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WEEKLY NEWS ISSUE of: 23
-11-2000

PART #3/4 - From ERITREA to NIGERIA 

Part #1/4:
Africa => Congo Brazza
Part #2/4:
Congo RDC => Egypt
Part #4/4:
Nigeria => Zimbabwe
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* Erythrée. Arrivée des premiers casques bleus — Le 16 novembre, un premier contingent de 48 casques bleus italiens est arrivé à Asmara (Erythrée) pour être déployé entre l’Ethiopie et l’Erythrée, dans le cadre de l’accord de cessation des hostilités signé en juin dernier, après plus de deux ans de conflit. (Libération, France, 17 novembre 2000)

* Eritrea-Ethiopia. UN suggests new Horn measures — The UN Security Council has urged Eritrea and Ethiopia to adopt five confidence-building measures to lessen their mutual mistrust s they continue talks aimed at a final peace agreement. The Security Council said the «confidence-building» measures could play a key role in helping to achieve a final peace settlement. The measures include the prompt release of prisoners of war and interned civilians and the exchange of maps of landmined areas. (BBC News, 22 November 2000)

* Ethiopie. Malheurs économiques persistants — Beaucoup d’Ethiopiens ont été choqués d’apprendre par le dernier rapport de la Banque mondiale que leur pays avait été classé en dernière position sur la liste des pays les plus pauvres du monde, avec un revenu par habitant de $100. Le rapport de la Banque mondiale a confirmé les chiffres établis par le gouvernement éthiopien lui-même, indiquant que plus de 30 millions de personnes, sur une population totale de 63 millions, sont considérées comme étant pauvres en chiffres absolus, ne gagnant qu’un dollar par jour. Entre 1960 et 1998, l’économie éthiopienne a enregistré un taux de croissance moyen de 2,6%, alors que la population augmentait au même rythme. Selon un rapport publié récemment par deux économistes éthiopiens, des orientations économiques inadéquates, des désastres naturels, l’absence d’un système juridique fonctionnant normalement, le manque d’efficacité et de neutralité au sein de la bureaucratie, la corruption et le tribalisme, font partie des facteurs responsables de la mauvaise performance du pays. (D’après PANA, 21 novembre 2000)

* Ghana. Violences préélectorales — Le président Rawlings a donné trois jours au chef de la police pour formuler un plan susceptible de mettre fin à la violence politique. Selon la radio ghanéenne, 11 personnes ont été blessées dans de violentes confrontations le 12 novembre à Alaja, un quartier d’Accra, entre partisans du National Democratic Congress (NDC) et du New Patriotic Party (NPP). Le bureau local du NDC et la résidence d’un parlementaire du NPP ont été saccagés. M. John Kufuor du NPP est considéré comme le principal rival du candidat du NDC au pouvoir, le vice-président John Atta Mills, aux élections présidentielles du 7 décembre. La semaine précédente, des affrontements entre les deux partis avaient fait 19 blessés dans la région centre-ouest de Brong Ahafo. (IRIN, Abidjan, 15 novembre 2000)

