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WEEKLY NEWS ISSUE of: 15-06-2000

PART #2/4 - From CONGO RDC to LIBERIA

Part #1/4:
Africa ==> Congo-RDC
Part #3/4:
Malawi ==>S
énégal
Part #4/4:
Sierra Leone ==>Zimbabwe
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* Congo (RDC). Uganda and Rwanda — tearing a country apart8 June: The political committee meeting on Congo RDC, starts in Lusaka, Zambia, and is expected to discuss the current fighting in Kisangani between Rwandan and Ugandan forces. The Organisation of African Unity (OAU) deplores the recurring and continued fighting. The OAU‘s Secretary-General, Salim Ahmed Salim, describes the on-going clashes as «highly disturbing» and appeals to both sides to «contribute to a peaceful resolution» of the crisis in Congo. Uganda says it will observe a unilateral 24-hour ceasefire in Kisangani. However, fighting continues long after a UN-brokered ceasefire is due to go into effect. The Presidents of Rwanda and Uganda have agreed to a ceasefire and troop withdrawal from Kisangani. 9 June: Fighting is continuing. Journalists in Kisangani say water supplies are running low. 10-11 June. There has been a break in the fighting in the city during the weekend. The number of dead is now given as more than 150. People have begun to return to their homes having taken refuge in the surrounding forests. 12 June: Aid agencies take advantage of the lull in the fighting to assess the humanitarian situation. The Red Cross now say as many as 250 civilians may have been killed in the crossfire between Ugandan and Rwandan forces. Electricity and water supplies have been cut — leaving the 600,000 inhabitants hungry, thirsty and prone to epidemics. The UN has condemned the fighting. UN peacekeepers place observers near a bridge where Rwandan and Ugandan armies fought tough battles last week. Malawi is bracing itself to receive an influx of refugees from Congo RDC following the fighting. 13 June: The Rwanda military delegation which was expected for peace talks in Kampala with the Uganda Peoples Defence Force (UPDF) yesterday failed to come. The UPDF spokesman said the Rwanda Patriotic Army (RPA) team which was to be led by the Army Chief-of-Staff, Brig. Kayumba Nyamwasa, sent a message in the morning saying another date will be communicated. The UN Secretary-General is casting new doubts on the body’s ability to deploy a peacekeeping mission to central Africa. He writes that «ceasefire violations and a breakdown in negotiations augurs ill for the timely deployment of the mission». In his report to the Security Council, Kofi Annan suggests the Council consider new actions, including imposing economic and diplomatic sanctions against Rwanda and Uganda. 14 June: UN officials say both Uganda and Rwanda have agreed to resume the withdrawal of their troops from Kisangani. The UN commander of the mission in Congo, Major-General Mountaga Diallo, made the announcement after a 50-minute meeting with Ugandan army commander, Major-General Jeje Odongo in Kampala. General Diallo also held a telephone conversation with the Rwandan army chief, Brigadier General Kayumba Nyamwasa. The same day, a Rwandan Government spokesman, says (referring to Kofi Annan’s suggestion): «We are not going to leave Congo... until our security is guaranteed, and we make no apologies about this». (ANB-BIA, Brussels, 15 June 2000)

