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WEEKLY NEWS ISSUE of: 30-11-2000
PART #2/4 - From CONGO RDC to MALI
Part #1/4: Africa => Centrafrique |
Part #3/4: Mauritanie => Sudan |
Part #4/4: Swaziland=> Zimbabwe |
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* Congo (RDC). Réunion de l’opposition — Réunies à Bruxelles le 24 novembre, les “forces politiques et sociales de l’opposition démocratique plurielle” du Congo-Kinshasa ont invité les Congolais à se ressaisir et demandé l’aide de la communauté internationale. Dans une déclaration finale, la conférence demande au Conseil de sécurité de l’Onu la mise en oeuvre sans délai de toutes ses résolutions sur la crise congolaise, et de décréter un embargo sur toutes les ventes d’armes et les produits énergétiques à destination des Etats impliqués dans la guerre et un autre sur les ventes de toutes les ressources naturelles provenant du Congo. Elle demande aussi aux nations démocratiques de décréter l’isolement des régimes de Kinshasa et des Etats impliqués dans la guerre et de refuser l’octroi de visas à leurs autorités. Certains participants ont regretté, publiquement ou en privé, que la déclaration stigmatise plus le rôle joué par Kabila que l’invasion du Congo par le Rwanda et l’Ouganda. (D’après La Libre Belgique, 25 novembre 2000)
* Congo (RDC). Regional Summit on conflict — Six sub-regional leaders Monday continued deliberations at a summit in Maputo on the war in Congo RDC. The summit is a much-postponed follow-up to an earlier meeting held in Maputo in mid-October. South African President Thabo Mbeki called the summit, and his Mozambican counterpart Joaquim Chissano is hosting, due to Maputo being among the few venues acceptable to all the belligerents. The other heads of state present are Congo RDC‘s President Laurent Kabila, and one of his main allies, Zimbabwean President Robert Mugabe, and the Ugandan and Rwandan Presidents, Yoweri Museveni and Paul Kagame, who are the principal backers of the Congolese rebel movements. Two of Kabila’s other allies are present at a lower level — Namibian Prime Minister Hage Geingob is attending the meeting, as is Angolan Defence Minister Kundi Paihama, representing President Jose Eduardo dos Santos. The national news agency (AIM) said entire deliberations have been behind closed doors. (PANA, Dakar, 27 November 2000)
* Congo (RDC) Crisis affects 16 million people — The humanitarian crisis in Congo is one of the worst in the world, with 16 million people facing human rights violations, dire financial hardship and frequent shortages, a UN official said. In more than two years of civil war, the number of people suffering there, has soared to around a third of the population, Carolyn McAskie, the acting UN humanitarian relief coordinator told the Security Council on 28 November. (CNN, 29 November 2000)
* Congo (RDC). Violences autour de Butembo — Des sources sur le terrain ont indiqué une escalade de la violence aux alentours de la ville de Butembo, selon l’agence IRIN. Le village de Maboya, à 25 km de Butembo, s’est vidé de ses habitants du fait des combats incessants entre la milice Maï-Maï et les soldats du RCD-ML. La plus grande partie de la population s’est réfugiée dans la brousse dans des conditions très précaires; on déplorerait plusieurs victimes. Certaines personnes sont parvenues à se réfugier à Butembo et dans des villages environnants. -Selon l’agence Misna, au moins trente civils ont été massacrés entre le 10 et le 11 novembre dans le village de Kikere, aux environs de Butuhe, à 10 km de Butembo. Après une embuscade des Maï-Maï, qui se sont emparés d’une camionette contenant du coltan, les renforts envoyés par les troupes ougandaises ont attaqué le village à coups de roquettes et de grenades. Quinze personnes qui assistaient à une célébration de mariage ont été tuées; douze autres ont été brulées vives dans l’incendie d’une maison voisine. (ANB-BIA, de sources diverses, 29 novembre 2000)
* Congo (RDC). Sommet à Maputo — Le 27 novembre, les six pays belligérants au Congo-Kinshasa (RDC, Rwanda, Ouganda, Zimbabwe, Namibie et Angola), ainsi que l’Afrique du Sud et le Mozambique, se sont réunis à Maputo pour tenter de trouver une solution au conflit et faire appliquer l’accord de cessez-le-feu de Lusaka, signé en 1999. Les débats se déroulent à huis clos. Au précédent sommet, le 16 octobre dernier, les participants avaient décidé le retrait de toutes les troupes de 15 km au moins des positions qu’elles occupaient au moment de la signature de l’accord de Lusaka. Le sommet devait examiner le suivi de cet accord, dont l’Onu est chargée de vérifier l’application sur le terrain. Les rebelles, qui avaient signé l’accord de Lusaka, n’ont pas été invités aux deux derniers sommets et ne se considèrent pas tenus au respect des décisions prises. - Le sommet qui a pris fin dans la soirée, a décidé de mettre en oeuvre un programme de désarmement des “forces résiduelles” et le retrait des troupes sous la supervision des Nations unies. La RDC a accepté de reprendre les discussions avec l’Onu sur le déploiement sur son territoire d’observateurs devant surveiller l’application du cessez-le-feu signé en 1999. Selon le président mozambicain, hôte du sommet, cette ouverture du président Kabila est un pas important. En effet, les Rwandais ont affirmé que le retrait des troupes ne pouvait s’effectuer que dans des “conditions vérifiables”, ce qui signifie une supervision par les Nations unies. (ANB-BIA, de sources diverses, 29 novembre 2000)
