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WEEKLY NEWS ISSUE of: 26-10-2000

PART #1/4 - From AFRICA to BURUNDI

Part #2/4:
Congo RDC => Ethiopia
Part #3/4:
Ghana => Rwanda
Part #4/4:
Sénégal => Zimbabwe
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 * Africa. Torture is rife across Africa — At a press conference in Nairobi, to mark the launch of the Campaign Against Torture in the African region, Amnesty International says that torture is widespread across Africa, from Côte d’Ivoire to Zimbabwe. Although police officers are responsible for upholding the law, they are most often the torturers. Police brutality is common throughout the region. People have died in custody as a result of torture in many countries, from Cameroon to Equatorial Guinea. (Amnesty International, 18 October 2000)

* Afrique. Migrations — L’Afrique perd 30% de sa main-d’oeuvre qualifiée au profit des pays développés, particulièrement l’Europe occidentale, a affirmé M. Brunson McKinley, directeur général de l’Organisation des migrations internationales (OMI). Cette migration a laissé beaucoup de pays africains sans ressources humaines suffisantes pour soutenir le développement économique et construire les infrastructures de base, et elle a contribué à élargir le fossé entre pays riches et pays pauvres, a souligné M. McKinley. Selon lui, la situation pourrait empirer dans la mesure où la demande de main-d’oeuvre dans les pays développés va probablement augmenter dans les années à venir. (PANA, 19 octobre 2000)

* Afrique. Accord de coopération OUA-Vatican — Le 19 octobre à Addis Abeba, l’Organisation de l’unité africaine et l’Etat du Vatican ont signé un accord de coopération pour renforcer leurs liens et promouvoir les domaines d’intérêt commun. Les signataires ont salué leurs rôles respectifs en faveur de la paix, la liberté, la justice et le développement. (D’après PANA, 20 octobre 2000)

* Afrique. HCR et FNUAP — Le 25 octobre, le secrétaire général de l’Onu, M. Kofi Annan, a nommé l’ancien Premier ministre néerlandais Ruud Lubbers au poste de Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour succéder à la Japonaise Sakado Ogata dont le mandat, après dix ans, prend fin au mois de décembre. Il a annoncé en même temps la nomination de la diplomate saoudienne Thoraya Obaid à la direction du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) pour remplacer la Pakistanaise Nafis Sadik, qui occupe ce poste depuis treize ans. (Le Monde, France, 26 octobre 2000)

* Afrique orientale et australe. COMESA — Le 31 octobre, les chefs d’Etat du COMESA lanceront la plus grande zone de libre-échange du continent. Organisation sous-régionale créée en 1993, le Marché commun des Etats d’Afrique orientale et australe regroupe 21 pays (population: 380 millions d’habitants; PNB: 170 milliards de dollars). Le sommet sera précédé par une série de manifestations économiques et sportives, notamment une foire commerciale et agricole (26-31 octobre), une réunion des ministres du Commerce (le 29), un forum d’affaires (le 30), une compétition de football et un tournoi de golf. (Jeune Afrique/L’intelligent, France, 24 octobre 2000)

* Afrique de l’Ouest. Franc CFA — Le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), l’Ivoirien Charles Konan-Banny, a écarté toute idée de dévaluation du franc cfa, monnaie garantie par le Trésor français et commune à seize Etats africains de l’Ouest et du Centre. “Actuellement une dévaluation est aberrante”, a déclaré le gouverneur Banny dans une interview au quotidien sénégalais Sud Quotidien. L’arrimage du franc cfa à l’euro depuis 1999 par un taux de conversion fixe devrait renforcer la confiance des Africains à l’égard de leur propre monnaie, a-t-il indiqué, soulignant que la zone dispose de l’équivalent de 3 milliards de dollars en réserves de changes. “Notre monnaie est couverte à plus de 100% par les réserves de changes en devises”, a-t-il ajouté. (Le Monde, France, 25 octobre 2000)

