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WEEKLY NEWS ISSUE of: 15-06-2000

PART #3/4 - From MALAWI to SENEGAL

Part #1/4:
Africa ==> Congo RDC
Part #2/4:
Congo RDC ==> Liberia
Part #4/4:
Sierra Leone ==> Zimbabwe
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* Malawi. Prisoners to vote in local polls8 June: Malawi’s estimated 8,000 prisoners will vote in the local government elections scheduled for September. This decision is in line with the 1999 High Court ruling that inmates, too, have a right to exercise their right to choose their leaders, even though they are behind bars.

* Malawi. Bubonic Plague — Bubonic plague seem to be perennial in the southernmost district of Nsanje, as at least seven cases have been confirmed following another outbreak last year. At least 30 other people are also suspected of carrying the disease but health officials say the figure could be much higher. Bernard Chikonda, the Maternal and Child Coordinator in the district, says two cases have been detected at Mbenje, while five others have been confirmed at Ndamera in the district that boarders on Mozambique (8 June). Chikonda, who said he has visited the areas concerned, said he suspected many more people might be infected since most areas are inaccessible by vehicles. Also, in some communities. People do not go to hospitals due to the long distances. «To check the spread of the plague we have erected tents to quarantine those infected,» he said. (Raphael Tenthani, ANB-BIA, Malawi, 8 June 2000) (PANA, Dakar, 8 June 2000)

* Malawi. Foot-And-Mouth Disease outbreak — The Ministry of Agriculture in the capital, Lilongwe, has confirmed an outbreak of Foot-And-Mouth Disease, in the northern district of Mzimba. The disease is threatening at least 35, 000 head of cattle in the district. Meat supplies in Lilongwe are also under threat because the government has banned trade in cattle from the district. The Ministry of Agriculture, in collaboration with the Ministry of Home Affairs and Internal security, has set up roadblocks where police officers are confiscating cattle carcasses going into the city of Lilongwe. Although most beef products in Malawi are imported from South Africa and Zimbabwe, the steady fall in the value of the Malawi currency, the Kwacha, in recent times has made most importers cut down on the volume of their imports since it is increasingly becoming expensive. The Kwacha is now selling at around 55 to the dollar from around 44 to the dollar in April. Economic forecasts indicate that it may be selling at 60 to the dollar before the week is out. Dr. Dan Chinomba, director of animal industry in the Ministry of Agriculture, said the ministry does not have figures as to how many head of cattle have been affected by the disease. (Raphael Tenthani, ANB-BIA, Malawi, 13 June 2000)

* Maroc. Profonde réforme des mosquées marocaines — Le roi Mohammed VI du Maroc a engagé une profonde réforme de la gestion des mosquées du royaume, les lieux de culte étant désormais appelés à jouer un rôle accru pour “lutter contre l’ignorance et l’analphabétisme”, a-t-on appris vendredi 9 juin, dans un communiqué du ministère des Habous (biens religieux) et des Affaires religieuses. Selon cette réforme, les mosquées marocaines seront prochainement ouvertes toute la journée “dans un souci d’ouverture sur la société”, avec l’organisation dans leurs enceintes “de cours de lutte contre l’analphabétisme et l’autorisation de compétences féminines pour y dispenser des cours de prédications.” On a en outre annoncé le démantèlement prochain du ministère des Habous et des Affaires islamiques. Ce deuxième volet serait confié à un conseil de théologiens (“Oulemas”) placé sous l’autorité directe du roi. Cette réforme marque la première décision de Mohammed VI sur la gestion de la vie religieuse du royaume, marquée par une montée en puissance de la mouvance islamiste à travers un puissant réseau associatif et caritatif. (D’après AP, 9 juin 2000)

* Maroc. Jugement cassé — Le 14 juin à Rabat, la Cour suprême a cassé la condamnation à 5 ans de prison du capitaine Mustapha Adib par le tribunal militaire de Rabat pour avoir parlé à un journaliste du Monde et dénoncé la corruption dans l’armée, et a décidé de renvoyer l’affaire devant une autre juridiction. Mustapha Adib avait été condamné le 17 février à cinq ans de prison pour “violation des consignes militaires” et “outrage à l’armée”. (Le Soir, Belgique, 15 juin 2000)

