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WEEKLY NEWS ISSUE of: 18
-05-2000

PART #3/3 - From NIGERIA  to ZIMBABWE

Part #1/3:
Africa ==> Congo RDC
Part #2/3:
Côte d'Ivoire ==> Namibia
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 * Nigeria. Incendie à l’aéroport de Lagos — Le 10 mai, un incendie a complètement ravagé le Terminal Un de l’aile des vols intérieurs de l’aéroport Murtala Muhammed à Lagos, et détruit pour des millions de dollars de valeurs et d’équipements, a rapporté le quotidien The Guardian. Selon le journal, les pompiers ont été alertés quelque 10 minutes après le début de l’incendie, dont les causes n’ont pas encore été déterminées. Le terminal abritait les bureaux de nombreuses entreprises, dont ceux des lignes intérieures. On ne déplore aucune victime. (IRIN, Abidjan, 11 mai 2000)

* Nigeria. Big minimum wage rise — The Senate has passed a minimum wage bill into law, ushering in big pay rises for Nigerian workers. President Obasanjo sent a draft of the bill to parliament last week — this followed his announcement at a workers’ rally in Lagos on 1 May. The bill more than doubles minimum pay for federal workers, from the equivalent of US $35 to US $75 per month. And the law raises the national minimum wage dramatically from the monthly equivalent of US $2.5 to US $55. The President urged private sector workers to negotiate with their employers on introducing the new wage — he said the new minimum should be the benchmark. (BBC News, 11 May 2000)

* Nigeria. Militants close oil plant16 May: The French oil company, Elf Aquitaine, is to hold talks with officials of Rivers State after militant youths forced the suspension of the company’s operations in the state. Elf officials said youths from the Elele community in southern Rivers State, shut the Olo flow station on 13 May, demanding employment, contracts and the provision of infrastructure. The refinery produces 5,000 barrels off oil a day in a joint venture with the Nigerian National Petroleum Corporation. (BBC News, 16 May 2000)

* Rwanda. Mgr Misago: verdict le 15 juin — Le procès de Mgr Misago s’est achevé le 11 mai par la plaidoirie du prévenu et de ses avocats. L’évêque de Gikongoro, jugé pour complicité de génocide et non-assistance à personne en danger, a déclaré que ce qui était à l’origine de tout, c’est que les gens l’ont pris comme un surhomme, capable de faire des miracles à la manière de Moïse. Le président du tribunal a annoncé que “vu l’ampleur du travail, le verdict ne tomberait pas en huit jours, comme le prévoit la loi, mais qu’il faudra attendre le 15 juin 2000". (La Croix, France, 15 mai 2000)

* Rwanda/Ouganda. Tensions11 mai. Les chefs des armées rwandaise et ougandaise se sont réunis toute la journée du 10 mai à Kigali, au lendemain des affrontements dans la ville congolaise de Kisangani, mais un officier supérieur rwandais a indiqué que les discussions n’avaient apporté que peu de résultats concrets. Par ailleurs, les deux pays veulent minimiser la tension qui existerait à leur frontière. Le Rwanda s’est déclaré optimiste sur la rencontre prévue le 14 mai entre les deux présidents, espérant qu’elle permettrait d’empêcher une escalade des tensions. Le président Kagamé a déclaré aux journalistes qu’il n’y avait eu “aucun mouvement de troupes de notre côte de la frontière”. Le gouvernement ougandais a lui aussi démenti qu’il aurait déployé des troupes sur sa frontière avec le Rwanda. “Mais nous maintenons des petites unités servant d’écrans pour surveiller la frontière par mesure de précaution”, a dit le ministre de la Défense. Toutefois, une “mission de paix” de parlementaires ougandais au Rwanda, repoussée trois fois le mois dernier, a été définitivement annulée par le Rwanda. D’autre part, le chef d’état-major de l’armée ougandaise, le général James Kazini, a posé un ultimatum de 48 heures au Rwanda pour que ses troupes se retirent de Kisangani. -14 mai. A l’issue d’un sommet organisé à Mwanza en Tanzanie, les présidents rwandais et ougandais Kagamé et Museveni ont réaffirmé leur intention de démilitariser Kisangani. Selon le président tanzanien, les discussions ont été “très bonnes, franches et constructives; la confiance est rétablie”. Moins optimiste, un membre de la délégation rwandaise affirmait: “Je ne crois pas qu’ils ont véritablement trouvé un terrain d’entente; la tension pouvait se lire sur leur visage; cette réunion n’a visiblement pas changé grand chose”. Cependant, selon des sources diplomatiques, le sommet visait aussi à conclure un accord sur les mesures à prendre contre certains officiers rwandais et ougandais tenus pour principaux responsables de la crise. D’autre part, les chefs d’état-major des deux forces armées devaient se rencontrer le 16 mai à Kampala pour préparer les modalités de leur retrait prévu de Kisangani. Mais des hauts responsables ont précisé que les deux pays pourraient néanmoins maintenir une présence armée sur “des sites stratégiques” pour garantir que le président Kabila ne profite pas de la démilitarisation. - 16 mai. Réunis à Kampala, les chefs militaires du Rwanda et de l’Ouganda ont convenu de retirer leurs troupes de Kisangani et de les confiner à 100 km de la ville. Les deux pays maintiendraient sur place 215 hommes chacun, selon l’accord. Les deux parties n’ont pas donné d’autres précisions. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 mai 2000)

