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WEEKLY NEWS ISSUE of:
04-10-2001

PART #3/4 - From  KENYA to SOUTH AFRICA

       Part #1/4:       
   Africa  => Centrafrique
   
          Part #2/4:        
  Comores => Kenya
   
        Part #4/4:        
South Africa => Zimbabwe
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* Kenya. Illegal school fees responsible for high drop-out rates — President Daniel arap Moi said on 28 september that charging school children illegal fees was partly responsible for the high dropout rates in Kenya’s public schools, the Daily Nation reported. Moi directed the Ministry of Education to carry out a proper audit of school funds to ensure that illegal fees and «other unnecessary levies» were not charged. He called on Education Minister Henry Kosgey to make sure that no primary school pupils were charged fees, and that an «adequate budgetary provision» be made for secondary schools to enable them to make uniform charges. According to Kosgey, primary school enrolment across Kenya had fallen from 100 percent to 87 percent over the last 10 years. In North Eastern Province, enrolment in primary education only reached 26 percent of the school age population, he added. (IRIN, 1 October 2001)

* Kenya. Sugar market turns sour — Kenya’s hard-hit sugar industry is facing an increasing glut thanks to a likely bumper sugar cane harvest in the coming months. Sugar producers are already sitting on thousands of tons of unsold sugar — because their home market is being undercut by an unrestricted flood of imports. Kenya and other sugar producers are also facing a slowdown in global demand for their product. Emmanuelle Rossi of Sucre Export told World Business Report that world prices have been dropping rapidly over the last three weeks. Part of the reason is the volume of exports from Brazil. Last year the Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA), of which Kenya is a member, removed its barriers to regional trade. Kenya charges an 18% value added tax and a 7% sugar development levy on all sugar imports from COMESA members. This is less than the tax imposed upon local sugar producers. The industry has been asking for the Kenyan government to rethink its policy and bring in duties of around 30-40% on all imports across the region. (BBC News, UK, 2 October 2001)

* Kenya. Kenyan police «negligent» — Three suspects awaiting murder trials have appeared in a Nairobi court charged with the murders of six fellow suspects. The six, who were being held at the police station for various offences, were found brutally killed in police cells in the town of Thika, 50 kilometres north of Nairobi on the morning of 1 October. In the same court, six policemen, among them the Thika police station officer in charge, Inspector Joseph Njoroge Ndungu, were charged with negligence on duty which allegedly led to the deaths. The court was very congested and the police had to throw some people out. Security was extremely tight. The three suspects were not allowed to plead to the murder charges because the necessary documents had not been received from the Attorney-General’s office. The policemen however denied the negligence charges before Nairobi Chief Magistrate Boaz Olao and applied to be released on bail. The prosecutor, Inspector Joseph Kundu, opposed bail saying the policemen would interfere with the witnesses in Thika. The magistrate said he would make a ruling on the officers bail application on 4 October. The six prisoners were found dead in police cells on Monday morning with swellings and cuts all over their bodies. Relatives of the deceased and human rights groups condemned the killings of the six, arguing that there were too many people dying in police custody in the country. This incident comes exactly a year after six prisoners were killed in what the police called an unsuccessful escape attempt at the Kingongo Maximum Prison in central Kenya. (BBC News, UK, 3 October 2001)

* Libéria. Réouverture des frontières — Le 28 septembre, le président Taylor a annoncé la réouverture de la frontière libérienne avec la Sierra Leone et la Guinée, dans le cadre des efforts de restauration des relations normales entre ces trois pays. La frontière avec la Sierra Leone était fermée depuis mars dernier, celle avec la Guinée depuis 1999. Taylor a également fait savoir que le gouvernement levait les restrictions qu’il avait imposées depuis quelques mois aux déplacements des diplomates étrangers, qui avaient vu leurs mouvements limités dans un rayon de 50 km à l’extérieur de Monrovia. Le mois dernier,  le Libéria avait déjà pris une initiative susceptible de favoriser la réconciliation en revenant sur sa décision de déclarer “personna non grata” les ambassadeurs de la Guinée et de la Sierra Leone. - D’autre part, selon un communiqué conjoint publié à Monrovia le 28 septembre, les Etats membres de l’Union du Fleuve Mano (Libéria, Guinée et Sierra Leone) ont adopté un plan pour lutter contre la prolifération des armes et des munitions dans la zone. Les trois pays vont déployer des forces conjointes de sécurité aux frontières afin de restaurer la confiance au sein des populations. (PANA, Sénégal, 28-29 septembre 2001)

