled for 29 October, the source said. (CNN, 12 May 2000)

* Côte d’Ivoire. Référendum et élections — Le 12 mai, le Conseil national de salut public (junte au pouvoir) a annoncé la tenue d’un référendum constitutionnel le 23 juillet, suivi de l’organisation d’un scrutin présidentiel le 17 septembre et le 8 octobre. Il a indiqué que les élections législatives se tiendraient le 29 octobre et les municipales le 19 novembre. Le général Robert Gueï, au pouvoir depuis le 24 décembre 1999, avait promis d’organiser des élections avant fin octobre 2000. - Le projet de Constitution, soumis à référendum, contient un court article très contesté, affirmant que le candidat à l’élection présidentielle “ne doit pas s’être prévalu d’une autre nationalité”. Ce qui relance tout le débat sur l’“ivoirité” et éliminerait l’opposant Alassane Ouattara de la course à la présidence. Ainsi le référendum risque de se transformer en un sondage national pour ou contre la candidature de Ouattara. - Selon un communiqué de la junte, les responsables de partis politiques seront interdits de sortie du territoire, sauf autorisation spéciale, durant les deux prochains mois, “pour une meilleure gestion de la période qui nous sépare du référendum”. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 mai 2000)

* Erythrée/Ethiopie. Nouvelle guerre et élections — Le 12 mai au matin, les combats entre l’Ethiopie et l’Erythrée ont repris brutalement sur tous les fronts de la frontière. C’est une offensive des troupes éthiopiennes sur le front occidental qui aurait provoqué l’embrasement général. De violents combats ont eu lieu sur le front central de Zala Anbesa-Egala et sur le front occidental de la rivière Mereb. Les combats se sont étendus ensuite au front de Burié, à l’est. Ces combats, les premiers après une longue trève, surviennent à deux jours des élections générales en Ethiopie, pays où une opération humanitaire d’envergure est en cours en faveur de plusieurs millions de victimes de la sécheresse. Des organismes humanitaires de l’UE ont mis en garde contre une remise en cause des programmes de lutte contre la famine, tout en fustigeant le cynisme du gouvernement éthiopien. L’Ethiopie et l’Erythrée sont en guerre depuis deux ans pour un litige frontalier portant sur des terres semi-désertiques. La reprise des hostilités intervient après l’échec, le 5 mai, d’une négociation sous l’égide de l’OUA, et une mission entreprise sans succès par l’ambassadeur américain à l’Onu, M. Holbrooke. Le Conseil de sécurité a menacé les deux pays de sanctions, non spécifiées, si les affrontements ne cessent pas d’ici trois jours. - Le 13 mai, peu avant minuit, le gouvernement éthiopien a annoncé que son armée avait mis les Erythréens en déroute, avait ravi plus de 15 positions stratégiques et entreprenait d’en conquérir d’autres. Le lendemain matin, Asmara adoptait également un ton triomphaliste. - Le 14 mai, alors que les combats continuaient dans le nord, les Ethiopiens ont voté pour élire leurs représentants au sein des huit Etats fédéraux ainsi que les députés de la chambre fédérale. Selon tous les observateurs, la coalition gouvernementale est assurée d’obtenir la majorité. - 15 mai. Plus de 100.000 Ethiopiens ont manifesté à Addis Abeba pour protester contre l’ultimatum du Conseil de sécurité de l’Onu qui, le 12 mai, avait donné 72 heures à l’Ethiopie et à l’Erythrée pour cesser les combats. La manifestation a pris une tournure anti-américaine et anti-britannique, les deux pays qui poussent à des sanctions immédiates et veulent imposer un embargo sur les armes. - 16 mai. Addis Abeba a confirmé officiellement que ses troupes avaient pénétré en territoire érythréen. L’Ethiopie a rejeté un cessez-le-feu immédiat exigé par l’Onu et accepté par l’Erythrée. A mesure que ses troupes progressent dans le sud-ouest de l’Erythrée, l’Ethiopie espère imposer ses conditions aux négociations. Le Conseil de sécurité de l’Onu doit se réunir à nouveau, après s’être séparé la veille sans trouver de consensus. La Russie, grand fournisseur d’armes aux deux pays en guerre, avait d’abord rejeté un projet de résolution imposant un embargo sur les armes, mais elle s’est ensuite ralliée sur le principe d’un embargo de durée limitée. - 17 mai. L’armée éthiopienne a avancé profondément à l’intérieur de l’Erythrée. Elle a pris la ville commerçante de Tokombia (48 km à l’intérieur) et espère prendre bientôt le contrôle de la ville stratégique de Barentu, afin de couper les troupes érythréennes de leurs lignes de ravitaillement sur le front ouest, aux alentours de Badme. A New York, le Conseil de sécurité a décidé à l’unanimité d’imposer un embargo sur les armes à destination de l’Ethiopie et l’Erythrée. Cette mesure interdit les ventes ou livraisons d’armes et d’équipements apparentés aux deux pays jusqu’à ce qu’ils acceptent de signer un accord de paix. D’autre part, concernant les élections, la radio a annoncé que le Front révolutionnaire démocratique du peuple éthiopien, la coalition de 22 partis au pouvoir depuis 1991, s’est adjugé 19 des 23 sièges parlementaires en jeu à Addis Abeba. Le Premier ministre Meles Zenawi a été réélu à Adwa (il n’avait pas d’adversaire). Les résultats officiels de l’ensemble du pays ne seront pas proclamés avant le 7 juin. - 18 mai. Dans la nuit, l’armée éthiopienne s’est emparée de la ville de Barentu, s’assurant ainsi le contrôle du front occidental. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 mai 2000)