* Rwanda/Uganda. Repairing the rift14 May: The army commanders of Rwanda and Uganda are due to meet tomorrow to arrange a withdrawal of their forces from Kisangani. The meeting was arranged today during talks between the Presidents of both countries. The two leaders said they were committed to the Lusaka peace process for Congo RDC and will meet regularly to strengthen confidence in their relations. 15 May: Uganda and Rwanda have begun planning to withdraw their soldiers from Kisangani. A Ugandan army spokesman said Rwandan commanders are to visit Kampala to discuss demilitarisation. 17 May: Today’s Uganda’s New Vision states that Uganda and Rwanda will begin withdrawing their forces from Kisangani next week. This was agreed by the chiefs of the two armies at the Sheraton Kampala Hotel on 15 May. (ANB-BIA, Brussels, 17 May 2000)

* Rwanda. Journalist pleads guilty — A Belgian-born Italian journalist has pleaded guilty to inciting genocide before the United Nations International Tribunal for Rwanda. It is likely to make him the first foreigner to be convicted by the court for involvement in the genocide. Georges Ruggiu faced two counts of directly and publicly inciting genocide while employed at the infamous Radio-Television Libre des Mille Collines, which encouraged Hutus to massacre their neighbours. «I want to confirm that it was indeed a genocide and that unfortunately I participated in it. These are events which I regret, but they represent the reality and I have decided to assume my responsibility», he said. (Financial Times, UK, 15 May 2000)

* Western Sahara. Fresh drive14 May: James Baker launches a fresh drive to resolve the more than 20-year-old dispute, as a UN plan to hold a referendum on the future of the territory faces it most severe crisis. Mr Baker, the UN‘s special envoy for the Western Sahara, opens direct talks in London between Morocco, who claims sovereignty over the territory, and the Algerian-backed Polisario Front, which wants independence. According to Western diplomats, Mr Baker will explore ways of breaking the deadlock in the referendum plan. Polisario’s delegation chief, Ali Beiba, says the talks with Morocco have ended without success. (Financial Times, UK, 15 May 2000)

* Sahara occidental. Rencontre sans succès — Le 14 mai, une rencontre à huis clos organisée à Londres sous l’égide de l’ex-secrétaire d’Etat américain James Baker, pour trouver une issue au conflit du Sahara occidental, s’est achevée sans résultat concret. Selon le chef de la délégation du Front Polisario, Mahfoud Ali Beiba, les parties se sont bornées à faire état de leurs positions respectives. (La Croix, France, 16 mai 2000)

* Senegal. Habre’s lawyers try to halt trial16 May: Lawyers for the former President of Chad, Hissene Habre, are to try to persuade a Senegalese court that it has no jurisdiction to try Mr Habre on torture and murder charges. The former president’s case isa due to re-open today in Dakar where he was arrested while living in exile. The court will hear a motion by Mr Habre’s lawyers to cancel the charges levelled against him by Chadians and human rights organisations, involving allegations that he was responsible for ordering torture and killings while in office. (ANB-BIA, Brussels, 17 May 2000)

