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WEEKLY NEWS ISSUE of:
18-01-2001

PART #3/4 - From GHANA- RWANDA

Part #1/4:
Africa => Centr.Afric.Rep.
Part #2/4:
Congo Brazza => Ethiopia
Part #4/4:
Senegal => Zimbabwe
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* Ghana. Nouveau gouvernement — Le président John Kufuor, qui a assumé ses fonctions le 7 janvier, a formé son gouvernement, ont annoncé les médias le 11 janvier. Parmi les 11 ministres nommés, M. Hackman Owusu-Agyemang dirigera le ministère des Affaires étrangères, M. Malik Alhassan celui de l’Intérieur, M. Yaw Osafo Maado les Finances et M. Kwame Add-Kufuor (frère du président) sera à la tête du ministère de la Défense. La nomination de ces ministres sera soumise au Parlement pour qu’il l’étudie et l’approuve. (IRIN, Abidjan, 11 janvier 2001)

* Ghana. Sécurité — Une coalition de femmes ghanéennes “Sisters Keepers” a sollicité du président Kufuor le limogeage du chef de la police en raison de son incapacité à mettre fin à des meurtres en série de femmes à Accra. Depuis 1997, 30 femmes ont été assassinées; la plupart ont été retrouvées nues, avec leurs vêtements déchirés laissés près d’elles. Par ailleurs, le président Kufuor a nommé M. Joshua Hamidu conseiller national pour la sécurité, a annoncé la radio officielle le 10 janvier. Retraité, M. Hamidu était un général de l’armée et le chef de l’état-major de la défense. Il avait également occupé la fonction d’ambassadeur du Ghana au Sénégal. (IRIN, Abidjan, 12 janvier 2001)

* Guinée. La force de la CEDEAOplain D — Le premier contingent de la force de la CEDEAO qui va être déployée aux frontières de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone, sera sur le terrain avant la fin du mois de janvier, conformément aux décisions prises après une réunion de deux jours à Abuja (Nigeria) des 4 pays qui fournissent des troupes, le Niger, le Nigeria, le Mali et le Sénégal. L’ensemble de la force serait opérationnelle au bout d’un mois après l’arrivée du premier contingent. Cette force a été mandatée pour rétablir la sécurité et la confiance dans la région, et utiliser la force pour dissuader les agressions ou la violation des frontières. La réunion, qui a pris fin dans la nuit du 13 janvier, a aussi décidé que les pays qui fournissent des troupes, sauf le Niger, devraient prendre en charge leurs soldats durant les 90 premiers jours de l’opération, afin de donner le temps à la CEDEAO de mobiliser des fonds. Le Nigeria a annoncé qu’il va fournir un contingent de 776 hommes, le Mali 500, et le Niger et le Sénégal chacun 200. (D’après PANA, Sénégal, 14 janvier 2001)

* Guinée. Réfugiés - Nouvelles attaques — Le 9 janvier, le nouveau commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a qualifié de précaire la situation en Guinée, où 500.000 personnes au moins ont cherché refuge pour échapper aux guerres qui ravagent la Sierra Leone et le Libéria voisins. 375.000 réfugiés sierra-léonais et 155.000 libériens menacent la stabilité du pays. Par ailleurs, CARITAS (Catholic Relief Services) s’est jointe au HCR, au CICR et au PAM dans l’organisation du transfert des réfugiés sierra-léonais des zones de conflit en Guinée vers le centre de transit des candidats au retour situé à Conakry. Ceux-ci seront transportés par bateau. - Le 15 janvier, le HCR a annoncé qu’il avait suspendu son assistance humanitaire destinée à environ 200.000 réfugiés libériens et sierra-léonais après la reprise des combats en Guinée forestière, le long de la frontière avec le Libéria. Des assaillants non identifiés ont attaqué, le 13 janvier, la ville de Guedekou (sud) et les villages avoisinants, contraignant les agences de l’Onu à se retirer de la région. Des dizaines de milliers de réfugiés et des Guinéens ont été forcés de fuir vers l’intérieur du pays, mais un nombre plus important s’est trouvé isolé dans cette zone frontalière dangeureuse. Depuis septembre dernier, le sud-ouest de la Guinée est régulièrement déstabilisé par des attaques le long de la frontière. Les combats opposent l’armée guinéenne et des rebelles venus des pays voisins (Sierra Leone et Libéria), peut-être épaulés par des dissidents guinéens. Les combats des derniers jours auraient fait près de 100 morts. -Le 17 janvier, selon l’agence PANA, le calme est revenu dans la zone de Guedekou où l’armée guinéenne a repris le contrôle de la situation après des combats qui auraient fait 70 morts, dont une cinquantaine du côté des assaillants. Cependant, les organisations humanitaires ne peuvent toujours pas apporter assistance dans cette zone, où elles redoutent une catastrophe humanitaire. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 janvier 2001)

