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WEEKLY NEWS ISSUE of: 01-03-2001
PART #2/4 - From BURUNDI to GHANA
Part #1/4: Africa => Burkina Faso |
Part #3/4: Guinea => Somalia |
Part #4/4: South-Africa => Zimbabwe |
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* Burundi. Sommet à Arusha — Le sommet régional convoqué par le médiateur sud-africain Nelson Mandela pour relancer le processus de paix, réunissant quatre chefs d’Etat (Tanzanie, Kenya, Congo-Kinshasa et Rwanda) et trois vice-présidents (Ouganda, Afrique du Sud et Gabon), s’est ouvert le 26 février à Arusha (Tanzanie), mais n’a pas obtenu les résultats escomptés. Les parties burundaises ont toujours buté sur la question de la direction de la transition, cette période de trois ans censée ouvrir la voie au retour de la démocratie. M. Mandela avait proposé que cette période soit scindée en deux temps de 18 mois, la première sous un président tutsi (l’actuel président Buyoya), la seconde sous un président hutu. Cette formule a été largement rejetée par 12 (6 hutu et 6 tutsi) des 19 délégations. Une contre-proposition a été avancée par les opposants: la gestion de la transition par un président hutu, flanqué d’un vice-président et d’un Premier ministre tutsi. Les parties burundaises n’arrivant pas à un accord, les chefs d’Etat de la région ont fait des propositions. Ils ont endossé la proposition de M. Mandela: une transition en deux temps, dont la première présidence sera confié à un Tutsi, avec un Hutu comme vice-président. Mais avec quatre candidats tutsi en lice, le choix reste difficile et nombre d’observateurs estiment que Buyoya pourrait se succéder à lui-même, selon l’agence PANA. (ANB-BIA, de sources diverses, 28 février 2001)
* Burundi. New attempt at peace while fighting rages near Bujumbura — 23 February: Less than a week before a summit aimed at making peace in Burundi, one of the two main rebel groups fighting the Burundian government says it has ousted its leader because he betrayed their cause by agreeing to negotiate. A faxed statement from the Palipehutu-National Liberation Front or FNL says its leader, Kossan Kabura, has been replaced by Rwasa Agathon. Kabura himself had replaced another rebel leader expelled when the rebel movement agreed to join the peace talks mediated by former South African President Nelson Mandela. Neither the FNL nor its fellow rebel group, Forces for the Defense of Democracy, has taken part in the 2 1/2-year negotiation process in Arusha in neighbouring Tanzania that produced a political peace agreement — though not a cease-fire — last August. Palipehutu-FNL spokesman Anicet Ntawuhiganayo says ousted leader Kabura had agreed to cease-fire negotiations with the government of President Pierre Buyoya. «He has confused diplomacy and negotiations and has also created divisions among our members,» Ntawuhiganayo says in a statement in which he also denies reports that new leader Agathon had been killed in an argument with FNL military staff. «He is alive and well; we would not have appointed a ghost,» Ntawuhiganayo said. Increasingly exasperated by the failure of the parties to the peace agreement to name a transitional government, Mandela has summoned 11 African leaders to Arusha in a bid to break the impasse and end Burundi’s seven-year civil war. 24 February: Delegates begin arriving in Arusha for the peace conference. At the moment it remains unclear how many of the eleven invited heads of state will attend the summit. 25 February: Hundreds of people have fled their homes in poor suburbs of Bujumbura when heavily armed rebels launched a fierce attack. Residents said many civilians have been killed or wounded. 26 February: Several African Presidents are gathering in Arusha to try to revive the power-sharing agreement. A statement by the mediators has expressed disappointment that the Burundian parties have again failed to agree on a transitional leader in a multi-ethnic power-sharing. Mr Mandela is reported to have threatened to resign as mediator in frustration over the lack of progress. Rebels battle government troops on the outskirts of Bujumbura in heavy fighting, leaving dead in the streets. Hutu rebels claim to have advanced to the Kinama district. 27 February: The most serious fighting in Bujumbura for five years has so far forced 30,000 people to flee and left at least 30 people dead. Meanwhile, Nelson Mandela is touring a Burundian refugee camp in Tanzania to brief people on the state of the negotiations. 28 February: The Burundian army says it has repulsed the rebel attack on Bujumbura, and re-taken control of the city’s suburbs. Heads of State from the Great Lakes Region have now given their consent to President Buyoya of Burundi to lead the first 18-month phase of a transitional government. (ANB-BIA, 1 March 2001)
