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WEEKLY NEWS ISSUE of: 04-10-2001

PART #1/4 - From AFRICA to CENTRAFRIQUE

         Part #2/4:             
     Comores => Kenya    
           Part #3/4:           
Kenya  => South Africa
           Part #4/4:          
South Africa => Zimbabwe
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* Afrique. Lutte contre la désertification — Des délégations de 176 pays sont réunies du 1er au 12 octobre à Genève pour relancer les efforts pour combattre la désertification qui, selon l’Onu, fragilise ou risque de mettre en péril l’existence d’un milliard de personnes dans le monde. En deux décennies, les Nations unies estiment que des terres agricoles équivalentes aux terres arables aux Etats-Unis ont été perdues. L’Afrique subsaharienne est particulièrement touchée par le phénomène. Les prévisions de changement climatiques laissent penser que des régions déjà arides pourraient devenir plus chaudes au cours du siècle. La désertification est aussi souvent provoquée par la déforestation et l’exploitation intensive des terres par des populations rurales en pleine expansion démographique dans certaines régions du globe. (D’après AFP, France, 1er octobre 2001)

* Africa. Poverty set to rise following recent terror attacks in USA — The 11 September terrorist attacks in the US were likely to hurt economic growth in developing countries worldwide in 2001 and 2002, condemning as many as 10 million more people to live in poverty next year, and hampering the fight against childhood diseases and malnutrition, the World Bank said in a preliminary economic assessment released on 1 October. «The worst hit area will be Africa, where in addition to the possible increases in poverty of 2-3 million people as a result of lower growth and incomes, a further 2 million people may be condemned to living below US $1 a day due to the affects of falling commodity prices,» the Bank said in a statement. It said that commodity prices in Africa were forecast to fall 7.4 percent on average this year, and were likely to fall even more as a result of the events of 11 September. «Farmers, rural labourers, and others tied to agriculture will bear a major portion of the burden,» said the Bank. It added that travel and tourism which represented almost 10 percent of merchandise exports for the region were also likely to be disrupted. «The 300 million poor in Sub-Saharan Africa are particularly vulnerable because most countries have little or no safety nets, and poor households have minimal savings to cushion bad times. About half the additional child deaths worldwide are likely to be in Africa,» added the statement. (IRIN, 1 October 2001)

* Afrique. La maladie du sommeil — La 26e conférence du Conseil scientifique international pour le contrôle et la recherche sur la trypanosomiase, un organisme créé pour combattre la maladie du sommeil, a ouvert ses travaux le 1er octobre à Ouagadougou (Burkina Faso). La réunion de 5 jours, sous les auspices de l’OUA, devrait s’achever par le lancement d’une campagne panafricaine d’éradication de la trypanosomiase et de la mouche tsé-tsé. La maladie du sommeil est une affection tropicale causée par le parasite trypanosome, transmis par la mouche tsé-tsé. D’après les  chiffres du Conseil, 60 millions de personnes dans 37 pays africains risquent d’être infectées par la maladie. Le nombre actuel, qui était en diminution, a commencé à augmenter et le nombre officiel de personnes infectées (300.000) a atteint le maximum enregistré dans les années 1930. Les pays les plus affectés incluent l’Angola, le Congo RDC, le Soudan et l’Ouganda. (IRIN, Nairobi, 1er octobre 2001)

* Afrique. Prévention des conflits — Une conférence internationale sur la prévention des conflits en Afrique s’est ouverte le 1er octobre à Bruxelles, sous la présidence du secrétaire d’Etat belge à la Coopération, Eddy Boutmans. 200 experts et praticiens du développement, gouvernementaux et non gouvernementaux, venus d’Afrique et d’Europe, participent à ces assises qui devront adopter une série de recommandations qui seront soumises au Conseil des ministres du développement de l’Union européenne prévu le 8 novembre. (PANA, Sénégal, 1er octobre 2001)

* Africa. Action against the MediaBotswana: During the week of 24 September, the Botswana High Court declared a government ban on advertising in two newspapers as unconstitutional. Egypt: On 27 September, Human Rights Watch called on the Egyptian authorities to release Farid Zahran, a Cairo publisher and activist for Palestinian rights. Eritrea: On 27 September, Reporters sans Frontières asked the authorities to release all journalists detained in the country. Namibia: Media rights organisations have called on the government (on 27 September) to review the restrictive media provisions proposed in a new Defence Bill. Sierra Leone: On 26 September, the Committee to Protect Journalists said it was «gravely concerned» about the safety of seven Sierra Leonean journalists who have received death threats from unknown sources. Swaziland: Sandile Ntshakala, editor of The Swazi Observer (state-owned), is shot dead on 1 October. (ANB-BIA, Brussels, 4 October 2001)

