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WEEKLY NEWS ISSUE of: 15-03-2001

PART #3/4 - From KENYA to SOMALIA

Part #1/4:
Africa => Congo Brazza
Part #2/4:
Congo RDC => (Eq.)Guinea
Part #4/4:
Somalia => Zimbabwe
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* Kenya. Sécheresse — Des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants fuient leurs domiciles du district de Mandera, dans le nord du Kenya, suite à une grave pénurie provoquée par une sécheresse prolongée, a rapporté la presse locale le 9 mars. Les populations traverseraient la frontière kényane pour se rendre en Somalie et en Ethiopie voisines à la recherche de nourriture, d’eau et de pâturages pour leur bétail. Des représentants locaux ont lancé un appel d’intervention humanitaire. (PANA, Sénégal, 10 mars 2001)

* Kenya. Vols de bétail; nombreuses victimes — Le 12 mars à Murkutwo, au nord-ouest du Kenya, 47 personnes ont été tuées au cours d’un vol de bétail commis par des guerriers Pokot aux dépens des Marakwet. Selon la presse kényane, les pilleurs étaient au nombre de 600, tous pourvus d’armes à feu. Les assaillants ont mis le feu aux villages et dérobé plusieurs centaines de têtes de bétail. D’autre part, le 9 mars près de Lodwar, d’autres violences entre Pokot et Turkana, toujours liées au vol de bétail, auraient fait 30 morts, selon les sources officielles. Mais selon l’évêque anglican de Kitale, les victimes seraient plus de 100, y compris des femmes et des enfants massacrés de sang-froid. Les observateurs soulignent deux caractéristiques nouvelles à ces raids: d’une part, leur férocité; d’autre part, la facilité avec laquelle les attaquants acquièrent des armes sophistiquées provenant de la contrebande dans les zones frontalières avec l’Ethiopie, le Soudan et l’Ouganda. (Misna, Italie, 13 mars 2001)

* Liberia. Compliance pledged with UN8 March: Liberia has denied backing Sierra Leone’s rebels and says it will fully cooperate with the United Nations to prove its innocence before sanctions take hold in two months. «This will show to the international community that Liberia has nothing to hide, that we are not a rogue state», says Foreign Minister Monie Captan, late on 7 March, hours after the Security Council voted to impose sanctions. (ANB-BIA, Brussels, 8 March 2001)

* Libye/France. Immunité pour Kadhafi — Le 13 mars, la Cour de cassation, la plus haute juridiction pénale française, a refermé le dossier d’instruction ouvert par le juge Bruguière contre le colonel Kadhafi dans l’affaire de l’attentat contre le DC 10 d’UTA, qui avait fait 170 morts en 1989. Dans un arrêt définitif et sans renvoi, la Cour s’est prononcée, pour la première fois dans son histoire, en faveur d’une immunité absolue des chefs d’Etat en exercice. La Cour considère qu’en “l’état du droit international”, le crime dénoncé “quelle que soit sa gravité” ne relève pas des exceptions au principe général de l’immunité des chefs d’Etat en fonction. Les exceptions listées dans la convention de Rome visent des cas de génocides, les crimes de guerre et contre l’humanité; pas les faits de terrorisme. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 mars 2001)

* Madagascar/UE. Nouvel accord de pêche — L’Union européenne et Madagascar ont signé un nouvel accord de pêche qui fixe de nouveaux quotas de prise de poissons dans les eaux territoriales malgaches, annonce un communiqué publié le 14 mars à Bruxelles. D’une durée de 3 ans à partir du 21 mai 2001, le nouvel accord fixe à 80 le nombre de bateaux européens, autorisés à pêcher 11.000 tonnes de poisson par an. Le gouvernement malgache bénéficiera d’une compensation financière de 517.000 euros par an, destinés à financer des projets de développement de la pêche artisanale, des programmes de surveillance des eaux territoriales, ainsi que de recherche scientifique. (PANA, Sénégal, 14 mars 2001)

* Malawi. «One of the worst natural disasters on record»9 March: In response to what the World Food Programme (WFP) describes as «one of the worst natural disasters in record» to hit Malawi, the UN agency announces that it will start emergency food distributions to some 60,000 people stranded by torrential floods. The Malawian Government has been feeding flood victims through its department of Disaster Preparedness relief and Rehabilitation, but its food stocks are running out. Malawi has appealed to the donor community for US $6.7 million in relief aid to assist 360,000 people countrywide. (IRIN, 9 March 2001)