* Congo (RDC). Aide humanitaire — Le 24 novembre, les Nations unies ont réclamé une participation internationale s’élevant à 140 millions de dollars pour venir en aide à la population congolaise, exsangue après deux ans d’une guerre civile qui aurait fait 200.000 morts d’après une organisation humanitaire. Le Congo est confronté à“l’une des plus extraordinaires crises dans le monde”, affirme le directeur de l’Office de coordination des actions humanitaires de l’Onu, Ross Mountain. Le nombre de Congolais déplacés à l’intérieur du pays a doublé l’an dernier, pour atteindre les deux millions. - Le 29 novembre, le secrétaire général adjoint de l’Onu pour les Affaires humanitaires, Sergio Vieira de Mello, a lancé à Bruxelles un appel au financement de l’assistance humanitaire pour la RDC, le Burundi et les pays des Balkans. A Kinshasa, M. Sprietsma, chef d’une délégation de l’UE, a indiqué que l’Union européenne débloquera à brève échéance 169 millions d’euros pour la mise en oeuvre d’un programme de réhabilitation multisectoriel au Congo. (ANB-BIA, de sources diverses, 30 novembre 2000)
* Egypte. Boycott des produits américains? — L’Egypte va-t-elle déclarer la guerre sainte contre Coca-Cola et McDonald’s? Nasr Farid Wassel, mufti d’Egypte, appelle ses coreligionnaires à boycotter les produits américains et israéliens. Dans un entretien à l’hebdomadaire égyptien El Arabi, le dignitaire religieux explique qu’il a publié une “fatwa” qui présente ce boycottage comme une “exigence, une forme de guerre sainte” et l’importateur de ces produits comme “un criminel”. Au Caire, la fatwa est perçue comme un geste politique, face à la montée d’un sentiment anti-américain et anti-israélien exacerbé par les affrontements dans les territoires palestiniens. (La Croix, France, 30 novembre 2000)
* Erythrée. Première zone de sécurité — Le couloir terrestre reliant les villes érythréennes d’Addi Keyeh et de Senafé, au sud d’Asmara, a été inauguré le 28 novembre par le commandant de la mission de l’Onu. Il s’agit de la première zone de sécurité terrestre et aérienne que les Nations unies veulent délimiter dans le cadre de leur mission de paix dans la Corne de l’Afrique. Une Commission militaire de coordination, prévue dans l’accord de paix entre l’Ethiopie et l’Erythrée, devrait se réunir pour la première fois le 2 décembre à Nairobi. (Misna, Italie, 29 novembre 2000)
* Eritrea-Ethiopia. Religious leaders continued to wwitness to peace throughout the war — «Only international solidarity can facilitate the peace process and trigger development in these countries, among the poorest in Africa.» Archbishop Silvano Tomasi, Nuncio to Ethiopia and Eritrea, was speaking to Fides about the present situation in these countries struggling with a border conflict. He added that the only ones who have been meeting regularly for talks «face to face to maintain a minimum of dialogue" were the religious leaders, Muslims, Orthodox Christians, Catholics and Protestant. What is urgent, the Nuncio affirms, is to see that a peace-treaty is signed, provide assistance for refugees and de-mine the border. The first troops of a UN peace-keeping force are beginning to arrive. According to the cease-fire agreement, signed on June 18 in Algiers by Ethiopia and Eritrea, the UN mission, UNMEE, will consist of 4,200 men including 220 observers. United Nations Secretary General Kofi Anan is confident that the whole contingent will be in position by early 2001. One of the most urgent problems facing the UN mission will be assistance to refugees. UN data speaks of 300,000 internally displaced persons in Eritrea and only part of these live in assisted camps. Ethiopia has at least 350,000 refugees. (Fides, Vatican City, 28 November 2000)
