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WEEKLY NEWS ISSUE of: 14-09-2000
PART #2/4 - From COTE D'IVOIRE to KENYA
Part #1/4: Africa => Congo RDC |
Part #3/4: Liberia => Sierra Leone |
Part #4/4: Somalie ==> Zimbabwe |
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* Côte d’Ivoire. Ouattara: «I’m not foreign» — Opposition leader Alassane Dramane Ouattara has hit back at attempts to exclude him from next month’s presidential elections, insisting that his ancestry is fully Ivorian. Lawyers for Mr Ouattara say genetic tests had shown that he was the son of an Ivorian woman — contradicting his opponents who say that Mr Ouattara’s mother was from Burkina Faso. Mr Ouattara’s citizenship has been a burning issue for more than a year in Côte d’Ivoire. (BBC News, 13 September 2000)
* Côte d’Ivoire. Intimidations — A l’approche de l’élection présidentielle du 22 octobre, le pouvoir militaire a relancé l’offensive contre plusieurs candidats. Le dossier pour “détournement de fonds publics” concernant l’ancien ministre de l’Intérieur Emile Constant Bombet, candidat du PDCI a été rouvert la semaine dernière. Le 11 septembre, un collectif d’avocats, mandatés par “l’Etat ivoirien”, a diffusé un dossier inédit pour démontrer l’inéligibilité d’Alassane Ouattara, dans lequel figurent plusieurs actes administratifs établis aux Etats-Unis, où il a fait ses études, et où il se présente comme étant de nationalité voltaïque. D’autre part, le général Gueï, lui-même candidat à l’élection, multiplie les intimidations et les violences à l’encontre des journalistes. Ainsi, la semaine dernière, après la parution d’un article dans le quotidien privé Le Jour, son auteur, M. Beugré, a été convoqué par le chef de la junte et ensuite battu par des soldats qui l’ont menacé de revenir le chercher s’il écrivait à nouveau un article sur le général. Par ailleurs, six colonels, réputés proches de l’ancien président Bédié, et six caporaux, proches de M. Ouattara, sont toujours aux arrêts en attente d’un procès pour atteinte à la sûreté de l’Etat. (D’après Le Monde, France, 14 septembre 2000)
* Egypte. Elections législatives — Le président Moubarak a fixé au 18 octobre le début des législatives et s’est engagé à ce qu’elles soient “libres”, a déclaré le ministre de l’information Safouat al-Chérif le 10 septembre. Celui-ci a précisé que l’élection de 444 députés, selon un scrutin uninominal à deux tours, commencera le 18 octobre et se déroulera, pour la première fois, en trois phases pour s’achever le 15 novembre. (La Croix, France, 11 septembre 2000)
* Egypt. The economy is «back on track» — On 12 September, Egypt’s prime minister, Atef Obeid, assured foreign investors that the economy was «back on track» after a downturn that he blamed on the legacy of the Asian financial crisis, low oil prices and a slump in tourism. Mr Obeid’s speech to a Euromoney conference in Cairo was the latest effort by the government to promote optimism in an economy that for most of this year has been struggling with a severe liquidity crisis, the looming prospect of big loan defaults and a crisis of confidence over outstanding government debt to the private sector. (Financial Times, UK, 13 September 2000)
* Egypte. Morts déplacés au Caire — Les autorités ont commencé à déplacer des milliers de tombes de la Cité des morts, le cimetière historique de la capitale, où s’entassent des milliers de squatters. Objectif d’un projet controversé: permettre l’élargissement de la route et déplacer, sur vingt ans, toutes les tombes de la Cité hors de la ville pour construire de nouveaux logements. (Libération, France, 14 septembre 2000)
* Ethiopie/Erythrée. Déploiement des casques bleus — Lors d’une réunion tenue à New York le 8 septembre, le secrétaire général de l’Onu a informé le Premier ministre éthiopien que la Mission de l’Onu pour le maintien de la paix en Ethiopie et en Erythrée (MNMEE) sera mise en place en octobre. 23 observateurs ont déjà été envoyés en Ethiopie et autant en Erythrée afin de faciliter le déploiement des 4.200 hommes de la MNMEE. Ils sont chargés de travailler en liaison avec les civils et militaires des deux pays pour établir des mécanismes de vérification de la cessation des hostilités et aider à la planification de l’opération de maintien de la paix. 19 pays se sont dits disposés à envoyer des troupes dans le cadre de la MNMEE. (D’après PANA, 10 septembre 2000)
* Guinée. Missionnaires enlevés — Trois missionnaires italiens, deux Xavériens et un volontaire laïc, ont été capturés par des rebelles du RUF dans le village guinéen de Pamlap, à la frontière avec la Sierra Leone. Le volontaire aurait réussi ensuite à s’échapper. Les rebelles ont attaqué la localité le 6 septembre à 2h30 du matin et les missionnaires ont été kidnappés alors qu’ils tentaient de fuir. L’un d’eux, le père Mosele, avait déjà été enlevé par les hommes du RUF en février 1999 et libéré en avril. Les trois missionnaires travaillent à Pamlap dans le cadre d’un projet d’assistance aux réfugiés sierra-léonais. - Le 11 septembre, on signalait que les deux prêtres avaient été aperçus en Sierra Leone, non loin du lieu où ils avaient été capturés, et qu’ils semblaient en bonne santé. (D’après Misna, 7-11 septembre 2000)