* Kenya. Kenya Vulnerable to Ebola attack — The Ministry of Health has upped its surveillance and monitoring of Ebola fever in all high risk areas. Despite evidence indicating that the disease is dying out in Uganda, Kenya’s health authorities say they will remain on high alert across the country. The disease, manifests itself in high fever, sore throat, diarrhoea, muscle pain, headache, nausea and weakness and eventually massive oozing of blood from all body orifices.It has claimed 427 lives in Uganda since mid-September. The first outbreak of Ebola disease was reported in 1976 in a village near Ebola River in Zaire (now Democratic Republic of Congo). Kenya’s ministry of health has identified Busia, Teso, Mt Elgon, Bungoma, Trans Nzoia and Turkana districts as high risk areas. According the National Task Force on Ebola, which was constituted last October, the movement of Pokot and Turkana herdsmen from the country to the Ebola-hit district of Gulu in Northern Uganda, exposes the country to the Ebola virus.The task force says that their cross-border movements need close monitoring and vigorous surveillance to ensure that Ebola infected herdsmen do not infiltrate the country. (The Nation, Kenya, 12 January 2001)

* Kenya/Ethiopie. La tension s’accroit — La tension a continué de monter à la frontière entre le Kenya et l’Ethiopie après qu’une bande d’une centaine de présumés miliciens éthiopiens eut effectué un raid contre les lignes de la police d’Uran ce week-end, a rapporté la presse locale à Nairobi le mardi 16 janvier. Cette attaque fait suite à une autre perpétrée le 11 janvier et qui aurait fait 11 victimes kényanes. Les autorités d’Uran affirment que des milices pro-gouvernementales éthiopiennes infiltrent la partie kényane de la frontière lorsqu’elles poursuivent des rebelles du Front de libération Oromo, qui mènent une guerre de maquis pour renverser le gouvernement du président Zenawi. Les Ethiopiens accusent quant à eux les Kényans des régions frontalières d’accueillir les rebelles et de mettre à leur disposition des camps d’entraînement et une base pour lancer des attaques. (PANA, Sénégal, 16 janvier 2001)

* Kenya. Two girls saved from forced rite — Two girls who have been in hiding for two years to evade forced circumcision have been rescued. Mr. Kenneth Ogosia, the District Officer for Kegonga, Kuria, has directed that the girls return to their parents’ homes and ordered the arrest of people, among them a soldier, who have been pursuing the girls to face the knife. The orders follow complaints by an organisation, the He Girl Gender Group, over the the two girls’ plight. “Circumcision should be voluntary and not coerced,” he told. He said the government would not allow any individual or a group of people to impost customs on anybody, regardless of age or status in society. He said elimination of certain cultures should be made gradual through intensive education and counseling and challenged gender organisations to use local leaders to effect the desired changes. He asked gender related NGOs operating in his division to ‘go beyond mere complaints’ and help the communities change through active civic education. (The Nation, Kenya, 17 January 2001))

* Lesotho. Opposition coycotts development talks — Lesotho’s official opposition boycotted the small mountain kingdom’s biggest development planning conference yet on Wednesday in protest against the government’s alleged mismanagement and failure to call new general elections. The Lesotho Vision 2020 conference was opened by Prime Minister Pakalitha Mosisili in the capital Maseru as part of a national dialogue to develop long-term economic plans for the rural nation of 1,9 million citizens. Basutoland Congress Party (BCP) leader Molapo Qhobela told African Eye News Service (AENS) any co-operation with government initiatives risked legitimise Prime Minister Mosisili’s administration. Qhobela added that Lesotho’s government had also repeatedly failed to table Auditor General reports on its expenditure since 1992 and was therefore effectively operating unconstitutionally. Mosisili described the BCP’s boycott as regrettable and warned the estimated 500 delegates at the conference that parties should not allow politicking to interfere in the small landlocked nation’s long-term economic development. Calling for unity, Mosisili stressed that Lesotho Vision 2020 was non-partisan and was meant to develop government strategies for the next 20 years. South Africa deputy Reserve Bank governor and Lesotho citizen, Timothy Thahane, tabled a paper on the kingdom’s economic status and the need for more focused and better co-ordinated development initiatives with larger neighbours such as South Africa. Individual delegates voiced concern, however, that the conference was only the latest in a string of talk-shops which failed to make any real impact on Lesotho economic and budgetary policies. Lesotho, which is currently ranked 127th out of 174 countries on the United National human development index, exports mostly agricultural produce, textiles and handicrafts although only nine percent of the country’s land is arable. Lesotho Vision 2020 will, planners say, develop plans to use the nation’s water recourses to boost revenue and create long term employment and investment opportunities. (Ratabane Ramainoane, AENS, Lesotho, 17 January 2001)