* Congo (RDC). Le martyre de Kisangani8 juin. 4e jour consécutif d’affrontements entre les armées du Rwanda et de l’Ouganda, malgré un cessez-le-feu signé la veille au soir entre les deux présidents, Kagamé et Museveni, sous les auspices du secrétaire général de l’Onu. La population est désespérée. Le lieutenant-colonel Paiva, responsable de la Mission des Nations unies au Congo (Monuc), a déclaré: “Des commandants militaires qui placent leurs hommes et leurs armes au milieu d’une population civile, doivent répondre de crimes contre l’humanité”. - 9 juin. Après une nuit calme, des tirs de mortier et d’armes légères se font entendre. Selon les organisations humanitaires, on déplore une centaine de civils tués, tandis que quelque 700 autres sont blessés. Dans l’après-midi, la Monuc négocie une trève de 5 heures pour apporter des soins aux blessés, essentiellement des civils. - 10 juin. Les combats se sont arrêtés. Les Rwandais annoncent avoir chassé les Ougandais. - 11 juin. Kampala dément que ses troupes aient été chassées, mais assure qu’elles se sont retirées pour épargner de nouvelles souffrances à la population civile. Kigali a également annoncé que ses forces allaient se retirer de la ville, sans préciser de date, évoquant aussi des raisons humanitaires. Le RCD, mouvement rebelle soutenu par Kigali, devrait être chargé d’assurer la police et l’administration de la ville. D’après la Croix-Rouge, les combats ont fait au moins 150 tués, 1.114 blessés selon un bilan provisoire, et des dizaines de milliers de déplacés. Un drame humanitaire continue de menacer Kisangani, où dans certains quartiers, en particulier au nord, 70% des habitations sont détruites. Les habitants doivent désormais affronter la faim, la soif et les maladies. - 12 juin. Les civils commencent à rentrer à Kisangani: “50.000 personnes essayent de traverser le pont”, où flotte le drapeau de l’Onu, “soit une colonne humaine de 25 km de long”, explique le lieutenant-colonel Paiva. - 13 juin. Kofi Annan recommande au Conseil de sécurité d’exiger le retrait des troupes rwandaises et ougandaises du territoire de la RDC, et ce dans une résolution s’appuyant sur le recours à la force. Le porte-parole de l’Onu a précisé que M. Annan avait en tête des sanctions diplomatiques ou économiques, comme, par exemple, la rupture des relations diplomatiques. Il a exigé aussi le retrait immédiat de toutes les autres forces étrangères stationnées dans le pays. Le Conseil devrait voter cette semaine. - 14 juin. Le Rwanda s’en est violemment pris à M. Annan, affirmant que “nous ne quitterons pas le Congo tant que notre sécurité n’est pas garantie”. Si le Conseil de sécurité vote dans le sens demandé par M. Annan, “les accords de Lusaka seront morts”, a déclaré l’ambassadeur M. Rwigema. - 15 juin. Des renforts d’aide humanitaire arrivent à Kisangani, tandis que le cessez-le-feu continue d’être respecté. 12 tonnes de vivres du PAM et deux générateurs ont été acheminés hier par avion et 16 tonnes supplémentaires sont attendues aujourd’hui. Le retour de la population se poursuit. Les derniers chiffres indiquent un bilan de 300 à 500 morts et de 1.500 à 2.000 blessés. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 juin 2000)

* Congo (RDC). Ailleurs dans le pays Equateur (nord). Le MLC (Mouvement de libération du Congo), qui avait fait d’importantes avancées, contrôle Gemena, Libenge et Basankusu. Le MLC, dirigé par Jean-Pierre Bemba, est soutenu militairement par l’Ouganda. Le gouvernement congolais a fait savoir, le 12 juin, qu’il a les moyens de lancer un contre-offensive dans la région et il donne 72 heures à J.P. Bemba pour quitter les localités occupées. Vers midi du même jour, l’aviation pro-gouvernementale bombarde la ville de Libenge (220 km au nord de Kinshasa): sur les dix bombes lâchées, 3 explosent et 7 sont récupérées par le MLC. — Sud-Kivu. De violents affrontements ont été signalés dans certaines parties du Sud-Kivu entre les milices Mayi-Mayi et les rebelles du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma). Selon le service kinyarwanda de la BBC, les combats se concentrent dans deux zones: la région des hauts plateaux, proche d’Uvira, et la région de Kalehe, au nord de Bukavu. Dans la région de Kalehe, 60 civils ont été tués la semaine dernière lors d’une attaque des Mayi-Mayi et des Interahamwe contre les villages de Nyabibwe et Numbi, a rapporté la BBC. — Katanga. Le PAM a commencé la distribution de rations alimentaires d’urgence à plus de 64.000 personnes déplacées par les combats dans la province du Katanga. L’organisation a fait savoir, le 9 juin, qu’elle enverrait quelque 367 tonnes de vivres, principalement des céréales, des pois et de l’huile, à Malemba-Nkulu, à environ 1.350 kilomètres au sud-est de Kinshasa, pour qu’elles soient distribuées à quelque 44.000 personnes. Le PAM a aussi entamé la semaine dernière la distribution de 163 tonnes de nourriture à plus de 20.000 personnes déplacées à Lubumbashi et dans ses environs. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 juin 2000)