* Guinea. Crackdown on refugees — 11 September: The authorities are continuing with a round-up of thousands of refugees from Liberia and Sierra Leone. The crackdown began on 9 September after a speech by President Lansana Conte in which he blamed the refugees for helping armed dissidents who had been responsible for three border raids this month. Guinea currently harbours around half a million refugees who have fled the Liberian and Sierra Leonean conflicts. Guinean civilians are joining enthusiastically in hunting down the refugees. The Sierra Leonean ambassador in Conakry says that people have been flocking to the embassy after being turned out by their landlords, or told by neighbourhood chiefs that they are no longer wanted in the area. Sierra Leone has called for international assistance for the refugees. Their situation in Guinea is described as «horrifying». Liberian troops have surrounded the Guinean embassy in Monrovia. Liberia’s director of police says the action has been taken to protect Guinean nationals after threats of retaliation against Guineans. The UN Secretary-General expresses concern that tension between the two countries might have an adverse effect on Sierra Leone, which borders both countries. (BBC News, 10-11 September 2000)
* Guinea. Alpha Conde found guilty — The Guinean opposition leader, Professor Alpha Conde, has been found guilty of sedition and sentenced to five years in prison. Shortly beforehand, Mr Conde addressed the court for the first time in his five-month trial and proclaimed his innocence. The state prosecutor had called for life imprisonment for Mr Conde, head of the Guinean People’s Rally, on charges that he had endangered state security, recruited foreign mercenaries and plotted to kill President Lansana Conte. Professor Conde was arrested in December 1998 and he was challenging General Conte in the presidential elections. (BBC News, 11 September 2000)
* Guinée. Alpha Condé condamné — Le 11 septembre, l’opposant guinéen Alpha Condé a été condamné à cinq ans de réclusion criminelle par la cour de sûreté de l’Etat à Conakry pour atteinte à l’autorité de l’Etat. Sept de ses 47 co-accusés ont été condamnés à des peines de 18 mois à 3 ans de prison; les autres ont bénéficié d’un non-lieu ou ont été acquittés au bénéfice du doute. Le procureur avait requis la réclusion à perpétuité contre l’opposant et 40 de ses co-accusés. - Le 13 septembre, un de ses avocats a fait savoir que M. Condé renonçait à toute voie de recours. Si aucune grâce n’intervient, Alpha Condé, détenu depuis décembre 1998, devra rester encore 28 mois en prison. Le département américain s’est déclaré “profondément préoccupé par le fait que le procès n’ait pas respecté les règles de la justice”. La France a appelé à la “reprise du dialogue politique”. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 septembre 2000)
* Guinée. Rafles d’étrangers — Depuis le début du mois, les incursions armées à partir de la Sierra Leone et du Liberia ont pris une ampleur sans précédent, faisant environ 80 morts. Le président Conté a demandé à la communauté internationale de “débarraser” le pays des 450.000 réfugiés (pris en charge par le HCR) sur son sol. Le 9 septembre, lors d’un meeting retransmis à la radio-télévision nationale, il a donné “l’ordre qu’on réunisse tous les étrangers dans les quartiers, pour qu’on sache qui fait quoi”, déchaînant ainsi la vindicte populaire. Environ 3.000 étrangers ont été raflés à Conakry et, souvent, dépouillés de leurs biens. Depuis le 10 septembre, la police est parvenue à reprendre la situation en main, et le 12, un millier de personnes avaient été relâchées, après s’être fait enregistrer par le HCR. Le 13 septembre, Human Rights Watch a condamné le gouvernement pour avoir incité ces attaques contre des réfugiés et a diffusé les premiers témoignages de plus de quanrante victimes, y compris dix femmes qui ont été violées. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 septembre 2000)
* Guinea. Tension over refugees — 11 September: The Guinean Government has begun releasing some of the thousands of Liberian and Sierra Leonean nationals held in detention since being rounded up at the weekend. According to the UN refugee agency, between 800 and 1,000 refugees have been released from detention by Guinea, today. 13 September: President Conte has held talks with regional leaders about the refuge crisis in the region. He met with Sierra Leone’s President Kabbah and Mali’s President Konare. Human Rights Watch has accused the Guinean government of inciting armed attacks against Sierra Leonean and Liberian refugees in the country. At the same time, MISNA reports that Revolutionary United Front (RUF) rebels from Sierra Leone have in the past few days, advanced across the border from Sierra Leone into Guinea. (ANB-BIA, Brussels, 14 September 2000)
