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WEEKLY NEWS ISSUE of: 18-01-2001

PART #2/4 - From CONGO BRAZZA to ETHIOPIA

Part #1/4:
Africa => Centr.Afric. Rep.
Part #3/4:
Ghana => Rwanda
Part #4/4:
Rwanda => Zimbabwe
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* Congo-Brazza. Collision ferroviaire: 37 morts — Le 10 janvier, une collision ferroviaire a fait 37 morts en République du Congo, a annoncé la radio de Brazzaville. La collision s’est produite sur la ligne récemment rouverte qui relie Brazzaville à Pointe-Noire, précisément en gare de Mvougounti, 75 km à l’est de Pointe-Noire. Les deux convois étaient des trains de marchandises, mais ils transportaient également de nombreux passagers, dont une centaine ont été blessés. (Le Soir, Belgique, 12 janvier 2001)

* Congo-Brazza. More feared dead in Congo train crash — The crash happened at Mvougounti station, 75km (45 miles) east of Pointe Noire, on the recently reopened rail line between Pointe Noire and the capital, Brazzaville. Transportation ministry officials said the brakes of one of the trains failed as they approached the same station from different directions on Wednesday morning Both trains were freight trains but were carrying passengers, many of whom died from burns after fuel being transported by passengers caught fire. The two trains did not have radio communications, state-run radio reported. By Thursday afternoon, 30 bodies had been recovered. But many more dead were believed to be in the wreckage, said Therese Issabou, spokeswoman for the transportation ministry. The railway is a vital link between the capital and Pointe-Noire, which is the country’s main port and the centre of Congo’s oil industry. (BBC News, UK, 12 January 2001)

* Congo-Brazza et RDC. Patrouilles mixtes — Les experts militaires et de la police des deux Congos ont décidé à Brazzaville de l’organisation “dans les meilleurs délais” de patrouilles mixtes le long des fleuves Congo et Oubangui, pour mettre un terme aux entraves à la libre circulation sur les deux cours d’eau. Depuis plusieurs mois, la navigation sur ces fleuves communs aux deux pays est perturbée par la guerre prévalant dans la région. Pour prévenir ces exactions, le gouvernement de Brazzaville a demandé à ses ressortisants d’éviter d’y naviguer, une mesure durement ressentie par les populations. De plus, les organisations humanitaires ne peuvent plus secourir quelque 120.000 ressortissants de la RDC en provenance de la province de l’Equateur. Les modalités pratiques des futures patrouilles restent à être définies. (PANA, Sénégal, 11 janvier 2001)

* Congo (RDC). Affrontements en Ituri — Selon une dépêche d’IRIN du 11 janvier, cinq membres de la communauté Hema et une personne de la communauté Lendu ont trouvé la mort lors de combats ethniques à Nyankunde, au nord-est de la province d’Ituri, dimanche et lundi (7 et 8 janvier), d’après un officiel de la mission de l’Onu en RDC (MONUC). La région est contrôlée par le RCD-ML de Wamba dia Wamba, soutenu par l’Ouganda. Les troupes ougandaises, dirigées par le colonel Muzoora, sont intervenues le lundi et ont restauré le calme dans la région, selon la MONUC. Quelques sources signalent que des combattants Lendu ont attaqué l’hôpital de Nyankunde dimanche soir. Un millier de civils auraient fui la région en direction de Bunia ou gagné l’Ouganda. Il existe de nombreuses hypothèses sur les origines de ce conflit actuel. D’après un responsable du RCD-ML, il serait dû en partie au fait que le colonel Muzoora a donné le poste de gouverneur de la province d’Ituri à un Hema. Cette nomination violerait un accord conclu entre les groupes ethniques Hema et Lendu, selon lequel aucun membre de leurs communautés ne peut occuper le poste de gouverneur de la province. L’actuel gouverneur, Ernest Uring-Pa-Dolo, a été placé en garde à vue le 8 janvier, suite à des ordres du colonel Muzoora. (Ndlr.: Selon des informations de témoins oculaires parvenues à ANB-BIA, le nombre des victimes à Nyankunde serait bien plus important: on a compté 15 morts sur place, et les assaillants seraient partis en emportant 10 morts et de nombreux blessés. D’autres affrontements, avec morts et blessés, auraient eu lieu notamment à Bogoro et Nyakeru). - Une dépêche d’IRIN datée du 15 janvier indique que, selon certaines sources, les accrochages auraient fait une vingtaine de morts, alors que d’autres font état d’une centaine de pertes, mais le véritable bilan pourrait être plus lourd. Des responsables humanitaires à la frontière ougandaise ont aperçu des corps mutilés flottant en surface de la rivière Semliki. Au moins 3.500 personnes ont trouvé refuge en Ouganda. Dans la ville de Bunia, on s’attend à l’arrivée de 30.000 personnes, et 13.000 autres sont parties vers Kisangani. D’après les quelques informations dont on dispose, il semble que la situation se soit calmée, mais la tension demeure vive. (IRIN, Nairobi, 11-15 janvier 2001)