* Libéria. Conflit entre députés et barreau — La bataille entre les avocats libériens et la Chambre basse du Parlement a pris une nouvelle tournure le dimanche 30 septembre, lorsque les avocats ont convergé vers le Capitole pour assister àl’audition de deux de leurs collègues poursuivis pour outrage après avoir appelé à la libération du président du barreau national, J. Emmanuel Wureh, arrêté lundi dernier. Celui-ci avait été envoyé en prison pour avoir déclaré, au sujet d’un député, qu’il ne “méritait pas de représenter le peuple libérien”. La Chambre basse avait estimé que cette “insulte” rejaillissait sur toute l’institution et que Wureh devait être condamné à trois mois de prison et une amende de quelque 5.000 dollars libériens. Les associations d’avocats avaient alors demandé à leurs membres de ne plus plaider, appelant ainsi à un boycott qui a provoqué, depuis le semaine dernière, la paralysie de la justice libérienne. -Le 2 octobre, la Chambre basse a ordonné la libération de Me Wureh. (D’après PANA, Sénégal, 2 octobre 2001)

* Madagascar. Religion et politique — Les Malgaches se rendront aux urnes, le 16 décembre, pour élire leur président. En cette période pré-électorale, c’est la mobilisation des candidats, des partis politiques et... des Eglises chrétiennes. “Je n’ai peur de personne, sauf de Dieu”, déclarait récemment le président Ratsiraka. En effet, l’électorat chrétien est particulièrement important à Madagascar. Les responsables des Eglises chrétiennes sont réunis depuis plusieurs années au sein d’un conseil oecuménique, le FFKM. Au courant du mois d’août, celui-ci a appelé tous les fidèles à aller voter et aussi à remplir un rôle d’observateur. En cette période, il est de bon ton chez les candidats d’afficher leurs affinités religieuses. Dernier exemple: dimanche dernier, 30 septembre, plusieurs dizaines de milliers de chrétiens étaient rassemblés pour une messe dans le stade de football de la capitale. Plusieurs candidats se sont installés à la tribune officielle, sous les flashs des photographes et sous les yeux des fidèles. Tout est bon pour être élu, mais Dieu reconnaîtra les siens! (D’après RFI, France, 1er octobre 2001)

* Malawi. Leader d’opposition arrêté — Le 28 septembre, la police malawite a procédé à  l’arrestation du millionnaire James Makhumula, président de l’Alliance nationale démocratique (NDA, opposition) pour complot et possession illégale d’armes à feu. Il est maintenu en détention dans une cellule de la police de Zomba. Un autre leader de la NDA, Brown Mpinganjira, a expliqué que cette arrestation s’inscrit dans le cadre de la tentative du gouvernement de neutraliser l’opposition. “Ils veulent nous occuper à répondre à des chefs d’inculpation stupides”, dit-il. Mpinganjira, impliqué dans le procès pour trahison en cours dans lequel quatre personnes sont accusées d’avoir comploté en vue de renverser le gouvernement, dit qu’il s’attend lui aussi à être arrêté à tout moment. (PANA, Sénégal, 28 septembre 2001)

* Mauritanie. Campagne électorale — Le 3 octobre, la campagne électorale pour les législatives et les municipales anticipées a démarré sur l’ensemble du territoire mauritanien. Décidées en décembre dernier, les élections anticipées, qui introduisent pour la première fois une dose de proportionnelle dans le scrutin législatif, pourraient ouvrir la porte de l’Assemblée nationale aux partis d’opposition dans le renouvellement des 79 sièges de député. (PANA, Sénégal, 3 octobre 2001)