* Eritrea-Ethiopia. War resumes11 May: The EU has urged Ethiopia and Eritrea to resume peace talks immediately and unconditionally. «The EU appeals to the governments of both countries to begin, immediately and without prior conditions, peace talks based on the OAU Presidency statement of 5 May 2000», an EU statement said. 12 May: Fighting is reported to have resumed along the disputed border between Eritrea and Ethiopia following the UN‘s failure to restart peace talks which collapsed last week. Eritrea says Ethiopia launched an offensive early this morning. The attack is taking place near the western border town of Mereb Setit which has seen some of the worst fighting in the bloody two-year conflict, and around the town of Zalambessa which is currently in Eritrean hands. There are unconfirmed reports that fighting has also spread to the area around Bure near the Eritrean port of Assab. Eritrean warplanes have been seen patrolling the skies around Asmara. 12 May: The Ethiopian Government says Ethiopian forces have made considerable advances. Soldiers supported by air strikes have overpowered Eritrean trenches. A statement released by Ethiopia says ground forces and aircraft are involved in an offensive on the Mereb-Setit front. The UN calls for an immediate end to the fighting. There are fears of a growing humanitarian crisis.15 May: The UN Security Council is expected to meet today to take «immediate steps» to avert further fighting. Demonstrators throw rocks at the US and British Embassies in Addis Ababa, during a protest against a proposed UN Security Council arms embargo. The Ethiopian army is consolidating its military presence in western Eritrea after a major offensive. Ethiopian trucks carrying soldiers and equipment as well as fuel tankers has been seen by a BBC correspondent making their way along one of the tortuous roads into western Eritrea. 16 May: The USA and the UK push the UN for an arms embargo on Ethiopia and Eritrea. Tens of thousands of refugees from the war are at risk because of the upsurge in fighting, says the UN. 17 May: Eritrea says that its troops have withdrawn from Barentu inside Eritrea. The UN Security Council approves an arms embargo against Ethiopia and Eritrea. Eritrea has appealed for UN help to cope with thousands of civilians who are fleeing the Ethiopian advance. (ANB-BIA, Brussels, 18 May 2000)

* Ethiopia. Elections11 May: Ethiopians go to the polls on 14 May to elect legislators and to affirm for the second time in five years that their country is embracing democracy. As electioneering comes to a close, however, it has become apparent that not all Ethiopians are in agreement with the Constitution in which their democratic rights are enshrined. If the opposition parties turn the tables on the ruling Ethiopian Peoples’ Revolutionary Democratic Front (EPRDF), a review of the country’s Basic Law would most likely be among the first motions to be moved in the legislature. In general, the four main opposition parties blame Prime Minister Meles Zenawi’s government for what they describe as «doing very little to improve human rights and justice, and to fight corruption , over the last five years. 14 May: Election Day. About 20 million people have registered to vote. 15 May: A senior opposition leader says five people have died in polling station violence. (ANB-BIA, Brussels, 16 May 2000)