* Guinée-Bissau. Nouveaux remous dans l’armée — Le 20 novembre, les relations entre l’armée et le pouvoir civil se sont fortement dégradées. Le général Ansumane Mané a limogé le chef d’état-major Seabra Correia et a repris de son propre chef les commandes de l’armée, ignorant l’autorité du président Yala. Il a également annulé la promotion de trente officiers, pourtant décrétée par le président. Le président Yala n’avait pas réagi en fin de journée. Une loi adoptée en août par l’Assemblée générale stipule que le chef de l’Etat est aussi le chef suprême des forces armées. Mais dans les faits, le président Kumba Yala n’a pas réussi à imposer son autorité à cette armée très politisée. - Le 21 novembre, le ministre de la Défense a demandé au général Mané de faire preuve de pondération et de respecter la Constitution. Il a fait savoir que le gouvernement maintenait les promotions annoncées dans l’armée. D’autre part, le bureau du PAIGC a affirmé que les abus de pouvoir et les nombreuses violations des droits de l’homme par le gouvernement sont responsables de la situation de confusion, et a appelé à des manifestations pour demander la démission du gouvernement. - Le 23 novembre, l’évêque de Bissau, Mgr José Camnate, a rencontré le général Mané dans son quartier général pour chercher une médiation. La veille, l’évêque avait rencontré le président Kumba Yala. Rappelons que Ansumane Mané a déjà été protagoniste de l’insurrection qui, en 1998/99, avait fait tomber Nino Vieira. Sur le terrain, des combats ont lieu depuis l’aube autour de la base navale et du quartier général de l’armée. On signale aussi que des habitants se déplacent vers l’intérieur du pays pour fuir les combats. A 11:30, via la radio d’Etat, l’évêque a lancé un appel aux deux parties en conflit pour qu’elles s’ouvrent au dialogue évitant ainsi les horreurs de la guerre civile: “Si vous refusez d’écouter l’évêque - a-t-il dit entre autres - écoutez la population qui s’enfuit terrorisée et faites taire vos armes!” (ANB-BIA, de sources diverses, 23 novembre 2000)

* Guinea-Bissau. Mane proclaims himself Army Chief-of-Staff20 November: The leader of Guinea-Bissau’s now dissolved military junta, Gen. Ansoumane Mane, fires the country’s chief of staff, Lt. Col. Varissimo Seabra Correa, and takes over his position, thus souring relations between the army and the civilian government of President Kumba Yala. Gen. Mane, who toppled the former president Joao Bernardo Vieira on 9 May 1999, also cancels the promotions of 30 Guinea-Bissau military officers made by President Yala on 16 November. «President Koumba Yala, who has just been elected, should not interfere into in military matters. From now on, I will personally assume the function of army Chief of Staff and my assistant will be General Buota Nan Batcha,» says Gen. Mane, who criticises the government for what he terms the «indiscriminate distribution of ranks, as was being done during the Vieira regime. I’ll not allow any division within the armed forces», he adds, explaining that the list of promoted officers endorsed by President Kumba Yala «was not the list initially agreed upon». Mane says that President Yala has endorsed a «forged list» which leads him «to view the promotion as null and void». 21 November: Defence Minister Joao Correia Landim sharply criticises General Mane’s statement, describing it as «undemocratic». 23 November: Heavy exchanges of gunfire have resumed in Guinea Bissau following an overnight lull between forces loyal to the President and those of General Mane. (ANB-BIA, Brussels, 23 November 2000)

* Kenya. Debt repayment — The Kenyan government announced on 17 November that it has successfully negotiated with donors on a new debt repayment programme for the drought-stricken country. According to an official statement issued in the Kenyan capital, the external debt repayment schedule was agreed upon on 15 November at meeting held between government officials and representatives of the «Paris Club» in France. The two sides negotiated the rescheduling of debt arrears to the tune of 300 million US dollars, whose repayment was supposed to be made in the next 12 months beginning July this year. Kenya’s finance minister, Chris Okemo, who is in Paris for the talks, said that he had briefed creditors about the country’s drought-related problems and the economic reform programme that the government was implementing to revitalise the economy. According to Okemo, the Paris Club members and observers from multilateral bodies present were highly impressed by the strong economic reform measures taken by the government. They noted that until recently, Kenya was always on schedule with its external debt obligation on time, and agreed that the drought-related problems were to blame for the country’s inability to meet its debt-servicing schedule. «In view of the serious payment difficulties faced by Kenya, the Paris Club Creditors, considered it important to make their contribution to the Governments’ efforts towards poverty eradication through (this) debt rescheduling,» Okemo explained. The minister disclosed that Kenya now intends to seek «in the next few months» the rescheduling of debt arrears for both non-Paris Club and commercial debts through bilateral and London Club negotiations, under terms comparable to those offered by the Paris Club creditors. (PANA, Dakar, 17 November 2000)

