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WEEKLY NEWS ISSUE of: 07
-09-2000

PART #1/4 - From AFRICA to CONGO RDC

Part #2/4:
Côte d'Ivoire==>Maroc 
Part #3/4:
Mauritanie ==> Somalie
Part #4/4:
South Africa==> Zimbabwe
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* Africa. Action against the MediaCongo RDC: In a 30 August letter to President Kabila, the Committee to Protect Journalists expressed its alarm at the government’s on-going persecution of two Kinshasa weekly newspaper editors: Emile-Aimé Kakekese Vinalu (Le Carrousel), and Jean-Pierre Ekanga Mukana (La Tribune de la Nation). Ethiopia: In a 31 August letter to Prime Minister Zenawi, the International Federation of Journalists expressed concern over the average 30% increase in printing costs in Ethiopia since mid-August. The independent newspapers have threatened to go on strike on 11 September to protest the high costs of printing. Kenya: On 30 August, a judge restrained the Immediate Media Services, publishers of the Independent from publishing articles defamatory of Bishop Arthur Kitonga of the Redeemed Gospel Church. Mali: On 31 August, Reporters sans Frontières (RSF) said it had urged Mali’s parliament to take action against a parliamentarian from the ruling ADEMA who choked Chahana Takiou, a journalist from the private periodical Independent. Mauritania: On 31 August, RSF said that since the beginning of 2000, seven Mauritanian weeklies have been seized by the authorities, including four in the last week of August. Tanzania: 1 September — With Tanzania’s general election fast approaching (presidential and parliamentary elections are scheduled for 29 October), opposition parties have cried foul play by the government-controlled media. The parties claim they are denied fair access to the media, and say their events are under-reported. Zambia: On 25 August, Henry Chilufya, deputy news editor of the privately-owned Radio Phoenix, was illegally detained and roughed-up for at least an hour, allegedly by members of the ruling Movement for Multiparty Democracy. On 3 September, the independent Post newspaper, battling government allegations of spying, had much of its newsroom destroyed by fire. However, it went on sale the following day. Zimbabwe: On 30 August, the editors of the two main government-supporting newspapers were sacked, as circulation has fallen dramatically. The editor of The Herald, Bornwell Chakaodza, and of The Sunday Mail, Pascal Mukondiwa, have been asked to go on holiday pending their redeployment. (ANB-BIA, Brussels, 5 September 2000)

* Afrique. Le continent sur Internet — Le site Web africanews.org, spécialisé dans les informations sur l’Afrique, a été absorbé à la mi-août par All Africa Inc., une entreprise de Washington, déjà propriétaire du portail Internet allafrica.com. L’an dernier, le conseil d’administration d’Africanews avait fait état de sérieuses difficultés financières. L’internaute retrouvera dorénavant l’intégralité du contenu de ce site sur http://allafrica.com. All Africa Inc., qui dispose de trois bureaux en Afrique (Dakar, Johannesburg et Port-Louis), met en ligne quotidiennement quelque 300 articles rédigés par ses propres équipes ou tirés d’une soixantaine de journaux africains partenaires. Son site est considéré comme l’une des plus importantes sources d’information sur l’Afrique. (Jeune Afrique, France, 29/8-4/9 2000)

* Africa-UN. The Millennium Summit5 September: Presidents Thabo Mbeki (South Africa), Bakili Muluzi (Malawi), Sam Nujoma (Namibia), Robert Mugabe (Zimbabwe), meet with Kofi Annan to discuss flash points, debt relief, the land crisis and HIV/AIDS. They are meeting with him ahead of the UN Millennium Summit. A UN statement says Mr Annan and the African leaders «recognise the urgent need for such land reform as well as the sovereign responsibility of Zimbabwe to implement a credible programme». The same day, Kofi Annan officially launches the 55th General Assembly of the UN by ringing the traditional peace bell, thus launching the Millennium Assembly which will host the Millennium Summit, 6-8 September. On the occasion of the Millennium Summit, Amnesty International says this is a unique opportunity for the world to take positive action to strengthen international systems of human rights protection. (ANB-BIA, Brussels, 6 September 2000)