* Congo (RDC). Initiative de paix de l’archevêque — Le 10 janvier, selon l’organisation “Journalistes en danger”, toutes les chaînes de radiotélévision publiques et privées ont reçu injonction du ministre de la communication, Dominique Sakombi Inongo, de ne pas couvrir, sous peine d’interdiction, l’initiative de l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Etsou. Celui-ci a présidé toutefois, dans l’après-midi, la cérémonie du lancement officiel du projet “Le cri du Congo”. Ce projet est une initiative artistique de l’Eglise catholique pour le rétablissement de la paix en RDC. Le Grand Hôtel de Kinshasa, initialement prévu pour accueillir cette manifestation, a fermé ses portes, prétextant une panne d’électricité dans la salle pourtant louée par l’archidiocèse. La manifestation s’est alors déroulée dans la cathédrale. Selon l’agence DIA, de nombreux diplomates ont assisté à cette cérémonie d’ouverture. Le cardinal veut exprimer que le peuple ne veut pas de la guerre et a fait appel aux artistes de la capitale. Ceux-ci participeront, espère-t-on, le 10 de chaque mois à diverses manifestations, précédant un grand concert pour la paix prévu le 10 juin au stade des Martyrs à Kinshasa. (JED et DIA, Kinshasa, 11-15 janvier 2001)

* Congo (RDC). Congolese government masses soldiers to retake key towns — Government troops have massed in both northern and southern Democratic Republic of Congo in preparation for assaults to recapture towns captured last year, officials said. In northern Congo, an unknown number of soldiers have gathered to take the town of Befale, which was captured by rebels in late December, according to a UN official who spoke on condition of anonymity. Befale is about 180 miles (290 kilometers) northeast of Mbandaka, the regional capital. Allies of President Laurent Kabila, meanwhile, were reinforcing their forces in southern Congo, with the aim of recapturing the strategic town of Pweto, officials and witnesses said on condition of anonymity. Cargo planes ferrying in soldiers have arrived daily from neighboring Angola over the past two weeks, witnesses said at the airport in the southern city of Lubumbashi. Apparently fearing an assault, the Congolese have reinforced security in Lubumbashi. (AP, 12 January, 2001)

* Congo (RDC). Cardinal Etsou protests — “I strongly protest and condemn the violation of human rights” committed in relation to the arrest of 57-year-old Monsignor Cyprien Mbuka, the Auxiliary Bishop of Boma detained for the past two weeks in Kinshasa. This was the declaration made by Cardinal Frederick Etsou Nzabi Bamungwabi, Archbishop of Kinshasa and Chairman of the Congolese Bishops Conference (CENC). The Archbishop reminded that before Monsignor Mbuka several religious figures were arrested: Monsignor Théophile Kaboy, the Bishop of Kasongo captured together with two missionaries, Monsignor Joseph Kesenge, the emerit Bishop of Molegbe captured together with Cappucin Father Fridolin Ambongo and Monsignor Nestor Ngoy Katahwa, at the time Bishop of Manono. (Misna, Italy, 12 January 2001)