* Sierra Leone. Vers un apaisement?11 mai. Selon le porte-parole de la mission de l’Onu Minusil, les combattants du RUF ont lancé la nuit précédente deux attaques contre des positions des casques bleus à Newton et Port Loko (20 et 40 km de Freetown), mais ont été repoussés. Par ailleurs, deux unités de casques bleus kényans, encerclés depuis le 2 mai à Makeni et Magburaka (140 et 150 km à l’est de Freetown) ont rompu ce siège, le 9 mai, avec l’aide de la force d’intervention rapide indienne de la Minusil, et ont réussi à gagner des positions tenues par des “anti-RUF”. A Freetown, la Minusil continuait ses préparatifs pour la défense de la ville contre une possible attaque des combattants de Sankoh. D’autre part, à New York, le secrétaire général de l’Onu a laissé entendre que la Minusil pourrait être renforcée et dotée d’un mandat élargi lui permettant de combattre les attaques des rebelles et de sauver le processus de paix en péril dans le pays. Le Conseil de sécurité a entamé des discussions sur une possible modification du mandat de la Minusil afin de permettre l’envoi de troupes supplémentaires. Mais en Sierra Leone, l’inquiétude grandit pour les casques bleus otages des rebelles. - 13-14 mai. L’avancée des forces du RUF semble avoir été stoppée. Selon le quotidien londonien The Guardian du 13 mai, les troupes britanniques assument le commandement de l’opération contre les rebelles, tout en ne prenant pas “officiellement” part aux combats. Le 14 mai, le secrétaire britannique au Foreign Office, Robin Cook, a encore répété qu’il n’était pas question que les troupes britanniques participent aux combats aux côtés des forces de l’Onu. Le 14 mai, l’armée régulière a repris la ville stratégique de Masiaka (75 km de Freetown), qui était retombée pendant quelques heures aux mains des rebelles. Par ailleurs, des informations non confirmées se multiplient faisant état de la mort du chef de la rébellion, Foday Sankoh, disparu depuis le 8 mai et qui, selon des documents retrouvés dans sa résidence, “préparait un coup d’Etat”. Le président Kabbah a appelé les rebelles à déposer les armes et à se joindre au processus de paix. - 15 mai. Le porte-parole de la Minusil a annoncé que 139 casques bleus détenus par le RUF ont été libérés, grâce à l’intervention du président libérien Charles Taylor, et se trouvent actuellement au Liberia. M. Taylor s’est dit “optimiste” sur la libération des autres otages, mais il a appelé à cesser les attaques contre les ravisseurs afin de ne pas mettre leur vie en danger. Selon certaines informations, des commandos britanniques des forces spéciales SAS ont reçu pour mission de s’enfoncer à l’intérieur du pays pour y localiser les centaines de membres de l’Onu encore retenus en otages. -17 mai. Le chef rebelle Foday Sankoh, qui avait été vu pour la dernière fois le 8 mai et que certains croyaient mort, a été retrouvé. Capturé la veille au soir dans la capitale Freetown, il a été transféré dans la caserne Cockerill appartenant à l’armée sierra-léonaise. Quelques heures après, le Liberia a annoncé la libération de 80 casques bleus détenus par les rebelles; ils ont été conduits à la ville libérienne de Foya. Il reste encore environ 270 casques bleus détenus par le RUF. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 mai 2000)