* Afrique australe. Risque de famine — Les inondations qui ont ravagé une bonne partie des terres cultivables en Afrique australe, privant de récoltes des dizaines de milliers de paysans, font craindre que la région ne connaisse sa pire famine depuis près de dix ans, a prévenu le PAM le 2 octobre. L’agence estime toutefois que la catastrophe pour être évitée si on réagit à temps. L’Afrique du Sud assure avoir assez de blé pour éviter la famine chez ses voisins. La Zambie est la plus touchée et a appelé à l’aide internationale pour nourrir environ 2 millions de personnes. Au Malawi, 500.000 personnes auraient besoin d’aide alimentaire. La SADC a estimé en août dernier que les récoltes avaient baissé de 25% et que 14 pays du bloc auraient besoin de 3,87 millions de tonnes de blé. (AP, 2 octobre 2001)

* Algeria. Wedding massacre — At least 22 people are reported to have been killed and several others wounded in a massacre of civilians attending a wedding near the capital, Algiers on the night of 27 September. The celebrations, in the town of Larba, were in the space of a few minutes, transformed into a wake. At about 9 p.m. the attackers believed to be from an armed Islamic group, killed women and children ranged in age from 7 to 60. Thirteen of the victims were shot in the house where the wedding party was being held and a further nine were killed in a neighbouring house. Some were shot and some had their throats cut. The killers wore military uniforms. They arrived at the first house and asked for water. They then opened fire on everyone gathered there, shooting indiscriminately. The shootings caused panic in the surrounding neighbourhood and people fled towards the forest or towards the next town. The neighbourhood in which the massacre took place was known between 1994 and 1997 as one of the most significant strongholds of the Armed Islamic Group, GIA. Larba was the birthplace of Mustapha Kertali, leader of the local GIA group between 1993 and 1999. In 1998 the Algerian army used massive force over the course of a month to destroy a GIA base near Larba. Tens of militants and several members of the security forces were killed in the operation. (BBC News, UK, 27 September 2001)

* Algérie. Assassinats — Le 26 septembre au soir, 22 personnes ont été assassinées et 2 blessées par un groupe armé à Larba, à 30 km d’Alger, selon un bilan recueilli sur place. Onze des victimes participaient à une fête de mariage, onze autres étaient dans une maison voisine. Cette tuerie, dans la plaine de la Mitdidja, est la plus importante signalée dans cette région ces derniers mois. - Les 28 et 29 septembre, quatre personnes, 2 civils et 2 membres des Groupes de légitime défense, ont encore été assassinées par des groupes armés dans l’est algérien. - Le 2 octobre, une personne est morte et 7 autres sérieusement blessées par l’explosion d’une bombe dans un restaurant bondé à Laghouat (400 km au sud d’Alger). L’attentat est attribué par les autorités au Groupe islamique armé (GIA). (ANB-BIA, de sources diverses, 2 octobre 2001)

* Algérie. Revendications kabyles — Six mois après le début des émeutes en Kabylie, le pouvoir algérien accepte de répondre favorablement aux principales revendications de la coordination des comités de villages de Kabylie. Selon un communiqué rendu public le 3 octobre au soir, à l’issue d’une rencontre entre les représentants kabyles et le chef du gouvernement, Ali Benflis, celui-ci a annoncé que la langue Tamazight (berbère) sera constitutionnalisée à l’occasion de la prochaine révision de la Constitution promise par le président Bouteflika. Concernant la suite des émeutes qui  ont secoué la Kabylie, le communiqué assure qu’il sera accordé un statut particulier aux victimes et une juste indemnisation, que les poursuites judiciaires seront engagées contre les responsables des crimes et assassinats, et que la situation des structures de sécurité dans les départements concernés, en particulier dans les endroits où se sont produits les “dépassements” (bavures), sera étudiée au cas par cas. Concernant les autres points des revendications kabyles, le communiqué précise qu’ils seront discutés ultérieurement. Cette annonce intervient à moins de 48 heures de la 4ème marche que le mouvement voulait organiser à Alger. (AP, 4 octobre 2001)