* Mauritanie/Sénégal. Fin de la crise — La Mauritanie a décidé d’arrêter le rapatriement autoritaire de milliers de Sénégalais vivant sur son territoire, a annoncé le 10 juin le Premier ministre sénégalais Moustapha Niasse. Cette mesure intervenait à la suite d’accusations mauritaniennes selon lesquelles le Sénégal avait relancé un projet d’irrigation, utilisant les eaux communes du fleuve Sénégal au détriment de la Mauritanie. Le président sénégalais, Abdoulaye Wade, devrait se rendre prochainement en Mauritanie pour exprimer de vive voix sa “volonté de renforcer l’amitié entre les deux chefs d’Etat et la coopération entre les peuples”. Selon des chiffres fournis à Nouakchott, sur 345.000 Sénégalais installés en Mauritanie, 25.000 sont rentrés chez eux en une semaine, tandis que 5.500 Mauritaniens vivant au Sénégal, ont regagné leur pays. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 juin 2000)

* Niger. Etat d’alerte — Les autorités nigériennes ont fermé toutes les frontières du pays et placé l’armée en état d’alerte après l’enlèvement du commandant Djibrilla Hima —ancien porte-parole de la junte qui a cédé le pouvoir aux civils en décembre dernier — survenu dans la capitale même, près d’un bar, dans l’enceinte d’une piscine réservée aux militaires. Les ravisseurs ont pris la direction de la frontière avec le Burkina Faso, a déclaré le ministre de la Défense, qui a toutefois assuré que Djibrilla Hima était le seul officier enlevé. Quelques heures plus tôt, les autorités nigériennes avaient parlé d’au moins quatre officiers kidnappés. D’ores et déjà, a fait savoir le ministre, deux officiers soupçonnés de collusion avec les ravisseurs, le commandant Samna Boubé Namata et le capitaine Adamou Djibo, ont été arrêtés et conduits dans les locaux de la gendarmerie pour interrogatoire. Djibrilla Hima est commandant de l’escadron blindé de Niamey et ancien porte-parole du Conseil de réconciliation nationale, qui avait pris le pouvoir après l’assassinat, le 9 avril 1999, du président Ibrahim Baré Mainassara. (D’après Reuters, 11 juin 2000)

* Niger. Army officers arrested — Several Niger military officers close to the late President Ibrahim Bare Mainassara, killed on 9 April 1999, have been arrested following the abduction of Maj. Djibrilla Hima, former spokesman to the military junta which overthrew Bare, several private radios reported on 12 June. According to the same sources, several other people close to Bare are being sought after the release on 11 June of Hima on which the government made no comment. Among the arrested officers are Col. Habou Oumarou, former prefect of Zinder (east) under Bare, Lt-Col. Abdoulrahamane Saidou, former youth and sports minister, and Lt.-Col. Soumana Zanguina, the first chief of staff under the transition regime before he was sacked by junta leader Maj. Daouda Mallam Wanke. Hima alias «Pele», commander of a military unit in Niamey, was abducted on 10 June by an unidentified commando, as he was having a drink by a pool at an officers’s mess. He was detained and beaten up in a villa in Niamey before being released on the evening of 11 June by his captors. According to private Radio Anfani, a man was killed during the intervention. At a news briefing on 11 June, the ministries of defence and interior announced the arrest of two officers, Maj. Namata Samna Boube and Capt. Djibo Adamou, in connection with the incident. They are now in police custody as investigations continue into the affair. Interior minister Mahamane Manzo said at the briefing that «this is not a matter for the state, nor for the army, but a case between individuals.» He added that co-operation between the Niger army, police and the Republican Guard made it possible to arrest Namata and Djibo. (PANA, Dakar, 12 June 2000)

* Nigeria. Total Fina Elf investira 6,8 milliards — TotalFinaElf va investir un milliard de dollars, soit 6,85 milliards de FF, pour financer le développement d’un champ pétrolier offshore, au large du Nigeria. Aux termes de l’accord, Elf Petroleum Nigeria, filiale du groupe français, va prendre à sa charge les frais de développement de la compagnie publique Nigerian National Petroleum Corporation dans le champ pétrolier d’Amenam Kpono, dont elle détient 60%. Les 40% restants sont actuellement détenus à 31,2% par Elf Petroleum Nigeria et à 8,8% par Mobil Producing Nigeria, une filiale du géant américain Exxon Mobil. Ce champ pétrolier doit produire 500 millions de barils de pétrole sur les 25 prochaines années. (ANB-BIA, de sources diverses, 9 juin 2000)