* Afrique/Nations unies. Sommet du Millénaire — Le sommet du Millénaire de l’Onu est réuni cette semaine à New York. Dans son rapport remis aux gouvernements il y a six mois, Kofi Annan a indiqué une série d’objectifs chiffrés. “La lutte contre la pauvreté est notre plus haute priorité, au même titre que la paix”, dit-il. Les objectifs du rapport sont précis: d’ici 2015, faire baisser de moitié la proportion de la population mondiale dont le revenu est inférieur à un dollar (22% actuellement), ainsi que la proportion de la population de la planète qui n’a pas accès à l’eau potable (20% actuellement). A la même date, assurer que tous les enfants du monde terminent l’école primaire. Réduire le taux d’infection du sida de 25% d’ici 2010. Améliorer, d’ici 2020, les conditions de vie de 100 millions d’habitants des bidonvilles du monde. (D’après Le Soir, Belgique, 6 septembre 2000)

* Algérie. Emir islamiste tué — Hamid Mouffok, l’émir du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) et l’un des principaux adjoints de Hassan Hattab, le chef de cette organisation, a été tué le 4 septembre au cours d’une opération menée par les militaires au col de Tizi Kollal, près de Bouira (120 km à l’est d’Alger), selon le quotidien Liberté du 6 septembre. Hamid Mouffok a été intercepté alors qu’il tentait de fuir en compagnie de deux autres islamistes armés vers la région de Bouira. Vers 14h locales, ils avaient commis à Ouacif, près de Tizi Ouzou, un attentat qui a coûté la vie à deux civils. Considéré comme le bras droit de Hassan Hattab, Mouffok appartenait au GIA avant de rejoindre le GSPC dès sa création en 1998. (AP, 6 septembre 2000)

* Angola. Isolated town sees 10 deaths a day1 September: A humanitarian disaster is unfolding in the isolated Angolan town of Luau where at least 10 people, mostly children, are starving to death every day, the UN said on 1 September. «I wish to convey our serious distress at the humanitarian crisis and to confirm that we will support the government’s efforts in all possible ways,» UN Humanitarian Coordinator Zoraida Mesa says in a statement. The statement calls the situation in the eastern town «alarming», saying the «dramatic increase in mortality rates requires urgent intervention with life-saving assistance». 5 September: The UN says its agencies will move this week to stem a humanitarian disaster unfolding in Luau. «The UN plans to dispatch this coming week, an inter-agency assessment mission...including an initial load of food, medical and other assistance». (CNN, 1&5 September 2000)

* Angola. Défections de l’Unita — Près de 10.000 soldats de l’Unita auraient fui, à ce jour, leur leader Jonas Savimbi pour intégrer les institutions républicaines, a annoncé le président Dos Santos le 6 septembre. Ces redditions seraient accélérées par l’appel du gouvernement, réitéré le 28 août, promettant le pardon à tous les rebelles qui abandonneraient la guerre. M. Dos Santos a indiqué que le tout dernier groupe à s’être rendu, le 2 septembre, était composé de 165 ex-militaires de l’Unita en provenance de Rundu, au nord de la Namibie. Un autre groupe s’est récemment rendu aux autorités locales de Kuvangu, dans la province de Huila (sud). (D’après Misna, Italie, 6 septembre 2000)