* Angola. Peace before aid — Angola must end its protracted civil war before the international community can provide aid needed to resettle millions of displaced people and organize long-overdue elections, a UN official said on 26 September. Petra Lanz, the United Nations’ regional director for Africa, said the war between the government and UNITA rebel group prevents the effective implementation of a broad aid package. «The most important message we got from all the people we spoke to is that peace has to come first,» Lanz told a news conference after a 10-day fact-finding mission. The Angolan government had asked the United Nations to help resettle the more than 4 million people — about a quarter of Angola’s population — who have been driven from their homes by the fighting. It also wants the world body’s help in organizing national elections that should have taken place five years ago but have been postponed because large parts of the country are unsafe due to rebel attacks and land mines. The government and UNITA, a Portuguese acronym for the National Union for the Total Independence of Angola, began fighting after Angola gained independence from Portugal in 1975. When a UN-brokered peace accord collapsed in 1998, the government asked the UN mission overseeing the implementation of the deal to leave the country. The government claimed the world body had failed to ensure that UNITA was disarming. (CNN, USA, 27 September 2001)

* Angola. Faced with a catastrophe — A report released by OXFAM describes the humanitarian situation in Angola as catastrophic and calls on international donors to provide more support to relief efforts. The report argues that the money which Angola earns from oil, diamonds and other natural resources could, if properly managed, respond in the short term to the humanitarian crisis. It does not only assess the country’s humanitarian situation, but looks at the causes of poverty and concludes that the Angolan Government, the Unita rebels and the international community should be doing more to put an end to the war there. But it goes beyond this assessment to examine why such a situation prevails in a potentially wealthy country and looks at the reasons why the  war continues in Angola, despite repeated peace efforts. It declares that a military solution to the Angolan conflict is not feasible, and calls on the international community to support a peaceful solution to Angola’s problems — a solution which has the full backing of Angolan society and not just the warring parties. (ANB-BIA, Brussels, 28 September 2001)

* Angola. Petrol price increases — The Angolan government has increased the price of petrol by seven US cents a litre, news reports said on 1 October. Angolan reports said the increase was part of an International Monetary Fund (IMF) demand that the government end state subsidies on fuel. The government last raised fuel prices in April. The country could qualify for IMF-assisted loans and other technical help if it meets the targets set by the fund. The state-run newspaper Jornal de Angola reported that the 1 October hike reduced the amount of subsidy the government pays to the state petroleum company, Sonangol to 36 percent from 48 percent. The subsidy costs Angola, reports said, US $10 million a month. Analysts said that Angola pumped an estimated 750,000 barrels of oil a day almost entirely from offshore wells that have been untouched by the country’s civil war. ((IRIN, 1 October 2001)

* Angola. Church launches peace effort29 September: The Catholic Church in Angola has launched a new campaign to end the war in the country, which has raged almost uninterrupted since independence in 1975. The campaign — a joint venture with the international human rights organisation the Open Society Foundation — believes that the conflict between the government and the Unita rebels is being conducted against the will of Angolans. The campaigners aim to mobilise civil society to put pressure on the warring parties to seek a negotiated peace. (ANB-BIA, Brussels, 1 October 2001)

* Angola/RDC. Nouvelle vague de réfugiés — Les affrontements dans le nord de l’Angola ont poussé une nouvelle vague de réfugiés vers le Congo-RDC, a rapporté le HCR le 2 octobre. Au moins 3.000 Angolais sont déjà arrivés dans la ville congolaise Kimvula depuis la mi-septembre, et près de 250 nouveaux réfugiés affluent chaque jour. Ils tentent d’échapper aux nouvelles hostilités entre les forces gouvernementales et l’Unita à Kimbindi, au nord de la province angolaise Uige. A Kimvula, 9.000 réfugiés arrivés en août attendent d’être transférés dans des sites plus éloignés de la frontière. Le nouveau flux de réfugiés arrive à peine deux mois après l’exode d’environ 15.000 personnes ayant fui vers la RDC pour échapper à une offensive de l’Unita. Ce dernier flot porte à presque 200.000 le nombre de réfugiés angolais en RDC. (IRIN, Nairobi, 2 octobre 2001)

