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WEEKLY NEWS ISSUE of: 31-10-2001
PART #2/4 - From CONGO RD to MALI
Part #1/4: Africa => Congo RD |
Part #3/4: Morocco => Somalia |
Part #4/4: South Africa => Zimbabwe |
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* Congo (RDC). Nouveau déploiement de l’Onu — Selon La Libre Belgique du 20 octobre, M. Kofi Annan a recommandé le déploiement de nouveaux contingents militaires de l’Onu dans l’est du Congo, jusqu’à ce que les effectifs de la mission atteignent leur plafond de 5.500 hommes l’an prochain. Dans un rapport remis au Conseil de sécurité le 18 octobre, il propose la création d’un nouveau quartier général à Kindu, à l’ouest de cette région où se sont intensifiés des combats entre rebelles et miliciens locaux et étrangers. Cette extension de la Monuc vise à superviser le retrait de toutes les forces étrangères, le désarmement des guérillas étrangères et leur reconversion à la vie civile. Annan prévoit au moins 2.000 soldats à Kindu où, comme ailleurs au Kivu, des combats opposent le RCD-Goma à des rebelles hutu rwandais ainsi qu’à des miliciens Maï-Maï soutenus par Kinshasa. - Le 24 octobre, le Conseil de sécurité des Nations unies a donné son accord pour renforcer les troupes onusiennes au Congo. L’intention serait d’envoyer aussi des casques bleus dans l’est du pays. 1.400 soldats seraient ajoutés au contingent actuel, toutefois sous certaines conditions, notamment que les parties impliquées dans le conflit respectent les engagements de l’accord de paix de Lusaka. -D’autre part, le RCD-Goma a repris le contrôle de Kaziniya, un port stratégique sur le lac Tanganyika, après une attaque contre une coalition de miliciens congolais Maï-Maï et de combattants hutu rwandais et burundais, a rapporté Reuters. Kaziniya, situé à 500 km au sud de Bukavu, était depuis cinq mois un bastion de cette coalition. Selon le RCD, il était un point de passage pour les rebelels burundais et rwandais implantés au Congo, venant du Katanga pour se rendre au Rwanda et au Burundi, de l’autre côté du lac. - Par ailleurs, le 27 octobre à Kigali, à l’issue de deux jours de consultations, les responsables du RCD et du MLC (Mouvement de libération du Congo, de J.P. Bemba) ont décidé de la mise en place d’une “force mixte” pour désarmer les groupes armés dans l’est du Congo. (ANB-BIA, de sources diverses, 28 octobre 2001)
* Congo (RDC). Inter-Congolese Dialogue — 18 October: South Africa has accepted to host the next session of the inter-Congolese Dialogue. So far, no date or place for the talks has been announced. 22 October: Rebel delegates and opposition leaders meet informally in Addis Ababa after the indefinite adjournment of the inter-Congolese Dialogue. Several groups have said they want to keep on working to «harmonise their viewpoints». 23 October: Disappointed representatives have expressed fears of further wars after the end of the Addis Ababa talks. — The Government in Kinshasa has reaffirmed its determination to fully take part in the inter-Congolese Dialogue, respect the Lusaka Accord and lead the country towards free and fair elections. — The Government and the Joint Military Commission (CMM) have finalised an agreement for the relocation of the CMM from Lusaka to Kinshasa. 26 October: «Insufficient funding is retarding progress towards resolution of Congo’s crisis», says Sir Ketumile Masire, the facilitator of the inter-Congolese Dialogue. 29 October: In the midst of all the diplomatic activity, fighting still continues in some regions. MISNA reports that insecurity is growing by the day in the area of Beni-Butembo (North Kivu), particularly due to the alleged crisis in relations between Rwanda’s President Kagame and Uganda’s President Museveni. (ANB-BIA, Brussels, 30 October 2001)
* Côte d’Ivoire. National Reconciliation Forum — 18 October: The former Côte d’Ivoire military leader, General Robert Guei, says he may boycott the Forum because of the arrest of a close aide. General Guei says the arrest of his aide, Captain Coulibaly, was unwarranted and unfair. 24 October: The Government sends negotiators to try and persuade General Guei to attend the reconciliation talks. They fail to make him change his mind. (ANB-BIA, Brussels, 25 October 2001)