* Congo (RDC). First night of freedom for bishop — Bishp Cyprien Mbuka, the Auxiliary Bishop of Boma (Bas-Congo, south-western DRC) arrested on the 28th of December and released on 11 January in the capital, Kinshasa, spent his first night of freedom. The 57-year-old prelate was arrested in the city of Matadi and immediately transferred to the prisons of the DEMIAP (Military Investigation Agency for Anti-Patriotic Activities) in Kinshasa on charges of inciting subversion. According to a report released yesterday by the DIA (African Documentation and Information agency) and the Anb-Bia (African Information Bulletin), Cardinal Frederick Etsou Nzabi Bamungwabi, Archbishop of Kinshasa and chairman of the Congolese Bishops Conference (CENC), went immediately to visit the prelate, but was turned away. Only after a second attempt was he able to see him. (Misna, Italye, 12 January 2001)

* Congo (RDC). AIDS Kills 160,000 in Eastern Congo — At least 160,000 workers died of AIDS in the war-ravaged eastern Democratic Republic of Congo between 1998 and 2000, according to statistics issued by the Kinshasa office of the World Health Organisation. The office quoted statistics issued by the DRC National AIDS Control Programme, which indicated that 461,400 people were living with HIV or AIDS in 1999 in the eastern provinces of North-Kivu, South-Kivu, Maniema and Oriental. An estimated 1,617,000 AIDS cases were recorded countrywide in 1999, while 72,900 new HIV cases were reported in the eastern provinces out of the 255,900 new cases at national level that year. (Pana, Senegal, 12 January 2001)

* Congo (RDC). Sectes appelées à la rescousse — Le 11 janvier, le vice-gouverneur de Kinshasa a annoncé que le pasteur Sony Kafuta Rockman de l’"Armée de l’éternel" s’occupera désormais de l’encadrement moral et spirituel des membres des milices “Forces d’auto-défense populaire” (FAP) de la capitale, mises sur pied par le régime Kabila, rapporte APA. Ce jeune pasteur — qui conduit une des multiples sectes qui prolifèrent depuis quelques années sur la misère des Congolais — s’était fait remarquer, le 24 décembre, en réunissant une foule estimée à 200.000 personnes dans et autour du stade des Martyrs à Kinshasa pour une veillée de prières. Or, la veille, les mobilisateurs des Comités de pouvoir populaire (structure apparentée à des cellules de parti unique) avaient dû renoncer dans le même lieu à une “Journée d’éveil patriotique”, destinée à appeler la population à la vigilence et à la prise en charge de la sécurité en collaboration avec les milices FAP, en raison de la maigreur de l’assistance. (La Libre Belgique, 13 janvier 2001)

* Congo (RDC). Pweto encore bombardé — Le 13 janvier, 6 civils ont été tués et de nombreux autres blessés lors d’un nouveau bombardement de la ville de Pweto au Katanga, a indiqué Reuters qui citait des officiers rwandais. La veille, la MONUC avait appelé au calme, alors que les parties en conflit échangeaient des menaces militaires et s’accusaient mutuellement de violations du cessez-le-feu. Par ailleurs, l’ancien président du Botswana, Ketumile Masire, nommé par l’OUA médiateur dans le dialogue intercongolais, s’est déclaré optimiste, estimant que la mission de paix finira par aboutir, même si elle ne sera pas facile. (D’après IRIN, Nairobi, 15 janvier 2001)

* Congo (RDC). Crise monétaire — Le 14 janvier, le président Kabila a rencontré les ministres du comité restreint du secteur économico-financier frappé par la récente surchauffe du marché monétaire national pour trouver des voies et moyens de sortie de la crise, rapporte l’agence PANA. La dépréciation de la monnaie locale en cours depuis une semaine a provoqué des écarts de plus de 200% entre le fixing officiel et le taux parallèle. Après l’étude de la situation, le ministre de l’Economie a déclaré qu’il n’existe aucun paramètre qui a joué en faveur de cette surchauffe. Le gouvernement a lancé un ultimatum aux opérateurs économiques pour qu’ils ramènent, sans délai, leurs prix à ceux du 31 décembre, déjà considérés comme forts parce qu’influencés par la fièvre des fêtes de fin d’année. Des mesures seront rendues publiques ultérieurement. Depuis une semaine, rappelle-t-on, les marchés de Kinshasa connaissent une surchauffe sans précédent qui a fait perdre au franc congolais 43% de sa valeur. - Selon l’agence DIA du 16 janvier, le gouvernement a dû recourir à la méthode forte, procédant à l’arrestation de cambistes et de plusieurs hommes d’affaires, qui sont toujours détenus. D’autre part, au marché des biens et des services on observe une certaine accalmie. A titre d’exemple, le riz et la farine de blé se vendent à 1.920 et à 3.900 Fc, alors qu’il y a quelques jours ils coûtaient 2.100 et 4.200 Fc. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 janvier 2001)

