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WEEKLY NEWS ISSUE of: 12-10-2000
PART #2/4 - From CONGO-BRAZZA to EQ. GUINEA
Part #1/4: Africa => Cameroun |
Part #3/4: Kenya => Nigeria |
Part #4/4: Rwanda ==> Zimbabwe |
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* Congo-Brazza. Pétrole — La production de pétrole brut du Congo devrait atteindre cette année 13,69 millions de t. (100 millions de barils), ce qui ferait de ce pays le troisième producteur d’Afrique subsaharienne, derrière le Nigeria et l’Angola, mais avant le Gabon (13,5 millions de t.). Reste que le Congo a atteint un pic de production et que les résultats de l’extraction devraient fléchir au cours des prochaines années. Mais pour l’instant, grâce à l’envolée des cours mondiaux, le montant de la rente pétrolière sera cette année de quelque 750 millions de dollars. (Jeune Afrique, France, 10 octobre 2000)
* Congo (RDC). Appel humanitaire — La situation humanitaire est tellement grave en RDC qu’il faut “une réponse financière rapide” des donateurs internationaux et des conditions d’accès aux régions reculées du pays “si l’on veut éviter une catastrophe”, a prévenu le PAM le 6 octobre à Genève. 16 millions d’habitants (33% de la population) n’ont pas suffisamment à manger, même parmi la population de Kinshasa, et 2 millions sont dans une situation critique, a dit le porte-parole. Au début de l’année, on estimait à 1 million les déplacés internes; ils étaient 1,4 million en juin et 1,8 million en septembre en raison de la recrudescence des combats au Kivu et en Equateur. “Tout le tissu socio-économique du pays s’est complètement dégradé”, a encore souligné Mme Berthiaume. -L’organisation nationale de défense des droits de l’homme, ASADHO, s’est également déclarée préoccupée par le nombre croissant des violations des droits de l’homme en RDC, aussi bien dans les territoires du gouvernement que dans les zones tenues par les rebelles. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 octobre 2000)
* Congo (RDC). Nombreux Rwandais tués? — Au moins 52 soldats rwandais, engagés aux côtés de la rébellion, auraient été tués par les forces loyalistes dans le Nord-Kivu, si l’on en croit un communiqué diffusé le 8 octobre par le service de presse de la présidence à Kinshasa. Les militaires rwandais ont été tués par les Forces d’autodéfense populaire (FAP) dans la zone de Walikale, selon un communiqué citant le commandant opérationnel des forces loyalistes dans le Kivu, le général Joseph Padiri. (Le Soir, Belgique, 9 octobre 2000)
* Congo (RDC). Kabila urged to implement peace — President Kabila of Congo RDC has been holding unscheduled talks with his African military backers in the Namibian capital, Windhoek. In a brief statement, President Nujoma of Namibia said lack of progress in implementing the peace accord in Congo RDC was causing concern among the allies. He said they would examine ways of overcoming obstacles to the Lusaka accord. Also at the talks were President dos Santos of Angola and President Mugabe of Zimbabwe — who are in Windhoek to attend a Southern African investment summit. (BBC News, 9 October 2000)
* Congo (RDC). La “guerre” en Equateur — Le 6 octobre, le mouvement rebelle MLC de J.P. Bemba a déclaré que les forces gouvernementales avaient lancé des bombes sur le petit village de Konongo, dans la province de l’Equateur (nord-ouest), heureusement sans faire de victimes. Le même jour, le Conseil de sécurité de l’Onu s’est réuni pour discuter d’une prolongation de la mission de maintien de la paix en RDC. La mission a signalé des difficultés pour obtenir du gouvernement l’autorisation d’envoyer des vols sur la ville de Mbandaka, capitale de l’Equateur. - Le 10 octobre, les alliés du président Kabila (Zimbabwe, Angola, Namibie) ont menacé Bemba d’une confrontation militaire s’il ne cessait pas de faire avancer ses troupes vers Mbandaka. Le président zimbabwéen Mugabe a appelé à la convocation d’urgence d’un sommet des chefs d’Etat des pays engagés dans la guerre. Il accuse les rebelles du MLC de progresser vers Mbandaka avec l’aide des soldats ougandais, ce que M. Bemba nie. Le 9 octobre à Bruxelles, le médiateur du dialogue inter-congolais, Ketumile Masire, avait déclaré qu’il était temps de relancer le dialogue dans l’intérêt de la communauté internationale. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 octobre 2000)