* Maroc. Eradiquer le cannabis — Le Maroc a promis d’éradiquer définitivement en sept ans la culture du cannabis, qu’il a pu limiter à 65.000 hectares, soit son niveau de 1994. Depuis 1997, Rabat met en oeuvre des programmes importants de lutte antidrogue, avec une enveloppe annuelle de 900 millions de dollars pour développer la région du Nord, où 12.000 familles vivent substantiellement de cette activité. (Le Figaro, France, 10 mars 2001)

* Mozambique. Coping with the floods8 March: The United Nations in Mozambique is appealing for US $10.7 million to help the country deal with the recent floods, which have so far affected an estimated 400,000 people. «The objective of the United Nations Inter-Agency Appeal, is to raise funds for the immediate emergency relief for people affected by floods in Mozambique», the UN said in its appeal document. «The appeal concentrates on providing emergency relief to the most vulnerable, particularly those left homeless and destitute. It covers the needs for immediate emergency humanitarian relief and prevention of secondary problems in health, water, sanitation, food and shelter». According to a regional water expert, behind the natural flood disaster that has swamped central Mozambique and threatens far more damage, is human failure of management and coordination between the dams along the Zambezi River. The giant Kariba Dam in Zambia and Mozambique’s Cahora Bassa Dam «do not talk to each other», says Brian Davies, University of Capetown. «They have failed to scientifically manage the flow of water along the 258 km stretch of the Zambezi that could have helped avert the current crisis in which both dams are full, and are now being forced to discharge water into an already flooded river system. There is no flow management». 9 March: A South African military team of rescue workers will stay an extra week in Mozambique because of reports that a storm could be heading for already flooded areas of the country. The 83 military personnel and eight aircraft originally planned to leave Mozambique on 9 March. UN Secretary-General Kofi Annan says he is deeply concerned at the rapidly deteriorating flood situation in Mozambique. (ANB-BIA, Brussels, 10 March 2001)

* Mozambique. Le cyclone repart — Ni la région de Sofala (centre), ni celle de Zambésia n’ont été touchées par le cyclone redouté, qui est reparti vers le canal du Mozambique. Il y a quelques jours, la tempête tropicale avait entraîné la mort de six personnes dans les environs de Nampula (nord). A Lusaka en Zambie, la tentative des autorités mozambicaines de faire fermer l’une des trois portes du barrage de Kariba, à la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe, s’est soldée par un échec. La fermeture d’une de ces portes allégerait le débit d’eau qui fait pression sur le barrage de Cahora Bassa, dont quatre portes sont toujours ouvertes. Officiellement, 75 personnes sont décédées cette année à cause des inondations: 44 dans la région de Zambésia, 23 dans celle de Tete, 4 dans celle de Manica et 4 dans celle de Sofala. Les personnes sinistrées sont au nombre de 490.000, dont 81.300 déplacées. (Misna, Italie, 13 mars 2001)

* Namibie. Le sida menace l’existence du pays — La Namibie pourrait ne plus exister dans 20 ans si le fléau du VIH/SIDA n’est pas combattu, ont prévenu les militants de la lutte contre la pandémie. Jimmy Amupala, président du groupe, a lancé cet avertissement le 10 mars, lors du démarrage, dans une paroisse de l’Eglise évangélique luthérienne de Namibie, de la campagne de sensibilisation des jeunes sur le sida. Rappelant qu’en 1986 seuls quatre cas de VIH étaient signalés dans le pays, “une quinzaine d’années plus tard, on pense qu’un Namibien sur cinq serait infecté par le virus”, a dit M. Amupala. Aujourd’hui, 26% des décès en Namibie sont liés au sida, et la majorté des victimes sont âgées de 20 à 40 ans. Mais, “on peut venir à bout de n’importe quel ennemi si le peuple adopte une démarche collective”, a-t-il ajouté, précisant que la campagne repose sur trois mots: abstinence, fidélité et préservatif. (PANA, Sénégal, 11 mars 2001)