* Congo (RDC)/Uganda. Bodies float fn Semliki — Mutilated bodies, speared and cut up with machetes, are floating on Semliki River as the death toll in the two-week fighting in Congo’s Ituri province hits 200, charity workers said. Aid agencies and the UN said up to 100 people could have been killed in the chase. Survivors, mostly the Hema crossing River Semliki which forms the boundary between Uganda and the DR Congo, said Hema homesteads were razed by the Lendu. The United Nations officials in Nairobi estimated those who crossed the border to Uganda in the past fortnight to be 3,500, scattered over a distance of 50km. More refugees are coming in. (New Vision, Uganda, 17 January 2001)

* Congo (RDC). Confusion over Kabila’s fate — The government in DR Congo says President Laurent Kabila has survived an assassination attempt, contradicting widespread and persisting reports that he has died. The uncertainty threatens to plunge one of Africa’s largest and most populous countries - which is divided by a rebellion - into further chaos. Presidential spokesman Dominique Sakombi said after an emergency cabinet meeting that Mr Kabila had been flown out of the country for medical treatment, and that his son, Joseph, would take over while he recovered. But foreign governments continue to assert that the president died in a shoot-out on Tuesday, and BBC correspondents describe the government announcement as an attempt to buy time for the succession. Zimbabwe’s defence minister, Moven Mahachi, said the president had died on a plane on his way to Zimbabwe for emergency treatment. Earlier, Belgium, the former colonial power, said that according to reliable sources, a bodyguard had fatally shot Mr Kabila as he met senior generals he had sacked. Security in the city has been increased, and people are milling about on the streets wondering what is going on. But Mr Sakombi said DR Congo’s airports were being re-opened, and a curfew was being eased. The shooting comes at a time of mounting discontent in the army, which has recently suffered setbacks in the civil war. (BBC News, UK, 17 January 2001)

* Congo (RDC). Attentat contre Kabila16 janvier. Une grande confusion règne sur le sort du chef de l’Etat, Laurent-Désiré Kabila. En début d’après-midi, des coups de feu ont retenti pendant près d’une heure près de la résidence du président à Kinshasa. Un peu plus tard, l’aide de camp du président, Eddy Kapend, annonça à la télévision la fermeture des frontières et ordonna aux chefs militaires de “maîtriser leurs unités”. Dans la soirée, le ministre de l’Intérieur, Gaëtan Kakudji, apparaissait à son tour à la télévision pour décréter le couvre-feu nocturne à Kinshasa. Tard dans la soirée, à Bruxelles, le ministre belge des Affaires étrangères, M. Louis Michel, affirmait que Laurent Kabila était mort. Grièvement blessé, il aurait été transporté à une clinique pour y être opéré, mais il y serait décédé. Selon M. Michel, les faits s’étaient passés alors que M. Kabila s’en prenait à des officiers supérieurs; on ignorait si c’était un général ou un simple garde du corps qui avait abattu le chef de l’Etat. La nouvelle de la mort était confirmée par d’autres chancelleries occidentales, française et britannique notamment. Par contre, le gouvernement congolais gardait un mutisme troublant. De source congolaise on affirmait cependant qu’Eddy Kapend assurerait le pouvoir, au moins temporairement. - 17 janvier. Kinshasa s’est réveillée avec des allures de ville morte: presqu’aucun véhicule ne circulait, la majorité des commerces était restée fermée, aucune présence militaire particulière n’était visible. En fin de matinée, coup de théâtre: le ministre de l’Information, Dominique Sakombi Inongo, annonçait que le président Kabila était “vivant mais blessé” et avait été transféré à l’étranger pour des soins appropriés. Il indiquait que le gouvernement avait confié au général Joseph Kabila, fils du président, “la direction de l’action gouvernementale et le haut-commandement de l’armée”. Mais quelques instants après cette déclaration, l’agence zimbabwéenne de presse, citant des sources gouvernementales, annonçait que M. Kabila était bel et bien décédé, dans l’avion qui l’emmenait vers le Zimbabwe pour s’y faire soigner; sa dépouille serait au Zimbabwe. Tout confirme la fin tragique du président. Mais il semble que ses proches et les autorités congolaises veulent en différer l’annonce officielle pour se donner le temps de se réorganiser. Dans la journée, les membres katangais du cabinet, MM Buse, Kapend et Yav, ont rencontré les ambassadeurs accrédités à Kinshasa, en compagnie du fils du président, Joseph Kabila, présenté comme devant assurer la direction du gouvernement. Mais selon des observateurs, cette solution serait probablement temporaire et devrait servir à donner le temps d’émerger à l’un de ceux qui se disputent la succession en coulisse. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 janvier 2001)