* Equatorial Guinea. New project to eradicate River Blindness — Details have been announced of a new international project being launched next year to eradicate River Blindness, from an island. Under the scheme, which has been discussed at the annual Science Festival in London, the island of Bioko, off the coast of Equatorial Guinea, will be sprayed with insecticide to eradicate the bloodsucking parasite that spreads the disease. Scientists in London have been monitoring the island to develop a strategy to kill the blackfly without harming the rest of the island’s fauna. The project leader, Dr Rory Post, says he believes that spraying could start in April next year. (BBC News, 8 September 2000)
* Kenya. Masai chassés par la sécheresse — Les éleveurs masai du Kenya, confrontés à la sécheresse, ont rejoint Nairobi avec leurs troupeaux. La terrible sécheresse qui frappe le Kenya a conduit les Masai à migrer avec leurs troupeaux vers le centre du pays, à la recherche de pâturages et de points d’eau. Le mouvement a engendré des conflits, avec des escarmouches entre bergers et agriculteurs affirmant que les troupeaux en transhumance détruisent les récoltes. Dans la banlieue de Nairobi, les éleveurs ont construit des huttes ou loué des chambres, pendant que les jeunes conduisent les bêtes en recherche de pâturage. Pour survivre en ville, les bergers vendent quelques bêtes, mais au compte-gouttes pour ne pas perdre leur statut social dans la communauté. (PANA, 11 septembre 2000)
* Kenya. Concern over killing of Priests and Religious — The Catholic Justice and Peace Commission has issued the following Press Release: «We the Catholic Justice and Peace Commissioners representing 24 Catholic dioceses in Kenya with a population of not less than 8 million Catholics, wish to express our deep concern on the brutal killings of our Priests and other Religious people, who have offered their entire lives to the service of God and His people in Kenya. In recent years, we have experienced the brutal murders of Fr. Stallone, Fr. Graife and Fr. Luigi Andeni all of Marsabit diocese. We have further experienced the murder of Brother Larry Timons of Nakuru diocese and that of Fr. Martin Boyle of Eldoret diocese. What is shocking is that all these killings have not been explained yet, and the perpetrators have all along, gone scot free. On the 24th August, 2000, we yet again lost another humble servant of God — Fr. John Anthony Kaiser of Lorgorian Parish, Ngong diocese. Fr. Kaiser tirelessly advocated for the Rights and values of humanity, for our people in different parts of Kenya. He defended justice, truth and fairness. Like St. John the Baptist, who was beheaded to silence the voice of reason, Fr. Kaiser found his head shattered in pieces by the cruel assassins’ bullets. It is no secret that Fr. Kaiser has been a thorn in the flesh of some senior Kenya government officials and Ministers, for his incessant crusade against social injustices. These include the infamous tribal clashes, where he painfully suffered for his protection of the internally displaced victims of Maela, Gucha and Transmara. Fr. Kaiser fearlessly advocated against land grabbing by the same «mighty and powerful». Sadly enough, he was also pitted against the same forces especially in his defense against defilement and rape of girls and young women in Transmara. We affirm our strong believe that Fr. Kaiser was ordained, anointed and lived the gospel values. «I have come to proclaim the good news, to the poor, bring liberty to the captives and to announce the day of the Lord» (Luke 4:17). While we cautiously appreciate the on-going joint CID/FBI investigation into the murder, we strongly doubt the seriousness of the Kenyan government, especially in the absence of an official government statement: let alone a message of condolence to his family and friends. The government’s reaction, cover-ups of the past such killings and the reckless utterances by some senior government officials and Ministers, compounds our doubts. (...) For those who murdered Fr. Kaiser, we pray for your forgiveness but remember, the blood of your innocent victim will haunt your conscience forever. Please come forward and repent. (Catholic J&P Commission, Kenya, 11 September 2000)
* Kenya. Une grève dégénère en tueries — La grève déclenchée par quelque 500 agents de plusieurs sociétés de gardiennage pour exiger de meilleures conditions de travail et l’amélioration de leurs salaires, a dégénéré en tueries, le 11 septembre à Nairobi, rapporte le Kenya Times. Plusieurs personnes ont trouvé la mort et d’importants dégâts matériels ont été enregistrés lorsque les grévistes sont descendus dans les rues. Des affrontements ont eu lieu, opposant des grévistes à leurs collègues en service qui n’avaient pas respecté le mot d’ordre de grève. La police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les grévistes, dont 20 ont été arrêtés. (PANA, 12 septembre 2000)
* Kenya. Moi steps into titanium controversy — The controversial titanium mining project in the Kenyan coastal region could be delayed after President Moi called for thorough consultations between the mining company and the local people. President Moi accepted an appeal by local politicians who expressed concern over the social and environmental impact of the project. The $120 million project at Kwale will be the biggest mining venture in Kenya since independence. (BBC News, 12 September 2000)