* Ghana. Ashanti in deal with Gold Fields — On 15 May, Gold Fields, the world’s second-largest gold producer, announced it has reached an agreement with Ashanti, the Ghanaian mining company, to buy half of the Teberebie mining operation in Ghana. Sam Jonah, chief executive of Ashanti, said: «The acquisition of the Teberebie gold mine transforms a mine slated for shutdown next year, into a long-life mine with competitive operating costs». (Financial Times, UK, 16 May 2000)

* Guinée Bissau. Climat de tension — De nombreux Mauritaniens résidant en Guinée Bissau sont rentrés chez eux ces derniers jours, ont rapporté les agences de presse le 15 mai. Ce sont surtout des commerçants qui quittent le pays sur les conseils du consulat de Mauritanie qui estime que la situation est devenue peu sûre. Des sources humanitaires indiquent qu’il y a des tensions entre le gouvernement élu et une partie de l’ancienne junte militaire. Cependant, le chef d’état-major des forces armées a déclaré dans un communiqué publié le 13 mai, que l’armée “ne prendrait jamais les armes pour rechercher des solutions”. -D’autre part, la Banque mondiale a signalé qu’elle avait approuvé, le 16 mai, un prêt d’une valeur de 25 millions de dollars à la Guinée Bissau, pour aider le gouvernement à revitaliser ses programmes économiques et sociaux. (D’après IRIN, Abidjan, 16-17 mai 2000)

* Kenya. New traffic law to cut carnage — A new traffic Bill was announced on 2 May to curb the ever- increasing carnage on Kenyan roads. On-the-spot fines, stiffer cash penalties and longer jail terms are included in the Bill. In addition, drivers licenses will be endorsed under a totting up procedure that will see repeat offenders automatically banned from the road. Alcohol testing will also be introduced and drivers who fail breath tests will be fined up to Kshs 10,000 and could be jailed for six months as well. The new tough rules are planned to cut the carnage on Kenyan roads following a series of three bus crashes in April which together claimed 160 lives. One of the main planks of the Bill is a Kenya Road Safety Authority to take over the supervision of driving tests. It will have a council and will be controlled by a chief executive based in Nairobi. The Authority will be concerned with all matters connected to road safety. On-the-spot penalties will be imposed by police at the roadside on drivers who plead guilty to minor speeding offenses. (James Pod, ANB-BIA, Kenya, 3 May 2000

* Kenya. «Land-grab» minister sacked — A Kenyan junior minister has been dismissed from his post after complaining that his land had been seized in a Zimbabwe-style farm invasion. Basil Criticos, who was the Assistant Minister for Roads and Public Works, issued a statement earlier this week saying squatters had moved onto his land. Kenyan radio reported that Mr Criticos had been dismissed from his junior ministerial post with immediate effect. The announcement follows the government’s rebuttal of his «land grab» claims. Richard Leakey, the head of the Kenyan civil service, said Mr Criticos had first complained about the squatters some time ago, before the Zimbabwe land crisis began. He said the matter was being dealt with through the courts, and that Kenyan law protected commercial and private property rights. Mr Criticos responded that Dr Leakey’s statement was «simply nonsense». (BBC News, 11 May 2000)

* Kenya. Manifestants anti-dette devant la justice — 67 personnes devront comparaître le 22 mai devant un tribunal de Nairobi pour avoir participé, le 13 avril dernier, à une marche de protestation contre la dette extérieure. Parmi elles on compte le vicaire général du diocèse de Kitui, 6 religieuses catholiques, un missionnaire américain, deux pasteurs protestants et de nombreux laïcs engagés dans le secteur de la justice sociale. La campagne pour l’annulation de la dette, dans le cadre de laquelle a eu lieu la manifestation, vise en particulier à dénoncer la corruption dans les pays du Sud et le lien entre la dette et la pauvreté. (Misna, Italie, 15 mai 2000)

* Kenya. Protest march against foreign debt — 67 people will stand trial on 22 May in Nairobi, for having participated in a protest march against foreign debt. The demonstration took place in front of the World Bank offices on 13 April. Those due to stand trial include Father Flavian Mwendwa, Vicar General of Kitui Diocese, 6 Catholic nuns plus other church personalities and laymen. (MISNA, Italy, 15 May 2000)