* Libéria/Sierra Leone. Fin du soutien aux rebelles — Le 12 janvier, le gouvernement libérien a annoncé qu’il “ne soutiendra en aucune façon” les activités des rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF) et a appelé ces derniers à déposer les armes. Le ministre des Affaires étrangères a annoncé que le gouvernement avait adopté une “nouvelle politique de désengagement” et a annoncé aussi le départ du pays de l’ex-commandant du RUF, Sam Bockarie, et de toutes les personnes liées à ce mouvement rebelle sierra-léonais. Le Libéria a été accusé par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne de soutenir le RUF à travers un trafic d’armes et de diamants, ce que le Libéria a nié de manière répétée. Monrovia a aussi annoncé son intention de travailler avec les Etats-Unis et cherche en contrepartie la présence d’un groupe de contrôle des Nations unies à ses frontières avec la Guinée et la Sierra Leone, ainsi qu’à tous les ports d’importation. (PANA, Sénégal, 14 janvier 2001)

* Malawi. Police break up Malawi opposition rally — An leading opposition figure in Malawi says he will not be intimidated after riot police used tear gas to break up a rally in the country’s biggest city, Blantyre. Opposition leaders had just begun speaking at the rally on Monday, when paramilitary police fired rubber bullets and tear gas to disperse the crowd of 10,000. There was pandemonium as the huge crowd fled, some to a nearby market and shops in the densely populated township of Ndirande. Several people were injured in the crush, including children. Angry opposition supporters threw stones at police and looted shops for several hours. Te rally organisers, including sacked cabinet minister, Brown Mpinganjira, who is charged with corruption, also were forced to scramble to safety. (BBC News, UK, 16 January 2001)

* Maroc. Mohammed VI en Libye — Le roi Mohammed VI entame, le 15 janvier, une visite officielle en Libye à l’invitation du chef de la révolution libyenne, le colonel Muammar Khadafi. A l’issue de cette visite, la première depuis son intronisation en juillet 1999, le souverain marocain se rendra au Cameroun pour assister au 21e sommet France-Afrique prévu les 18 et 19 janvier à Yaoundé. (Le Figaro, France, 15 janvier 2001)

* Maroc. Grève oubliée de mineurs — Les mineurs de la mine de fluor de Aït Mimoune (155 km à l’est de Rabat) entament leur 4e mois de grève dans une indifférence quasi-totale, rapporte le quotidien marocain Al Adath al Maghribia le 15 janvier. Selon le journal, une centaine de mineurs de la société Samin occupent leur mine à quatre kilomètres de profondeur depuis octobre 2000 pour obtenir l’amélioration de conditions de travail qualifiées d’inhumaines. Certains mineurs ne sont toujours pas titularisés après 23 ans de services. Sans couverture sociale et médicale, les mineurs ne peuvent compter que sur l’assistance d’un infirmier qui rédige lui-même les prescriptions. Les mineurs habitent des bidonvilles qu’ils ont eux-mêmes construits au pied des hautes montagnes de l’Atlas. (AP, 15 janvier 2001)