* Congo (RDC). Obsèques de Mgr Kataliko — 5 octobre. Une messe de requiem, présidée par le cardinal Etsou, archevêque de Kinshasa, a été célébrée le soir à Rome au collège Urbain. Tous les évêques du SCEAM, réunis à Rome, ont concélébré. Dans son homélie, le cardinal Etsou a rappelé le dernier message de Mgr Kataliko au SCEAM: “Les évêques doivent parler, parler aux hommes politiques, aux autorités... parce que les peuples africains souffrent et qu’on ne peut se taire”. Le corps du défunt doit être rapatrié le 6 octobre par avion. - 8 octobre. Plus de 300.000 fidèles de toutes confessions ont assisté ce dimanche à Bukavu au passage du cortège funèbre accompagnant le cercueil de Mgr Kataliko. Deux colonnes de fidèles de 34 km de long ont accueilli leur pasteur. A l’entrée de la ville, tout Bukavu était là, sous la pluie battante. A partir de 18h, le corps de Mgr Kataliko était exposé dans la cathédrale, envahie depuis le matin par la foule. Jusqu’à mardi, jour de l’enterrement, les sept paroisses de la ville assureront à tour de rôle la veillée du défunt. - 10 octobre. La messe de funérailles, qui a été célébrée devant une foule immense, a été présidée par Mgr Nday, évêque de Kongolo et délégué de conférence épiscopale, entouré de plusieurs évêques congolais et de quatre évêques venus du Rwanda. Mgr Kataliko a été inhumé à côté de son prédécesseur, Mgr Christophe Munzihirwa. La célébration s’est déroulée dans la dignité, malgré une véritable provocation perpétrée la veille par les autorités de Bukavu. Des militaires ont en effet arrêté et tabassé treize représentants de plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, et saccagé les bureaux du groupe catholique Jérémie. Les prisonniers ont été relâchés au bout de quelques heures. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 octobre 2000)
* Côte d’Ivoire. Junta clampdown — 5 October: Thousands of immigrants are fleeing from Côte d’Ivoire, fearful of being targeted by civil unrest if opposition leaders are barred from the presidential elections. Immigrants from neighbouring West African countries, and Muslims from northern Côte d’Ivoire, are the primary support base of the main opposition candidate, Alassane Dramane Ouattara, who is expected to be excluded from the vote. Several Ouattara supporters have warned of civil unrest if he is excluded, and junta officials have countered with threats of harsh reprisals for any violence. 6 October: The Supreme court disqualifies Alassane Ouattara from contesting the presidential election. The court’s constitutional chamber president, Tyia Kone, says that Mr Ouattara does not fulfil the nationality requirements for candidates. The candidacy of General Guei and four others is cleared. This means that 14 presidential hopefuls have been disqualified and five approved. 8 October: The United States and France have denounced Côte d’Ivoire’s decision to bar key candidates from contesting the election. In Côte d’Ivoire, the main political parties said they were joining forces to prevent the country’s military leader from consolidating power. 9 October: About 60 demonstrators break into Côte d’Ivoire’s embassy in Paris, breaking windows and lighting fires to protest against Alassane Ouattara’s disqualification. In Côte d’Ivoire, the State of Emergency has been extended until 13 October. 10 October: Hundreds of people backing General Guei and other supporting the leader of the Ivorian Labour Party, Professor Francis Wodie, march through the streets of Abidjan to campaign for their candidates in the 22 October presidential election. Three other candidates endorsed by the Supreme Court to contest — Theodore Mel of the Union for Democrats of Côte d’Ivoire, Gustave Dioulo (independent), and Laurent Gbagbo of the Ivorian Popular Front, were campaigning in upcountry towns. (ANB-BIA, Brussels, 11 October 2000)