* Algeria. The Church amidst violence — Since the beginning of October, 154 people have been killed: the Algerian crisis is far from over. In the meantime, also because of the violence, the Church in Algeria has changed: there are less European missionaries and more Catholics from Sub-Saharan Africa. «Sharing the troubles of the people, a local religious tells Fides, «we have come to realize just how Algerian our little Church is.» (...) The escalation of death effected also the presence of Catholic personnel: two thirds of the nuns in Algiers left, and about forty communities and service centres staffed by Catholic missionary personnel were abandoned. In Constantine diocese the number of Catholics dropped by 50%. Many European families departed; but in the meantime there has been an increase in the number of Catholics coming from Sub-Saharan Africa, mostly students attending Algerian universities. The diocese affected most from the departure of Religious was Algiers: between 1993 and 2000 the number of Sisters dropped from 222 to 75 whereas priests, deacons and Brothers decreased from 75 to 55. Other dioceses were less affected: in Oran there are 49 Sisters compared to the 65 in 1993, and there are two priests less, 21 instead of 23; in Constantine and Hippo diocese the number of priests dropped from 27 to 22 and the Sisters from 68 to 35. In Laghouat diocese, Catholics, including non-Algerian laity, have dropped from 90 to 60. At the same time there is growing respect and openness towards religions, Christianity in particular. Every month about 2,500 Algerians visit Notre Dame of Africa Cathedral (the capital’s cathedral), and Archbishop Henry Teissier says «a growing number of people are friendly towards Catholics: the presence of Christians in the city is now accepted, indeed many are in favour of it and cooperate with our activities. Friendship grows as more and more people are asking spiritual and human questions similar to our own, although at different levels». Another positive note is the re-opening of the Missionaries of Africa’s (White Fathers) house at Ghardaia Oasis (in the middle of the desert in Laghouat diocese) closed five years ago.(...) (Fides, Vatican City, 23 October 2000)

* Algérie. Assia Djebar: prix de la paix des libraires — Le dimanche 22 octobre, la romancière algérienne Assia Djebar, qui est aussi cinéaste, a reçu le Prix de la paix des libraires et éditeurs allemands à la Foire du livre de Francfort. Elle a été récompensée pour une oeuvre qui est “un signe d’espoir pour le renouveau démocratique en Algérie, pour la paix dans son pays et la compréhension entre les cultures”, a précisé le jury, selon lequel elle a “largement contribué à une nouvelle prise de conscience des femmes dans le monde arabe”. (Le Monde, France, 24 octobre 2000)

* Algérie. Attentats et intempéries — Le 18 octobre, sept écoliers ont été blessés par une bombe dans une salle de classe près de Médéa (80 km au sud d’Alger), selon la presse algérienne. L’engin a explosé vers 10 heures, alors que les écoliers regagnaient leur classe après la récréation. Médéa reste une des zones les plus troublées d’Algérie. - D’autre part, selon la presse algérienne du 21 octobre, 25 personnes, dont 14 civils, ont été tuées ces trois derniers jours par des groupes armés ou dans le cadre d’opérations de ratissage des services de sécurité. Douze membres d’une même famille ont été massacrés dans la nuit du 18 au 19 octobre près de Chlef, à 200 km à l’ouest d’Alger. - Selon un décompte établi par la presse le 25 octobre, vingt-huit personnes sont mortes durant les dernières 24 heures à la suite des violentes intempéries qui touchent depuis plusieurs jours les dix préfectures de l’ouest algérien, précédemment victimes de la sécheresse. La préfecture la plus touchée est celle de Nâama, à 550 km au sud-ouest d’Alger: les inondations y ont fait 17 victimes emportées par les flots. Les conséquences des violentes chutes de pluie dans l’ouest algérien sont énormes: champs dévastés, villages isolés, routes coupées. (ANB-BIA, de sources diverses, 25 octobre 2000)

* Angola. Angola threatens Zambia — After a lull of two years, Angola’s President Eduardo dos Santos has issued a fresh warning to Zambia against allowing her territory to be used by the UNITA rebels. The warning comes in the wake of the escalating civil war in Angola, where an estimated 20,000 Angolans, mostly from UNITA, have crossed the border into Zambia since the beginning of October this year. Reports reaching Zambia from the Angolan News Agency (Angop) quote President dos Santos as saying: «Zambian territory should never again be used for hostile action against my government.» (Moses Chitendwe, ANB-BIA, Zambia, 23 October 2000)

* Angola/RDC. “Tigres” rapatriés de force? — Le secrétaire général du Front de libération national congolais, mouvement plus connu comme celui des “Tigres” ou ex-gendarmes katangais, M. Nickel Rumbu Kad Mwimb, a écrit au Conseil de sécurité de l’Onu afin de dénoncer “le rapatriement forcé” au Congo-Kinshasa “de familles de mon organisation” en exil en Angola. Selon M. Nickel, ces rapatriements ont lieu en avion, de nuit; les hommes et enfants de plus de 10 ans sont séparés des femmes et bambins et envoyés vers une “destination inconnue”, vraisemblablement soupçonne-t-il, “aux fins de guerre” au Congo. Selon lui, une équipe a été envoyée à Luanda le 18 août dernier par le président Kabila, afin d’organiser ces rapatriements forcés avec l’accord du gouvernement angolais.lang1036 + (La Libre Belgique, 24 octobre 2000)