* Burundi. Attaque des FNL — A la veille du sommet crucial sur le processus de paix à Arusha, les Forces nationales de libération (FNL), un des deux principaux groupes rebelles burundais, était divisé entre partisans et adversaires d’une négociation avec le pouvoir. Les seconds semblent l’avoir emporté. Kabora Cossan, chef historique des FNL, a été démis de ses fonctions pour avoir entamé de telles négociations, a affirmé le 22 février le commandant de la quasi-totalité des combattants FNL sur le terrain. Et le samedi soir, 24 février, les FNL ont lancé une attaque à Bujumbura, dans le quartier de Kinama au nord-ouest de la capitale, faisant au moins 15 morts. Dimanche et lundi, les combats se poursuivaient toujours, les rebelles occupant le quartier de Kinama. Le mardi, l’armée avait repris une partie de ce quartier, mais plusieurs zones restaient encore aux mains des rebelles. Le bilan provisoire est d’au moins 32 morts depuis le début de l’offensive, mais pourrait être bien plus haut. On compte au moins 30.000 déplacés. - Par ailleurs, l’autre mouvement rebelle hutu, les Forces pour la défense de la démocratie (FDD), a affirmé avoir tué au moins 315 soldats la semaine dernière dans le sud du pays. - A Bujumbura, selon une source locale, les armes se sont tues le mercredi soir, 28 février. Un porte-parole de l’armée a annoncé que Kinama avait été repris, et a donné comme bilan officiel: 24 rebelles tués, 6 militaires tués et 10 autres blessés. D’autres sources parlent de 38 morts, dont 17 civils. (ANB-BIA, de sources diverses, 1er mars 2001)
* Cap Vert. Présidentielle: résultats contestés — Le dimanche 25 février, au deuxième tour des élections présidentielles, deux candidats s’affrontaient, qui avaient obtenu un résultat presque identique au premier tour. Pedro Pires, candidat du Parti africain de l’indépendance du Cap Vert (PAICV, ancien parti unique), avait obtenu 45,9% des voix, et Carlos Veiga, candidat du Mouvement pour la démocratie (MPD), avait obtenu 45,1%. Le scrutin s’est déroulé dans le calme, et les électeurs semblaient plus nombreux qu’au premier tour. 26 février. En attendant le verdict de la commission électorale, les deux candidats affirmaient avoir emporté le scrutin d’une courte tête. 27 février. Selon la Direction des services d’appui au processus électoral (dépendant du gouvernement), M. Pires l’aurait emporté de 164 voix (75.900 contre 75.736). Mais les partisans de M. Veiga contestent ces résultats et rappellent que seule la Commission nationale des élections (CNE) fait autorité. Le chef de la police a appelé au calme. le 28 février, la CNE continuait à contrôler les votes bureau par bureau, en rappelant que le code électoral lui donnait jusqu’à samedi pour se prononcer. (ANB-BIA, de sources diverses, 1er mars 2001)
* Cape Verde. Presidential elections — 27 February: The final results in the 2nd round of presidential elections is still not yet known as both candidates, Carlos Veiga and Pedros Pires, are claiming victory. The latest official results are putting My Veiga just ahead, but the electoral authority is saying there was a problem with the count which will delay a final declaration. 28 February: The Chairman of the National Electoral Commission says his institution should be able to announce the official results on 3 March or onwards. (ANB-BIA, Brussels, 1 March 2001)
* Congo (RDC). Gouvernement non remanié — A la surprise de nombreux observateurs et diplomates, le président Joseph Kabila n’a pas annoncé de remaniement gouvernemental lors du conseil des ministres qui a reconduit l’équipe en place. Nombreux pourtant étaient ceux qui s’attendaient à des changements dans le personnel politique afin de refléter la nouvelle volonté de paix dont a fait preuve en paroles le jeune président. “Pour bon nombre de Congolais, le doute commence à poindre quant à la capacité de Kabila junior d’aller vers des réformes profondes”, écrivait le 22 février Le Potentiel, principal quotidien d’opposition. (La Libre Belgique, 23 février 2001)
