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WEEKLY NEWS ISSUE of: 23-05-2001
PART #2/4 - From CONGO RDC - ETHIOPIA
Part #1/4: Africa => Cameroon |
Part #3/4: Ghana => Sénégal |
Part #4/4: Sierra Leone => Zimbabwe |
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* Congo (RDC). Political ban lifted — Restrictions on the activities of political parties in the Democratic Republic of Congo have been lifted. President Joseph Kabila said all those parties that were in operation under former President Mobuto Sese Seko, would be able to resume their work without interference. He announced the move at a church mass in memory of his assassinated father Laurent Kabila, saying the new law would come into effect immediately, following the advice of the political parties. It came on the fourth anniversary of the toppling of Mobutu. Since the rebel army of his father entered Kinshasa exactly four years ago, political parties — of which they are as many as 450 — have been able to exist, but meetings and campaigns have been banned. The announcement came only hours before the arrival in Kinshasa of ambassadors of the United Nations Security Council, on the second leg of their tour of the countries involved in the war in Congo. They will be meeting the government as well as opposition parties, to evaluate the state of the peace process in the country. They will also encourage the full withdrawal of all foreign troops and a setting up of a national dialogue and eventual elections. A senior member of the biggest political party in the capital, the UDPF, said the two events were linked. Jean Joseph Mukendi, said that Joseph Kabila had make such changes before, but that nothing much had changed. He said that each time a senior international delegation arrived in Kinshasa an announcement is made but that he is still waiting for concrete change. (BBC News, UK, 17 May 2001)
* Congo (RDC). Programme intérimaire du FMI — Les autorités congolaises et le FMI se sont accordés sur un programme intérimaire renforcé d’au moins un an, comprenant un ensemble de mesures devant répondre à la dégradation de la situation économique en RDC. Ce programme, qualifié de “transitoire”, devra mettre en place un cadre macro-économique capable d’assurer la relance économique du pays. Il devra aboutir à un programme triennal dont le démarrage est prévu probablement au début de l’année 2002. La Banque mondiale est également disposée à soutenir le gouvernement congolais et prévoit de lui octroyer un financement de 40 à 50 millions de dollars. Elle envisage la tenue, à la fin de juin et début juillet, d’une réunion d’information des bailleurs de fonds sur la situation économique de la RDC. (PANA, Sénégal, 18 mai 2001)
* Congo (RDC). L’insécurité perdure au Kivu — Malgré les progrès du processus de paix au Congo, les opérations de guerre continuent au Kivu, écrit l’agence Misna le 17 mai. Le 15 mai, un avion militaire burundais à largué six bombes, tuant 16 civils congolais, dans la région de Mdunda-Rusabagi (Sud-Kivu), provoquant de nouveaux déplacés. Cette zone est traversée par des groupes de rebelles burundais et le raid aérien pourrait être un acte de représailles. (Ndlr. Selon l’AFP, l’avion a bombardé une colonne de rebelles burundais qui entraient au Burundi par la vallée de la Ruzizi). A Uvira, contrôlée par les troupes de Kigali, on a signalé cette semaine le passage d’un bataillon rwandais destiné à Kalemie. Dans le Nord-Kivu, plus particulièrement dans les zones de Mangina d’Oicha (près de Beni), les combats se poursuivent entre partisans locaux et les troupes du FLC de J.P. Bemba. La population est aussi de plus en plus préoccupée par la progressive substitution du contingent ougandais, pilier de l’armée de Bemba, par des membres des anciennes Forces armées zaïroises de l’époque de Mobutu. - D’autre part, selon AP et Reuters, 23 Thaïlandais, 1 Américain et 1 Kényan, qui travaillaient pour une société exploitant les ressources forrestières de la région de Butembo (Nord-Kivu) ont été enlevés par des hommes de la milice Maï-Maï, qui réclament en échange de leurs otages le départ de toutes les troupes étrangères, les Ougandais, les Rwandais et les Burundais. Cette région est sous le contrôle du Front de libération du Congo (FLC), soutenu par l’Ouganda. (ANB-BIA, de sources diverses, 19 mai 2001)
* Congo (RDC). Kinshasa: pluies diluviennes — Le 18 mai, des pluies diluviennes accompagnées de bourrasques de vent ont provoqué à Kinshasa la mort de vingt-cinq personnes, dont plusieurs enfants. Des habitations situées au bord des cours d’eau traversant la capitale ont été emportées par les eaux ou se sont effondrées sous la violence du vent et des chutes d’arbres. (Le Monde, France, 20 mai 2001)