* Sierra Leone. Fighting continues11 May: Six Kenyan peacekeepers are reported to have been shot and wounded by Sierra Leonean army troops who mistook them for rebels wearing UN uniforms. The Information Ministry said the incident happened as the beleaguered peacekeepers arrived in the northern town of Kabala, after breaking through rebel lines near Makeni further south. Loyalist forces, UN troops and British paras strengthen positions around Freetown. Russia offers troops to bolster the UN force. Kofi Annan urges UN members not to abandon the people of Sierra Leone. Speaking at an emergency meeting of the Security Council, Mr Annan calls for more troops to be sent to Sierra Leone. 12 May: British forces have effectively taken control of the UN military operation and pro-government forces, in preparation for an assault on the rebel Revolutionary United Front (RUF)’s heartland. The rebels have been pushed back from positions near Freetown. There are reported to be 20,000-30,000 newly displaced people in Freetown. 15 May: Human Rights Watch calls for a tightening of the UN arms embargo on the rebels, and highlights reports of weapons shipments to the RUF over the past year. The UN has confirmed that rebels have released some of the 500 UN peacekeepers. The spokesman for the UN forces in Sierra Leone confirmed the release which earlier, had already been announced by President Charles Taylor of Liberia. The UN urges the Sierra Leonean Government not to go on the offensive. The UN‘s special representative in Sierra Leone, Oluyemi Adeniji, calls on both sides to return to pre-crisis positions. 16 May: There is growing political pressure on British commanders in Sierra Leone to rein in the military assault against the RUF because of new threats against the UN peacekeepers still being held hostage by the rebels or semi-hostage by President Taylor of Liberia. 17 May: 93 exhausted but relieved UN peacekeepers fly into Freetown at the end of their kidnap ordeal. The 79 Zambians and 14 Kenyans looked in reasonable shape although a few were limping and one was on crutches. Foday Sankoh is captured in Freetown. British paratroopers kill four rebels on a road midway between Port Loko, north of Freetown, and Lungi Airport. Human Rights Watch urges fair trial for Foday Sankoh. (ANB-BIA, Brussels, 18 May 2000)

* Sierra Leone. The «scorpion» captures the «lion» — Foday Sankoh was finally captured at the one place no one thought to look. It was too ludicrous to contemplate that the fugitive leader of Sierra Leone’s monstrous rebel army might return home when virtually the whole of Freetown was hunting him. But at the crack of dawn on 17 May, a Muslim and his young son on their way to prayers, stumbled on Mr Sankoh. He was heading towards the very house from which he had fled 10 days earlier as his guards fired on unarmed demonstrators, killing 19 people. Mr Sankoh tried to disguise himself with a towel wrapped round his head like an Arab nomad. It didn’t work, Kabbah Sesay knew instantly who stood before him. Mr Sesay said: «I was going to pray with my son when I saw him in front of me, on the path. I knew who he was but he said: “I am Foday Sankoh. Don’t be scared. Will you help me? I need a taxi to take me to the Nigerian High Commission”. He looked very worried and kept looking around. he asked if there were a lot of people left in his house. I said it was looted and empty. We went inside and then I said I was going to call the taxi but I called the army». Mr Sankoh remained in the house for some minutes. As he was leaving, six Sierra Leonean soldiers arrived. They were led by Mustafah Kamara because he was the only one with a gun. Mr Kamara goes by the nom de guerre of «Scorpion». Shooting broke out and Mr Sankoh was hit in tbe leg. Mr Kamara says: «Sankoh fell down and made too much noise so we stripped him. he is like an animal so he should be naked like an animal». A mob gathered and some demanded the right to kill him. He was stuffed into a car and driven off to the house of Johnny Paul Karoma, a former military ruler of Sierra Leone and still head of a powerful faction fighting on the government side. Eventually the British were called in to extricate Mr Sankoh. He is now in protective custody near the airport. (Editor’s note: Details are still emerging regarding the circumstances of Foday Sankoh’s capture. It seems that everyone concerned has a story to tell). (The Guardian, UK, 18 May 2000)

* Somalie. Nouvelle situation d’urgence — La Somalie fait face à une nouvelle situation d’urgence résultant des effets conjugués d’une sécheresse persistante et d’une inondation inattendue cette semaine. Les effets combinés ont affecté environ 750.000 personnes habitant pour la plupart dans le sud-ouest du pays. Les fortes pluies des trois dernières semaines ont provoqué des morts et endommagé les infrastructures dans la région, encore sous le choc de trois années de sécheresse. Les inondations dans le sud ont forcé des centaines de familles à chercher refuge sur les plateaux, où ils campent sous les arbres et ont cruellement besoin d’abri, de médicaments et de nourriture. (PANA, 17 mai 2000)