* Burundi. Vers un cessez-le-feu?31 août. Le médiateur Nelson Mandela continue de faire pression sur les parties burundaises: elles ont été invitées à Nairobi le 20 septembre pour discuter d’un cessez-le-feu. Selon M. Mandela, le texte de l’accord de paix signé à Arusha est un accord politique global. Reste qu’il n’abordait pas la question d’un cessez-le-feu, principal point d’achoppement entre les parties, ainsi que avec la question de savoir qui dirigera le gouvernement de transition. M. Mandela a indiqué que les présidents burundais, rwandais et kényan participeraient à cette réunion, ainsi que “les hommes de bonne volonté”, qualifiant ainsi les rebelles. - 2 septembre. Dans une conférence de presse à Bujumbura, le président Buyoya a également déclaré que l’accord de paix signé n’allait pas suffire à ramener la paix dans le pays et que le plus urgent était d’obtenir un cessez-le-feu. “Il y a une rébellion qui se bat avec des fusils. Nous les appelons à participer aux négociations”, a-t-il affirmé. - 4 septembre. Selon l’agence Hirondelle, trois des six partis tutsi qui avaient refusé le signer l’accord de paix d’Arusha (PIT, ANNADE et PSD), le signeront le 5 septembre à Dar es Salaam. Le RADDES reste ainsi le seul parti à ne pas apposer sa signature à l’accord de paix. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 septembre 2000)

* Burundi. Keeping up the momentum31 August: Some hope has emerged for the peace negotiations, with the parties which did not sign the 28 August peace accord agreeing to keep on talking. Nelson Mandela says tension has already lessened in Burundi, and he is confident a full ceasefire agreement will be signed. He says the four hard-line Tutsi parties which refused to sign the accord will meet for further talks in South Africa soon. He also invited President Buyoya, the Tutsi-dominated army and two Hutu rebel groups to a meeting in Nairobi on 20 September to discuss a ceasefire. 2 September: President Buyoya says last week’s accord is not sufficient to restore peace. The most urgent need is a formal ceasefire between his government and the rebels. 4 September: Nelson Mandela says he wants to make war-torn Burundi «a showpiece of peace and stability» by mobilizing international support to drag it out of poverty. (ANB-BIA, Brussels, 5 September 2000)

* Burundi. Déplacés en détresse — La réhabilitation des personnes déplacées à l’intérieur du Burundi est au centre des débats d’un séminaire ouvert le 5 septembre par le vice-président regroupement de 330.000 personnes dans la province de Bujumbura rural, le Burundi compte aujourd’hui environ un million de sinistrés, dont plus de 500.000 déplacés intérieurs et autant de réfugiés. Selon M. Sinamenye, “la frustration des déplacés sera immense, si les réfugiés extérieurs recupèrent leur droit légitime au retour et sont réhabilités, alors que ceux de l’intérieur demeurent déplacés”. Il a interpellé les Burundais de toute condition et la communauté internationale à trouver une solution globale aux problèmes des sinistrés sans aucune autre considération. (Agence burundaise de presse, 6 septembre 2000)

* Cameroun. Un contre-sommet France-Afrique? — Le prochain sommet France-Afrique se tiendra au Cameroun en janvier 2001. Déjà, les préparatifs sont en cours, et le ministre de l’Administration territoriale a lancé une vaste opération d’assainissement pour présenter une meilleure façade du pays. Mais les critiques vont aussi bon train à l’égard de ce sommet, jugé trop colonial. Le thème “L’Afrique face aux défis de la mondialisation” irrite bon nombre de représentants de la société civile qui jugent que l’objectif est de renforcer la coopération avec la France. Une dizaine de personnalités, dont les écrivains Mongo Beti et Calixte Beyala, ont annoncé la tenue d’un contre-sommet, pour dénoncer les régimes dictatoriaux dans la zone francophone, le rôle “trouble” de la France, et la perte de signification du concept de souveraineté nationale en Afrique. (ANB-BIA, de sources diverses, 6 août 2000)

* Cameroon. Reform of social security system — An advertisement placed in the UK‘s Financial Times on 6 September by the Government of Cameroon, states that «in the context of the adjustment programme, the Government of Cameroon has embarked on a wide reform in respect of the country’s social security system. A comprehensive reform strategy was adopted. The Government is seeking expression of individuals or firms to carry out complementary studies to facilitate the implementation of the project. the studies financed on the government budget which will be conducted over a six-months period starting from the end of September 2000 will consist of the following: Study of Health Insurance; Study of social protection for civil servants». (Financial Times, UK, 6 September 2000)