* Congo (RDC). Accord de désengagement — Le 22 février, le Conseil de sécurité de l’Onu a approuvé un plan de désengagement partiel des armées en guerre au Congo et l’envoi d’un contingent de casques bleus, limité pour le moment à 3.000 hommes, dont 500 observateurs militaires. Les observateurs de l’Onu ne se déploieront que lorsque les armées présentes auront effectué un retrait de 15 km de part et d’autre du front. Les belligérants devront en outre soumettre au Conseil de sécurité, d’ici le 15 mai, un plan complet de retrait et présenter des propositions afin d’assurer la sécurité des frontières du Rwanda, menacées par les milices hutu. Après discussion, les membres du Conseil ont accepté d’examiner la possibilité d’accroître le nombre de casques bleus en cas de besoin. - Le 23 février, un observateur militaire de la mission de l’Onu (Monuc) a quitté Kinshasa pour se rendre à Pweto (sud-ouest) afin de préparer le déploiement des observateurs qui surveilleront le désengagement des troupes rwandaises. (ANB-BIA, de sources diverses, 24 février 2001)
* Congo (RDC). Volcan en éruption — L’éruption du volcan Nyamuragira, qui a commencé au début du mois, est loin de s’arrêter, rapporte une équipe de volcanologues le 25 février. En plus de trois coulées observées antérieurement, deux autres se sont formées à partir d’un cône situé sur le flanc sud. Les cinq coulées de lave continuent à s’avancer inexorablement vers les voies d’accès de Goma, qui a commencé à souffrir des effets de la pollution de l’air. Mais la plus grande crainte des habitants de Goma vient du volcan voisin, le Nyiragongo, dont l’éveil pourrait causer des dégâts considérables dans leur ville et pour tous les habitants de la région. Ce volcan se trouve sur la même fissure volcanique que le Nyamuragira et son cratère a commencé à émettre des fumées. (PANA, Sénégal, 25 février 2001)
* Congo (RDC). La coopération de l’UE— Le 26 février, l’Union européenne, encouragée par les ouvertures apparues en RDC, s’est engagée à reprendre à terme sa coopération au développement avec le Congo, à la suite des promesses exprimées par le nouveau président J. Kabila d’engager des réformes économiques. Mais il faudra que ces intentions ‘se traduisent dans les faits", ont dit les ministres des Affaires étrangères de l’UE réunis à Bruxelles, avant que l’Union soit disposée à engager avec la RDC un débat de fond sur une reprise progressive de la coopération au développement interrompue depuis 1992. (La Libre Belgique, 27 février 2001)
* Congo (RDC). Le colonel Kapend arrêté — L’interpellation, le 24 février, du colonel Eddy Kapend, aide de camp et chef d’état-major particulier du défunt président Kabila, a été confirmée le 27 février: il a été placé en résidence surveillée. Selon le journal Le Monde, la commission d’enquête (sur l’assassinat de Kabila) mise en place avec la participation des alliés militaires de Kinshasa (Angola, Zimbabwe, Namibie) serait à l’origine de cette décision. Selon La Libre Belgique, cette interpellation met en exergue une lutte des clans au sein du pouvoir à Kinshasa, entre réformateurs (dont E. Kapend était une des figures de proue) et conservateurs. Elle tendrait à démontrer que ces derniers l’ont emporté, ce qui pourrait remettre en question les gestes d’ouverture posés par le nouveau président. (ANB-BIA, de sources diverses, 28 février 2001)
* Congo (RDC). Pull-back plan welcomed — 23 February: Supporters of both the government and rebels in the Democratic Republic of Congo have welcomed a United Nations plan for warring troops to pull back from the front lines. The Zimbabwean Defence Minister, Stanislaus Mudenge, whose country backs the Congolese government, said the UN resolution was an important first step. At the end of a three-day meeting on Congo RDC, the United Nations Security Council set a new timetable for the pull back of the different factions. Representatives from the six warring countries and the three main rebel groups were all present at the discussions. Efforts to end the two-and-a-half year conflict have come to a head recently following the death of former DR Congo President Laurent Kabila. In a resolution negotiated with all the parties, the council has demanded that the forces start an initial 15km pull-back by 15 March. They should then plan for a complete withdrawal by 15 May. «Of course it’s only the beginning of a long journey, but it’s a good beginning,» said French Ambassador Jean-David Levitte. The UN has plans to deploy 3,000 troops in Congo to monitor the withdrawals. The Namibian President, Sam Nujoma, speaking after talks with President Joseph Kabila in Kinshasa, said: «We want to give the Congolese people the opportunity to free themselves and to commence the expected democratisation process so as to freely choose their leaders.» 24 February: A group of UN military observers has left Kinshasa for Pweto, to verify the promised 200 km pull-back of Rwandan forces in that area. 28 February: The Ugandan army has begun withdrawing about 1,500 troops from Congo. Rwanda has also begun a troop pull back from Pweto. (ANB-BIA, Brussels, 1 March 2001)