* Congo (RDC). “Normalisation de la vie démocratique” — Le 17 mai, lors d’un culte oecuménique pour commémorer le 4e anniversaire de la chute de Mobutu, et à la veille de l’arrivée d’une mission du Conseil de sécurité de l’Onu, le président Joseph Kabila a annoncé la libéralisation des activités politiques. Sera promulguée une loi “portant sur l’organisation et le fonctionnement des partis et regroupements politiques” au Congo dans le cadre d’une “normalisation de la vie démocratique”. Cette loi a été élaborée en concertation avec les représentants des partis siégeant au sein d’une commission paritaire. L’ancien président Laurent Kabila avait, dès sa prise de pouvoir, interdit les activités des partis autres que le sien (le AFDL). Ensuite, sous pression internationale, le décret loi 194 avait autorisé la création de formations politiques, mais avec de telles exigences qu’elles étaient pratiquement irréalisables. Aujourd’hui, les véritables partis politiques congolais, qui ont une base populaire, attendront pour se réjouir de connaître le contenu de la nouvelle loi. - Le 20 mai, profitant de la fin de l’interdiction des partis politiques, 2.000 manifestants des partisans du principal opposant Etienne Tshisekedi ont manifesté à Kinshasa devant l’hôtel où se trouvait une délégation du Conseil de sécurité de l’Onu, et ont demandé au président J. Kabila de démissionner et de donner le pouvoir aux partis politiques congolais. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 mai 2001)
* Congo (RDC). Mission du Conseil de sécurité — Une mission du Conseil de sécurité de l’Onu, forte de 12 ambassadeurs, séjourne à Kinshasa depuis le 17 mai dans le cadre d’une tournée sur la guerre en RDC. Auparavant, les représentants du Conseil s’étaient rendus en Afrique du Sud où ils ont rencontré le médiateur Ketumile Masire. A leur arrivée à Kinshasa, les ambassadeurs se sont félicités de la décision du président Kabila de lever l’interdiction sur les partis politiques. Le 19 mai, les alliés du régime de Kinshasa étaient également réunis dans la capitale congolaise. Avant de rencontrer la mission de l’Onu, le président Kabila et ses alliés ont accusé les forces ougandaises, rwandaises et burundaises présentes dans le pays d’avoir perpétré un véritable génocide et tué 2,5 millions de personnes; ils ont demandé à la communauté internationale et aux Nations unies de condamner ce génocide. Ils ont également exigé un désengagement “immédiat et sans condition” des rebelles du FLC des lignes de front. Après les rencontres avec les chefs d’Etat alliés, le Conseil de sécurité s’est dit encouragé dans sa mission pour la paix. “Avec le président Kabila, il y a une opportunité d’établir un dialogue démocratique”, avait déjà déclaré la veille l’ambassadeur britannique Jeremy Greenstock, à l’issue d’un entretien avec le président. L’Ouganda et le Burundi ont rejetté fermement les accusations de génocide, qu’ils ont qualifié de “allégations folles”. Les prochaines étapes du processus de paix en RDC seront discutées à Lusaka, le 22 mai, entre la délégation de l’Onu et les représentants des pays et des mouvements rebelles signataires de l’accord de Lusaka. - D’autre part, un contingent de 220 soldats tunisiens est arrivé le 20 mai à Kinshasa, portant à près de 2.000 hommes les effectifs de la force de maintien de la paix. Quelque 600 hommes supplémentaires doivent rejoindre cette force le 15 juin prochain. Selon l’ambassadeur français au Conseil de sécurité, M. Levitte, l’Onu pourrait décider d’augmenter les effectifs de cette force quand le mandat actuel de la mission aura expiré le mois prochain. Le président J. Kabila a demandé l’envoi de 20.000 casques bleus dans son pays. -La mission du Conseil de sécurité a encore annoncé le 20 mai à Mbandaka “la réouverture” de la navigation sur le fleuve Congo, interrompue depuis 3 ans. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 mai 2001)
* Congo (RDC). UN seeks peace for Congo — A high-ranking United Nations delegation is holding talks in Zambia in an attempt to advance the peace process in the Democratic Republic of Congo. The delegation, led by French Ambassador Jean-David Levitte, is to meet the signatories of the original peace accord, signed in the Zambian capital, Lusaka, in 1999. The aim is to agree a timetable for the withdrawal of foreign troops fighting in Congo, disarm the many militias roaming the country and establish a transitional authority to govern the country, pending elections. The war in Congo has drawn in a number of outside countries, with Rwanda, Burundi and Uganda backing rebel movements while Zimbabwe, Namibia and Angola have been on the side of the government in Kinshasa. On 21 May, Congolese President Joseph Kabila, called for the deployment of 20,000 UN troops to help restore peace in his country — the current contingent is under 2,000-strong. But Mr Levitte said that number was adequate for the task. «There is enough of a contingent to monitor the disengagement of forces, and we hope that what has been signed will be implemented — a deal is a deal,» he said. The optimism that had initially surrounded the trip appears to have faded following accusations that the Kinshasa government and its allies levelled at their opponents over the weekend, during the UN delegation’s visit to the Congolese capital. The President of Namibia, speaking on behalf of the Kinshasa allies, accused Uganda, Rwanda and Burundi of having killed 2.5 million people in Congo. (BBC News, UK, 22 May 2001)