* Nigeria/UK. Fifteen UK banks censured over Abacha money — Fifteen UK banks have been censured by the Financial Services Authority (FSA) on 8 March, for inadequate money-laundering controls that emerged during the regulator’s investigation into the handling of money linked to General Sani Abacha, the late Nigerian dictator. The FSA investigation found 42 accounts in the 15 banks through which flowed $1.3bn over four years. Some of this will involve double counting, since the money sometimes moved from one UK account to another. The Nigerian authorities believe that around $1bn of the more than $4bn looted from the country during Gen Abacha’s rule passed through the UK. Investigations by the UK financial regulator, which took three months, examined controls at 23 banks in the UK where accounts linked to the Abacha family and close associates were identified. The FSA  found 15 with «significant control weaknesses» and is still working with seven to remedy these. The other eight have corrected the weaknesses since the accounts were opened. The regulator is unable to name the banks under its current powers. Later this year it will be given additional powers that would let it name and shame banks found to have inadequate controls against money-laundering. (Financial Times, UK, 8 March 2001)

* Nigeria. Obasanjo lists roles for journalists — Like a teacher, President Olusegun Obasanjo on 7 March took Commonwealth Journalists on an indepth lecture on their roles as members of the fourth estate the realm. Journalists, said Obasanjo, should, apart from campaigning for free press and freedom of expression, help in discovering the best and most efficient means to make governance more meaningful to the governed. «A society» said the President at the opening of a five-day conference of Commonwealth Journalists Association (CJA) in Abuja, «can never truly be free unless it has discovered the means of eradicating or at least, minimising the scourge of poverty, disease, and social squalor in its midst». Represented by the Information and National Orientation Minister, Jerry Gana, Obasanjo stated that good governance could neither be limited to establishing and sustaining the appropriate constitutional forms nor the freedoms of speech and assembly. A hungry and sick citizen, according to him, is only nominally free. «His freedom can only be merely theoretical, if he cannot have a meaningful job, feed and educate his children, and house himself and his family in decent quarters», the President said. «Consequently, the task of governance, especially in developing nations like Nigeria, is not limited merely to protecting the formal liberties of the citizen. For us, the true purpose of good governance is to strive to create for the citizen, the political, economic, social and cultural environment in which the citizen can sustain a meaningful existence, and thereby, fully enjoy the rights and freedom, which are his by law and the constitution. I urge you to help us, also, in discovering the best and most efficient means by which we can provide for our countrymen and women the amenities of modern life to which they are equally entitled». (Nigeria Media Monitor, 8 March 2001)

* Nigeria. Brûlées vives — Vingt-sept collégiennes ont péri brûlées vives, le lundi soir 5 mars, dans l’incendie qui s’est déclaré dans leur dortoir, dans l’école secondaire publique de Bwal-Bwang-Gindiri, à 60 km au sud-est de Jos, capitale de l’Etat du Plateau. Les portes et fenêtres de leur dortoir avaient été fermées à clé de l’extérieur, pour empêcher les filles de sortir la nuit et de rencontrer les garçons de l’établissement. Des villageois des alentours, alertés par les cris des victimes, ont réussi à casser les murs pour secourir les élèves. Quelque 165 filles se trouvaient dans le dortoir au moment du drame. Plusieurs autres personnes, dont la directrice du collège, ont été gravement brûlées. (ANB-BIA, de sources diverses, 9 mars 2001)

* Nigeria. Bishops condemn Nigerian Government — Catholic bishops in Nigeria have issued a strong condemnation of the government of President Olusegun Obasanjo. In a statement released at the end of a national conference, they said the government was not living up to expectations and appeared powerless to stop what they described as a tidal wave of corruption. It is a damning indictment of Nigeria’s civilian government, almost two years after it took power. The bishops bemoan the government’s failure to stop corruption, despite President Obasanjo’s professed determination to do so. They point to the high crime rate and the endless fuel shortages and power cuts as proof of the government’s failure. These complaints will strike a chord with most Nigerians. Civilian rule has brought a degree of political freedom, but has not led to an improvement in living standards. The bishops also attack the spread of Sharia, or Islamic, law in the north of the country which they call grossly irresponsible and unacceptable. The government, which believes that Sharia is being promoted by its political opponents, has preferred to adopt a low profile on the issue — publicly saying little but privately urging Muslim leaders to be cautious. (BBC News, 11 March 2001)