* South Africa. Troops for Congo RDC — South Africa will send troops to Congo as part of an advance team to facilitate the deployment of the UN peacekeeping force there. President Mbeki has announced that the South African troops will not be part of the peacekeeping contingent, but a «headquarters group» to prepare for its deployment. Mbeki said that the UN Secretary-General had identified a need for personnel to handle things like logistics and communications ahead of the main force, and the South African Government was «working on the matter with the UN. Therefore, we will supply these troops». (James Brew, ANB-BIA, South Africa, 13 May 2000)

* Afrique du Sud. “Le défi de l’inculturation” — Acculturer l’Evangile en Afrique du Sud est une nécessité absolue pour l’Eglise. C’est la conclusion d’un congrès organisé à Pretoria du 9 au 12 mai, auquel ont participé près de 80 personnes, prêtres, religieux, laïcs, anthropologues et théologiens. L’initiative a été promue par les missionnaires comboniens en collaboration avec l’Unisa (Université de l’Afrique du Sud) et l’université de Pretoria. Les débats ont mis en évidence le besoin d’une acculturation qui tienne compte de la complexité multiethnique sud-africaine. Mgr Busher, évêque de Bethléem, qui a suivi une partie des travaux, a manifesté l’intérêt que porte l’épiscopat au thème de l’inculturation. (Misna, Italie, 15 mai 2000)

* Afrique du Sud. Allan Boesak condamné — Le 12 mai, le pasteur Allan Boesak, figure emblématique de la lutte anti-apartheid, a été condamné à trois ans de prison ferme par la cour d’appel de Bloemfontein pour vol et fraude de fonds caritatifs. Peine réduite de moitié par rapport à celle décidée en mars 1999 par la Haute Cour du Cap. Mais la chute de Boesak est d’autant plus lourde que l’argent détourné était destiné aux victimes de l’apartheid. Le 14 mai, quelques heures avant d’entamer sa peine de prison, M. Boesak a encore clamé son innocence. Il devait être incarcéré le lendemain à la prison de Pollsmoor. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 mai 2000)

* South Africa. Boesak loses fraud appeal12 May: Former anti-apartheid leader, the Rev. Allan Boesak, has received a three-year sentence after losing an appeal against fraud charges. The appeal court in Bloemfontein reduced the six-year sentence he had originally received, but did not overturn the charge, arising from the misuse of donor funds. The former head of the Geneva-based World Council of Reformed churches, was found guilty last year of theft of $39,000 and fraud involving $190,000. The Bloemfontein court was the last stage of appeal available to Boesak, meaning that jail is now inevitable. 15 May: Warders wait outside Pollsmoor Prison in Cape Town to welcome Allan Boesak, as he arrives to begin his sentence. «He is our hero. he won’t have a hard time in here,» one warder said. But with hours, Boesak is moved to a smaller jail in Malmesbury outside the city after threats of violence against him. (ANB-BIA, Brussels, 16 May 2000)

* Tchad. Aide aux paysans — Quelque 252.000 Tchadiens, victimes d’inondations et planteurs ayant connu une mauvaise récolte, recevront une aide alimentaire du PAM, a indiqué l’agence de l’Onu. Un accord portant sur la fourniture d’aide aux planteurs pauvres dans les préfectures de Mayo Kebby, Moyen Chari et Logone oriental, a été signé le 10 mai à N’Djamena. Selon le PAM, son aide dissuadera les populations rurales de vendre leurs intrants agricoles, une action qui perturberait la prochaine saison culturale. (IRIN, Abidjan, 15 mai 2000)