* Côte d’Ivoire. La candidature Ouattara invalidée — 6 octobre. La candidature à l’élection présidentielle de l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara a été rejetée par la Cour suprême. La Cour a mis en cause notamment le certificat de nationalité ivoirienne de M. Ouattara (évoquant des “doutes persistants” sur ses parents) et a estimé qu’il s’était prévalu d’une autre nationalité, évoquant sa nomination à plusieurs postes dans des institutions internationales au titre de la Haute Volta (actuel Burkina Faso). Emile Constant Bombet, le candidat de l’ancien parti au pouvoir (le PDCI), ainsi que tous les autres candidats apparentés à ce parti, dont l’ex-président Bédié, se trouvent également sur le banc des recalés. Cinq candidatures sur treize ont été avalisées par la Cour: celles du chef de la junte Robert Gueï, Laurent Gbagbo, Théodore Mel Eg, Nicolas Dioulo et Francis Wodié. Les mesures préventives musclées (état d’urgence, couvre-feu, arrestations) de la junte ont dissuadé toute velléité de protestation et un calme plat a suivi l’annonce de la liste définitive des hommes politiques éligibles. M. Ouattara a dénoncé une “mascarade” qui vide le scrutin de tout sens, mais a appelé au calme. Le PDCI s’est dit “surpris et déçu”. A l’étranger, les Etats-Unis ont fustigé une “décision injuste qui prive le peuple ivoirien de tout choix décisif” et ont suspendu leur aide à la préparation des élections. La France a simplement déploré que “la liberté de choix soit restreinte”. - 8 octobre. Lors d’une réunion houleuse du bureau politique du PDCI, la majorité des orateurs ont appelé à empêcher la tenue des présidentielles le 22 octobre. - 9 octobre Laurent Gbagbo a appelé tous les partis à se regrouper derrière sa candidature afin de mettre fin à la dictature militaire, sans rencontrer beaucoup d’enthousiasme. A Paris, des manifestants ont envahi l’ambassade de Côte d’Ivoire, mettant le feu à plusieurs bureaux. La junte militaire a annoncé un prolongement de l’état d’urgence jusqu’au 13 octobre. -9-10 octobre. Le secrétaire général de l’Onu a “noté avec regret” que les représentants des principales forces politiques aient été écartés de l’élection. L’Union européenne a exprimé ces mêmes “regrets” et a suspendu son assistance financière à l’élection présidentielle. L’ancien président Bédié a appelé au boycottage de l’élection. D’autre part, de nouveaux affrontements ethniques dans le sud-est du pays ont causé la mort de cinq personnes, a rapporté la presse locale. Quatre immigrants du Burkina Faso ont eu la gorge tranchée par des agresseurs inconnus, le vendredi 6 octobre, et une cinquième victime est morte au cours du week-end des suites de ses blessures. - 11 octobre. Plus de la moitié des députés du PDCI (75 sur 145) ont annoncé leur ralliement au général Gueï, le chef de la junte au pouvoir, appelant à voter pour lui aux présidentielles. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 octobre 2000)
* Ethiopie. Réélection du Premier ministre — Le 10 octobre, le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi a été réélu pour cinq ans par acclamation au Parlement dominé par son parti. Le Front démocratique révolutionnaire populaire éthiopien a remporté 479 des 547 sièges lors des élections générales de mai. M. Meles a insisté sur la nécessité de poursuivre le processus de paix avec l’Erythrée et de relancer les projets de développement interrompus pendant deux années de guerre. (AP, 10 octobre 2000)
* Erythrée/Soudan. Oeuvrer pour la paix — Le 7 octobre, le président érythréen Afewerki a terminé une visite officielle de trois jours au Soudan, au cours de laquelle il a eu des entretiens avec le président Omar el-Béchir et d’autres hauts responsables. Un communiqué conjoint fait état de la détermination des deux pays à promouvoir leurs relations de bon voisinage et exprimé leur détermination à oeuvrer pour la résolution pacifique des conflits et l’instauration d’une atmosphère favorable à une coopération constructive. En 1995, le Soudan et l’Erythrée avaient rompu leurs relations diplomatiques après s’être accusés mutuellement d’encourager des activités rebelles d’un côté comme de l’autre de leur frontière commune. (PANA, 8 octobre 2000)