* Guinée-Bissau. Retour au calme — 23 novembre. Après d’intenses fusillades dans la matinée, les forces fidèles au gouvernement du président Kumba Yala ont déclaré contrôler la capitale Bissau et la majeure partie du pays, trois jours après que l’ancien chef de la junte militaire, Ansumane Mané, se fut autoproclamé chef des forces armées. La base aérienne de Bissalanca, fief de Mané, ainsi que l’aéroport tout proche, étaient en fin d’après-midi aux mains des forces loyalistes. Le général Mané et ses hommes sont en fuite. Un appel a été lancé à la radio pour essayer de le retrouver. Les habitants qui s’étaient enfuis la veille, commençaient à revenir en fin de journée. - 24 novembre. Le calme est revenu en Guinée-Bissau, où le gros de l’armée s’est rangé du côté du président Yala. Mais la plus grande confusion entoure le sort du général Mané. D’après le commandant de l’aviation, il a été arrêté; mais selon des sources autorisées à Bissau, il aurait en fait trouvé refuge dans une mission catholique de Quinhamel, à une trentaine de km au nord de la capitale. Dix de ses proches se seraient rendus aux autorités. -26 novembre. Le général Mané est toujours en cavale. D’autre part, des responsables des partis politiques soupçonnés de soutenir Mané et ses hommes font l’objet d’arrestations dans la capitale. Selon la télévision, le général Mané s’apprêtait à faire un coup d’Etat à l’issue duquel M. Francisco Benante, secrétaire général du PAIGC, ex-parti au pouvoir, devait occuper le poste de ministre de la Défense. Au moins 181 partisans de Mané ont été arrêtés pour “tentative de coup d’Etat”. Mais le 27 novembre, le président Yala a ordonné la libération de tous les civils arrêtés, qui resteront toutefois en résidence surveillée en attendant les résultats de l’enquête ouverte sur cette affaire. Cependant, les leaders politiques ont refusé de sortir de prison tant qu’on ne leur aura pas expliqué pourquoi ils ont été arrêtés. (ANB-BIA, de sources diverses, 28 novembre 2000)
* Guinea Bissau. Crisis situation - Follow up — 23 November: Thousands of people have been trying to escape fighting in Bissau, capital of Guinea Bissau. The fighting is between, forces loyal to President Kumba Yalla, and troops supporting the former military ruler, General Ansumane Mane. General Mane has proclaimed himself Army Chief-of-Staff. Some reports say that thousands have fled from the north of the city to take refuge in the south. In an appeal the Bishop of Bissau, Bishop José Camnate Bissign, exhorts the sides in the conflict to open a dialogue to avoid the country falling back into a devastating civil war. This morning, in two messages broadcast over state radio, Colonel Verissimo Seabra Correia affirmed his command over the Guinea Bissau military, a role assigned to him by the President. He also underlines that his leadership is recognised in barracks throughout the country and that the navy has confirmed its loyalty to democratic government. Later on, the same day, forces loyal to the President say troops supporting General mane have been driven from their base north of the capital. 24 November: According to an air force commander, Ansumane Mane has been captured by government forces, having been arrested at an airport north of the capital. A further report states he has sought refuge in the Quinhamel parish church, 30 km west of Bissau. 26 November: The authorities say they have arrested a number of opposition politicians. A government spokesman says the government has come into possession of a list of politicians who were to have taken posts in a new government if General Mane’s bid for power had succeeded. General Mane is reported to be still at large. 27 November: President Kumba Yala of Guinea Bissau orders the release of all the civilians arrested during last week’s fighting between government troops and those backing former junta leader Gen. Ansoumane Mane. The president announces the clemency on radio during the 13.00 (local and GMT) radio news bulletin. The measure will benefit the leader of the African Party for the Independence of Guinea-Bissau and Cape Verde, Francisco Benate, leader of the Socialist Alliance, Fernando Gomes, Secretary General of the Union for Change Rambout Barcelos and several other politicians who were arrested on suspicion that they were involved in the coup attempt staged by Mane on 22 November. Yala says, however, that the concerned persons will remain under house arrest until an inquiry into the affair has been concluded. According to the radio, the first person to be released Monday was Caramba Toure, a legislator of the Union for Change. The President does not mention the fate of Mane’s family, arrested four days ago. (ANB-BIA, Brussels, 27 November 2000)
* Kenya. Churches, MPs blast Govt. over lethal brew — On 19 November, Religious and political leaders attacked the Government for what they called its reluctance to deal with illicit brews. Anglican Primate Dr David Gitari charged that the Government should have declared the tragedy in which 137 people have so far died, a national disaster. Six opposition MPs who visited survivors of the lethal «kumi kumi» drink of Nairobi’s Mukuru slums, said they will introduce a Motion in Parliament to discuss the tragedy. (Standard, Kenya, 20 November 2000)