* Angola. L’Unita perd ses diamants — L’Angola a cessé de faire partie du groupe des pays producteurs et exportateurs de diamants litigieux, a annoncé une source proche du ministère angolais des Mines, selon l’agence PANA le 24 octobre. Le gouvernement a pris des mesures pour en finir avec les diamants litigieux dont la vente avait fourni à l’Unita ses ressources pour mener la guerre. L’armée angolaise a affirmé, dans le courant de cette semaine, avoir délogé les rebelles de l’Unita des zones d’extraction des diamants, notamment dans les provinces de Lunda-Norte et Sul. Pour protéger ses diamants, le gouvernement a produit un certificat d’origine et de qualité pour l’exportation. Par ailleurs, selon l’AFP, les autorités namibiennes et angolaises ont procédé à des centaines d’interpellations le long de la frontière pour couper tout soutien à l’Unita. (ANB-BIA, de sources diverses, 25 octobre 2000)

* Burkina Faso. Les contestations universitaires continuent — Dans une déclaration publiée le 20 octobre à Ouagadougou, le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques a condamné l’arrestation du président de l’Association nationale des étudiants du Burkina (ANEB) et d’une vingtaine de ses compagnons, arrêtés le 18 octobre alors qu’ils s’apprêtaient à tenir une réunion avec des élèves du secondaire pour asseoir une stratégie de lutte commune afin d’obtenir du gouvernement la réouverture de l’université et le paiement des bourses. Le collectif qualifie ces arrestations d’illégales et exige la libération immédiate de tous les étudiants arrêtés. D’autre part, le Syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la recherche (Synter) a lancé un mot d’ordre de débrayage de 72 heures pour exiger cette libération. Par ailleurs, les établissements d’enseignement secondaire de la capitale ont ouvert leurs portes, le 20 octobre, en dépit d’un mot d’ordre de grève lancé par l’ANEB. Depuis le mois d’avril dernier, les étudiants sont à couteaux tirés avec le gouvernement pour exiger de meilleures conditions de vie et d’études. (PANA, 20 octobre 2000)

* Burundi. Choléra? — Deux présumées épidémies de choléra ont été signalées au Burundi: une dans l’ouest, principalement autour de Bujumbura, l’autre à Cibitoke. 826 cas ont été enregistrés jusqu’à présent par l’OMS, dont plus de 600 près de Bujumbura. La plupart de ces cas concernaient des habitants des rives du lac Tanganyika. L’OMS doit encore confirmer qu’il s’agit effectivement d’épidémies de choléra. (IRIN, Nairobi, 19 octobre 2000)

* Burundi. Ceasefire deadline expires19 October: A senior rebel commander, Anicet Ntawuhiganayo of the National Forces for Liberation (FNL) rebel group, says there is no chance of his group agreeing to peace talks until the government makes a series of concessions. Speaking on the eve of a deadline set by regional leaders for the signing of a ceasefire, he said the Burundian government must free all political prisoners, dismantle regroupment camps and send the army back to barracks before his group would even discuss a ceasefire. 20 October: The deadline expires for rebels in Burundi to sign a ceasefire agreement. The deadline was imposed at a regional summit in nairobi last month, accompanied by warnings that rebel movements would face sanctions if they did not stop fighting. (BBC News, Brussels, 20 October 2000)

* Burundi. Vers de nouvelles négociations — Le ministre du processus de paix, Ambroise Niyonsaba, a annoncé que les 19 parties impliquées dans la signature de l’accord de paix d’Arusha se retrouveront dans cette ville la première semaine de novembre. Il a aussi prévenu les groupes rebelles que le gouvernement “combattrait le feu par le feu” s’ils se dérobaient au processus de paix. Par ailleurs, la délégation gouvernementale censée partir pour l’Afrique du Sud à la fin de la semaine en vue d’engager des pourparlers avec les leaders rebelles, a suspendu sa mission tant qu’elle n’était pas assurée de la présence des chefs des rebelles. Trois missions précédentes avaient avorté car des négociations directes n’avaient pu avoir lieu. (IRIN, Nairobi, 23 octobre 2000)


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