* Côte d’Ivoire. Forum de réconciliation — 18 octobre. Le Forum de réconciliation entre dans le vif du sujet, note l’agence Misna. Mme Henriette Diabaté, secrétaire générale du Rassemblement des républicains (RDR), a demandé la reconnaissance officielle de la nationalité et l’éligibilité politique de l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara, considéré officiellement comme un étranger à cause de ses origines burkinabé. Sa condition, a poursuivi Mme Diabaté, symbolise la mise à l’écart dont sont victimes “des millions d’Ivoiriens”, exclus du processus de “reconstruction” en cours dans le pays. - 22 octobre. Après deux semaines de travaux, le Forum poursuit son chemin avec l’audition des mouvements de jeunesse. La fédération estudiantine a invité notamment les “étrangers” de la sous-région à ne pas se mêler de la politique ivoirienne. Selon l’agence PANA, dans l’ensemble, on constate surtout une défense d’intérêts régionaux et corporatistes. Revendications salariales et développement des régions l’emportent largement sur l’intérêt supérieur du pays. D’autre part, les principaux points politiques tournent autour du rétablissement de Ouattara dans ses droits civiques, la reconnaissance des institutions de la seconde République, les réparations à l’ex-président Bédié et le statut de l’ancien chef d’Etat, le général Gueï. Des observateurs peu optimistes craignent que le Forum, tel qu’il est mené jusqu’ici, ne fasse qu’exacerber les sentiments régionalistes des Ivoiriens de tous bords. -24 octobre. L’Association islamique pour l’appel à l’islam dénonce le comportement des imams qui se servent de la religion pour “semer le désordre” et demande au gouvernement d’interdire la politique dans les mosquées. -29 octobre. L’aide de camp du général Gueï et cinq autres militaires écroués la semaine dernière ont été libérés mais restent inculpés d’atteinte à la sécurité de l’Etat. D’autre part, la porte-parole d’une association de femmes contre la guerre a dénoncé l’implication de certains pasteurs évangéliques et des dignitaires de l’Eglise catholique dans la politique, et les a appelés à une vraie réconciliation avec les musulmans. Ce qui a provoqué une bagarre entre partisans et adversaires de M. Ouattara. (ANB-BIA, de sources diverses, 30 octobre 2001)
* Egypte. Nouveau tunnel sous le Caire — Le 28 octobre, le président Moubarak a inauguré un tunnel routier ultra-moderne, doté d’innovations dans le domaine de la sécurité, qui relie le centre du Caire aux voies périphériques, en passant sous le quartier historique d’Al-Azhar. (La Croix, France, 29 octobre 2001)
* Ethiopia-Eritrea. Uncertainty at the World Bank — Demands by Ethiopia and Eritrea that their affairs at the World Bank be handled by different departments rather than one Horn of Africa department could delay Bank-supported programmes, including a second tranche of loans to Ethiopia worth US $500 million. The two neighbouring Horn of Africa countries have remained suspicious of each other since ending their war two years ago. On 15 October, the BBC reported that the Horn of Africa department at the World Bank, headed by Oey Meesok, had been disbanded. Management of the affairs of Eritrea has temporarily been handed over to the World Bank’s representative in Kenya, Harold Wackman, while a new department is to be created to take charge of Ethiopia and Sudan. However, as a new director has not yet been found for Ethiopia, Meesok will remain in charge of Ethiopia, although she has been appointed head of human development for the Africa region. (IRIN, 17 October 2001)
* Gambie. Election présidentielle — Le 18 octobre, le premier tour des élections présidentielles s’est déroulé en Gambie. Lors de l’ouverture des bureaux de vote, l’opposition a protesté contre les procédures d’identification des électeurs. Selon cette procédure décidée la veille au soir par la Commission électorale indépendante, les électeurs n’avaient pas besoin d’être inscrits sur les listes pour voter sur simple présentation de cartes. L’opposition suspecte la fabrication massive de fausses cartes d’électeurs. - Le 19 octobre, la Commission électorale indépendante a annoncé que le président Yahya Jammeh avait remporté 52,96% des suffrages et était réélu pour un deuxième mandat de cinq ans. La mission des observateurs du Commonwealth a jugé que le scrutin avait été “généralement bon”. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 octobre 2001)