* Comores. Poursuite des négociations — Après avoir signé, le 26 août, un accord de réconciliation, la “déclaration commune de Fromboli”, le pouvoir militaire de Moroni et les indépendantistes anjouanais poursuivent leurs négociations. Pour la première fois en trois ans de crise, une délégation d’Anjouan a effectué, le 30 août, une visite à Moroni, où les deux parties son convenues de rétablir au plus vite les liens aériens, maritimes et téléphoniques. Ombre au tableau: l’OUA, qui ne reconnaît ni le régime militaire de Moroni sur l’île de la Grande Comore, ni celui issu de la sécession d’Anjouan, a rejeté la déclaration de Fromboli, estimant qu’elle compromet l’unité des Comores. (D’après Le Monde, France, 2 septembre 2000)

* Comoros. Sanctions against Anjouan lifted31 August: The Comorian government unilaterally lifts the economic embargo that has been imposed on the separatist island of Anjouan. Consequently, the Moroni authorities immediately allow the free movement of persons and goods by sea and re-open telephone links between the three islands in the Comorian archipelago. The sanctions were recommended by the Organisation of African Unity in a bid to end Anjouan’s dissidence and to find a peaceful solution to the Comorian constitutional crisis. The decision to end the sanctions was taken at the end of a meeting between Comorian authorities and a delegation of the Anjouan movement, which had come «to make a follow-up of the Fomboni declaration.» One of the participants at the meeting said that political realities had forced the regime of Col. Assoumani Azali, who took power on 30 April 1999, to lift the sanctions. 6 September: The Republic of Comoros is to be overhauled, getting a new name, flag and Constitution. (ANB-BIA, Brussels, 7 September 2000)

* Congo (RDC). Après l’attentat à Bukavu31 août. Selon des sources locales, Mme Régime Mutijima, M. Gervais Chirhalwirwa et M. Paulin Bapolisi, arrêtés le 29 août à Bukavu, après l’explosion d’une bombe en pleine kermesse le 26, viennent d’être transférés de Goma à Kisangani, sur décision du RCD et de Kigali, après avoir été frappés et torturés. On craint pour leur vie et pour d’autres personnes menacées également d’arrestation. Par ailleurs, selon ces mêmes sources, il n’y aurait plus de doute sur l’identité des auteurs de l’attentat: ce seraient bien des soldats rwandais. Ceux-ci ont été vus à la kermesse peu avant l’explosion et certaines personnes ont été sauvées parce que ces soldats leur avaient dit de quitter les lieux. D’autre part, le fait que le courant électrique ait été coupé de 20h15 à 20h35 et encore quelques secondes après l’explosion de la bombe, indique que l’action était bien planifiée; la centrale est sous la garde permanente des soldats rwandais. Des observateurs sur place pensent que l’attentat s’inscrit dans une stratégie de guerre d’opinion contre Kabila et dans le but de faire du Kivu un protectorat rwandais. (Ndlr. Au 31 août, le bilan de l’attentat était de 13 morts). (Réseau européen pour le Congo, Bruxelles, 1er septembre 2000)

* Congo (RDC) Growing instability in North Kivu — Numerous people were killed in a violent confrontation between Ugandan and Congolese forces on 26 August near Lubero (45km south of Butembo, North Kivu, Congo RDC). The death toll of the fighting, however, varies according to sources: some say that over 30 Congolese were killed, while others say that hundreds of Ugandans died. The Congolese involved in the clashes were for the most part Mayi-Mayi. This recent episode of violence clearly confirms the growing instability in North Kivu, widely controlled by Ugandan troops led by Wamba dia Wamba, head of the RCD-ML (Congolese Rally for Democracy-Liberation Movement). The new escalation of violence began a few weeks ago, when Dia Wamba dismissed his second-in-command, Mbusa Nyamwisi, and other collaborators, accusing them of close relations with the Rwandan government, which under the umbrella of the RCD-Goma, controls South Kivu. Nyamwisi, who maintained close contacts with Kigali, sought support from the population of North Kivu, from where he originates. He, in fact, convinced various groups of Mayi-Mayi, in this conflict allied to the government of Kinshasa, to fight against the Ugandans. One of the results of his campaign was the violent confrontation in Lubero. (MISNA, 1 September 2000)