* Niger. Muslim leaders are warned — Authorities in Niger have warned Muslim leaders in Niamey and Zinder against acts that could jeopardise peace or undermine the country’s relations with the US. Muslim leaders in Niger have generally condemned the 11 September terrorist attacks in New York and Washington DC and also denounced any demonstrations against American interests. But some Islamic Associations in Niamey have in an open letter expressed their support for the perpetrators of the terrorist attacks. The Prefect of Niamey, Yahaya Baare, condemned the letter, saying such a move would not be tolerated by the authorities. «Islam is by nature a religion of tolerance and peace, which does not condone violence. No provocation or drift will be tolerated or appropriate measures will be taken. Islamic Associations must be watchful,» he warned. Baare also advised the Associations against the temptation to use the media or street demonstrations to support what he called «barbaric acts perpetrated by those who misinterpret religion». (PANA, Senegal, 30 September 2001)

* Niger. MSF opens feeding centers — Medecins sans Frontieres MSF) says it is building a therapeutic feeding centre for malnourished children in Maradi, a town in the south of Niger, which has been affected this year by severe drought and crop shortages. MSF has already opened two other therapeutic feeding centres in Niger since July. The first is in Dakoro, 500 km east of the capital, Niamey, while the second is in Maradi, 550 km east of the capital. The centres have looked after hundreds of children, most of whom arrive in «alarming» nutritional health, according to MSF, which  said 225 children were treated for «severe malnutrition» in late September in Maradi. (IRIN, 1 October 2001)

* Nigeria. Conseil des Anciens — Le président nigérian Obasanjo a nommé un Conseil des Anciens, composé de 19 membres, qui sont chargés de lui donner des avis. Cette décision marque la concrétisation d’une promesse qu’il avait faite à la Convention nationale 2000 de son parti. Selon un communiqué, les membres du Conseil “se réuniront périodiquement et à titre semi-officiel, pour donner leur avis au président sur des questions qu’il pourrait leur soumettre ou pour examiner des questions sur lesquelles ils pourraient juger opportun de donner leur avis”. (PANA, Sénégal, 28 septembre 2001)

* Nigeria. Shell facility destroyed — Shell says it will need 18 months to repair a southern Nigerian flow station which has been badly damaged in an attack by armed youths. It is going to cost Shell some $25 million to bring the station back on stream, however the shutdown will not affect Nigeria’s export programme. The attack took place at the Olomoro flow station. (ANB-BIA, Brussels, 29 September 2001)

* Nigeria. Former rulers «face arrest» — A human rights commission meeting in the Nigerian capital Abuja has ordered three former military heads of state and the current defence minister to appear before it, or face the possibility of arrest. The commission — known as the Oputa Panel — has been sitting for almost a year, hearing testimony into human rights abuses in Nigeria dating back to the first military coup in 1966. Justice Oputa, chairing the commission, read his statement to a packed and animated conference hall in Abuja. So far, all former military heads of state asked to appear before the panel have strongly resisted. The only exception is the current President Olusegun Obasanjo, who attended to answer questions relating to his term in office as military head of state in the late 1970s. The military strongmen in question are Ibrahim Babangida, Muhammadu Buhari and Abdulsalami Abubakar, and the incumbent Defence Minister Theophilus Danjuma. (BBC News, UK, 3 October 2001)

* Nigeria. Abacha’s accounts to be frozen — The Financial Times has named a list of banks in the City of London, in connection with money looted during General Abacha’s rule. The High Court in London has instructed the banks to return the funds to Nigeria. The public naming of 19 well-established banks comes at a time when financial regulators around the world are bolstering anti-money-laundering measures — cutting off the supplies to the groups believed to be behind the 11 September attacks in the USA. The move is designed to help Nigeria recover more than $3 billion allegdedly embezzled during General Abacha’s rule which ended in his death in 1998. The same day, the CNN reported that Abacha’s son, Mohammed  Abacha, and the late general’s London-based partner, Abubakar Bagudu, have applied to the High Court for a judicial review of Home Office decisions to help Nigerian and Swiss officials trace the money. (ANB-BIA, Brussels, 4 October 2001)

* Rwanda. In the courts — In the first six months of this year, Rwandan courts sentenced 74 people to death for their part in the 1994 genocide. The Rwandan League for the Promotion and Defence of Human Rights (a Rwandan human rights body) reported that 877 people were put on trial during this period. The courts handed down 192 life sentences and 180 acquittals after hearing between 5,000 and 6,000 genocide cases. So far, 22 death sentences have been carried out; all by public firing squad in May 1998. Tens of thousands are in Rwandan prisons, the majority of them awaiting trial. The long awaited elections of judges for Rwanda’s traditional courts that will preside over genocide cases has been scheduled for 4 October. (IRIN, 27 September 2001)