* Nigeria. Les évêques pour une conférence nationale — Au terme d’une réunion d’une semaine à Abuja, les évêques catholiques nigérians, en rupture totale avec la position du gouvernement, ont joint leurs voix aux appels en faveur de l’organisation d’une conférence nationale en vue de restructurer le pays et de mettre en place un véritable Etat fédéral. “Dans l’espoir d’instaurer un climat plus démocratique et de construire l’unité nationale sur la base d’un vrai fédéralisme, la tenue d’une conférence nationale pourrait s’avérer utile”, ont déclaré les évêques. Ils ont aussi condamné l’application de la loi islamique (sharia) dans dix Etats du nord du pays, qualifiant cette mesure de “irresponsable et inacceptable”. “Beaucoup de Nigérians estiment que leurs droits sont violés”, ont-ils déclaré. “A cause de la sharia, des milliers de personnes ont été forcées de déménager et de changer de travail, ce qui leur a beaucoup coûté. D’autres souffrent en silence parce qu’ils sont trop pauvres pour déménager ou qu’ils ne sont pas en mesure de demander réparation”. Par ailleurs, les évêques ont encore condamné le gouvernement du président Obasanjo pour son incapacité à freiner la corruption, une promesse faite lors de son accession au pouvoir, ont indiqué le 11 mars les organes de presse. L’augmentation constante des taux de criminalité et les pénuries de carburant sont les signes d’autres promesses non honorées par le gouvernement, ont encore dit les évêques. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 mars 2001)

* Nigeria. Fuel crackdown — The Nigerian Government has announced measures to tighten the flow of oil reaching the black market as it seeks to end its worst fuel crisis in more than a decade. Petrol stations have run dry across the country, although fuel is readily available at much higher prices on the black market. Information Minister Jerry Gana said in a special national television broadcast that those diverting supplies to the black market or abroad were sabotaging the economy. “This is no longer a question of supplies... It’s a question of diversion. It’s a question of sabotage,” he said. Nigeria suffers persistent shortages despite being the world’s fourth largest oil producer. Many Nigerians are involved in smuggling the subsidised fuel across borders or selling it on the streets where they can get a much higher price, but Mr Gana has now ordered the closure of any petrol station or fuel outlet found to have been diverting fuel. (BBC News, 14 March 2001)

* Rwanda. No contest in Rwandan elections — Hundreds of thousands of Rwandans voted for local officials in nationwide balloting on 6 March, but many had no meaningful choice at the polls, Human Rights Watch said on 9 March. About 45% of the contests had only a single candidate and more than one hundred of the 4,650 races had no candidate at all, according to Rwandan government statistics. «This election has been flawed from the beginning, and those flaws far outweigh the few election-day irregularities that have been reported», said Peter Takirambudde, Executive Director of the Africa Division of Human Rights Watch. «Contests with a single contender are no contests at all». (Human Rights Watch, 9 March 2001)

* Rwanda. Fièvre aphteuse — Avant qu’on en parle en Europe le 21 février, la fièvre aphteuse touchait le bétail rwandais depuis plusieurs semaines. Selon M. Gafarasi, directeur de l’élevage au ministère de l’Agriculture, l’importation frauduleuse de vaches malades depuis l’Ouganda dans la préfecture du Mutara (nord) est à l’origine de l’épidémie. Une quarantaine a été mise en place dans cette préfecture, où ont été suspendus toute production animale (lait et viande) et tout mouvement de bétail. Les troupeaux infectés ont été abattus, mais cela n’a pas suffi à stopper l’épidémie. La maladie s’est étendue depuis aux préfectures de Butare et Gitarama, où deux nouveaux foyers ont été découverts le 7 mars, et aux environs de Kigali. (La Croix, France, 9 mars 2001)

* Rwanda. “Défauts” électoraux — L’organisation et le déroulement des élections communales rwandaises, le 6 mars, ont présenté de nombreux “défauts”, affirme l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch. «Pour environ 45% des sièges, il n’y avait qu’un candidat, et dans plus d’une centaine de cas (sur 4.650 sièges à pourvoir) pas de candidat du tout, selon les statistiques du gouvernement rwandais. Ces défauts sont bien plus importants que quelques irrégularités rapportées le jour du vote». (Le Soir, Belgique, 10 mars 2001)

* Rwanda/Uganda. Dispute deepens — A dispute between Rwanda and Uganda, former allies, has deepened, with Rwanda accusing Uganda of «harbouring anti-Rwanda elements». Although it gives few details, Rwanda’s comments are a direct reaction to its classification by the Ugandan government as «an enemy». (ANB-BIA, Brussels, 13 March 2001)