* Kenya. Morts d’alcool frelaté16 novembre. Au moins 51 personnes vivant dans des bidonvilles de Nairobi sont mortes depuis le 14 novembre, empoisonnées par de l’alcool frelaté coupé au méthanol. Le 16 novembre, 174 personnes étaient toujours hospitalisées suite à l’ingurgitation du breuvage. L’enquête ouverte par les autorités a conduit à l’arrestation de plusieurs femmes, mais on ignore encore quelle distillerie est responsable de l’empoisonnement. Le chang’aa, boisson alcoolique illégale de 15 à 40 degrés, est surtout consommé par les classes les plus défavorisées, qui fréquentent les petits bars illégaux. - 19 novembre. Un bilan provisoire fait déjà état de 132 morts. Vingt autres personnes ont en outre perdu la vue. Les autorités s’attendaient à ce que ces chiffres augmentent encore dans les jours à venir. La police a procédé à 58 interpellations. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 novembre 2000)

* Libéria/Guinée. Nouvelles attaques de dissidents — Le gouvernement libérien a protesté auprès de la Guinée, de l’OUA et de la CEDEAO contre les attaques renouvelées de dissidents libériens contre son territoire. Selon un communiqué publié à Monrovia le 21 novembre, les dissidents qui “opéraient à partir de la Guinée”, ont attaqué la zone de Douley, dans le comté du Nimba (nord). L’attaque, la quatrième en six mois, se poursuivait le 22 novembre. Le Libéria et la Guinée s’accusent mutellement de soutenir les insurgés qui s’attaquent à leurs territoires respectifs ces derniers mois. (PANA, 22 novembre 2000)

* Libye. Appel à l’expulsion des Libanais — Le 19 novembre, un quotidien libyen a appelé à l’expulsion de “tous les Libanais” après des menaces de chiites libanais contre la Libye. Les autorités doivent “prendre au sérieux les appels de dirigeants d’Amal (mouvement chiite libanais) à des enlèvements et des attentats contre des Libyens”, écrit le quotidien al-Jamahiriya. Les chiites libanais accusent la Libye d’avoir fait “disparaître” l’imam Sadr, fondateur d’Amal, mais Tripoli soutient que ce dernier a disparu en Italie après une visite en Libye. (La Libre Belgique, 20 novembre 2000)

* Madagascar. Retour du choléra — Le choléra a fait son retour cette semaine dans les régions de Beravina et Ankofafa, où il a tué quatre personnes et onze autres ont été admises à l’hôpital de Fianarantsoa, rapporte la presse locale. Selon les autorités sanitaires, le manque de médicaments va bientôt constituer une sérieuse menace pour la santé des populations. Les médecins ont lancé un appel en faveur d’une livraison urgente de bouteilles de réhydratation. (PANA, 20 novembre 2000)

* Malawi. Emeutes estudiantines — Le 16 novembre, la police a dispersé dans les rues de Blantyre une manifestation violente d’étudiants qui protestaient contre la proposition d’augmentation des frais de scolarité de 3.000%, passant de 1.500 à 46.000 kwachas (590 dollars) par semestre. Les étudiants du Collège polytechnique de l’université du Malawi sont descendus dans la rue, jetant des pierres aux véhicules appartenant au gouvernement et à des particuliers. Ils ont été vigoureusement repoussés dans leur campus par la police anti-émeutes. Selon le ministre des Finances, les frais de scolarité dans les pays environnants sont bien plus élevés qu’au Malawi, mais les étudiants disent que leur pays est aussi beaucoup plus pauvre. (PANA, 17 novembre 2000)

* Malawi. Contre le travail des enfants — L’industrie du tabac au Malawi a décidé de constituer un comité chargé de lutter contre le travail des enfants dans les plantations de tabac, a-t-on appris à Blantyre. L’initiative fait suite aux sévères critiques formulées par les syndicats et le Bureau international du travail (BIT) qui a menacé de boycotter la principale industrie du Malawi si elle continue à utiliser des enfants. Une enquête financée par le BIT a révélé que de très jeunes enfants sont utilisés dans les plantations dans des conditions très difficiles. L’ampleur du phénomène est dû à la pauvreté chronique des ménages malawites. De nombreux enfants sont ainsi contraints de travailler pour aider leurs parents. (PANA, 18 novembre 2000)

