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WEEKLY NEWS ISSUE of: 15-03-2001
PART #2/4 - From CONGO RDC to (EQ.) GUINEA
Part #1/4: Africa => Congo Brazza |
Part #3/4: Kenya => Somalia |
Part #4/4: Somalia => Zimbabwe |
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* Congo (RDC). Inter-Congolese Debate — On 5 March, Ketumile Masire, former president of Botswana and the Organisation of African Unity’s (OAU) current mediator for Congo, said that the «Inter-Congolese Debate», foreseen by the peace accords reached in Lusaka, Zambia, for Congo RDC, will take place in Brussels, Belgium. The Belgian government also announced that it has already allocated funds towards the initiative, which, Masire said, could take place as soon as April. There is, however, still widespread concern regarding Masire’s ability to mediate in the Congo RDC situation, a doubt also expressed by international political analysts at the time of his appointment by the OAU over a year ago. It is said that he does not know the Great Lakes Region well enough. (MISNA, Italy, 8 March 2001)
* Congo (RDC). Fermeture des cachots illégaux — L’organisation Journalistes en danger (JED) se réjouit de la décision du président J. Kabila de fermer “tous les centres de détention qui ne dépendent pas des parquets de la République”. Parmi ces centres on compte la maison de détention de la capitale connue sous le nom de GLM (Groupe Litho Moboti). JED a émis le voeu que cette décision se traduise en actes et en a profité pour exiger la libération du rédacteur de Pot-Pourri, Guy Kasongo Kilembwe. Celui-ci est détenu depuis le 6 mars dans un des cachots de l’Agence nationale de renseignements, qui ne dépendrait pas des parquets de la République. JED a souligné que ces dernières années de nombreux journalistes ont été maltraités dans des cachots illégaux. (DIA, Kinshasa, 9 mars 2001)
* Congo (RDC). Matters surrounding Laurent Kabila’s murder — 8 March: Lebanon has asked Congo if it can participate in an investigation into the deaths of 11 Lebanese in Kinshasa, following the assassination of Laurent Kabila in January. Congo’s Justice and Foreign Ministers are reported to have said that the Lebanese nationals were «executed», but details about the deaths are sketchy. President Joseph Kabila has ordered an inquiry into the killing. The inquiry was supposed to wrap up by 6 March, but on 7 March, the Justice Minister said that it would last an extra month «to allow better finalisation of the inquiry». 9 March: President Kabila has replaced key security and military officials as part of a shake-up in security. He has also ordered the immediate closure of detention centres not run by the state prosecution services. The Muslim Shi’ite goup Hezbollah demands that the Congolese authorities find and punish the killers of the Lebanese nationals. (ANB-BIA, Brussels, 10 March 2001)
* Congo (RDC). Mission de R. Garreton — Roberto Garreton, depuis 1994 rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en RDC, s’est rendu le 11 mars au Congo pour une visite de dix jours. A Kinshasa, il rencontrera le président J. Kabila et des membres du gouvernement, ainsi que des représentants d’ONG. Ensuite, M. Garreton se rendra dans l’est du pays, à Goma et à Bukavu, où il s’entretiendra avec les leaders des mouvements rebelles et de la société civile. Pour la première fois, il se rendra également à Bunia et Beni pour se renseigner sur les massacres qui y ont eu lieu en janvier. Le 30 mars, M. Garreton fera son rapport à la commission des droits de l’homme à Genève. (D’après De Standaard, Belgique, 12 mars 2001)