* Congo (RDC). Kabila mystery as son takes over — President Laurent Kabila’s son has taken power in DR Congo, but it remains unclear whether his father is dead or alive after an assassination attempt two days ago. The authorities in Kinshasa insist that President Kabila is still alive, and that his son’s appointment is only an interim measure. But the death of the older Kabila has been widely reported, not least by officials in Zimbabwe who say he died following Tuesday’s attack. Zimbabwe -where President Kabila is said to be receiving medical treatment -promised a formal announcement on the leader’s fate on Thursday. “The government will tomorrow make a full statement after receiving an authoritative briefing from the DRC government based on the medical report by the Congolese team of doctors who have been attending to President Kabila,” said a statement from the country’s information minister late on Wednesday. But a presidential aide on Thursday morning said that this statement could be delayed. The uncertainty in Kinshasa threatens to plunge one of Africa’s largest and most populous countries - which is divided by a rebellion -into further chaos. On Wednesday, state television announced Joseph Kabila’s appointment as caretaker leader, and showed pictures of him in an attempt to quash rumours that he too had died in the shooting. Joseph Kabila, the report said, had been made acting head of the government and armed forces. Foreign diplomats - led by former colonial power Belgium - began reporting the death of Laurent Kabila on Tuesday night. Mr Kabila is believed to have been shot and seriously injured by his own bodyguards in the presidential residence in Kinshasa. (BBC News, UK, 18 January 2001)

* Corne de l’Afrique. Embargo sur les armes — Le 11 janvier, le Premier ministre de la Somalie a ajouté sa voix aux protestations contre la levée de l’embargo sur les armes à destination de ses voisins, l’Erythrée et l’Ethiopie, à laquelle les Nations unies devraient procéder la semaine prochaine, maintenant que ces deux pays ont signé un accord de paix. “Dans la Corne de l’Afrique, nous avons autant d’armes que nous voulons pour peut-être encore les deux prochaines générations, et ce serait une grande déception pour nous si l’embargo était levé”, a dit Ali Khalif Galaid devant le Conseil de sécurité de l’Onu. Il a indiqué que les troupes éthiopiennes occupaient plusieurs petites localités somaliennes, dont Dolo et Luug, à 50 km de la frontière. L’Ethiopie dément toute ingérence militaire en Somalie. (La Libre Belgique, 13 janvier 2001)