* Congo (RDC). Relecture des accords de Lusaka — Le 1er septembre, lors d’une conférence de presse à Bruxelles, le ministre congolais de l’Intérieur Gaëtan Kakudji a plaidé pour “une nouvelle lecture” des accords de Lusaka signés en 1999. Il cite notamment comme nouvelles données: les affrontements armés entre Ougandais et Rwandais, la demande par le Conseil de sécurité de leur retrait immédiat du Congo, la défection de plusieurs signataires de l’accord pour le compte de la rébellion. Le gouvernement congolais estime donc que ces faits lui permettent de faire appel à l’article 62 de la Convention de Vienne autorisant à se retirer d’un traité si des changements de circonstances essentielles transforment radicalement la portée des obligations. La RDC propose donc que les Etats signataires se retrouvent pour discuter de la question. - D’autre part, le 3 septembre à Dakar, le ministre congolais des Affaires étrangères, Yerodia, a encore dit que son gouvernement était prêt à recevoir les troupes devant composer la Mission d’observation de l’Onu au Congo. Le Sénégal est, avec le Maroc et le Pakistan, un des pays ayant proposé des troupes pour composer la Monuc. (D’après La Libre Belgique, 2-4 septembre 2000)

* Congo (RDC). Two rebel groups consult in Gbadolite — Political and military leaders of the Goma faction of the Rwanda-backed Congolese Rally for Democracy and the Congolese Liberation Movement attend two days of talks in Gbadolite. The two rebel groups were holding their first consultation since their external backers fought in Kisangani. In a concluding joint communique, the two rebel groups affirmed their commitment to abide with the Lusaka peace agreement. They also confirmed their continued confidence with the facilitator of the inter-Congolese dialogue, Ketumile Masire, and called for the deployment of UN peacekeepers in Congo. (PANA, Dakar, 3 September 2000)

* Congo (RDC). Remaniement ministériel — Supposé ouvrir son gouvernement à des opposants pour amorcer un débat national, le président Kabila a annoncé le 2 septembre un remaniement ministériel qui fait entrer dans son équipe deux poids lourds de l’ère Mobutu: le général Likulia Bolongo (dernier Premier ministre de Mobutu) prend en charge les Entreprises publiques; et Dominique Sakombi (grand ordonnateur du culte de la personnalité de l’ex-dictateur, et ancien conseiller de Kabila) devient ministre de la Communication. De plus, l’opposant Arthur Z’Hahidi Ngoma devient vice-ministre de la Francophonie et de la Coopération internationale; Grégoire Bakanjera ministre de l’Economie et de l’Industrie; Didier Mumengi ministre de la Jeunesse et des Sports. Le remaniement n’affecte pas les postes-clefs du gouvernement. (ANB-BIA, de sources diverses, 4 septemnbre 2000)

* Congo (RDC). Droits de l’homme et massacres — L’association congolaise de défense des droits de l’homme Asadho rapporte que la rébellion du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) et leurs alliés, les armées rwandaise et ougandaise, se rendent coupables de violations massives des droits de l’homme. L’Asadho met en cause le RCD dans l’attaque d’un restaurant à Kirima (ouest de Butembo), qui a fait 12 morts, et dans l’assassinat de deux jeunes accusés (à tort, dit-elle) de vol à Bukavu en août. L’Asadho attribue aussi à des militaires rwandais l’attentat à la grenade le 26 août à Bukavu. - D’autre part, selon le journal La Référence Plus du 6 septembre, citant le ministre des Affaires foncières, 300 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées entre le 18 et le 24 août par des soldats rwandais dans le territoire de Shabunda, au Sud-Kivu. Les troupes rwandaises qui tentaient de s’emparer de la localité de Lulingu défendue par les combattants Maï-Maï, ont “rasé” les villages situés entre les centres miniers de Lulingu, après l’échec de leur opération, selon cette source. (La Libre Belgique, 6-7 septembre 2000)

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