* Côte d’Ivoire. Extradition row7 June: A row is brewing between France and the Côte d’Ivoire over an arrest warrant issued for the former president of Côte d’Ivoire, Konan Bédié, on charges of stealing public money. Earlier this week, the Côte d’Ivoire authorities issued a warrant for his arrest. But French Foreign Minister Hubert Vedrine has denied any warrants have been handed over. But he said rogatory letters — a kind of international subpoena — have been sent to Côte d’Ivoire. (ANB-BIA, Brussels, 8 June 2000)

* Côte d’Ivoire. Message des évêques — Réunis la semaine dernière en conférence épiscopale, les évêques de la Côte d’Ivoire ont longuement analysé la situation politique. A l’issue de cette réunion, ils appellent à “préserver à tout prix la paix et consolider l’unité nationale”, “assurer la sécurité des personnes et des biens”, “entreprendre la réconciliation nationale” et “aborder avec courage les problèmes essentiels que sont l’ivoirité, l’identité nationale, la défense des droits humains, les droits et les devoirs des Ivoiriens et des étrangers”. Notant “des nuages de division et de désordre” et “le spectre d’une guerre civile qui semble planer”, ils tirent la sonnette d’alarme. Evoquant les consultations électorales, les évêques appellent encore à “se garder de tout arbitraire”. (L. Lebry, Fraternité Matin, Côte d’Ivoire, 9 juin 2000)

* Djibouti/Somalia. Somali conference «progressing well» — Djibouti’s Foreign Minister, Ali Abdi Farah, says the Somali national reconciliation conference, which began in Djibouti in early May, is progressing well. He says he expects delegates to elect a transitional government for Somalia within the next two weeks and around 200 delegates are now taking part in the peace talks. Major problems have been resolved. The peace conference is now coming to the end of its consultative phase. The final composition of the delegations is likely to be four groups of 160 representatives, with smaller groups representing minorities. (ANB-BIA, Brussels, 12 June 2000)

* Erythrée/Ethiopie. Perspective de paix9 juin. Alors que les pourparlers indirects entre les deux pays traînent en longueur à Alger, l’Erythrée fait état d’une “offensive généralisée” des forces éthiopiennes sur le front sud, près du port érythréen d’Assab sur la mer Rouge. Selon Asmara, l’armée éthiopienne avait envoyé des renforts dans le secteur ces derniers jours. L’offensive impliquerait trois divisions éthiopiennes, soit plus de 20.000 hommes. Le 31 mai dernier, l’Ethiopie avait officiellement déclaré la fin des hostilités. - 10 juin. L’Erythrée a annoncé avoir accepté “une proposition de l’OUA pour une cessation immédiate des hostilités”. Cette proposition implique aussi le retrait des troupes éthiopiennes après le déploiement d’une force de maintien de la paix de l’Onu sous les auspices de l’OUA. L’Ethiopie a également donné son “accord de principe”, mais a réclamé un délai de réflexion. Le plan de paix ne devrait donc pas être signé avant une semaine. - 11 juin. L’accord a commencé à se traduire par une accalmie sur le terrain. - 14 juin. Dans la nuit, les forces éthiopienne lancent une offensive près de la ville érythréenne de Teseney, qu’elles conquièrent à l’aube. Cette offensive, selon le porte-parole du gouvernement éthiopien, aurait été suscitée par des “provocations”. Dans la soirée, le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi a déclaré que son pays acceptait le plan de paix de l’OUA qui implique la cessation des hostilités et l’instauration d’une zone tampon de 25 km de profondeur à l’intérieur de l’Erythrée le long de la frontière contestée. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 juin 2000)