* Rwanda/Ouganda. “Nation hostile” — Le 11 mars, le journal ougandais semi-officiel New Vision publiait une lettre du ministre ougandais responsable de la sécurité au président du Parlement, indiquant quelles étaient les “nations hostiles”. Parmi celles-ci, avec le Soudan et le Congo, figurait le Rwanda, à cause des nombreux affrontements militaires survenus à Kisangani, expliquait le ministre. (Cette publication à la veille de l’élection présidentielle en Ouganda, n’est sans doute pas due au hasard. Les derniers temps, des rumeurs circulaient affirmant que la campagne de M. Besigye, le grand challenger de Museveni, était financée par le Rwanda). Le gouvernement rwandais a condamné l’Ouganda pour l’avoir mis sur cette liste. “Il est assez ironique que l’Ouganda qualifie le Rwanda de nation hostile, lorsqu’on sait que l’Ouganda non seulement héberge des éléments hostiles au Rwanda, mais les mobilise et leur fournit un entraînement dans le but de déstabiliser le Rwanda”, pouvait-on lire dans le communiqué. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 mars 2001)

* Sénégal. Casamance: mise à prix — Le gouvernement sénégalais a décidé de mettrre à prix la tête du chef du maquis du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), Salif Sadio, pour la somme de 140 millions de FCFA, rapporte le quotidien Le Soleil le 12 mars. Un nombre toujours plus grand de personnes condamnent la tournure que prennent les événements en Casamance, souligne le quotidien. Récemment, le secrétaire général du MFDC, l’abbé Diamacoune, avait lui-même traité Salif Sadio de criminel, responsable de massacres commis sur des civils innocents. Le 8 mars, le président Wade a demandé au ministre de la Justice d’ouvrir une information judiciaire suivie d’un mandat international contre Salif Sadio. (PANA, Sénégal, 12 mars 2001)

* Sierra Leone. Les forces de l’Onu — Le 14 mars, les casques bleus de l’onu sont entrés dans Lunsar, ville située à 130 km au nord de Freetown, se déployant ainsi pour la première fois en dix mois en territoire tenu par la rébellion. Ce déploiement répond à la demande des autorités du pays qui réclament que les troupes internationales fassent plus pour reprendre le tiers du territoire du pays tenu par les rebelles du RUF. Le nombre de soldats déployés n’a pas été précisé. La ville de Lunsar est cependant très éloignée des zones diamantifères qui sont au coeur du conflit. (AP, 14 mars 2001)

* Somalie. Commerce de bétail en danger — Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et plusieurs partenaires financent des initiatives destinées à restaurer le commerce de bétail entre la Somalie et la région du Golfe Persique, a annoncé le PNUD le 7 mars. Les exportations de bétail constituent la base de l’économie somalienne et représentent environ 70% de son PIB. Mais le Golfe Persique, un marché clé pour la Somalie, a interdit en septembre dernier les importations de bétail de la Somalie par crainte de la fièvre de la vallée du Rift. La semaine dernière, une équipe de vétérinaires des Emirats arabes unis a effectué une visite sur le terrain pour examiner le bétail. Les organismes des Nations unies et des bailleurs de fonds financent encore d’autres mesures destinées à contrôler et garantir la santé du bétail. (PANA, Sénégal, 8 mars 2001)

* Somalia. Lone mediator tries to reconcile opposition groups — In an attempt to save Somalia from sliding into another civil war, a civil society leader has taken personal initiative to reconcile factions opposed to the transitional government in Mogadishu. On 11 March, Dr Hussein Bod, chair of the Somali Consultative Council, told journalists in Addis Ababa that he was in the Ethiopian capital to seek lasting peace for all Somali people. Repeatedly stating that he was neither «an emissary» of the transitional government of President Abdiqassim Salad Hassan nor a «go-between» of opposition groups and the government, Bod said: «I am an independent mediator. My proposal has been accepted by the transitional government. The proposal is about national reconciliation to save Somalia from renewed civil war.» He said his visit to Ethiopia was aimed at reconciling faction leaders who had formed a common front against Somalia’s transitional government, formed in August 2000 at the Arta conference in Djibouti. «I have come at the invitation of the Ethiopian government to take part in a consultation of other Somali leaders to consider new prospects for lasting peace in our country.» Bod explained that his position was identical to that of IGAD — the subregional body for development in the Horn of Africa — which seeks to bring all Somali factions «on board». He said he intends to meet various faction leaders who have been meeting since 7 March at a secluded location outside Addis Ababa. They were reportedly working on a strategy for convening a national reconciliation conference within Somalia that would replace the six-month-old transitional government. Bod said he wanted to «sell» his peace proposal to them. (PANA, Senegal, 11 March 2001)


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