* The Gambia. Elections — 18 October: Vote counting has started in the presidential election which took place peacefully despite rising tensions during the campaign. 19 October: Yahya Jammeh is re-elected President for a second five-year mandate. He won 52.96% of votes cast. The Commonwealth Observer Group endorses the result. The Gambia’s Electoral Commission officially declares President Jammeh re-elected for a second five-year mandate. 22 October: President-elect Jammeh has granted amnesty to ministers of the erstwhile PPP regime he overthrew in the 1994 military takeover. 26 October: The Independent Electoral Commission has said that Gambian voters could return to the polls on 13 November to vote in a referendum on four bills elating to the country’s political and justice system. 30 October: The authorities have closed down the country’s main private radio station in what appears to be a crackdown on opposition and media. Baboucar Gueye, head of Citizen FM was told the station is being closed because its income tax had not been paid in full. But Mr Gueye says this explanation is «a pretext» for stopping the station’s popular news and current affairs programmes. (ANB-BIA, Brussels, 27 October 2001)
* Ghana. Social relief fund disbursed — The Ghanaian government has so far disbursed about US $1.3 million) to more than 3,000 beneficiaries under the Emergency Social Relief Programme (ESRP) aimed at improving people’s living conditions, Ghana’s JoyFM radio reported on 16 October. It reported Economic Planning and Regional Cooperation Minister, Paa Kwasi Nduom, as saying that the government would spend more money on the programme after the target of 700 billion cedis expected to be disbursed in the next three years has been achieved. Nduom who was speaking at the inauguration of the Central Regional ESRP Committee at Cape Coast, southern Ghana, said that monies derived from the Heavily Indebted Poor Countries (HIPC) initiative would be channelled into poverty reduction. He emphasised that the government would ensure that other poverty reduction interventions are put in place to ensure better living conditions for the population, the radio said. Central Regional Minister Isaac Edumadze gave the assurance that the committee would not interfere with the disbursement of funds but would see to it that implementing agencies make disbursement on merit, along the guidelines and prescribed disbursement procedures. (IRIN, 17 October 2001)
* Guinea-Bissau. Extension of UNOGBIS — 17 October: The UN Secretary-General Kofi Annan has recommended that the Security Council extend the mandate of the UN Peace-building Support Office in Guinea-Bissau (UNOGBIS) until 31 December 2002. In a letter dated 12 October to the President of the Security Council, Richard Ryan, Annan said that the overall situation in Guinea-Bissau remained «dangerously unstable. The authorities of Guinea-Bissau, in recent discussions with my Representative, have commended the work of UNOGBIS, and have requested the extension of its mandate until the next legislative and presidential elections,» the statement quoted Annan as saying. The UN Office, whose current mandate expires on 31 December 2001, has been open since April 1999. The office, which has been active in peace-building efforts since mid-1999, helps promote reconciliation and strengthen democratic institutions, the UN statement said. 30 October: Parliament’s vote of «no-confidence» against President Yala ushers in a new twist to the country’s socio-political and institutional crises. This parliamentary defiance, followed a standoff between the Head of State and the magistracy, as well as workers in the country’s economic department — Finance, Customs, Mines, Transport and even the army, which the President recently faulted for interfering in national politics. (ANB-BIA, Brussels, 31 October 2001)
* Guinée-Bissau. Le président désavoué — Le 23 octobre, le Parlement a retiré sa confiance au président Koumba Yala. Au cours de deux journées de débats, les députés se sont “indignés” contre des récentes décisions du président, qui a limogé une vingtaine de juges et menace de “mettre à la rue” 60% des fonctionnaires. Il a également menacé les politiciens qui voudraient le renverser et ordonné aux forces armées d’empêcher toute action de ce type. Par 53 voix contre 36 et 4 abstentions, les parlementaires ont adopté une résolution jugeant inconstitutionnels des actes pris par le chef de l’Etat à l’encontre de la magistrature. Le soir du même jour, M. Yala s’est adressé à la nation, invitant les populations à s’engager dans le processus démocratique et affirmant que les maux qui minent la justice déstabilisent le pays. Le lendemain, le Mouvement de la société civile pour la paix et la démocratie a critiqué la façon dont le président gère la crise et a appelé au dialogue. (ANB-BIA, de sources diverses, 25 octobre 2001)