* Tunisie. Ben Brik met fin à sa grève11 mai. Le journaliste tunisien Taoufik Ben Brik n’a pas été autorisé à se rendre en Algérie, les autorités algériennes lui en ayant signifié l’interdiction. Alors qu’il avait annoncé qu’il arrêterait sa grève de la faim en Algérie, M. Ben Brik a décidé de la poursuivre en France. Le même jour au soir, au Maroc, la police a dispersé plusieurs dizaines de manifestants, militants des droits de l’homme, qui exprimaient leur soutien à Taoufik Ben Brik devant l’ambassade de Tunisie à Rabat. - 15 mai. Jelal Zoghlami, le frère du journaliste, a été remis en liberté provisoire par le tribunal correctionnel de Tunis dans l’attente de son jugement en appel dans trois jours. A Paris, Taoufik a annoncé qu’il mettait fin à sa grève de la faim, après 42 jours. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 mai 2000)

* Uganda. Reducing the number of embassies and diplomatic staff — Uganda is closing eight missions abroad before 30 June. The embassies to be closed are those in Nigeria, France, Cuba, Russia, Canada, China, Germany and Japan. Honourary consuls are to be appointed to cater for Uganda’s interests in those countries. A decision has not yet been reached on the Cairo and Rome missions. (PANA, Dakar, 12 May 2000)

* Uganda National Referendum — The Electoral Commission in Uganda has announced that the national referendum on the country’s future political system will take place on 29 June. The chairman of the Electoral Commission said Ugandans will be able to choose whether their country continues to be ruled by a political movement or through a multi-party political system. (BBC News, 17 May 2000)

* Zambia. Tensions with Angola — Angolan fighter aircrafts bombed a village near Jimbe in Zambia’s North-Western province, and the Zambian government suspects both UNITA and the Angolan government could be involved in insecurity surrounding the Zambian areas bordering Angola. Zambia’s Defence Minister, Chitalu Sampa, told journalists that the incident happened on 25 April when two incendiary bombs were dropped. The Zambian government says the Angolan airforce planes violated Zambia’s airspace, and three Zambians were killed and three others injured. Sampa said Zambia has since expressed its concern to Angola through its embassy in Lusaka and the Government hopes Angola will take steps to stop the hostilities. He said that if the hostilities do not stop, then the Zambian government will have no option but to take measures to protect its citizens. (Gideon Thole, ANB-BIA, Zambia, 11 May 2000)

* Zambia. Copper mines privatisation — Britain said it welcomes Zambia’s decision to privatise the copper mines and would, therefore, provide 50 million pounds to assist the process. Foreign minister of state Peter Hain told reporters in Lusaka on 11 May at the end of his two-day official visit, that Britain stands ready to assist Zambia with the privatisation process now that all the mines have been privatised. Hain said Britain would work closely with the Zambian government to ensure that Zambia qualifies for international debt relief under highly indebted poor countries programme. «There are millions of pounds of debt relief available to Zambia if we can get in place a joint anti-poverty programme that can be agreed with the IMF and World Bank. And Britain is ready to provide expertise and assistance to help Zambia meet those conditions and put in place a programme,» Hain said. He added that London was committed to a 100-percent debt relief for Zambia. He expressed the hope that Britain would shortly provide the 20 million pounds it is withholding for the balance of payment support, now that Zambia has met some of the conditions after the completion of the privatisation of the copper mines, as well as launching a good governance programme. Britain had pledged 85 million pounds worth of development aid to Zambia, with 50 million pounds going to the copper mines privatisation, 20 million for balance of payment support and 15 million that was already provided for health and education projects. Hain, however, warned that more progress be made on tackling corruption in order to enhance transparency. (PANA, Dakar, 11 May 2000)