* Congo (RDC). At least 70 dead as mine collapses — At least 70 miners in the Democratic Republic of Congo were killed over the weekend after several tunnels in their ore mine collapsed, officials in the rebel-held town of Goma said Tuesday. Officials said the accident at the remote mine, located about 50 kilometers (30 miles) northwest of Goma on the Rwandan border, occurred on Saturday. But details only came to light on Tuesday. “The total number of people (who died) when the mine collapsed is confirmed to be 70,” Jean Pierre Kisanga, a spokesman for the rebel Congolese Rally for Democracy (RCD), said in a telephone interview from Goma. He said the victims were working in several tunnels when they collapsed, possibly due to heavy rains that have been pounding the area. Most of the victims were young men, some of them local farmers, who see mining as a way of getting rich in a region rife with war and poverty. The mine contains a steel-gray, glittering ore known locally as coltan, a mixture of columbite and tantalite, used in electronics, light bulb filaments and nuclear reactor parts. Coltan is mined intensively in the remote mountains of northeastern Congo and is said to fund rebel activity in the region. (Reuters, 13 March 2001)
* Congo (RDC). Casques bleus — Le déploiement de plus de 1.500 soldats de la mission de l’Onu en RDC (Monuc) doit commencer avant la fin du mois, a affirmé le 7 mars à New York le porte-parole de l’Onu, Fred Eckhard. Les troupes comprennent 208 soldats d’Uruguay, 540 du Sénégal, 614 du Maroc et 200 de Tunisie. Les soldats uruguayens seront stationnés à Kalemie, les Sénégalais à Kananga et Mbandaka, les Marocains à Kisangani et Goma, et les Tunisiens à Kinshasa. - D’autre part, on attend le retrait de 15 km de tous les belligérants de part et d’autre du front, afin de dégager un espace où se déploieront les observateurs de l’Onu. La rébellion du RCD-Goma a protesté contre les pressions occidentales afin qu’elle recule de 200 km, comme le Rwanda l’a annoncé pour ses propres troupes. De plus, il semble y avoir une certaine contestation de la ligne de front à partir de laquelle le recul de 15 km doit s’opérer. - Le 12 mars, la Monuc a qualifié d’“injustifiables” les violations du cessez-le-feu à Bolomba, en province d’Equateur, où s’étaient opposés la veille les rebelles du MLC et les soldats pro-gouvernementaux, faisant 20 blessés. Le représentant spécial de l’Onu, Kamel Morjane, a condamné plusieurs cas de violations du cessez-le-feu dans cette province, et a lançé un pressant appel à toutes les parties pour qu’elles fassent preuve de retenue et de discernement, et respectent leurs engagements. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 mars 2001)
* Congo (RDC). Remaniements — 9 mars. A la veille d’un nouveau voyage en Europe, le président J. Kabila a entamé le changement tant attendu sur le plan intérieur, en installant à tous les postes clés des hommes qui lui sont fidèles. Notamment: Didier Kazadi à la direction de l’Agence nationale de renseignements, le général François Olenga à la tête de l’armée de terre et John Numbi à celle de la force aérienne. Il a aussi remplacé son conseiller spécial en matière de sécurité par Jean M’Buyu, un Lunda du Katanga, qui entretient depuis longtemps de nombreux contacts avec la société civile. Il sera l’un des pilotes du futur dialogue intercongolais. - 12 mars. Avant de quitter Kinshasa pour Londres, J. Kabila a encore procédé aux nominations des membres de son cabinet. Ainsi, le colonel Jean-Pierre Moya Dongo (originaire de la Province orientale) est nommé aide de camp, et Théophile Mbemba Fundu (originaire du Bandundu et jusqu’ici gouverneur de Kinshasa) devient directeur de cabinet. -Par ailleurs, une mission du FMI, qui a séjourné au Congo du 28 février au 12 mars, a appelé le gouvernement à assainir les finances publiques et casser l’hyperinflation. Elle a insisté sur l’urgence de mettre en place un cadre macro-économique cohérent et un budget réaliste pour 2001. - 13 mars. Le président Kabila, à Londres, a été reçu par le Premier ministre Blair et le ministre des Affaires étrangères Cook. Il visitera ensuite la Finlande, le Danemark, la Norvège et la Belgique. A Bruxelles, il sera reçu par le président de la Commission européenne, Romano Prodi, auprès duquel il plaidera la reprise de la coopération. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 mars 2001)