* Maroc. Les libertés publiques — Le 11 janvier, des dizaines de personnes se sont rassemblées sans incident près d’un des centres de torture utilisé pendant les “années de plomb” au Maroc. Interdit par les autorités, ce rassemblement était une initiative du Forum Vérité et Justice, prise alors que se tient à Casablanca le 34e congrès de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme. Par ailleurs, Aboubakr Jamaï, directeur de deux des trois hebdomadaires interdits par le gouvernement, a réaffirmé son intention de poursuivre sa grève de la faim, commencée la veille, jusqu’à ce qu’il ait obtenu le droit de publier de nouveaux journaux. Le directeur du troisième hebdomadaire sanctionné, Ali Lamrabet, a annoncé son intention d’observer, lui aussi, une grève de la faim dès son retour d’une campagne d’explication en Espagne. - Le 12 janvier au soir, l’autorisation a été accordée au journaliste Aboubakr Jamaï de créer deux nouveaux hebdomadaires. Cette décision devrait améliorer l’image du Premier ministre au nom duquel la décision d’interdiction avait été prise. - Le 17 janvier, M. Ali Lamrabet a également reçu une autorisation similaire pour éditer Demain Magazine à la place de Demain, interdit. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 janvier 2001)

* Mozambique. On road to recovery from floods devastation — Donor countries and agencies are providing Mozambique with 140 million US dollars for reconstruction work following the February/March 2000 floods that killed some 700 people and affected an estimated 4.5 million people in the country. The UN Development Programme said in a release that the amount represents 96 percent of the estimated 453 million dollars pledged at the May 2000 donors conference in Rome, organised by the UN agency in collaboration with the Italian government. It said there have been agreements and exchange of letters between the Mozambican government and donors firming up the 140 million dollars. More than 650,000 people were displaced from their homes, while massive destruction of property was reported throughout the flood-affected regions of Mozambique. A recent report by Mozambican Planning and Finance Minister Luisa Diogo, highlighted achievements so far and notes the work carried out in the areas of infrastructure, resettlement, disaster management and vulnerability, as well as in private sector development. (Pana, Senegal, 16 January 2001)

* Mozambique. President meets opposition leader — The President of Mozambique, Joaquim Chissano, has been holding a second round of talks with the opposition leader, Afonso Dhlakama, in an attempt to ease tension. Last month, the two leaders agreed that opposition complaints of discrimination in state structures should be investigated. This first meeting followed violent anti-government protests and the deaths in prison of eighty-three opposition supporters arrested during the demonstrations. The opposition Renamo party charges that elections held slightly more than a year ago were rigged, although international observers declared the vote fair. (BBC News, UK, 17 January 2001)

* Namibia. Army accused of running secret detention centre — Accusations that the Namibian army has set up a detention centre in West Caprivi for people suspected of collaborating with Unita continue to mount despite official denials. The latest allegations, mainly by members of the Kxoe community at Bagani in West Caprivi, follow the arrest last week of two men whom soldiers accused of being responsible for planting a landmine that killed three people. On 15 January Police released Liep Kamba and Riembi John at Katima Mulilo without laying charges after the two men were handed over to them by the army in Bagani on Friday. The Namibia Defence Force had held them for nearly three days. The army, which has attributed the landmine blast to Unita soldiers, accused Kamba and John of involvement in the attack. Defence Minister Erkki Nghimtina, on leave at his village home in Edundja in the Ohangwena region, yesterday dismissed suggestions that soldiers were running a detention centre or that they have been detaining suspects. “There is no truth in that,” said Nghimtina. “There is a difference between detention and holding [people]. We have no powers of arrest but we can hold people for questioning.”Namibia’s Constitution states that suspects may be held for up to 48 hours before they are brought to court or released. “It is not contrary to the Constitution. We are trying to prevent people from getting killed. If we don’t do it then we are here for ceremonial purposes,” he said, speaking to The Namibian in Oshikwanyama. (The Namibian, 17 January 2001))

* Niger. Programme de mini-barrages — Le 10 janvier, le président Tandja a lancé à Bankor, un hameau de culture de Tilla Reina (120 km à l’ouest de Niamey), son programme de construction de mini-barrages et de retenues d’eau, aux termes duquel il entend bâtir trois de ces ouvrages par an et par arrondissement. La mise en oeuvre de ce programme vise à réduire la pauvreté des populations par un accroissement de la production agricole. Par cette opération, le président a déclaré traduire en actes l’engagement pris devant le peuple nigérien d’alléger les souffrances de la population. Le monde rural est au coeur des préoccupations du gouvernement qui envisage de mettre en oeuvre un vaste programme de développement multisectoriel. La dernière campagne agricole au Niger s’est soldée par un déficit de quelque 163.000 tonnes et a aggravé les conditions déjà précaires des populations. (PANA, Sénégal, 11 janvier 2001)