* Rwanda. La Commission de réconciliation — Le président de la Commission nationale d’unité et de réconciliation, Jean Nayinzira, a indiqué, le 27 septembre, que le travail de celle-ci était freiné par des personnes qui lui mentent et par des perceptions erronées de la situation dans le pays. Il a toutefois informé que la commission évaluait à présent les résultats de son travail durant les deux dernières années pour être à même de formuler un programme pour la réconciliation nationale. Pour ce faire, des assemblées commenceront leurs délibérations le 20 octobre dans les onze préfectures du pays. Les résultats constitueront la base du projet d’un nouveau programme pour promouvoir l’unité et la réconciliation nationales. La commission avait été prévue dans l’accord de paix d’Arusha de 1993 afin de réconcilier les hommes politiques du Rwanda, mais sa tâche s’est fortement élargie et consiste maintenant à réconcilier une société fortement divisée à la suite du génocide de 1994. (IRIN, Nairobi, 28 septembre 2001

* Rwanda/RDC. Après la rencontre Kabila-Kagame — Le président rwandais Paul Kagame et son homologue congolais Joseph Kabila, qui se sont réunis le 26 septembre à Blantyre, ont promis d’accélérer la mise en application de l’accord de cessez-le-feu de Lusaka, ont rapporté des sources officielles à Kigali le 27 septembre. D’après un communiqué de la présidence, les leaders ont passé en revue les progrès enregistrés par le processus de paix, en accordant une place importante aux activités du programme DDRR (le programme Désarmement, Démobilisation, Rapatriement et Réintégration des forces dites “négatives”). Le Rwanda a renouvelé sa promesse de désengager ses forces une fois que les questions en suspens seraient résolues. S’adressant lui-même aux journalistes, M. Kagame a déclaré que les troupes rwandaises ne se retireront du Congo que  lorsque les miliciens Interahamwe présents dans l’est du Congo seront désarmés et démobilisés, ajoutant qu’ils devaient être extradés vers le Rwanda. Toutefois, selon RFI, le Rwanda et la RDC ont convenu de constituer une commission conjointe pour examiner leurs exigences mutuelles en vue de la démilitarisation de l’est du Congo. (ANB-BIA, de sources diverses, 28 septembre 2001)

* Rwanda/Malawi. Signature d’un accord — Le 27 septembre, le Rwanda et le Malawi ont procédé à la signature d’un accord général, portant sur la promotion et le renforcement des relations bilatérales et sur d’autres formes de coopération entre les deux pays, selon une déclaration de la présidence publiée à Kigali. Les deux pays s’engagent à s’appuyer mutuellement en matière de reconstruction et de réhabilitation, pour promouvoir et renforcer leurs relations bilatérales en vue d’une coopération effective dans les domaines économique, technique, social, politique, culturel et de sécurité. (PANA, Sénégal, 28 septembre 2001)

* Rwanda. Tribunaux traditionnels — Le Rwanda va mettre en place 11.000 tribunaux traditionnels, connus comme les “Gacaca”, pour décongestionner un système pénitentiaire surpeuplé, avec actuellement 115.000 incarcérés en attente de jugement pour le génocide de 1994. Les élections des juges de ces tribunaux ont été fixées pour le 4 octobre. Ces élections ne se feront pas par vote au scrutin secret, mais les électeurs se mettront debout derrière les candidats de leur choix. Les qualifications requises pour l’égibilité requièrent que le candidat sache lire et écrire en kinyarwanda et qu’il soit quelqu’un d’intègre. Les élections seront suivies d’une courte formation pour les juges. Dans un communiqué daté du 4 octobre, Human Rights Watch exprime la crainte que le nouveau système judiciaire puisse faire l’objet de pressions politiques; selon l’organisation, il manque aussi de clauses élémentaires de protection internationalement reconnues, telles que le droit de recourir à un avocat. (ANB-BIA, de sources diverses, 4 octobre 2001)