* Lesotho. Elections postponed — «Lesotho is not ready to face a new vote, and therefore, the parliamentary elections are postponed until next year». This announcement was made a few days ago by Prime Minister Pakalitha Mosisili. (MISNA, Italy, 16 May 2000)

* Liberia. Fishing in troubled waters — Western intelligence reports say Liberia is the main conduit for smuggled diamonds out of Sierra Leone, while Liberia’s President Taylor, a long-time ally of Sierra Leone’s rebel leader, Foday Sankoh, has supplied many of the weapons and drugs that have fuelled the civil war. Mr Taylor still maintains close links with field commanders of the rebel Sierra Leonean Revolutionary United Front, which now controls most of the diamond producing areas in north and east Sierra Leone. (BBC News, UK, 16 May 2000)

* Libye. Procès Lockerbie ajourné — Le 11 mai, le procès des deux Libyens accusés de l’attentat contre un boeing de la PanAm en 1988, a été ajourné au 23 mai prochain. L’ajournement fait suite à un accord intervenu entre l’accusation et la défense pour faire l’impasse sur l’examen de plus de 250 débris de l’appareil, qui aurait pris sans cela des semaines. (Le Soir, Belgique, 12 mai 2000)

* Madagascar. La vanille — Madagascar reste toujours le premier fournisseur de vanille sur le marché mondial, malgré le passage de trois cyclones qui ont frappé durement la région de Sava (Samabava-Antalaha-Vohémar-Andapa) où se situent les plantations. Lors d’une conférence de presse le 5 mai, le Groupement national des exportateurs de vanille (Gnev) a précisé qu’en 2001 un tonnage de 800 à 950 tonnes sera assuré, contre les 1.200 prévues. La libéralisation de la filière vanille, soutenue par l’UE (4 millions d’euros comme mesures d’accompagnement), donne des avantages non seulement aux exportateurs, mais aussi aux planteurs et préparateurs. Selon le Gnev, 70% du prix à l’exportation revient aux paysans. Ceux-ci sont initiés aux nouvelles techniques et de nouvelles plantations sont aménagées. Pour juin 2000, l’objectif de 2.000 ha de nouvelles plantations intensives devrait être atteint. (Mathieu Ramasiarisolo, Madagascar, 15 mai 2000)

* Malawi. 6% drop in food production — Food production in Malawi for 2000 will drop by about 6 percent as compared to the record bumper harvest in 1999, according to FAO estimates. In its Food Outlook reports highlighting southern Africa’s food production, the agency says the production of Malawi’s staple food — maize — will fall due to the late and erratic rains earlier in the growing season and the cyclone-induced floods later in the season. «Forecasts indicate 2000 production of about 2.3 million metric tonnes, 6 percent below the record harvest of last year,» the report notes. But officials in Malawi say the news of the shortfall will not mean people will starve. A statement from the National Food Reserve Agency said the agency does not need to buy any more food since its silos are well stocked. It indicates that the silos are stocked with about 180 metric tonnes of maize, which is enough to feed Malawi’s population of almost 11 million people for three months in case of a food shortage. Meanwhile, a UNDP human development report says poor households in Malawi, most of whom live on one US dollar a day, spend most of their earnings on food. However, a 1999 FAO Telefood campaign report indicated that nearly half of Malawi’s households experience some form of food shortages in the year. Malawi was nonetheless voted Africa’s best in food surplus production in 1999 at an FAO assembly held in Addis Ababa. Also, the majority of Malawi’s estimated 86,000 tobacco growers face financial ruin if the buyers of the crop continue offering low prices at this year’s main auction floors in Lilongwe and Blantyre. (ANB-BIA, Brussels, 12 May 2000)

* Maroc. Défilés réprimés — Les autorités marocaines semblent avoir décidé de mettre un coup d’arrêt aux manifestations qui se multiplient un peu partout. Le 11 mai, la police anti-émeute a dispersé une manifestation pacifique devant l’ambassade de Tunisie pour soutenir le journaliste tunisien Taoufik Ben Brik. Le 12 mai, c’est un rassemblement de plusieurs centaines d’ingénieurs marocains qui a été réprimé devant les ministères des Finances et de l’Agriculture. Selon l’organisation marocaine des droits de l’homme, une demi-douzaine de manifestants ont été blessés. D’autre part, tout comme l’Algérie, le Maroc a fait savoir que la présence de Ben Brik n’était pas souhaitée sur son territoire. (D’après Libération, France, 13 mai 2000)