* Nigeria. Eglises incendiées — Le 9 janvier, des centaines de jeunes musulmans ont brûlé plusieurs églises et débits de boisson, après avoir assisté à l’éclipse lunaire à Maiduguri, dans l’Etat de Borno. La foule, qui s’était réunie pour prier devant l’éclipse, est devenue incontrôlable et de nombreux non-musulmans se sont réfugiés dans les casernes et postes de police, avant que les policiers anti-émeutes ne dispersent les émeutiers. (Le Monde, France, 12 janvier 2001)

* Nigeria. Obasanjo is a failure, says Beko — Human rights activist and Executive Director of Centre for Constitutional Governance, Dr. Beko Ransome-Kuti has described the present administration of President Olusegun Obasanjo as a failure. He said the past 20 months of the leadership of President Obasanjo has been full of pains and agonies for Nigerians. He described the few months that the government has been in power as blood laden with several calamities unleashed on Nigerians. The activist claimed that there are no indications that things will be different this year. He lashed out at the president for woefully failing Nigerians adding that things would have been better if the country was being ruled by genuine democrats. Beko explained that the level of ethnic clashes in the past 20 months is unprecedented in Nigeria’s recent history. “Over 10,000 people died in Kano, Shagamu, Kaduna, Aba Owerri, Lagos, Minna, Zaria and Ibadan were ethnic clashes where predominant.... At present Nigeria is merely in a state of suspense”, he stated. (P.M. News Lagos, 12 january 2001)

* Nigeria. Canada worried about Sharia case — Canadian Foreign Minister, John Manley said he was worried by what he called the “appalling case” of a young Nigerian girl who has been sentenced to 180 lashes for having illegal sex. Bariya Magazu, 17 was convicted last September by a Sharia court of engaging in premarital sex. Magazu, who said she was coerced into having intercourse with three of her father’s acquaintances, had a baby at the end of last year. A judge in the northern state of Zamfara has set the date for the punishment as January 27. Human rights groups say 180 lashes is tantamount to a death sentence. Canada’s high commissioner to Nigeria has already lodged a formal protest about Magazu’s sentence and Manley said the Nigerian high commissioner to Canada had been summoned to the foreign ministry in Ottawa this week. At least, one Canadian family has offered to adopt the girl in a bid to forestall the lashing.Nigeria has been sharply divided over the strict Sharia penal code since late 1999 when Zamfara State embraced it. Hundreds of people died in clashes between Christians and Muslims over plans to introduce Sharia in neighbouring Kaduna State last year. Non-Muslims oppose Sharia for its tough sanctions, such as stoning for adultery and the amputation of hands for theft. (P.M. News Lagos, 12 january 2001)

* Nigeria. Girl’s lashing sentence cut — The authorities in the northern Nigerian state of Zamfara say they have reduced the sentence against a teenage girl who was due to receive 180 lashes for having had sex before marriage. A senior official in Zamfara, which is now governed according to strict Islamic law, Sharia, said the girl would instead receive 100 lashes. The announcement is the latest development in a case which is attracting growing international attention. Bariya, who does not know her exact age, was sentenced to 180 lashes in September when it was discovered she was pregnant. This was according to the Sharia, or Islamic legal code, which predominantly Muslim Zamfara adopted last year. The father of her child has not been identified. The punishment was delayed because of her pregnancy, but her baby was born in December. After that, the young woman was given 45 days to appeal against sentence. The case has been taken up by Amnesty International and has attracted particular attention in Canada, where last week the foreign minister described the sentence as appalling. The sentence now appears to have been postponed indefinitely. (BBC News, UK, 14 January 2001)

* Rwanda. Aide financière — Au cours de la période 1995-2000, l’Union européenne a alloué au Rwanda 110 millions d’euros, annonce-t-on de source européenne le 11 janvier à Kigali. Ces ressources ont été investies dans les domaines de la promotion des droits de l’homme, des infrastructures comme la réfection de l’aéroport de Kigali ou la réhabilitation des routes, de l’éducation, de la santé et de la protection de l’environnement, a précisé le chef de la délégation de l’UE, M. Jeremy Hester. Le seul domaine de sécurité alimentaire a bénéficié d’une aide de 189,5 millions d’euros depuis 1994, et l’aide humanitaire d’urgence à 155,4 millions d’euros depuis le retour des réfugiés en 1996. -D’autre part, le même jour, un mouvement d’opposition basé aux Pays-Bas, le Rassemblement pour le retour des réfugiés et de la démocratie au Rwanda (RDR), a demandé à la communauté internationale de décréter un embargo sur les ventes d’armes au Rwanda. Le RDR accuse le gouvernement rwandais de “crimes contre l’humanité et de violations graves des droits de l’homme”. Il accuse également le Rwanda d’organiser le pillage des richesses de la RD-Congo et d’apporter un soutien aux rebelles congolais. Le RDR estime que 60% du budget du Rwanda sont financés par l’aide internationale et demande aux pays donateurs de cesser toute aide non-humanitaire au Rwanda. Selon un rapport de l’Institut d’études stratégiques, basé à Londres, l’armée rwandaise compte 60.000 hommes, dont le budget annuel s’élève à 62 millions de dollars. (D’après PANA, Sénégal, 11 janvier 2001)