* Congo (RDC). Congo River reopened to traffic — The United Nations Security Council has announced the reopening of the Congo River to commercial traffic, a vital thoroughfare which has been blocked for two-and-a-half years as a result of the war in the Democratic Republic of Congo. In a country with few decent roads, hardly any working railways and exorbitantly expensive airlines, the rivers in DR Congo are important transport routes. The UN humanitarian office in Kinshasa has said that the blocking of river traffic has left many in the capital starving. But the world’s third largest river has been cut in two by the front line that divides government forces and their foreign allies and rebels backed by Uganda and Rwanda. Rather than ferrying essential foodstuffs down to the capital, Kinshasa, it has been the scene of some of the heaviest fighting between the two sides.That now is about to change. According to French ambassador Jean-David Levitte, who is leading a delegation of 12 members of the Security Council to all countries involved in the Congolese war, the river is now officially open. He said it would lead to a renaissance in the devastated economy of the country. A UN boat carrying fuel to the city of Kisangani will be the first to cross the front line, on 8 June, and the Uruguayan navy will be supplying 250 men to patrol sensitive points along the river. (BBC News, UK, 22 May 2001)
* Congo (RDC). Le dialogue intercongolais — Une réunion préparatoire du dialogue intercongolais a été fixée pour le 16 juillet, a annoncé le 22 mai à Lusaka, M. Levitte, le chef de la délégation du Conseil de sécurité. Il a indiqué que le facilitateur du dialogue, M. Ketumile Masire, avait donné à l’Onu l’assurance du démarrage de ce dialogue, qui serait précédé par des consultations en juin dans les provinces du pays. -D’autre part, le mouvement rebelle de J.P. Bemba, le FLC, a dit qu’il était prêt à retirer ses troupes à 15 km de la ligne de front à partir du 1er juin, en échange d’une aide humanitaire des Nations unies dans les régions occupées. (ANB-BIA, de sources diverses, 23 mai 2001)
* Côte d’Ivoire. Rumeurs de putsch — Un déploiement inhabituel des forces de l’ordre dans plusieurs communes d’Abidjan et autour des locaux de la télévision, de la radio, de la résidence du chef de l’Etat et de l’aéroport, dans la nuit du 16 au 17 mai, alimente des rumeurs sur l’échec d’une tentative de coup d’Etat. Le quotidien Le Jour, qui annonce dans son édition du 18 mai l’arrestation, dans la commune d’Abobo (banlieue populaire à l’est d’Abidjan), d’une vingtaine de militaires soupçonnés de préparer un coup d’Etat, précise que l’armée aurait été mise en état d’alerte maximum. Jusqu’à présent, les autorités n’ont fait aucune déclaration sur cette affaire qui a mis en émoi beaucoup d’habitants. (PANA, Sénégal, 18 mai 2001)
* Côte d’Ivoire. Décrispation — La secrétaire générale du Rassemblement des républicains (RDR), Mme Henriette Diabaté, a qualifié de “franc et ouvert” l’entretien qu’une délégation qu’elle conduisait a eu le 21 mai avec le président Gbagbo. L’audience de près de 4 heures, qui se situait dans la perspective du forum national sur la réconciliation, prévu le 9 juillet prochain, s’est déroulée “dans une ambiance calme et détendue”, selon Mme Diabaté. Les deux parties se rencontraient pour la première fois depuis les événements sanglants des 4 et 5 décembre dernier. La secrétaire générale a affirmé avoir suffisament d’éléments pour “aller réfléchir sur les choses qui se sont dites”. Au total, on retiendra de cette rencontre la volonté affichée du président Gbagbo et des responsables du RDR de donner une seconde chance au compromis, là où maints observateurs prévoyaient une rupture définitive. (PANA, Sénégal, 22 mai 2001)
* Egypt. Leading human rights activist sentenced — On 21 May, an Egyptian state security court sentenced the country’s leading human rights activist to seven years in prison in a verdict that is likely to strain relations with the US, a close ally. Saad el-Din Ibrahim,a respected professor of sociology and founder of the Ibn Khaldun Centre for Development Studies, an independent think-tank, was arrested last year and charged with four counts that included embezzlement and receiving unauthorised funds from foreign donors. (ANB-BIA, Brussels, 22 May 2001)
* Egypte. Prison pour un militant des droits de l’homme — Le 21 mai, la Haute Cour de sûreté de l’Etat du Caire a condamné le militant égypto-américain pour les droits de l’homme Saad Eddine Ibrahim à sept ans de prison ferme. Professeur à l’université américaine du Caire et directeur du Centre Ibn Khaldoun pour la démocratie, il était principalement accusé d’avoir “diffusé à l’étranger de fausses informations” concernant de “prétendues fraudes électorales et une persécution religieuse contre les coptes”, selon l’acte d’accusation. Plusieurs autres accusés dans la même affaire ont été condamnés à des peines allant jusqu’à 3 ans de prison. (La Libre Belgique, 22 mai 2001)