* Eritrea-Ethiopia. Is peace near?8 June: Eritrea says that Ethiopia continues to launch attacks on the Assab front. According to the Eritrean foreign ministry, on 7 June, the Ethiopian forces launched an attack on the left flank of the Assab front involving two brigades. Hundreds of thousands of Eritreans now live in displacement camps. With no crops in the fields and the seasonal rains expected in about two weeks, the country is now facing what a UN official calls «a crisis in the making». Every day thousands more refugees show up. They come from the fertile border region — the breadbasket of Eritrea. 9 June: Fierce fighting is raging near Assab. Ethiopia has denied launching an assault for control of the port. 12 June: Ethiopia and Eritrea appear to be close to a ceasefire, after Ethiopia agrees in principle to an international peace plan that will put a UN military force along their disputed border. However, the Ethiopian Parliament has to approve a cessation of hostilities. Eritrea has already agreed to the peace plan (9 June) «with deep reservations». The proposals call for both sides to withdraw to positions held before hostilities broke out in May 1998 and for a UN force to be deployed in a buffer zone until international arbitrators demarcate their common border. 13 June: Ethiopia says its forces are in full control on three fronts, where fighting has raged since the weekend, and that an Eritrean fortification, 37 km short of Assab, has fallen into their hands. Western diplomats are expressing cautious optimism that the two sides are now close to a ceasefire deal. 14 June: Ethiopia finally accepts the international peace plan. The peace agreement is expected to be signed at the weekend. (ANB-BIA, Brussels, 15 June 2000)

* Ethiopia. Disposal of pesticides — A five-day training course for agricultural experts to handle the disposal of obsolete pesticides amounting to 1,360 metric tons, opened on 12 June in Addis Ababa. The disposal project will be undertaken in four phases and will last two years at a cost of about 4.5 million US dollars. The existence of these large stocks of obsolete pesticides poses a serious health hazard and widespread environmental damage to the country. (PANA, Dakar, 13 June 2000)

* Guinée Equatoriale. Elections municipales — Le parti au pouvoir, le Partido Democratico de Guinea Ecuatorial, a remporté l’ensemble des 30 conseils locaux aux élections municipales du 28 mai dernier, boycottées par la plupart des partis d’opposition, a rapporté l’AFP. La Commission électorale a annoncé que le PDGE avait remporté 230 sièges sur un total de 244; les 14 sièges restants ont été remportés par les partis dits d’opposition modérés, considérés comme proches du PDGE. La Commission a indiqué que la participation s’élevait à 91%, ce qui contredit des informations précédentes selon lesquelles peu de gens avaient participé au scrutin. (IRIN, Abidjan, 6 juin 2000)

* Kenya. Mount Kenya Forest under seige from pastoralists — Pressed by the worst drought Kenya has witnessed in 40 years, Maasai herdsmen have driven thousands of their cattle into a section of Mt. Kenya Forest. The forest, which provides vegetation cover for the foot of the mountain and serves as a catchment area for central Kenya, is the latest area to be invaded by the cattle herders in a desperate search for pasture and water. The pastoralists’ earlier sojourn on the neighbouring ranches had caused uproar, with some observers mistaking their act as part of a wider conspiracy by the locals to invade farms the way former Zimbabwean war veterans are currently doing on white-owned farms. The invasion of the forest has generated a lot of conflict between the herdsmen and the farming community who live around this mountain area. While the cattlemen claim they are solely interested in pasture and clean water for their herds, the farmers complain the marauding cattle are destroying their crops. Some of the cattle herders are also demanding to be allowed to cultivate the forest. Last week, the herdsmen entered the Ontulili southern section of the forest in Meru Central District prompting protests from leaders and peasants whose crops had been ruined in the process. Meru’s district commissioner, William Kerario, complained the District Security Committee was not consulted in advance to allow the herdsmen moved into the forest. He criticised the decision to move the herdsmen from Mukogodo area from ranches in Laikipia, 156 miles northwest of Nairobi to forest. At a meeting 3 June, involving the herdsmen, leaders, administrators and the ranch owners, the cattle keepers were persuaded to vacate the area. They were authorised to move their animals into the Mt. Kenya and Aberdares forests in Meru and Nyeri districts, respectively. During that meeting, the government was urged to allow peasants in surrounding areas to also cultivate in the expansive forest now that herders have been given permission to move there. Chris Murungaru, a legislator, said the farming community should also be allowed to grow crops in the fertile forest so as to prevent the destruction of their crops by livestock moving into the area. (Tervil Okoko, PANA, 12 June 2000)