* Senegal/Chad. Trial more likely for Habre — President Abdoulaye Wade of Senegal has said he is prepared to turn over for trial former Chadian leader Hissene Habre, if a third country can be found willing and able to hold a fair hearing. Mr Wade said he could see no objection to sending Mr Habre abroad to answer war crimes charges. «If a country capable of holding a fair trial — Belgium has been mentioned —wants to, I see no obstacle,» Wade said in an interview with the Swiss daily Le Temps. But President Wade warned this had to be done soon, as he could not keep the former Chadian leader in Senegal. Mr Habre has spent the last decade in Senegal after being overthrown by the current Chadian President Idriss Deby in 1990. Human rights groups hold Mr Habre responsible for some  40,000 executions and the torture of 200,000 people during his eight-year rule, which ended when he fled to Senegal in 1990. Last month, Amnesty International urged President Wade to send Mr Habre abroad for trial, after the highest court in Senegal ruled he could not be tried there, as his alleged crimes were committed outside the country. Chadian torture victims and human rights activists have carried out a long campaign against Mr Habre. They have provided extensive documentation on alleged abuses carried out by the Chadian security forces, acting under his authorization. Hissene Habre has maintained a generally low profile in Senegal, living in a village on the outskirts of the capital, Dakar. In the few interviews he has given, Mr Habre has strongly defended his record in government and talked of an international conspiracy against him. (BBC News, UK, 27 September 2001)

* Sénégal/Tchad. Habré jugé hors du Sénégal? — Le président sénégalais Abdoulaye Wade a déclaré qu’il était disposé à livrer l’ancien président tchadien Hissène Habré pour être jugé dans un pays tiers, tant que ce pays pourra lui garantir un procès équitable. (Il aurait cité la Belgique). Une procédure a été engagée contre M. Habré par un groupe de Tchadiens, victimes de tortures, d’assassinats et d’autres atteintes aux droits de l’homme durant ses huit années de pouvoir. En début d’année, la cour de cassation du Sénégal avait estimé que la justice sénégalaise était incompétente pour juger des crimes commis par un étranger hors du territoire sénégalais. (IRIN, Abidjan, 28 septembre 2001)

* Sénégal. Déraillement: une marée d’acide — Le dimanche 30 septembre, trois wagons d’un train transportant des produits de la compagnie chimique nationale ont déraillé dans un faubourg de Dakar, déversant de l’acide phosphorique dans les habitations avoisinantes, ont rapporté les médias locaux. La marée d’acide a touché 26 maisons à Thiaroye-sur-Mer et a fait 250 sans abris. 80 personnes ont été traitées à l’hôpital, mais on ne déplore aucun mort. Selon des voisins, le train allait à grande vitesse juste avant le déraillement. Une enquête a été ouverte, dont l’un des aspects consistera à formuler des moyens susceptibles de protéger les habitants, ayant leur maison à proximité du chemin de fer, d’incidents similaires. (IRIN, Abidjan, 1er octobre 2001)

* South Africa. Testing coal-based AIDS drug — The South African government is undertaking trials of a coal-based HIV/AIDS treatment on patients in Tanzania, officials from South Africa’s Department of Mineral and Energy Affairs said at the weekend. The state-owned Central Energy Fund (CEF), which manages the country’s strategic fuel reserves, has put R80m ($8.9m) behind the development of oxihumate-K by researchers at the University of Pretoria. The non-toxic treatment is derived from burnt coal and is believed to boost the human immune system against opportunistic infections. The drug was pioneered by Enerkom, a subsidiary of CEF which finds  new uses for the country’s abundant supply of coal. Trials first took place at Kalafong hospital near Pretoria, but a second round of trials is under way at a military hospital in Tanzania. About 350 patients are being tested. The drug is marketed on a small scale as Oximate, a nutritional supplement. «It [the drug] increases the quality and quantity of life of HIV patients,» said Dr Tony Surridge, Enerkom’s acting chief executive officer. But South Africa’s Medicines Control Council and the Ministry of Health denied knowledge of Enerkom’s clinical trials in Tanzania. Some in South Africa have voiced ethical concerns that the trials are being undertaken in the east African country rather than in South Africa itself. Questions have also been raised over trials being done on soldiers, who may have little say as to whether they are put forward for the trials. (Financial Times, UK, 1 October 2001)


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