* Eritrea-Ethiopia. Crucial Horn appointment agreed — The differences between Ethiopia and Eritrea have been resolved over who should demarcate their mutual border, following the war between the two countries that ended last year. The United Nations has managed to find a compromise after the countries had rejected each other’s nominations. The proposed commissioners are to serve on the Border Commission, which is to demarcate the 1,000km border and on the Claims Commission, which is to deal with claims for damages arising from the conflict and the expulsion of citizens. The BBC has learned that UN Secretary-General Kofi Annan managed to mediate between Addis Ababa and Asmara, and that after the withdrawal of some names, the dispute has been resolved. (BBC News, UK, 22 May 2001)
* Ethiopia. Ethiopia urged to free academics — Amnesty International says that two rights activists being held in Ethiopia without charge are prisoners of conscience. These human rights defenders are being held... for peacefully carrying out their... work. Amnesty International Amnesty International said the two men, Professor Mesfin Wolde-Mariam and Berhanu Nega, should be released immediately. They were arrested on 8 May after being accused by the government of instigating the recent student protests that resulted in the deaths of more than 30 people and damage worth millions of dollars. The two men have consistently rejected the allegations.Mesfin Wolde-Mariam and Berhanu Nega are senior members of the Ethiopian Human Rights Council. (BBC News, UK, 22 May 2001)
* Ethiopia. Release of two journalists detained since 1997 — Reporters sans Frontières (RSF) is very pleased about the release of Garuma Bekele and Tesfaye Deressa, respectively managing editor and editor-in-chief of the weekly Urji. The two journalists were arrested in October 1997 and accused of «participating in terrorist activities» and «fabricating false news» after they contradicted an official statement that three men killed by the security forces in October 1997 were members of the Oromo Liberation Front (OLF) and were implicated in attacks by that movement. The weekly Urji affirmed that the three men were indeed Oromos (one of the main ethnic groups in the country) but did not belong to the OLF. The journalists were detained in the Addis-Ababa central prison until their release on 10 May 2001 on the orders of the High Court, for «lack of evidence». The privately-owned Amharic weekly Urji closed down after its two main editors were arrested in 1997. Ethiopia has been the biggest jail for journalists on the African continent for the past seven years. The country’s first press law, passed in 1992, enables the authorities to detain and give prison sentences to journalists who are too critical of the government or are close to opposition movements. – Three journalists are still in jail in Ethiopia: Solomon Nemera, editor-in-chief of Urji, has been detained since November 1997 for the same reason as his two colleagues. He has not been released because he was reportedly charged, during his detention, for another article published in Urji. Daniel Gezzahegne, deputy editor-in-chief of the magazine Moged, was arrested on 4 May 2001. He was accused of publishing an article in 2000 in the now defunct Gemena, criticising the activities of the Orthodox Church in the north of the country. His trial is scheduled for October 2001. Eyobe Demeke, managing editor of the weekly Tarik has been detained since early May 2001. He is accused of publishing an article in 1996. He spent five years out of prison, on bail, until the police decided to detain him until the case comes before court. (RSF, France, 23 May 2001)
* Ethiopie/Soudan. Coopération — Le 19 mai, à l’issue de six jours de travaux d’une délégation parlementaire soudanaise à Addis-Abeba, les Assemblées nationales d’Ethiopie et du Soudan ont signé un accord de coopération par voie routière et ferroviaire entre leurs pays. Les deux pays ont également convenu de la mise en place d’une union interparlementaire des pays de la Corne de l’Afrique regroupés au sein de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD). Les présidents des deux Assemblées ont encore appelé les membres de l’IGAD à apporter leur concours pour une solution négociée à la guerre civile que connaît le Soudan depuis 18 ans. (PANA, Sénégal, 20 mai 2001)
* Ethiopie/Somalie. Rapatriement — Alors que la paix et la sécurité prévalent désormais au nord-ouest de la Somalie, le Haut Commissariat de l’Onu pour les réfugiés accélère le rapatriement volontaire des réfugiés somaliens en Ethiopie. Il s’apprête à fermer, avant la fin 2001, trois de ses huit camps qui abritent encore plus de 115.000 personnes. (La Croix, France, 23 mai 2001)