* Congo (RDC). Replis rwandais et ougandais — Dans la nuit du 27 au 28 février, les troupes rwandaises ont commencé à quitter leurs positions sur la ligne de front dans la région de Pweto, en présence d’observateurs de l’Onu. Selon le colonel Karake Karenzi, chef des opérations, environ 3.000 soldats quitteront la ville et se replieront en cinq jours sur Pepa (200 km au nord-est). Pweto restera sous le contrôle du RCD, un des groupes rebelles, et les Rwandais reviendront si les forces gouvernementales ou leurs alliés tentaient de s’emparer de la ville. Ce retrait rwandais est le plus important geste de paix à ce jour depuis la signature des accords de paix de Lusaka. - Du côté ougandais, le 28 février, un premier groupe de 147 militaires a quitté la ville de Buta en avion, pour se poser à Gulu dans le nord de l’Ouganda. Au total, 1.500 hommes, soit deux bataillons, doivent se retirer de Buta et Gemena avant la fin de la semaine. (ANB-BIA, de sources diverses, 1er mars 2001)
* Congo (RDC). Two close aides of Laurent Kabila arrested — Two close aides of Laurent Kabila have been arrested on suspicion of involvement in the late President’s assassination. Colonel Eddy Kapend, who played a key role in ensuring a smoorth transition, which handed the presidency to Mr Kabila’s son, Joseph, is being held in a secret location. It was also reported on 28 February, that General Nawej Yav, commander of the Kinshasa military region and a close associate of Col. Kapend, was being held on suspicion of complicity in the murder. Both Col. Kapend, who was Mr Kabila;s chief of staff, and General Yav, belong to the Lunda ethnic group, which has close links to neighbouring Angola, one of Kinshasa’s allies in the war. (Independent, UK, 1 March 2001)
* Egypt. D8 meeting — Leaders and representatives of eight developing Muslim countries (D8) have agreed to boost economic co-operation. The global trade regime benefits mainly the rich countries. At the D8 meeting in Cairo, they agreed on a series of steps to help increase the volume of trade between their countries and boost their collective clout in the global economy. Delegates called for a fairer global economic system and expressed concern over the negative impact of globalisation on developing countries. Under the plans agreed at the summit, visa restrictions for businessmen will be eased and a special company will be set up to help member states market their goods. The aim is to double the amount of trade between D8 states — Egypt, Nigeria, Iran, Turkey, Pakistan, Bangladesh, Indonesia and Malaysia — over the next five years. The eight countries are home to about 13% of the world’s population, but account for only 4% of world trade. General Pervez Musharraf of Pakistan summed up the concerns of the summit participants. «The global trade regime benefits mainly the rich and technologically advanced countries,» he said. «Besides, external debt burden is stifling economic growth in most developing countries, including Pakistan.» General Musharraf said the debt problem had reached alarming proportions. The Nigerian President, Olusegun Obasanjo, described the debt burden as strangulating and called on developed countries to show the political courage and will to tackle it. Poverty, he said, was a man-made, not a God given, condition. President Mubarak has taken over chairmanship of the Group. Leaders of the D8, set up in 1997, recognize the «critical and major role of the private sector in achieving the group’s cooperation targets in all fields», said a final draft communique from the meeting. (ANB-BIA, Brussels, 25 February 2001)
* Eritrea. Aid sought for recovery — Eritrea has appealed to the international community to help the country meet its humanitarian needs. The vast majority of the $223m appeal is for food aid. In a recent survey around half of Eritrea’s population was identified as needing assistance due to the effects of war and regional drought. The appeal comes at a time when Ethiopian and Eritrean troops are pulling back from their disputed border in order to create a temporary security zone. For the Eritreans the pull back means that they can return to their farmland and begin work improving the country’s food security situation. Last year, huge swathes of Eritrean territory, which included the best farmland, were occupied by Ethiopian forces. The occupation displaced over one million people. Largely as a result, Eritrean food production fell by 75% and the country only survived because of a swift response from the international community. There are still several hundred thousand Eritreans, mostly women and children, who live in displacement camps and are waiting to go home. Now, with the withdrawal of Ethiopian troops from Eritrean territory their chance to return is approaching. The timing is crucial as the planting season is due in the next few months. The resettlement of people in the buffer zone will be a major humanitarian challenge. Most Eritrean civilians lost everything when they fled their homes, some villages have been destroyed and many looted. Once they have returned people will also face the threat of landmines. Even though there is peace, repairing the damage wrought by years of war and drought will take Eritrea many years. (BBC News, 23 February 2001)