* Nigeria. Loi anti-corruption — Le président Obasanjo a signé une loi qui prévoit la création d’un conseil spécial chargé d’enquêter sur les accusations de corruption portées contre tout Nigérian, y compris le président, ont rapporté les agences de presse. M. Obasanjo a indiqué qu’il espérait que la loi anti-corruption, qu’il avait présentée pour la première fois au Parlement en juin 1999, permette de réduire de manière substantielle la “menace et le démon de la corruption” au Nigeria, a rapporté la BBC. (IRIN, Abidjan 13 juin 2000)

* Nigeria. Economic unrest8 June: A general strike against increased fuel prices has left banks, schools and hospitals across the country closed. The indefinite strike call from the main trade union body is being widely observed in the south-west, with the centre of the commercial capital, Lagos, virtually deserted. In Abuja and Kaduna, businesses are reported to be open as usual, although government workers are obeying the strike call. Oil officials say the oil industry is unaffected, with production and loadings continuing. The trade unions have rejected a compromise deal, which the government hoped would halt the national strike. The government, which originally announced a 50% fuel price rise, has offered to reduce it to a 25% increase. 9 June: The strike gathers momentum with oil industry workers joining public-sector and transport staff. Lagos port has been blockaded and both international and domestic flight have been disrupted at Lagos Airport. Cities across Nigeria are affected by sporadic outbreaks of violence. 12 June: President Obasanjo has apologises for not consulting widely enough on the recent sharp rises in fuel prices. Information Minister Jerry Gana tells leaders of the Nigeria Labour Congress (NLC): «The President wishes to apologise to the NLC for not consulting enough before the price increase». 13 June: Labour leaders say they have called off the strike. They have agreed on a compromise price of $0.29 a litre for gasoline. Life is beginning to pick up gradually following the strike. A number of filling stations have resumed operations in Lagos. (ANB-BIA, Brussels, 14 June 2000)

* Nigeria. Le prix de l’essence8 juin. Grève générale contre la hausse des prix de l’essence. Les ports et les aéroports nigérians sont paralysés. Aucun vol international n’a décollé ou atterri de l’aéroport de Lagos et aucun bateau n’est entré ni sorti des principaux ports du pays, selon les médias. Le président Obasanjo propose de réduire de moitié la hausse de 50% annoncée la semaine dernière sur les prix du carburant, mais les dirigeants syndicaux refusent cette offre et déclarent que la grève se poursuivra jusqu’à ce que le gouvernement revienne aux tarifs initiaux. - 9 juin. Face au succès de la grève, le gouvernement nigérian ordonne aux fonctionnaires de reprendre le travail immédiatement. Le ministère de l’Information, dans un communiqué publié dans la capitale Abuja, rappelle que les fonctionnaires n’ont pas le droit de faire grève et indique également que les aéroports nationaux et internationaux du Nigeria fonctionnent normalement. - 10 juin. Lors de manifestations contre la hausse du prix de l’essence, à Lagos deux personnes sont abattues par la police, déclare le commissariat de police de la ville. Mais le journal ‘Thisday’ parle de 10 morts à Lagos, et le ‘Guardian’ fait état de 6 morts dans l’Etat de Kwara. -13 juin. La Centrale syndicale nigériane (NLC) annonce la fin de la grève générale, à la suite d’un accord intervenu avec le gouvernement. “Le gouvernement a accepté de réduire le prix de l’essence de 30 nairas à 22 nairas, du diesel de 29 à 21 nairas et le pétrole lampant de 27 à 17 nairas”, a annoncé à la presse le président de la NLC, Adams Oshiomhole au terme d’une réunion de huit heures à Abuja avec le gouvernement. Le ministre de l’Information, Jerry Gana s’est excusé auprès de la NLC au nom du président Olusegun Obasanjo. “Ce qui est important pour la NLC c’est que, dorénavant, le gouvernement ne pourra pas prendre de telles décisions sans consulter la population”, a déclaré A. Oshiomhole. 100 nairas = 1 $US. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 juin 2000)