* Burkina Faso. Big push against Sleeping Sickness — Scientists from around the world have begun a five-day meeting in Burkina Faso, seeking to tackle Sleeping Sickness, a disease believed to claim 100,000 African lives every year. Officially known as African Trypanosomiasis, the disease is carried by the Tsetse Fly. About 60 million people living in Tsetse-fly endemic areas of west and central Africa are at risk, as are cattle and horses. The meeting will launch an Africa-wide campaign to eliminate sleeping sickness. (ANB-BIA, Brussels, 1 October 2001)

* Burkina Faso. Mensuel satirique — Un groupe de journalistes africains, en collaboration avec quelques grandes signatures de la presse internationale, vient de lancer en Afrique (à Ouagadougou, Burkina Faso) un mensuel satirique à vocation panafricaine: Le Marabout. Le mensuel consacre son premier dossier à un sujet pour le moins délicat: l’influence qu’exercent les “familles présidentielles” dans les Etats africains, épinglant notamment le Togo, le Gabon, la Côte d’Ivoire et le Sénégal. (D’après Le Monde, France, 4 octobre 2001)

* Burundi. Un gouvernement pour la paix — Le 26 septembre, le Conseil de sécurité des Nations unies a jugé cruciale la mise en place d’un gouvernement de transition pour mettre fin à la guerre civile au Burundi. Les quinze membres du Conseil ont instamment demandé aux Burundais de se rallier à la cause de la paix et de la démocratie et encouragé la communauté internationale à venir en aide à ce pays, où la guerre civile entre Hutu et Tutsi a fait quelque 200.000 morts depuis 1993. - Le 1er octobre débute une session ordinaire du Parlement burundais avec un ordre du jour spécialement consacré à une série de textes réglementaires appelés à régir la période de transition d’une période de 18 mois, conformément à l’accord de paix d’Arusha. Les lois en instance d’adoption sont celles relatives à la Constitution, au Parlement, à l’immunité provisoire de personnes présumées coupables de diverses infractions à caractère politique, au génocide et aux partis politiques. (ANB-BIA, de sources diverses, 1er octobre 2001)

* Burundi. Bujumbura’s refugee problems — District officials in Burundi say recent fighting around the capital, Bujumbura, has displaced an estimated 70,000 people. Aid agencies have been meeting with the authorities to discuss ways of providing help for the refugees. The agencies say they face logistical problems in reaching many of the displaced people, because they have settled in the forest, away from major routes. Until last week the city had been the scene of sporadic heavy fighting between government forces and Hutu rebels who oppose a power-sharing agreement with the Tutsi-dominated government. (BBC News, UK, 2 October 2001)

* Burundi. Sommet à Arusha: impasse — Le 1er octobre, s’est tenu à Arusha un nouveau sommet régional sur le Burundi, où étaient attendus une dizaine de chefs d’Etat africains ou leurs représentants, aux côtés du médiateur Nelson Mandela. Le sommet devait étudier les modalités de la mise en place des institutions de transition, en particulier celle d’une unité spéciale de protection des personnalités politiques qui vont rentrer d’exil, ainsi que la question du cessez-le-feu. L’Afrique du Sud, le Nigeria, le Ghana et le Sénégal ont été pressentis pour participer à une future force de maintien de la paix au Burundi, après la conclusion d’un accord de cessez-le-feu. Le sommet s’est cependant terminé sans aboutir à un accord concernant la composition d’une force de sécurité intérieure, essentielle pour la mise en place d’un gouvernement de transition, qui devrait entrer en fonction le 1er novembre. Le gouvernement burundais actuel et les partis d’opposition n’ont pas réussi à surmonter leurs divergences au sujet d’une éventuelle intégration de rebelles hutu au sein de cette force de sécurité multi-ethnique. Une nouvelle réunion doit avoir lieu à Pretoria (Afrique du Sud) le 11 octobre. On apprenait le 2 octobre à Arusha, que deux mouvements rebelles avaient demandé le report de la mise en place des institutions de transition, estimant que la constitution d’une unité spéciale de protection des personnalités qui renteront d’exil doit précéder l’inauguration de la transition. (ANB-BIA, de sources diverses, 2 octobre 2001)