* Maroc. RSF dénonce la censure de la presse — L’organisation Reporters sans frontières dénonce la censure exercée sur la presse par les autorités marocaines. Ainsi, Le Figaro et Jeune Afrique ont été interdits en mars pour avoir diffusé des articles jugés hostiles à la monarchie. Cinq journaux marocains ont fait l’objet d’une mesure similaire après avoir abordé des sujets sensibles comme le fondamentalisme musulman et le Sahara occidental. RSF appelle le roi Mohamed VI à prendre des mesures nécessaires pour garantir le respect de la liberté de la presse en conformité avec le droit international. (Reuters, 15 mai 2000)

* Maroc. Cheick Yassine “libéré” — Après dix années passées en résidence surveillée, le cheick Abdessalam Yassine, principale figure de l’association Al’Adl wa al Ihssan (Justice et Bienfaisance), est autorisé depuis le 16 mai à quitter son domicile de Salé, ville jouxtant Rabat. L’annonce officielle en a été faite par le ministre de l’Intérieur, Ahmed Midaoui, à la télévision. Les policiers qui entouraient la maison de Yassine ont quitté les lieux. M. Midaoui a cependant prévenu le dirigeant islamiste que tout comportement répréhensible serait sanctionné. “Toute déclaration, tout écrit, toute activité non conformes à nos institutions seront sanctionnés”, a-t-il souligné. (La Libre Belgique, 18 mai 2000)

* Mozambique. Déminage — A la demande de l’Institut national du déminage du Mozambique, le département d’Etat américain a conclu un contrat prioritaire avec une entreprise américaine en vue de la détection et du désamorçage de ces engins de mort. Une grande partie de ceux-ci ont en effet été déplacés lors des récentes inondations, puis ensevelis sous une couche de boue. Du coup, nul ne sait où ils se trouvent, ce qui accroît considérablement les risques d’accidents. Pour mener à bien l’opération, le département d’Etat a augmenté de 40% son aide bilatérale au Mozambique ($3,5 millions pour l’année en cours). Au total, depuis 1993, les Etats-Unis ont consacré 35 millions de dollars au déminage, à la prévention et à l’aide aux victimes, mais également à la remise en service du barrage de Massingir dans le sud du pays. (Jeune Afrique, France, 16 mai 2000)

* Namibia. Landmark case — A self-confessed HIV-positive Namibian man who sued the country’s defence force for refusing to enlist him in the army due to his HIV status, has won the legal battle. In a landmark judgment on pre-employment testing for the HIV virus in Namibia, Acting High Court Judge Harold Levy, ruled on 11 May that the Namibian Defence Force (NDF) should no longer solely use a person’s HIV-positive status as a reason to refuse enlistment in the military. The Acting Judge said the NDF should instead broaden the scope of part of its medical examination of new recruits beyond only testing for HIV. Namibia, like almost all Southern African Development Community (SADC) member states, has defence force rules and regulations which require every prospective army recruit to undergo HIV/AIDS testing before being enlisted in the military. The Ministry of Defence, under which the NDF falls, argued in its affidavits, that it wants to recruit healthy people, as soldiers operate in more exacting environments than their civilian counterparts. In addition, the Defence Ministry said medical aid, pension and life insurance funds for army recruits would be seriously affected by AIDS-related deaths or retirements on health grounds. But the Labour Court ordered that the NDF must enlist a HIV-positive prospective soldier should he re-apply to join the force, provided tests show that the state of his immune system and the extent of his HIV infection is such that he is not yet considered to have the AIDS disease. (Mwana Bwalya, ANB-BIA, Namibia, 12 May 2000)

* Namibia. White-owned farmland to be expropriated17 May: White-owned farmland in Namibia is to be expropriated by the Government which will pay «just compensation» for redistribution among landless blacks. The Government has decided to launch the programme because whites «in the advantaged class during colonial rule» are reluctant to sell it. More than 40% of arable land belongs to about 4,000 farmers who are mostly white. About one million black people have access to communal land that covers a further 41% of the country. (The Times, UK, 17 May 2000)


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