* Rwanda. Prosecution office and Rwandan indictees — The Prosecution Office of the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR) has declined to comment on rewards offered by the US government for a list of 13 persons indicted by the Tribunal. Except for three cases, the names of the 13 persons indicted by the Tribunal and still at large have been unknown to the public and were thought to be “sealed indictments”. When asked to confirm that the Prosecution had provided this list, the spokesperson for the Prosecutor, Florence Hartman declined to comment." I can neither confirm nor comment on this," Hartman said... We welcome this initiative but really it I cannot tell you anything about it, it is an independent undertaking of the (US) State Department... If they find people the Tribunal has primacy of jurisdiction, we think the initiative will help track those who have not yet been arrested but that’s all I can tell you." (Internews, Arusha Tanzania, 12 January, 2001)

* Rwanda/Belgium. Embargo on weapons — Rwanda’s opposition Rally for the Return of Refugees and Democracy (RDR) based in the Netherlands, Thursday 11 January urged the international community to impose an arms embargo on the Kigali government. RDR President Victoire Inagabire, accused the government of President Paul Kagame of “crimes against mankind and serious human rights violations, massacres and imprisonment of tens of thousands of Rwandan citizens.” The movement also accused the Rwandan government of organising, what it called a “large-scale plundering of the riches of the Democratic Republic of Congo (DRC) such as diamond, gold and ivory.” It also alleged that the Rwandan Patriotic Army (APR) was supporting rebels opposed to the government of President Laurent-Desire Kabila of the DRC. Inagabire, who claimed that 60 percent of Rwanda’s budget were financed through international aid, urged the donor countries to suspend non-humanitarian assistance to the country. (Pana, Senegal, 12 January 2001)

* Rwanda. Kigeri V veut rentrer — En exil depuis 1961, le roi du Rwanda, Kigeri V, sort de son silence. Il a adressé des voeux à ses compatriotes, et une tournée récente en Afrique centrale l’a mené, entre autres, à Kinshasa. Dans un entretien au quotidien belge Le Soir, il critique le régime actuel et affirme qu’il souhaiterait rentrer dans son pays, où devrait être organisé un référendum sur la restauration de la monarchie. Le roi, ou du moins la monarchie, compte de plus en plus de partisans au Rwanda: des Tutsi rescapés qui se sentent dépossédés de leur pays, des Hutu qui se rallient au roi pour affaiblir le président Kagamé, des militaires las de combattre au Congo, des intellectuels qui estiment que le pays doit renouer avec son passé pour pouvoir se réconcilier avec lui-même. Mais la faveur nostalgique dont jouit le roi est surtout le reflet des difficultés, sinon des échecs d’un régime qui vit toujours sur pied de guerre et qui est gagné par la corruption et les inégalités sociales. (Le Soir, Belgique, 15 janvier 2001)

* Rwanda. Réintégration des ex-FAR — Tous les soldats des ex-forces armées rwandaises (ex-FAR) qui se rendent ou sont capturés vivants, pourraient réintégrer l’armée gouvernementale à la condition qu’ils n’aient pas participé au génocide de 1994, indique-t-on à Kigali de source militaire. La réintégration a commencé depuis la fin de la guerre civile en 1995 et des éléments des ex-FAR sont actuellement opérationnels au sein de l’armée, a indiqué le chef d’état-major le 15 janvier. Cette politique a été accélérée au début de l’année en cours. Plus de 1.000 de ces soldats sont passés au camp de rééducation “civique et morale” de Mudende, où les éléments reconnus aptes physiquement et moralement sont invités à rejoindre les rangs de l’armée nationale. (PANA, 16 Sénégal, janvier 2001)


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