* Zimbabwe. Elections annoncées sur fond de crise11 mai. Fermiers blancs et anciens combattants ont eu une nouvelle séance de pourparlers afin de mettre un terme à la crise qui secoue le pays. De nouvelles fermes ont été envahies. D’autre part, la Commission de supervision des élections (ESC), nommée par le gouvernement, a estimé que les conditions pour la tenue d’élections législatives “libres et honnêtes” n’existaient pas en raison du climat de tension actuel. “L’ESC est gravement préoccupée par la vague de violences politiques et d’intimidations qui a caractérisé la période pré-électorale”, a-t-elle dit dans un communiqué. En faisant du problème de la terre le thème dominant de sa campagne, le président Mugabe tente de contrecarrer le principal parti d’opposition, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) qui insiste sur la crise économique. Le MDC a déjà annoncé qu’il pourrait entrevoir un boycottage des élections, mais il est revenu plus tard sur cette déclaration. - 12 mai. Le président Mugabe, les fermiers blancs et les anciens combattants ont convenu de créer une commission des terres, chargée de superviser la redistribution des terres des Blancs au Noirs, a annoncé le syndicat des fermiers CFU. Des pourparlers s’ouvriront le 15 mai. M. Mugabe s’est prononcé contre la violence dont sont victimes les fermiers blancs. La veille, un autre d’entre eux avait été blessé par balle (il succombera trois jours après à ses blessures). - 13 mai. Le gouvernement a annoncé que 86.000 Britanniques ayant la double nationalité doivent abandonner leur passeport zimbabwéen. La double nationalité est interdite par la loi zimbabwéenne depuis 1984. Par conséquent, ces personnes “sont considérées comme des résidents et non des citoyens du Zimbabwe”. Par ailleurs, une cinquantaine d’anciens combattants se sont attaqués à un symbole de la minorité blanche, en occupant la ferme de l’ex-Premier ministre Ian Smith, dans le centre du pays. - 15 mai. Des émissaires de l’Union européenne et du Commonwealth sont arrivés à Harare pour s’entretenir avec le gouvernement et l’opposition des violences politiques qui menacent l’organisation des prochaines élections législatives. Dans la soirée, le président Mugabe a fixé ces élections aux 24 et 25 juin. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 mai 2000)

* Zimbabwe. Veterans hold more talks11 May: White farmers and veterans hold more talks, today, aimed at ending a growing political and land crisis, amid reports of fresh farm invasions overnight. A spokesman for the Commercial Farmers’ Union (CUF) says the talks are going on at two levels, local and national, «and they are going to go on until we get some kind of agreement». Representatives of the two sides are due to meet President Mugabe tomorrow as part of a drive to end the crisis. 12 May: Morgan Tsvangirai makes it clear that his party, the Movement for Democratic Change (MDC), does not intend to boycott the parliamentary elections. President Mugabe has begun talks with the farmers and the veterans. 12 May: President Mugabe calls for an end to government-sponsored violence against white commercial farmers. He makes his call only after farmers agree to hand over some of their land to black settlers. The President has agreed to set up a land commission to oversee the peaceful transfer of white-owned land to blacks. 14 May: Dozens of angry supporters of President Mugabe invade the 6,000-acre cattle ranch of former white ruler, Ian Smith. About 50 government supporters are now occupying Mr Smith’s Gwenoro farm near the southern town of Shurugwe. Another white farmer dies from gun-shot wounds. The Commonwealth Secretary-General, Don McKinnon, is expected tomorrow in Zimbabwe. 15 May: The general election is to be held on 24-25 June. 16 May: Don McKinnon is to meet with President Mugabe today. The World Bank has suspended new loan payments to Zimbabwe. The move is in response to Zimbabwe’s failure to pay its arrears on money it borrowed from the Bank for infrastructure projects. Armed supporters of President Mugabe invade the third-biggest lumber company in southern Africa, Borders Timbers, and demand the replacement of all white managers. 17 May: South Africa’s President Mbeki arrives in London on an official visit, with the political crisis in Zimbabwe high on the agenda. (ANB-BIA, Brussels, 17 May 2000)

* Zimbabwe. Towards the elections16 May: The Commonwealth secretary-general promises to send more than 40 observers to monitor next month’s parliamentary elections. Amid concerns over delays to the long-awaited report from the country’s electoral boundary commission, Don McKinnon says: «I believe it is possible to have free elections here. President Mugabe gave his assurances that he would like to see a de-escalation of the political violence». Mr Mugabe cancelled his meeting with Mr McKinnon on 15 May, then make him wait for hours today. Opposition leaders say an election next month is pointless because Zimbabwe’s voting districts still haven’t been formally set. In a Press Release, Amnesty International says peaceful elections are necessary for a stable democracy. 17 May: ZANU-PF has been given exclusive access to details of electoral constituencies ahead of the June election, prompting protests from opposition parties. (ANB-BIA, Brussels, 18 May 2000)


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