* Nigeria. Université islamique à Kano — La Libye va financer la construction d’une université islamique à Kano, dans le nord du Nigeria, pour un montant de 300 millions de dollars. Un représentant du colonel Kadhafi et la société italienne A.G. Ferrario, chargée de l’exécution des travaux, ont signé un accord la semaine dernière au Nigeria. Selon la presse du pays, la future université islamique sera construite sur un site de 137 hectares. Elle sera dotée de cinq facultés: médecine, sciences, agriculture, arts et ingénierie. L’Etat de Kano, majoritairement musulman, a été secoué en février dernier par de violents heurts interreligieux qui ont fait près de 1.000 victimes. (CIP, Belgique, 15 juin 2000)

* Nigeria. Sharia Law in Kano14 June: Representatives of the Christian community in Nigeria have expressed surprise at the announcement that the northern state of Kano is to introduce Islamic Sharia Law next week. A spokesman for the Christian Association of Nigeria in Kano said they had gained the impression in discussions with state officials, that Sharia Law would not be implemented in Kano. (BBC News, 15 June 2000)

* Rwanda. Le mémorandum sur Habyarimana — Le Tribunal pénal international pour le Rwanda a ordonné la communication du mémorandum sur l’attentat contre l’avion de l’ex-président Habyarimana, le 6 avril 1994, à trois accusés de génocide qui le réclamaient. Ce texte, rédigé par un enquêteur indépendant travaillant pour le TPIR, avait été gardé secret, mais son existance avait été révélée dernièrement par un journal canadien. Il accuserait le général Kagamé, aujourd’hui président du Rwanda, d’avoir ordonné l’attentat. (D’après La Libre Belgique, 10 juin 2000)

* Rwanda. Prêtre espagnol assassiné — Le père Isidro Uzcudan, un prêtre espagnol de 69 ans originaire du diocèse de San Sebastian, a été assassiné le 10 juin dans sa paroisse de Mugina, du diocèse de Kabgayi où il travaillait depuis de longues années. Trois hommes, dont un en tenue militaire, ont fait irruption dans son bureau et l’ont obligé à leur remettre tout l’argent qu’il conservait; mais insatisfait, un des voleurs l’a abattu à bout portant, selon un jeune témoin qui était présent. La police locale a immédiatement lancé une enquête. (D’après Fides, 12 juin 2000)

* Rwanda. Bishop Misago — verdict imminent14 June: On the eve of the verdict, Bishop Augustine Misago of Gikongoro, unjustly accused of complicity in the 1994 genocide, is sustained by a chorus or payer and solidarity rising from across the globe. The verdict will be given tomorrow morning, and if found guilty, he risks the death penalty. Solidarity with the Bishop has been expressed by the President of the Council of European Bishops’ Conferences, Archbishop Miloslav Vlk; Cardinal Roger Etchegaray, President of the Central Committee for the Great Jubilee; Archbishop Francis Xavier Nguyen Van Thuan, President of the Pontifical Council for Justice and Peace; and by Bishops and Religious from many parts of the world. (Fides, Vatican City, 14 June 2000)