* Kenya. Human rights groups condemn student attack on newspaper — The Kenya Human Rights Commission and MediaWatch have condemned the attack, on 12 June, on the Nation Centre by university students, describing the action as a brazen attack on the press and an affront on the freedom of expression. The Nation Centre is a complex owned by the East Africa Broadcasting Network, publishers of Nation Newspapers. A press release signed by the commission’s advocacy programme officer, Mugambi Kiai, said the attack by students from the Jomo Kenyatta University of Agriculture infringed on the right to security of person, the media and property. The students, who were angered by a report on alleged large-scale drug abuse in the Juja campus of the university, about 20 km north of Nairobi, destroyed property and molested individuals at the centre. They destroyed property estimated at over 10 million shillings and dropped petrol bombs into the building while looting in the process. The story, «Drugs Rampant At Varsity», which appeared in the Daily Nation, said that the use of potent drugs like heroine, cocaine and cannabis was rampant at the university. The students said the report was highly inaccurate. They blamed some unnamed forces for using the Nation to fight their vice-chancellor, Prof. Ratemo Michieka. The vice chancellor himself dismissed the Nation story as baseless and totally inaccurate, saying even the picture they used purporting to be the front view of the university is phoney. (Editor’s note: The Jomo Kenyatta University has now been closed indefinitely). (PANA, Dakar, 13 June 2000)

* Kenya. Sécheresse et famine — Depuis deux ans, le nord du Kenya n’a pratiquement pas connu de pluies. Le déluge d’El Niño, fin 1997, a été suivi d’une période d’extrême sécheresse qui a détruit les récoltes. Le président Moi a lancé un appel dramatique. Plus de 2 millions de Kényans ont besoin d’un aide d’urgence estimée à 148 millions de dollars. La sécheresse a également asséché les barrages et plongé tout le pays dans une crise de l’électricité, qui dépend pour 80% de centrales hydrauliques. Les pasteurs masaï émigrent avec leurs troupeaux à la recherche du dernier brin d’herbe et ont même pénétré jusque dans la capitale Nairobi.lang1036 + (D’après De Standaard, Belgique, 15 juin 2000)

* Libéria. Enseignement primaire gratuit — Un plan directeur pour l’enseignement, approuvé récemment par des spécialistes libériens, prévoit que l’enseignement primaire devienne gratuit et obligatoire au Libéria d’ici 2005, a annoncé l’agence de presse nationale LINA. Le plan invite le gouvernement à accroître de 11 à 32%, d’ici l’an 2010, la part de l’éducation dans le budget de l’Etat et note qu’il faudra 52 millions de dollars pour réorganiser le système scolaire. Le plan demande également que l’accent soit mis sur la qualité plutôt que sur un enseignement de masse au niveau supérieur, notamment dans les universités. (IRIN, Abidjan, 7 juin 2000)

* Libéria. Aide de l’UE bloquée? — La Grande-Bretagne souhaite bloquer une aide de l’Union européenne au Libéria, parce qu’elle est convaincue que le président Taylor soutient la campagne rebelle en Sierra Leone, a signalé le 10 juin le quotidien britannique The Guardian. Le ministre des Affaires étrangères Robin Cook devrait demander le gel d’une enveloppe de 35 millions de livres, lors d’une réunion la semaine prochaine à Luxembourg, ont indiqué des responsables du Foreign Office. L’aide s’inscrit dans un programme de lutte contre la pauvreté. (IRIN, 12 juin 2000)

* Liberia. UK plays aid card in diamond ruse — 13 June: Britain succeeds in blocking a 35 million pound sterling European aid package to Liberia, in a move to force its president, Charles Taylor, to stop supplying the rebels in Sierra Leone with arms and supplies in return for diamonds. The move comes in the face of strong opposition from the European Commission which believes it will be ordinary Liberians and not Mr Taylor who will feel the pain. Keith Vaz, the UK‘s minister for Europe, persuades a meeting of EU foreign ministers in Luxembourg to put the aid «on ice» after several days of intense lobbying by the British Foreign Office in EU capitals. 14 June: The Liberian Government is demanding an international commission of inquiry into allegations that it is involved in diamond and gunrunning in Sierra Leone. (ANB-BIA, Brussels, 15 June 2000)


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