* Burundi. Arusha Summit and aftermath30 September: At least a dozen African Heads of State and Government are assembling in Tanzania’s northern town of Arusha to assess implementation of the Burundi peace agreement. Presidents Yoweri Museveni of Uganda, Daniel arap Moi of Kenya, Omar Bongo of Gabon, Frederick Chiluba of Zambia and Joseph Kabila of Congo RDC are expected to attend. Also due in Arusha are Presidents Pierre Buyoya of Burundi, Paul Kagame of Rwanda, Bakili Muluzi of Malawi, Prime Minister Meles Zenawi of Ethiopia and South Africa’s Vice President, Jacob Zuma. A statement from the State House in Dar es Salaam said retired Presidents Khetumile Masire of Botswana and Nelson Mandela of South Africa would also attend. Under the aegis of the Great Lakes initiative, the summit opening on 1 October would review progress on the peace process steered by former South African President Nelson Mandela. The African leaders are also expected to evaluate a cease- fire brokered between two main rebel Hutu groups. The Forces for the Defence of Democracy (FDD) and the National Liberation Forces (FNL) were never part of the Arusha Peace Accord. During what may be the last summit before the installation of a transitional government in Burundi, the leaders would also review efforts to deploy a multinational force to monitor the peace process in the country. 1 October: The Summit opens but ends the same day after delegates fail to hammer out the finer details of the  country’s peace deal within the planned time. The meeting will be reconvened on 11 October in Pretoria, South Africa. No decision has been taken regarding a multinational force to monitor the peace process. 3 October: Two Hutu parties, FROLINA and PALIPEHUTU, that signed the power-sharing agreement, call for a delay in the inauguration of a transitional government because of security concerns. (ANB-BIA, Brussels, 4 October 2001)

* Cameroun. 40e anniversaire de la reunification sur fond de sécession — Célébration du 40e anniversaire de la réunification en 1961 des Cameroun anglophone et francophone au sein d’une même confédération, le 1 octobre, sur fond de manifestations sécessioniste, dans les deux provinces anglophones du Cameroun: le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. En dépit de la présence d’importantes forces de sécurité venues en renfort des autres garnisons militaires du pays, les militants du mouvement sécessioniste anglophone SCNC (Southern Cameroon National Council), ont manifesté dans les villes de Kumbo et Bamenda, dans le nord-ouest du pays. Les manifestations ont dégénéré en affrontements entre les forces de l’ordre et les sécessionistes, faisant quatre morts et plusieurs blessés. Le ministre camerounais de la Communication parle de légitime défense de la part “des gendarmes qui ont essuyés des tirs d’armes de chasse de calibre 12...”: “C’est à l’attaque des manifestants armés de fusils que les forces de l’ordre ont répliqué”, a-t-il déclaré. A Bamenda, la capitale provinciale du Nord-Ouest, une vintaine de manifestants ont été appréhendés, dont le président par intérim du SCNC (Martin Luma, qui officie en lieu et place du président auto-proclamé Frédéric Ebong, refugié au Nigeria). Les militants du SCNC protestaient contre ce qu’ils appellent “la marginalisation des anglophones”. Le calme a globalement régné dans le Sud-Ouest, l’autre province anglophone. (J.David, Reporters Associés/ANB-BIA, Cameroun, 4 octobre 2001)

* Cameroon. Separatists go to court2 October: The authorities have deployed hundreds of troops in the English speaking west of the country following two secessionist demonstrations. Three people were shot dead by police and 140 arrested in the towns of Kumba and Bamenda. Five others were injured as the secessionist Southern Cameroons National Council defied a government ban on public protests. The crowds had gathered in the towns to mark the self-proclaimed independence anniversary on 1 October in the former Southern Cameroons from Britain in 1961. Separatist leaders say they will start court action on 3 October to try to obtain the release of those detained by the security forces. A spokesman for the separatists said their leader Martin Luma was among those arrested and that the movement was very concerned about his poor health. (ANB-BIA, Brussels, 3 October 2001)

* Centrafrique. Appel à des pourparlers nationaux — Le 26 septembre, le Conseil de sécurité de l’Onu a réitéré son appel invitant toutes les parties en RCA à s’engager en faveur d’un dialogue politique, d’une réconciliation nationale et du respect des droits de l’homme, a rapporté UN News. Le Conseil a appelé les autorités de la RCA à se conformer aux normes acceptées internationalement pendant les investigations et les procès judiciaires des individus présumément compromis dans la tentative de coup d’Etat avorté de mai. Le Conseil a aussi mis l’accent sur la nécessité de continuer à restructurer les forces armées du pays. (IRIN, Nairobi, 27 septembre 2001)


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