* The Gambia. Police try pedal power — For many years now, the Gambian Police has been battling hard to restore public confidence in its ailing image. Allegations of corruption and inefficiency as well as bias, harassment and intimidation are not new. In response to these concerns, the police are trying to revive public faith in schemes like the bicycle patrol. A pedal power fleet has recently been introduced in Banjul to reduce the rising level of crime. Each patrol,officer is provided with a brand new blue uniform and bicycle. In Banjul, there is a new air of enthusiasm about the scheme. (BBC News. 9 October 2000)
* Guinée. Appel du pape — Jean-Paul II a appelé à une cessation de la violence en Guinée et s’est dit particulièrement préoccupé par les agressions dont sont victimes les réfugiés et les missionnaires catholiques, a rapporté la BBC. “Nous recevons depuis quelques semaines des informations inquiétantes faisant état d’attaques perpétrées contre les populations locales et les réfugiés originaires du Libéria et de la Sierra Leone, a-t-il déclaré. Je demande, au nom de Dieu, que les auteurs de tels actes de violence y renoncent et respectent les droits de tous, en particulier ceux des réfugiés qui vivent déjà dans une situation précaire”. Les attaques transfrontalières menées par des hommes armés venus du Libéria et de la Sierra Leone ont fait au moins 200 morts le mois dernier. Deux missionnaires avaient été enlevés au début du mois de septembre. (IRIN, Abidjan, 5 octobre 2000)
* Guinée. Renforcer le système de santé — Le Fonds africain pour le développement (FAD) a approuvé un prêt de 9,3 millions de dollars en vue du financement de la 3e phase d’un projet de renforcement du système de santé en Guinée. L’objectif est d’aider à l’amélioration de l’état de santé de la population en général et de celle de la mère et l’enfant en particulier, a indiqué le FAD le 4 octobre. Le projet vise à améliorer l’accès aux services de santé dans les faubourgs de Conakry, de Tougue, de Gaoual et de Koundara. (IRIN, Abidjan, 9 octobre 2000)
* Guinée-Bissau. Nouveau Conseil d’Etat — Le président de la Guinée-Bissau, Kumba Yala, a nommé un nouveau Conseil d’Etat comprenant des membres de tous les partis politiques représentés au Parlement ainsi que des organisations civiles, dans l’objectif de le conseiller sur des décisions clés. Le conseil assumerait le rôle politique de l’ancienne junte militaire. (IRIN, Abidjan, 10 octobre 2000)
* Equatorial Guinea. Eric «the Eel» arrives in UKplain D — Eric «the Eel» Moussambani seems to be getting into the habit of taking his time over things. After his record slow performance in the 100m freestyle, the Olympic swimmer has had a bit of trouble getting to Britain for an awards ceremony. Moussambani’s journey from Equatorial Guinea — already something of a marathon at four days — almost had to be abandoned when his President, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, threatened to prevent him leaving the country. Organisers of last night’s National Television Awards, wanted him at the Royal Albert Hall in London to receive an award but the President had pencilled the athlete in for a ceremony of his own. The President was so determined that his country’s most famous athlete should attend a reception for Guinea’s other Olympic contenders, that he ordered Moussambani’s plane to be intercepted in Cameroon. The jet was grounded for an hour while the British High Commissioner, George Boon, and the awards programme director argued for the swimmer to be allowed to fly to Britain. The 22-year-old was eventually granted a visa after Mr Boon persuaded the President that Moussambani’s appearance of last night’s award’s show would increase the country’s profile. (The Guardian, UK, 11 October 2000)