* Congo (RDC). Retrait de l’armée rwandaise — Le 14 mars, on apprenait de source officielle à Kigali que l’armée rwandaise (APR) commencerait, à partir de minuit, à se retirer de toute la ligne de front au Congo pour se redéployer 200 km plus à l’est. Ce retrait, deuxième étape du redéploiement de l’APR après le retrait, le 28 février, de près de 2.000 hommes de Pweto (nord-Katanga), sera “général”, tout le long de la ligne de front, a déclaré le chef des opérations militaires, le colonel Karenzi Karake. Le Rwanda s’était engagé “en signe de bonne volonté” à retirer, le 15 mars, ses forces positionnées au Congo de 200 km vers l’est, au lieu de 15 km comme le prévoient les accords signés par tous les belligérants. (La Libre Belgique, 15 mars 2001)
* Côte d’Ivoire. Cheap AIDS drugs — The government of Côte d’Ivoire said on 10 March it had struck a deal with leading pharmaceutical companies to slash the price of HIV/AIDS treatment. Assana Sangare, junior minister for the fight against AIDS, said Merck, GlaxoSmithKline and Bristol Myers Squibb had agreed to cut the price of anti-retroviral drugs by 80 percent to 90 percent. «Negotiations are under way with other companies,» she said in a statement. She said that Côte d’Ivoire was «the first country to benefit from this unprecedented effort.» She estimated that the cost of treating an AIDS patient would fall to between 65,000 and 75,000 CFA francs ($92 and $107) per month from 300,000 CFA now. US drugmaker Merck and Co. Inc. announced earlier this week a new round of price cuts in response to cut-price offers by producers of generic AIDS drugs and growing public concern about inadequate access to life-saving medicines in developing countries. The move comes as the pharmaceutical industry is embroiled in a fierce legal battle over access to cheap drugs with the government of South Africa, the country with the world’s highest number of HIV infections. Côte d’Ivoire is one of the worst affected countries in West Africa, with an estimated 10 percent of the population HIV-positive. (CNN, 10 March 2001)
* Côte d’Ivoire. Traitements anti-sida — Le gouvernement ivoirien a annoncé, le 10 mars, qu’il avait conclu un accord avec les principaux laboratoires pharmaceutiques pour obtenir à des prix extrêmement réduits les traitements contre le sida. Les traitements des laboratoires américains Bristol-Myers Squibb et Merck and Co, et britannique Glaxo Smith Kline, fourniront leurs traitements pour 65.000 à 75.000 FCFA par mois, au lieu d’environ 300.000, selon le ministre chargé du dossier, qui a précisé que des accords similaires étaient en cours de négociation avec d’autres firmes. Parallèlement au procès opposant 39 firmes pharmaceutiques au gouvernement sud-africain, le secteur pharmacie s’est engagé à rendre les traitements plus abordables pour les pays en voie de développement. Les laboratoires Merck ont précisé que l’Ouganda, le Sénégal et le Rwanda bénéficiaient également de telles réductions. (AP, 11 mars 2001)
* Côte d’Ivoire. Le procès des deux généraux — Le 12 mars, le commissaire du gouvernement ivoirien (le procureur) a requis vingt ans de prison ferme contre les généraux Palenfo et Coulibaly, accusés de tentative de coup d’Etat contre le général Gueï. Les deux avaient plaidé non coupables. Ironie du sort, la partie civile constituée par le général Gueï a renoncé à poursuivre les deux généraux, estimant que leur culpabilité n’est pas prouvée, et a même rappelé qu’ils devaient bénéficier de l’immunité prévue par la Constitution. Au total, 22 personnes étaient poursuivies pour leur rôle présumé dans l’attaque de la résidence de Gueï à Abidjan, dans la nuit du 17 au 18 septembre 2000. Le commissaire du gouvernement a demandé la relaxe pour certains accusés, et des peines d’emprisonnement allant de 5 à 20 ans. - 14 mars. Le tribunal militaire d’Abidjan a condamné Lassana Palenfo à un an de réclusion pour complicité d’attentat, et a acquitté Abdoulaye Coulibaly. Le tribunal ne s’est pas prononcé sur la destitution des deux officiers. Par ailleurs, douze prévenus ont été condamnés à dix ans de prison, dix autres ont été acquittés. Au procès, une série de militaires ont témoigné qu’ils avaient été torturés pour accuser les deux généraux, considérés comme proches de l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara, parce que musulmans nordistes comme lui; les deux accusés avaient été incarcérés lorsque la campagne anti-Ouattara battait son plein. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 mars 2001)