* Côte d’Ivoire. Foreigners attacked in Ivory Coast — Tension is continuing in Ivory Coast, with gangs of youths threatening immigrants, whom they accuse of backing this week’s failed coup. Some immigrants have fled their homes. The government has called on its citizens to remain calm, following clashes on Tuesday when dozens of university students descended on the Riviera suburb of Abidjan, the country’s main city. Witnesses said they were looking for immigrants after government ministers said evidence suggested the plotters of a coup attempt late Sunday had foreign support. Many Ivorians said they were fed up after unidentified forces attacked key sites on Sunday in an attempt to seize power from President Laurent Gbagbo. The party of the Ivory Coast opposition leader Alassane Ouattara, the Rally of Republicans (RDR), denied any involvement in the coup attempt, after thinly veiled accusations from the government. Ivory Coast has been in political chaos since the December 1999 coup by General Robert Guei. General Guei was ousted after elections in October, but there has been speculation that he might try to stage a comeback. (BBC News, UK, 12 January 2001)

* Côte d’Ivoire. Election re-runs — Parliamentary elections are being held in more than twenty constituencies in northern Ivory Coast, where violence forced voting to be abandoned during the general election last month. The violence was sparked by the decision of the authorities to ban the main northern leader, Alassane Ouattara, from standing in the presidential and parliamentary contests on the grounds that he’s not a native Ivorian. His party the Rally of Republicans has called for a peaceful boycott of today’s voting — and army and police reinforcements have been deployed to ensure there’s no repeat of the unrest. (BBC News, UK, 14 January 2001)

* Côte d’Ivoire. Politique et sécurité — Le 10 janvier, le conseil des ministres a insisté sur l’effort d’assainissement des finances publiques et de l’administration. Il a également adopté un cadre du budget 2001 qui se chiffrerait à 1.803 milliards de fcfa. Le président Gbagbo a insisté sur la nécessité d’aller rapidement vers la décentralisation, afin que la population sente la proximité du développement, thème central de sa campagne électorale. Le gouvernement a aussi fixé un délai de 10 à 15 jours à la justice pour rendre publics les résultats des enquêtes sur le charnier de Yopougon et la tentative de coup d’Etat. - Toutefois, le 11 janvier, le petit commerce était fermé dans la plupart des communes d’Abidjan après les actes de harcèlement et de violence perpétrés la veille sur des ressortissants étrangers. Des commerçants étrangers, notamment des Maliens, des Guinéens et des Burkinabé, avaient été brutalisés ou menacés par des jeunes Ivoiriens excités, en réaction au récent coup d’Etat manqué. Le consulat du Burkina a été attaqué par la foule. Les autorités civiles et religieuses ont lancé des appels au calme. - Le 12 janvier, la Commission électorale a annoncé que l’ancien parti unique PDCI avait remporté deux nouveaux sièges dans le futur parlement à la suite d’un scrutin partiel dans la circonscription d’Agnibilékro (250 km au nord-est d’Abidjan). Quelque 26 postes sièges restent à pourvoir dans le nord, où des élections partielles doivent être organisées le dimanche 14 jannvier. Le RDR, parti de Ouattara, boycotte ces élections. - 14 janvier. Sous un important déploiement des forces de l’ordre, le scrutin dans le nord du pays s’est déroulé sans incident et les militants du RDR ont suivi la consigne du “boycottage pacifique”. La participation devrait être très faible, selon les observateurs. A Kong, village de la famille Ouattara, le scrutin a été annulé pour éviter tout dérapage. - 15 janvier. Ces législatives partielles ont été marquées par une abstention record: 87%. En l’absence du RDR, le PDCI a remporté 15 des 24 sièges à pourvoir. Le FPI de Gbagbo n’a remporté aucun siège; 5 indépendants ont été élus, ainsi que 4 candidats du RDR dont le nom figurait sur les bulletins malgré le boycott. Pour l’ensemble du territoire, le FPI a donc remporté 96 sièges sur 225, contre 94 au PDCI, l’ex-parti unique. L’élection du président de l’Assemblée nationale, deuxième personnage de l’Etat, dépendra donc d’alliances dans lesquelles les indépendants vont jouer un rôle déterminant. -D’autre part, quelque 5.000 Burkinabé installés en Côte d’Ivoire ont regagné le Burkina Faso par vagues successives depuis le 12 janvier. Les rapatriés affirment pour la plupart avoir été spoliés de leurs biens, violentés ou blessés dans ce qui apparaît comme une véritable chasse à l’homme. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 janvier 2001)