* Rwanda. Solidarité avec Mgr Misago — A la veille du verdict contre Mgr Augustin Misago, l’évêque de Gikongoro détenu à Kigali avec l’accusation de complicité dans le génocide rwandais de 1994, un mouvement de prière et de solidarité s’est soulevé dans tous les coins du monde. L’évêque risque la peine capitale. Le cardinal Miloslav Vlk, archevêque de Prague et président du Conseil des conférences épiscopales européennes, a envoyé à l’agence Fides le message suivant: “En ce moment difficile pour Mgr Augustin Misago, évêque de Gikongoro au Rwanda, je veux être proche de lui par mes sentiments les plus profonds et par ma prière. (...) Je m’unis dans le Christ à lui et à tous ceux qui prient pour lui, afin que la situation se résolve au plus vite, pour son bien, celui de l’Église et du peuple rwandais”. - Le cardinal Roger Etchegaray, président du Comité central du Grand Jubilé a déclaré: “Je connais très bien l’évêque Mgr Misago et il connaît l’intensité de mon soutien moral et spirituel. J’ai suivi durant de nombreuses années le drame de l’Église et du peuple rwandais. Je prie pour qu’en cette année jubilaire, la réconciliation entre tous puisse se réaliser au Rwanda, sans laquelle il ne peut pas y avoir de progrès dans la justice et dans la vérité”. - Mgr Francesco Saverio Nguyen Van Thuan, évêque vietnamien qui a vécu 13 ans en prison dans son pays communiste et président de Justice et paix, a lui aussi exprimé sa solidarité avec Mgr Augustin Misago: “J’ai toujours suivi avec grande attention le cas de Mgr Misago, auquel je désire exprimer toute ma sympathie, ayant souffert moi aussi en prison. Mon inquiétude s’accompagne de prières ferventes. Je prie afin que ce procès ne soit pas cause de division, mais de solidarité dans la charité. (...) Je souhaite à mes frères rwandais un futur prospère dans l’unité”. D’après “Aide à l’Église en détresse”, dans de nombreuses régions du monde on a assuré une union dans la prière avec Mgr Misago. Parmi les évêques, Mgr Guy Romano, évêque de Niamey (Niger); Mgr Francis Michael Kpakala, archevêque de Monrovia (Liberia); Mgr Paul Bassim, titulaire de Laodicea (Liban); Mgr Paulino Livramento Evora, évêque de Santiago (Capo Verde). Parmi les communautés religieuses, rappelons à titre d’exemple: les Clarisses de Huehuetenango (Guatemala), les Trinitaires et les Visitandines de Guatemala City (Guatemala); les Soeurs franciscaines de la Sainte Croix au Liban et le foyer de la Charité de Châteauneuf de Gallaure. (voir sur le site de l’agence Fides -www.fides.org - le récit du déroulement du procès de Mgr Misago, son autodéfense, un aperçu du système judiciaire rwandais, ainsi que des informations sur la réalité socio-politique du pays. (D’après Fides, Cité du Vatican, 14 juin 2000)

* Rwanda. Misago is free - Misago acquitté — Kigali, Rwanda (AP) - A Rwandan court on Thursday acquitted a Roman Catholic bishop of charges that he helped carry out the 1994 massacres of more than 500,000 Rwandans. Augustin Misago had been accused of participating in meetings during which Rwanda’s former extremist Hutu government discussed plans to kill minority Tutsis. The 56-year-old priest, a large crucifix hanging from his neck, sagged in his chair as Presiding Judge Jaliere Rutaremara dismissed each of the seven charges against him. ‘’The court orders Misago freed. Misago has won the trial,’’ Rutaremara said on behalf of the three-judge panel. (AP, 15 June 2000) — Misna, Italie: L’évêque est acquitté - Il y a quelques minutes de cela, les juges de Kigali ont acquitté Mgr Misago, évêque de Gikongoro (Rwanda) des accusations de responsabilité dans le génocide rwandais de 1994. Le prévenu est resté debout pendant toute la lecture de la sentence, qui a duré deux heures. Visiblement fatigué, l’évêque a versé des larmes en serrant dans ses bras les représentants de l’Eglise catholique présents en salle d’audience. (CC - Misna - 15 juin 2000) — AP-Kigali-Rwanda: Mgr Misago acquitté - Le 15 juin, un tribunal rwandais a acquitté l’évêque catholique Augustin Misago des charges portées contre lui, selon lesquelles il avait aidé à l’exécution des massacres de plus de 500.000 Rwandais en 1994. Mgr Misago avait été accusé d’avoir participé à des réunions où l’ancien gouvernement rwandais d’extrémistes hutu avait dressé des plans pour assassiner les Tutsi minoritaires. L’évêque, âgé de 56 ans, portant un grand crucifix autour du cou, s’est affaissé sur son siège quand le juge Jaliere Rutaremara a rejeté chacune des sept accusations dont il était l’objet. “La Cour ordonne la libération de Misago. Misago a gagné le procès”, a declaré Rutaremara au nom des trois membres de la Cour. (AP, 15 juin 2000 - Trad. anb-bia bruxelles) (Collecté par ANB-BIA, 15 juin 2000)

* Senegal/Mauritania. Tensions8 June: The Senegalese Government has decided to take immediate steps to bring its citizens back from Mauritania where they were given 15 days to leave. The Government said in a statement that the move was taken after the Mauritanian interior minister notified the Senegalese ambassador in Mauritania of Nouakchott’s decision. However, the Senegalese Government has told Mauritanians living within its territory «to continue their stay in Dakar and not to worry». (PANA, Dakar, 8 June 2000)


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