* Egypte. Touristes pris en otages — Depuis le lundi 12 mars, un guide égyptien retenait en otages quatre touristes allemands à Esna, site d’un temple gréco-romain à 45 km au sud de Louxor. Le ravisseur réclamait le retour de ses deux enfants, Kérim et Rami, 7 et 3 ans, que sa femme avait ramenés en Allemagne il y a 18 mois. Berlin, qui a qualifié cette affaire d’“extrêmement sensible”, s’est vu refuser par le gouvernement égyptien l’offre faite d’envoyer des commandos d’élite. - Le jeudi 15 mars au matin, les touristes ont été libérés sains et saufs et sans violence par la police. Le ravisseur s’est rendu sans résistance. L’ambassadeur d’Allemagne au Caire a déclaré ignorer si des garanties avaient été offertes au ravisseur concernant ses enfants. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 mars 2001)
* Erythrée. Impasse avec l’Onu — Le 8 mars, les Nations unies ont révélé que leurs relations avec l’Erythrée se trouvaient dans l’impasse au sujet de la mise en place de la Zone de sécurité temporaire (ZST) destinée à séparer les forces éthiopiennes et érythréennes le long de leur frontière commune. En décembre dernier, les deux pays avaient convenu de créer cette zone. En fait, les forces éthiopiennes se sont totalement retirées jusqu’aux limites sud de la ZST, mais la partie érythréenne n’a procédé qu’à une “réorganisation” de ses forces vers le nord. Un communiqué de la mission de l’Onu indique que les autorités érythréennes l’ont informé que “la décision de stopper la réorganisation de leurs forces est fondée sur leur opposition aux modifications apportées au premier tracé de la carte de la future ZTS”. (PANA, Sénégal, 8 mars 2001)
* Eritrea-Ethiopia. Eritrea steadfast over border row — Efforts are continuing to maintain the peace agreement between Eritrea and Ethiopia, despite mounting concern at the failure by Eritrean forces to complete a scheduled withdrawal from a buffer zone earlier this month. The United Nations Mission in Ethiopia and Eritrea (UNMEE) has verified Ethiopia’s withdrawal from the zone intended to separate the countries’ armies after a two-year border war. A significant concentration of Eritrean troops remains in all three sectors of the future zone. More than 4,000 UN peacekeepers are waiting to be deployed there. Eritrea has accused the UN of altering the boundaries of the zone to favour Ethiopia saying many Eritrean villages would now be left under Ethiopian control. The head of the UN mission to the area, Legwaila Joseph Legwaila, said he did not consider the latest row a setback. But correspondents say there is growing concern in the region. The peace deal between the two Horn of Africa neighbours has been hit by a series of disputes reflecting continuing differences between the two countries over the demarcation of the border. (BBC News, 8 March 2001)
* Erythrée/Ethiopie. Rapatriement de prisonniers — Le 11 mars, le Comité international de la Croix-Rouge a annoncé qu’il a aidé au rapatriement de 856 prisonniers de guerre érythréens et 628 éthiopiens depuis la signature de l’accord de paix le 12 décembre dernier. Le troisième et dernier groupe de prisonniers érythréens, au nombre de 242, est rentré le 11 mars via le poste frontalier de Rama. Lors de la signature du traité de paix, le CICR avait dit avoir recensé quelque 2.600 prisonniers de guerre érythréens en Ethiopie et 1.000 éthiopiens en Erythrée. (PANA, Sénégal, 12 mars 2001)