* Malawi. Elections locales: faible participation — Les élections locales qui se sont déroulées le 21 novembre ont été marquées par un faible taux de participation. Une poignée d’électeurs seulement s’est rendue aux urnes. Dans certaines circonscriptions, environ 195 électeurs ont voté sur quelque 30.000 inscrits. Dans un bureau au nord du pays, un seul électeur a voté sur 4.000 inscrits. Dans la plupart des bureaux à Blantyre et sa banlieue, la participation maximale était de 20 votants. Selon le secrétaire général de l’alliance de l’opposition, la faible participation constitue un acte de défiance à l’endroit du président Muluzi. (PANA, 22 novembre 2000)

* Mali. Monumental folly? — Mali’s capital, Bamako, may be a little short on basic amenities, but the government of President Konare has spared no efforts to ensure that the city is not lacking in one thing —monuments. Alsmost every roundabout in Bamako is endowed with some kind of statue, and in the past few years, one new monument after another has been unveiled, to celebrate everything from a peace accord with Tuareg rebels, to Ghana’s first president, the pan-Africanist Kwame Nkrumah. But with teachers and students in Mali on strike because the government says it cannot afford their demands, it may not have been the best time to unveil $20 million worth of new monuments. The Ministry of Culture claims the two newest additions to Bamako’s startling array of monuments are «impressive» and «useful». (BBC News, 22 November 2000)

* Maroc. Ministres pénalement responsables — Un projet de loi instituant une Haute Cour de justice rendra bientôt les ministres marocains pénalement responsables, a-t-on appris le 17 novembre auprès des services du Premier ministre. Cette juridiction d’exception, prévue par la Constitution mais jamais mise en place jusqu’ici, sera compétente pour juger les ministres pour tous crimes ou délits commis dans l’exercice de leurs fonctions. L’adoption de ce projet de loi intervient alors que se multiplient les procédures pour corruption contre des élus et des fonctionnaires et qu’un débat s’est engagé sur la nécessité de poursuivre en justice les responsables des nombreux cas d’arrestations arbitraires, de tortures et d’enlèvements commis pendant les “années de plomb” du règne de Hassan II. (AP, 17 novembre 2000)

* Morocco. 6 new Franciscans arrive — Since September 15, there are 6 new Franciscans in Morocco, coming from six different countries, Italy, Poland, Congo RDC, Honduras, Chile and Taiwan. They are spending the first few months in a Franciscan community in Rabat to make contact with the local people, culture, language and Church community, before moving in December to Tangiers. The Catholic Church in Morocco is a small flock of only 25,000 out of a population of about 28 million. Scarce local vocations and an aging clergy hamper witness which is important in this almost totally Muslim land. To boost the presence of his men in Morocco, a land which St Francis dreamed of visiting, Franciscan Superior General Giacomo Bini sent an S.O.S. to the Franciscan world calling for volunteers to sustain the Moroccan community left with only 25 members. The new arrivals have before them a vast field of apostolate: parishes and small communities of foreign residents; chaplaincy to communities of Religious, foreign students from sub-Saharan Africa. Undertakings with more direct contact with the local people include: work in libraries and study-centres, high schools and technical schools, social and educational service, all in close contact with the local Muslims. (Fides, Vatican City, 17 November 2000)

* Mozambique. Inondations — Au moins neuf personnes ont trouvé la mort dans les inondations provoquées par les pluies torrentielles qui se sont abattues ces trois derniers jours dans le centre et le sud du Mozambique. Selon la radio mozambicaine, au moins 5 personnes, dont un enfant, ont trouvé la mort le 19 novembre dans la province centrale de la Zambézie, où des informations concordantes font état d’un bilan beaucoup plus lourd. Les victimes seraient également nombreuses dans les autres provinces touchées par des pluies diluviennes. De grosses tempêtes sont encore annoncées, le 22 novembre, dans divers endroits du pays, déjà confronté en février dernier à d’importantes inondations qui ont fait 700 morts. (PANA, 22 novembre 2000)