* Kenya. Snub for Government — Kenya’s controversial review process suffered a set back on 28 November when a government-appointed chairman of the Kenya Review Commission refused to be sworn in. Professor Yash Pal Ghai appointed by President Moi to head the Commission was to be sworn in by Chief Justice Bernard Chunga. But Professor Ghai told the Press in Nairobi that he was not ready to be sworn in until he completed his consultations with officials of the Church-led Ufungamano Initiative which is running a rival review process. He said: «I want to incorporate the Ufungamano group because tis is a democratic process on which everybody should be given a chance to participate». (BBC News, 28 November 2000)
* Kenya. Freedom of assembly under increasing threat — In a 28 November press release, Amnesty International said: «The violent methods used by the Kenyan police over the weekend to break up rallies in various parts of the country are appalling. The authorities appeared to be unwilling to prevent violence by some of their own supporters». Diferent rallied were held by both opposition and ruling party members of the Parliament and others who are critical of the government. (Amnesty International, 28 November 2000)
* Liberia. Govt. troops battle with dissidents — On 23 November, Liberia’s defence minister Daniel Chea confirmed «fierce fighting» was continuing between government troops and dissident forces that entered Liberia’s north-eastern Nimba Liberia early this week. «Subsiding is not the word to use, because the fighting has just begun. We are mobilising troops from our military units to intensify our counter-offensive and convince the dissidents that government is serious about expelling them,» Chea told journalists. The government announced on 21 November that dissident forces had attacked Douley, a town some 300 km northeast of Monrovia, where Guinea, Cote d’Ivoire and Liberia share a common border. The location of the attack had left many wondering about where the insurgents had come from, but Chea said, «there is not doubt that Liberian rebels fighting government troops in that area came from Guinea.» No group has claimed responsibility for the latest attack, which brings to four the number of cross-border attacks the Liberia government charges, are coming from neighbouring Guinea. Guinea denies the charge, and alleges a similar number of armed attacks on its territory were the work of the Liberian government supporting Guinean dissidents to destabilise Guinea. Relations between both countries have degenerated to the point where the Economic Community of West African States (ECOWAS) has sent a fact-finding mission to both countries to study the possibility of deploying independent monitors at their common border. (Peter Kahler, PANA, 23 November 2000)
* Libya. Gaddafi offers US election advice — President Gaddafi has come up with a novel solution to the problem of the US presidential election. In remarks published on 27 November, Gaddafi suggested the two candidates should share the presidency to avoid what he called civil war. The so-called brother leader of the Libyan revolution said whoever gains the most votes should become president and the runner up should be declared vice-president. The maverick North African ruler has also offered his views on western democracy. In a report carried by Libyan television, he said he did not believe in elections. (BBC News, 27 November 2000)
* Libya. Lockerbie trial — 28 November: The case against one of the Libyans accused of the Lockerbie bombing teeters on a knife edge as judges retire to consider whether they will throw it out. Counsel for Al Amin Khalifa Fhimah tells the Scottish court in the Netherlands there is «not a jot of evidence» against his client on some charges. Even prosecution lawyers agree they cannot not directly prove that Fhima was at the airport where the bomb was alleged to have been planted. Prosecution lawyers claim the bomb, which blew up Pan Am flight 103, was placed on a plane which left Malta’s Luqa airport and then transferred to the New York-bound jumbo at Frankfurt Airport on 21 December 1988. 29 November: The judges at the special Scottish Court in the Netherlands reject arguments by lawyers for Fhimah, that there was insufficient evidence for his prosecution to continue. He thus loses his bid to have the Lockerbie case against him dropped. (ANB-BIA, Brussels, 30 November 2000)
* Mali. Déficit céréalier — La production agricole pour la campagne 2000-2001 au Mali se chiffre à 2.386.296 tonnes, toutes céréales confondues, à la date du 30 septembre, selon une enquête. Cette prévision de production enregistre une baisse de 17,5% par rapport à la campagne précédente. Le bilan prévisionnel qui en découle dégage un déficit brut de 172.470 tonnes cette année. Pour l’ensemble des Etats membres du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au sahel (CILSS), il a été constaté un déficit céréalier de 930.230 tonnes. Les pays les plus touchés par la baisse de production sont le Burkina Faso, le Cap Vert, le Niger et le Tchad. (PANA, 27 novembre 2000)