* Ethiopie. Epidémie de méningite — Une épidémie de méningite méningocoque menace 8,4 millions de personnes en Ethiopie, soit 16% de la population, a annoncé la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge. Lorsque cette maladie n’est pas décelée et traitée très tôt, elle peut tuer entre 50% et 80% des personnes infectées. La Croix-Rouge a lancé un appel à hauteur de 645.000 euros pour vacciner au moins 1,5 million de personnes dans les zones de Shoa du nord, du Gojam occidental et d’Oromia, dans la région d’Amhara. (La Libre Belgique, 9 mars 2001)
* Ethiopia. Ethiopian refugees head home — More than 600 Ethiopians clambered aboard United Nations trucks Tuesday in Sudan and began a two-day journey that will take many of them home for the first time in more than 20 years, a UN official said. The Ethiopians are the last of 10,547 refugees being repatriated to their Horn of Africa country after spending years in neighboring Sudan, said Paul Stromberg, the Nairobi-based regional spokesman for the UN High Commissioner for Refugees. Tens of thousands of Ethiopians began fleeing to Sudan after Col. Mengistu Haile Mariam overthrew Haile Selassie, Ethiopia’s last emperor, in 1974. Mengistu was ousted by rebels in 1991, and relative calm returned to Ethiopia. Between 1993 and 1998, more than 74,000 Ethiopians returned home, but the repatriation of thousands more only began in December. UNHCR withdrew the Ethiopians’ refugee status in September 1999, but fighting on Ethiopia’s border with Eritrea delayed repatriation. The war, which broke out in May 1998, formally ended last December. (AP, UK, 14 March 2001)
* Gabon. Exiled Congolese soldiers asked to leave — The Gabonese government says it has asked exiled Congolese army officers to leave the country. The exiles had sought refuge in Gabon after a civil war broke out three years ago in the Republic of Congo. Gabonese Interior Minister Antoine Mboumbou Miyakou made the disclosure on 6 March on Africa No. 1, a Libreville-based radio station. He said that, following a meeting between Gabonese and Congolese authorities «and in view of the fact that peace has returned to Congo», he had asked the exiles to return home or choose another host country. He said he made the request at a meeting with representatives of the exiles. The civil war in Congo pitted supporters of then president Pascal Lissouba against former head of state Denis Sassou-Nguesso. Sassou-Nguesso won the war and took over in late 1997. (IRIN, West Africa, 10 March 2001)
* Ghana. External debt to rise — Ghana’s Finance minister Yaw Osafo-Maafo, has intimated that borrowing for debt repayment would over the new financial year push the country’s external debt from 31.7 trillion cedis to some 34.1 trillion cedis (about 6.2 billion dollars). In a statement presented to Parliament on the budget for 2001, Osafo-Maafo projected that the domestic debt would, conversely, fall from 9.4 trillion cedis to 6.6 trillion by the end of the year 2001, representing a decrease of 2.8 trillion cedis. «As government restores fiscal discipline and improves on revenue collection, borrowing domestically to finance expenditure will be markedly reduced, when long dated bills borrowing will become the norm,» he averred. The Finance Minister said a number of options were available for easing the country’s debt burden. These include negotiations for debt relief, debt conversion programmes, debt swaps, more concessional borrowing, the use of privatisation proceeds to retire some outstanding debts and restructuring options with banks and other institutions. The minister said monetary stability would seek to attain a monetary growth rate of 32 per cent this year. He said the central bank would «continue to enforce prudential regulations to ensure the soundness of the financial system towards the development of the economy.» He said currently, there are a number of laws before parliament aimed at facilitating financial transactions, strengthening and deepening the financial system in general and the Bank of Ghana in particular. (PANA, Senegal, 10 March 2001)