* Eritrea-Ethiopia. Horn buffer zone hits snag — Eritrea is reported to have raised objections to the boundaries of a buffer zone being established under UN supervision to separate its forces from those of Ethiopia. Sources close to the Eritrean Government say it will now delay withdrawing all its forces from the disputed area until its objections are resolved. The Eritrean Government says the UN map is an inaccurate interpretation of a political map. It says it unfairly gives land to Ethiopia which it never controlled before. The United Nations is aware of the problem, but has not commented so far. Under a peace agreement signed by the sides to end their costly border war, UN peacekeepers will monitor the 25km buffer zone. Ethiopia said it completed its withdrawal from the zone by the 26 February deadline. The two governments had agreed earlier in the month on the new boundaries, which the UN was to translate into an operational map. (BBC News, 28 February 2001)
* Ethiopie. Retrait achevé — L’Ethiopie a annoncé avoir achevé le retrait de ses troupes postées en Erythrée aux termes de l’accord de paix signé en décembre 2000 entre les deux pays, rendant ainsi possible le déploiement de casques bleus le long de la frontière. L’Ethiopie a fait savoir à l’Onu que ses soldats postés dans la région de Senafe avaient reculé jusqu’aux positions qu’ils occupaient avant le début du conflit entre les deux pays. (Le Figaro, France, 27 février 2001)
* Ghana. Transit de la drogue — Le Ghana est de plus en plus utilisé comme point de transit par les trafiquants de cocaïne et d’héroïne, indique le rapport annuel 2000 de l’Office international de lutte contre les stupéfiants, publié le 21 février à Accra par le ministère ghanéen de l’Intérieur. Cette tendance est en partie due à l’amélioration des efforts du Nigeria pour lutter contre ce fléau. Le rapport fait encore remarquer que l’abus de drogue, surtout les substances psychotropes, est en hausse dans la plupart des pays africains. “Le nombre de femmes et d’enfants qui abusent de la drogue est en hausse, et l’âge de la première prise est en baisse”, précise-t-il, ajoutant qu’en 1999 les saisies de cannabis, d’héroïne et de substances psychotropes ont connu une importante hausse en Afrique par rapport à 1998. Les saisies de cocaïne ont toutefois baissé. (PANA, Sénégal, 22 février 2001)
* Ghana. 60% petrol price hike — Ghanaians woke up after the weekend to discover that petrol prices had risen by more than 60% in one fell swoop. The hike has serious economic implications for the West African state because Ghana derives 70% of all its energy needs from crude oil or oil products. This is a much higher percentage than in industrialised cultures where have gas and electricity are more prominent. Many local industries in the west African country will simply be unable to absorb the rising fuel costs and stand idle. And as well as dramatically higher petrol prices, an average Ghanaian also faces much bigger bills for cooking and heating. Ghana has no oil or gas production of its own, and is 100% dependent on importing fuel. It has one refinery, at the main port of Tema near the capital city of Accra, which processes around 45,000 barrels a day of crude oil, most of which is bought from neighbouring Nigeria. Nigeria is a member of Opec — the cartel that exists to cut back oil production and ensure that oil prices remain high enough. It is the efficiency of this cartel over the last 18 months that has seen global crude oil prices rise to over $35 a barrel last October, compared to a low of under $10 a barrel the previous year. And this leaves importing countries such as Ghana the stark choice of paying the vastly increased prices or not supplying its industries with any fuel at all. Until recently the state-owned oil company subsidised fuel costs, freezing the cost to the consumer, because of the presidential election last year. This subsidy was costing the state $845,000 a day and contributed to the ballooning domestic debt. A gallon of petrol will now be sold at $1.50. (BBC News, 27 February 2001)