* Kenya/Ouganda. Lutte contre la criminalité — Le 18 octobre, à l’issue d’une réunion de deux jours, le Kenya et l’Ouganda ont décidé de renforcer leurs mécanismes de lutte contre le terrorisme, la criminalité transnationale et l’insécurité sur le lac Victoria. Ils renforceront notamment les mesures de contrôle des services d’immigration, de police et de douane aux frontières des deux pays. La prolifération des armes à feu contribue à une situation d’insécurité. Il a également été fait mention du commerce d’armes et du trafic de drogue sur le lac Victoria. (D’après PANA, Sénégal, 18 octobre 2001)
* Kenya. Courrier contaminé — Pour la première fois, le bacille du charbon sort des frontières des Etats-Unis et fait son apparition en Afrique. Le premier cas de courrier contaminé a été découvert le 18 octobre au Kenya. Quatre personnes d’une même famille ont été exposées à la poudre blanche, testée positive, par une lettre postée à Atlanta (Etats-Unis) trois jours avant les attentats du 11 septembre. Le médecin kényan destinataire de la lettre et des membres de sa famille ont subi des examens et ne sont pas en danger. Deux autres enveloppes, dont une adressée à un responsable du programme pour l’environnement à Nairobi, contenaient de la poudre suspecte et sont en train d’être testées. Ces cas coïncident avec l’annonce de la condamnation à perpétuité de quatre membres d’Al Qaeda pour leur participation aux attentats contre les ambassades américaines de Nairobi et Dar es-Salaam. (ANB-BIA, de sources diverses, 19 octobre 2001)
* Kenya. FBI investigates Kenyan anthrax case — The US Federal Bureau of Investigation is examining a letter containing anthrax spores sent from the US to a Kenyan citizen in Nairobi, which emerged on 18 October as the first confirmed case of bio-terrorism outside the US since the September 11 attacks. According to a statement issued on 19 October by the US embassy, Nairobi-based personnel of the FBI and the Centre for Disease Control (CDC) were in contact with the Kenyan government to «assist investigation of the apparent criminal cases in Kenya, and establish whether any links to anthrax attacks in the United States or the international campaign against terrorism». Sources said they would conduct further tests on the contents of the package — including possible similarities to the strains found in US anthrax attacks - and investigate their source. «These incidents again show that the threat of terrorism is world-wide,»added Johnnie Carson, the US Ambassador to Kenya. «American assistance and support will be made available to help protect Kenyans from bio-terrorism.» Sam Ongeri, Kenya’s health minister, announced on 18 October that a letter from Atlanta, routed via Miami, contained a white powder which had tested positive in smear, stain and culture tests for anthrax. Four people had been exposed, but Mr Ongeri said the situation was under control and that Kenya — a country where anthrax is endemic in cattle — was prepared for any eventualities. The letter was sent on September 8 — three days before the US attacks — but was not received until October 9, and was opened on October 11. It remained unclear why Kenya should have been targeted, but analysts suggested possible links to the August 1998 bombing of the US embassy in Nairobi, in which more than 200 people died and which has been linked to Osama bin Laden. Final test results identifying the sub-strain are expected in the next two or three days. Although Mr Ongeri did not name the recipient — citing «doctor-patient confidentiality» — a senior health ministry official said the letter had been sent from Georgia by a US relative via EMS (express mail service) registered mail, containing cloth samples. It later transpired the letter had been routed via Florida. Several other anthrax scares, including a suspicious-looking letter sent to the United Nations headquarters in Nairobi from Pakistan, turned out to be negative. Two further cases are under investigation, including one from TNT courier services received at Nairobi’s international airport on 18 October. (Financial Times, UK, 20 October 2001)
* Kenya. «Let Kenyans pick their own leader» — Clergymen and politicians have welcomed President Moi’s announcement that he will retire at the end of his term — but some were quick to point out that Kenyans have the right to choose his successor without any pressure. The President should not be seen to impose a leader on Kenyans when he retires in less than 13 months’ time as required by the Constitution, several leaders said in response to his Kenyatta Day declaration. (Daily Nation, Kenya, 22 October 2001)