* Guinea. Fresh rebel attack on border — The United Nations refugee body, UNHCR, said it had halted food distribution to 140,000 refugees in southern Guinea after a fresh rebel attack in the area on 9 March. A military source in Conakry confirmed the attack and said it took place in the town of Nongoa, near the Guinean border with Sierra Leone and Liberia. The source said the attack had lasted several hours and had taken officials in the capital by surprise as the government military base in Nongoa was thought to be well protected. Government troops had retaken the town, the source added. UNHCR aid workers are struggling to feed and eventually evacuate up to 140,000 refugees who have been stranded for months by fighting in the area, known as the Parrot’s Beak. Guinea is currently home to around 420,000 Sierra Leonean and Liberian refugees who fled civil wars in their homelands in the 1990s. A series of cross-border raids since September has created what the UNHCR has described as the world’s worst refugee crisis. Guinea says Liberia and Sierra Leonean rebels are helping Guinean dissidents carry out the attacks, in which 1,000 people have been killed. Liberia in turn accuses Guinea of harbouring dissidents fighting government forces in northern Liberia. (CNN, 9 March 2001)
* Guinée. Nouveau raid rebelle — Le 9 mars, des rebelles ont attaqué la ville de Nongoa, aux confins de la Guinée, de la Sierra Leone et du Libéria. Ce raid, qui a duré en tout six heures, a fait des victimes dans les deux camps, selon une source militaire à Conakry. Vingt insurgés ont été tués et quatre faits prisonniers; l’armée gouvernementale aurait perdu quatre hommes. Ce raid a conduit le HCR et le PAM à interrompre leurs distributions de vivres dans la région du “Bec du perroquet”, théâtre depuis septembre d’attaques répétées en provenance des deux pays voisins. - D’autre part, selon la presse sierra-léonaise qui cite le secrétaire de la CEDEAO, M. Lansana Kouyate, le déploiement de la force d’interposition ouest-africaine prévu le long de la frontière entre la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, subira des retards à cause du manque de fonds. La CEDEAO avait décidé d’un contingent de 1.676 soldats, dont on avait d’abord prévu l’entrée en action en janvier. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 mars 2001)
* Equatorial Guinea. Chevron farms out to Sasol — Sasol, the South African energy company, is set to become the latest entrant to the booming oil sector in the central African state of Equatorial Guinea. Sasol is to acquire a 10 per cent stake in Equatorial Guinea’s Block L from Chevron, which in January relinquished a 25 per cent interest to Triton Energy, a US independent that in 1999 made significant discoveries in the neighbouring Block G. Both agreements remain subject to the approval of Equatorial Guinea’s government. Financial terms of the contracts have not been disclosed. Chevron is conducting seismic surveys of the concession, some 100 miles offshore, and plans a test drilling programme next year. Dr Phil Vingoe, managing director of Sasol Petroleum International said: «Sasol is excited by this opportunity, following the agreement signed between Chevron and Sasol last year. We are pleased to be working with both Chevron — a major operator of distinction in the area — as well as Triton who has so much valuable knowledge from their recent adjacent discovery. We look forward to establishing a strong, mutually beneficial, working relationship with the government of Equatorial Guinea.» Sasol has interests in neighbouring Gabon and nearby Congo, and last October announced the establishment with Chevron of an «area of mutual interest» to jointly explore for hydrocarbons in West Africa. The once-impoverished former Spanish colony discovered substantial oil reserves only in 1995, many years after neighbouring states such as Nigeria, Cameroon and Gabon. ExxonMobil’s Zafiro field and Triton’s La Ceiba — despite recent disappointments with exploratory wells — have stoked industry interest, with forecasts that production should reach 250,000 barrels/day by the end of 2001. Other players with interests in Equatorial Guinea include TotalFinaElf, Vanco, Ocean Energy and Australian-based Roc Oil. (Financial Times, UK, 9 March 2001)