* Namibie. Contre la guerre en RDCplain D — Le 20 novembre, les députés du parti d’opposition, le Congrès des démocrates, ont sévèrement critiqué l’engagement militaire de leur pays dans les guerres civiles en Angola et en République démocratique du Congo. Ils intervenaient lors d’un débat sur une loi de finance additionelle de 566 millions de dollars namibiens. La Namibie a envoyé des troupes pour soutenir le régime du président congolais Kabila et a autorisé l’armée angolaise à opérer à partir de son territoire pour attaquer les rebelles de l’Unita, ce qui, selon l’opposition, a des effets négatifs sur l’industrie touristique. Ils ont critiqué le gouvernement pour avoir consacré des millions de dollars namibiens dans la guerre en RDC au moment où les citoyens ordinaires s’appauvrissent davantage chaque jour. (PANA, 20 novembre 2000)

* Nigeria. Doctor’s strike claims 2,500 lives — At last 2,500 people have reportedly died since the current industrial action embarked upon by resident doctors in Nigeria. Disclosing this at a press conference in Port Harcourt, the President of the Association of Resident Doctors, University of Port Harcourt Teaching Hospital (UPTH), Dr. Bonas B. Harry, said the deaths were mainly from «infant and under-five mortalities complicated obstetrics case as well as those from road traffic and sea accidents.» He said the UPTH, which renders highly skilled and specialised services, has completely shut down and that daily clinic attendants which was within the range of 1,200 to 1,500 patients had decreased to about 5 to 20 patients a day. Besides, since the strike started some eight weeks ago, Dr. Bonas Harry maintained, the UPTH could only undertake three surgeries involving members of staff as against close to 150 surgeries done weekly. Admission rate, he said, was zero and old patients had been discharged. Giving reasons for the current strike, Dr. Harry stated that each time there was a salary review by governments, the call-duty allowance of doctors was always left out. «Call-duty allowance, as it is presently called, is paid in recognition of the extra hours we put in as doctors.... Therefore, it is tantamount to monumental injustice if there is upward review of salaries and other allowances of workers without touching the call-duty pay of a doctor,» the resident doctors’ president said. He described as unconstitutional, undemocratic, ill-advised and self-serving the Minister of Health’s instruction that their salaries should not be paid, adding «we may begin to consider working like every other civil servant from 8 to 4 p.m. without calls, since government is finding it difficult to properly remunerate us on the extra hours we put in as doctors.» (Casimir Igbokwe, PM News, Nigeria, 16 November 2000)

* Nigeria. Abacha’s booty — The UK Serious Fraud Office on (SFO) 17 November bowed to international requests to investigate the role played by several UK banks in handling money plundered from Nigeria by General Sani Abacha, the country’s former leader. The SFO inquiry marks a significant stepping up of the British response to long-standing requests from Nigeria and Switzerland for help in tracing more than $4bn (E4.7bn) looted by the late dictator. It follows concern expressed by Nigeria over lengthy delays by the UK authorities in acting over the scandal. The Nigerian government believes at least $950m of Abacha money passed through London -much of it on its way to other financial centres, including Jersey, Switzerland and Luxembourg. It has asked the UK authorities to freeze accounts, seize papers and trace assets. The SFO would not divulge which London-based banks it will be investigating. It said only: «The SFO has received a request for mutual legal assistance from judicial authorities in Switzerland regarding the Abacha case and is acting upon that.» The investigation is in response to criminal proceedings being mounted by the Swiss authorities against Mohammed Abacha, the son of the former leader, and other individuals. In June, Georges Zecchin, the Geneva judge heading the Swiss inquiry, charged Mr Abacha with money laundering, fraud, belonging to a criminal organisation and embezzling public money. Two other men have also been charged — Abubakar Atiku Bagudu, Mr Abacha’s London-based partner and former power and steel minister, and Dharam Vir, an Indian businessman suspected of being an intermediary in an alleged Abacha scam involving construction of the Ajaokuta steel complex in Nigeria. (Financial Times, UK, 18 November 2000)


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