* Libéria. 300.000 déplacés — Le président libérien Charles Taylor a affirmé, le 18 octobre, que les combats entre troupes gouvernementales et rebelles dans le nord du pays provoquaient une “grave crise”, ayant entraîné le déplacement d’environ 300.000 civils. Selon lui, quatre villes du nord (Zorzor, Voinjama et Foya) se sont complètement vidées de leurs habitants. Les derniers combats se sont déroulés autour de la ville de Lolahun, près de la frontière guinéenne. Le Libéria et la Guinée s’accusent mutuellement de soutenir la rébellion de l’un chez l’autre. Taylor a encore salué le travail des agences humanitaires, estimant toutefois qu’il faudrait au moins doubler l’aide. (AP, 19 octobre 2001)
* Liberia. President turns on Amnesty — Liberian President Charles Taylor has rejected accusations from the human rights organisation Amnesty International that his security forces have meted out brutal treatment to critics of the government. Mr Taylor said Amnesty had not been in Liberia to prove what it alleged. He said the country’s anti-terrorist unit, led by his son and criticised by Amnesty as committing flagrant rights abuses and rape, was the best trained and most disciplined force in Liberia. Amnesty said in its report earlier this week that the Liberian security forces had used torture on students, journalists and defenders of human rights, and urged an end to what it said was the impunity enjoyed by them. But Mr Taylor said: «I have a problem with some of these Holy Marys and John the Baptists.» (BBC News, UK, 19 October 2001)
* Malawi. Tobacco industry bans use of child labour — An international outcry and threatened sanctions had prompted Malawi’s tobacco industry to ban the use of child labour The Tobacco Association of Malawi (TAMA) decided to create the Elimination of Child Labour Association after international buyers threatened to lobby for a blanket trade ban unless authorities took steps, the report said. It added that the association’s task force included government labour officials, employers and members of the Malawi Congress of Trade Unions (MCTU). «We have looked at different perspectives of child labour in Malawi and are going to pool every resource to damn this evil,» TAMA vice-president Amid Mponda-Lunga was quoted as saying. He said the creation of the new association confirmed Malawi’s commitment to ending child labour practices. The report quoted Labour Commissioner Zebron Kambuto as saying that in terms of the Employment Act of 2000, the minimum age of employment was 14 years. In addition, Malawi had also ratified International Labour Organisation (ILO) conventions which sought to raise the minimum employment age in the commercial agriculture sector to 18 years. Kambuto said it was criminal to employ a minor in any economic activity which harmed his or her physical and normal development and that the offence was punishable by a US $365 fine or five years in jail. (IRIN, 17 October 2001)
* Malawi. Facing food shortages — The Christian charity, World Vision International, says a worsening food crisis in Malawi could leave up to a quarter of all children under the age of five severely malnourished. The charity’s spokesman in Malawi Elton Ntwana said that the southern part of the country, which was by hit by floods earlier in the year, was the worst affected. He said a national plan was being drawn up by the government and the United Nations’ World Food Programme. Malawi’s president, Bakili Muluzi, has said the government will distribute free food to people in desperate need. (BBC News, UK, 29 October 2001)
* Mali. La photographie africaine — Bamako accueille du 15 octobre au 15 novembre les 4èmes Rencontres de la photographie africaine. La capitale du Mali, qui est aussi celle de la photo africaine, y présente les travaux de 140 photographes du continent, en tout 2.600 images. La biennale réunit les témoignages les plus vifs d’un art qui a longtemps, sur le continent, été pratiqué dans les studios, mais qui commence à prendre possession de la rue et du reportage. (Le Monde, France, 21 octobre 2001)
* Mali. 35 Pakistanais expulsés — 35 Pakistanais ont fait l’objet d’une mesure administrative d’expulsion par le tribunal de première instance de Bamako, a-t-on appris de source judiciaire le 25 octobre. Arrivés clandestinement au Mali et sans permis de séjour, ils sont accusés d’activités douteuses, menant un train de vie luxueux. Selon une source policière, ils s’adonnaient à de “la propagande religieuse” dans les mosquées de la capitale, ne ratant aucune occasion pour défendre la cause d’Oussama Ben Laden. Depuis les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis, les milieux islamistes sont étroitement surveillés au Mali. (PANA, Sénégal, 25 octobre 2001)