* Djibouti. L’Union africaine — Le représentant de Djibouti auprès de l’Organisation de l’unité africaine, Dileita Mohammed Dileita, a soumis l’instrument de ratification de l’Acte constitutif de l’Union africaine par son pays à l’OUA à Addis Abeba. M. Dileita a rappelé que la loi adoptée par le Parlement de son pays, autorisant cette ratification, a été votée le 31 décembre 2000. Quatre autres pays, la RCA, le Tchad, le Soudan et le Niger, ont aussi informé le secrétariat de l’OUA qu’ils avaient ratifié cet Acte, portant le nombre total des pays qui l’ont ratifié à 10. La Libye, le Mali, le Sénégal, le Togo et la République démocratique sahraouie ont précédemment déposé leurs instruments de ratification de l’Union africaine, approuvée par l’OUA lors de son sommet de juillet 2000 à Lomé au Togo. (PANA, Sénégal, 12 janvier 2001)

* Eritrea. Eritrea denies the peacekeepers air clearance — Eritrea will not allow UN peacekeepers to fly directly between its capital, Asmara, and Ethiopia’s capital, a UN official said. The United Nations plans to deploy a 4,200-strong peacekeeping force in the two countries to monitor a cease-fire between Ethiopia and Eritrea that ended two years of border war. Angela Walker, spokeswoman for the UN Mission in Ethiopia and Eritrea (UNMEE), said she had been informed by the Eritrean side that the flights would not be allowed. Walker said the deployment of the peacekeeping force was still on schedule and more than 3,500 peacekeepers were already in the region. UNMEE can still make direct low-altitude flights between the capitals, but these can only be done using smaller aircraft. Fighting between the Horn of African nations erupted May 6, 1998, when Eritrea — which won independence from Ethiopia in 1993 —invaded what Ethiopia considered its territory. The 1,000-kilometer (620-mile) border between Eritrea and its much larger landlocked neighbor has never been formally outlined. A formal peace deal signed on December 12 establishes commissions to mark the border, exchange prisoners, return displaced people and hear claims on compensation for war damages. Since the agreement was signed, however, divisions have arisen between the two. On Tuesday, UN Secretary-General Kofi Annan expressed concern over the disagreements. On Wednesday the Security Council called for both sides to resolve their differences over the redeployments quickly. (AP, 17 January 2001)

* Ethiopia. Blue Helmets in border area — More than three quarters of the 4,200-member force to be deployed under the UN Mission in Ethiopia and Eritrea (UNMEE) had arrived in the operational area by 12 January to monitor implementation of the peace agreement signed by the two countries in Algiers, Algeria, on 12 December 2000. In a statement issued in Addis Ababa Friday, UNMEE said that that 3,433 military and 125 civilian personnel from 71 countries have been deployed in the border area by 10 January this year. The mission said that a total of 3,279 troops from Canada, Denmark, Italy, Jordan, the Netherlands and Slovakia had been arriving in the operational area since December 2000. The latest arrivals included the final batch of Jordanian peacekeepers and de-miners from Slovakia.Eritrea and Ethiopia last month exchanged their wounded and sick prisoners of war as part of their Algiers agreement to end a bloody border war that had started in May 1998. (Pana, Senegal, 12 January 2001)

* Ethiopia/Eritrea. UN concerned — The United Nations voiced concern about disputes between Eritrea and Ethiopia over the pullback of their forces from a security zone to be monitored by UN peacekeepers. In a report, Secretary-General Kofi Annan said the disagreement worried him and stressed that the redeployment “will in no way prejudge the final status of the contested areas.” The report came as the United States weighed whether to try again to lift the arms embargo on the Horn of Africa neighbors who signed a peace agreement last month. Last week, the United States suffered an embarrassing setback when it couldn’t muster the necessary votes in the Security Council. Annan didn’t touch on the issue of the arms embargo in his report on the status of the 4,200-strong UN peacekeeping operation for Eritrea and Ethiopia. Instead, he focused on plans for the countries to pull back their troops along the border to form a “Ground Safety Zone” which the United Nations will monitor. (AP, 17 January 2001)


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