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WEEKLY NEWS ISSUE of: 31-10-2001
PART #3/4 - From MOROCCO to SOMALIA
Part #1/4: Africa => Congo RD |
Part #2/4: Congo RD => Mali |
Part #4/4: South Africa => Zimbabwe |
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* Maroc. Manifestations interdites — Une manifestation de soutien au peuple afghan, qui devait être organisée le dimanche 21 octobre à Rabat, a été interdite par les autorités marocaines, a-t-on appris vendredi 19. Le mot d’ordre de la manifestation avait été lancé par les membres marocains du Congrès arabe nationaliste et islamique. Un membre de l’organisation, Mustapha Ramid, également chef du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste modéré) a confirmé qu’il a reçu une “interdiction écrite”, mais a indiqué que “le Congrès ne va pas lâcher prise et organisera la manifestation le 28 octobre”. - Le 26 octobre, pour la seconde fois, les autorités ont interdit la manifestation contre les frappes en Afghanistan prévue pour le 28 à l’appel du Congrès nationaliste islamique. (ANB-BIA, de sources diverses, 19-27 octobre 2001)
* Maroc. Scission de l’USFP — Le 20 octobre à Casablanca, les contestataires de l’Union socialiste des forces populaires (USFP, parti du Premier ministre Youssoufi) ont créé une formation dissidente, le Parti du congrès national unioniste. Cette scission intervient une semaine après la confirmation par le roi de la tenue d’élections législatives en septembre 2002. Le secrétaire général de la nouvelle formation, Abdelmajid Bouzoubaâ, est l’adjoint de Noubir Amaoui, le “patron” de la Confédération démocratique du Travail, l’une des trois plus importantes centrales syndicales. (Libération, France, 22 octobre 2001)
* Maroc. Forum méditerranéen — Le 26 octobre, les ministres des Affaires étrangères des 11 pays du Forum méditerranéen ont achevé leur rencontre à Agadir, destinée à favoriser une plus grande compréhension entre les civilisations. “Nous espérons que le dialogue contribuera à améliorer et rétablir l’image de l’islam et de la civilisation arabe”, a précisé le chef de la diplomatie marocaine, Mohammed Benaïssa. (Le Figaro, France, 27 octobre 2001)
* Maroc. Conférence mondiale sur le climat — Le lundi 29 octobre s’ouvre à Marrakech la conférence sur le climat qui doit réaliser les ultimes arbitrages pour permettre la ratification du protocole de Kyoto. Les délégations de 160 pays se réunissent du 29 octobre au 9 novembre pour tenter de boucler la longue et difficile négociation sur la mise en oeuvre du texte conclu au Japon il y a près de quatre ans. Il s’agira de réaffirmer l’urgence d’une action radicale contre le réchauffement du climat; de colmater les brèches qui rendraient Kyoto inopérant; et de résister aux tentatives de ceux qui n’ont pas renoncé à le détruire. Mais il est peu probable que les Etats-Unis, mobilisés sur la lutte antiterroriste, changeront leur position. (D’après Le Soir, Belgique, 29 octobre 2001)
* Morocco. Ambassador to Spain recalled — The Moroccan Government has recalled its ambassador to Spain — a clear sign of the deteriorating conditions between the two countries. The Spanish Foreign Ministry says it has received no explanation from Morocco for the ambassador’s recall. The Moroccan Foreign Ministry says the decision is due to a number of Spanish attitudes and positions with regard to Morocco. (ANB-BIA, Brussels, 29 October 2001)
* Maroc. Sahara occidental et Espagne — A partir de ce 30 octobre, le roi Mohammed VI effectue une visite au Sahara occidental. Le Polisario qui en dispute la souveraineté au Maroc, voit dans cette visite une “provocation grave contraire à la légalité internationale”. D’autre part, le conflit semble également être au coeur d’une crise entre le Maroc et l’Espagne. Rabat, qui n’a pas apprécié la récente organisation en Andalousie d’une consultation symbolique en faveur de l’indépendance de l’ex-colonie espagnole, a rappelé le 28 octobre son ambassadeur en Espagne en raison “d’attitudes et de prises de position espagnoles”. Les contentieux entre les deux pays se sont également accumulés au sujet de la pêche et de l’immigration clandestine. (D’après Libération, France, 30 octobre 2001)
* Mauritanie. Elections — 19 octobre. Environ un million d’électeurs sont appelés aux urnes pour des élections législatives et municipales. Quinze formations politiques y participent, décidées à tester la “transparence” promise par le pouvoir du président Maaouya Ould Taya. Le Parti républicain démocrate et social (PRDS, au pouvoir) est le seul à présenter des listes dans toutes les circonscriptions. - 21 octobre. Le PRDS obtient une majorité confortable à l’issue du premier tour des législatives: 56 sièges sur les 81 de la future assemblée nationale. Un second tour aura lieu le 26 octobre pour l’attribution de 13 sièges qui restent à pourvoir dans huit circonscriptions. 22 octobre. Les partis d’opposition décident d’unir leurs forces au second tour et appellent leurs électeurs à reporter leurs voix sur le parti en lice contre le PRDS. -A la suite du second tour du 26 octobre, le PRDS se trouve acculé à une forme inédite de “cohabitation municipale” dans la capitale Nouakchott. Sur les 37 membres du conseil de la communauté, 24 appartiennent aux partis d’opposition. (ANB-BIA, de sources diverses, 28 octobre 2001)
* Mauritania. Parliamentary and local elections — 19 October: The people of Mauritania are voting in parliamentary and local elections under a new proportional voting system. A record 15 parties are taking part in two polls, one for the 81-member National Assembly, the other to elect 216 municipal councils. 21 October: Provisional results from the parliamentary elections in Mauritania show that the ruling party, the Democratic and Social Republican Party (PRDS), has won a majority in the national assembly. However, the opposition has also made gains in both the parliamentary and municipal elections and, for the first time, is likely to be strongly represented on many local councils. Opposition spokesmen have said the parties were satisfied with the conduct of the election, but will make a statement once all the results are in. The election marks a significant stage in moves by President Maaouiya Ould Taya to improve multi-party democracy. With the results still incomplete and another round of voting in some areas next weekend, it will be a while yet before Mauritanians know the full make-up of their 81-seat national assembly. But even now, it is clear that the ruling PRDS, the party that supports President Ould Taya, will have a majority in the assembly. The Opposition, which only had one seat in the outgoing legislature due to a boycott of the last election, have already won in the region of 10 seats and are likely to take several more yet. Those seats are split between several parties. But there are two main beneficiaries — the Rally of Democratic Forces and Action for Change. The Opposition is hopeful for substantial gains in the municipal elections which also took place. Technically, Mauritania has had a multi-party system for 10 years. But it has never functioned properly because the voting system kept all but the biggest party from winning seats. That has now changed, and President Ould Taya does seem to be making good his promise to give the opposition parties a role in decision making. He needs a consensus to implement an economic austerity programme that is being coupled with measures to deal with the worst poverty. 22 October: The ruling PRDS has won 56 out of 81 seats in Parliament. 23 October: Opposition parties have decided to unite their forces in constituencies where a second ballot is scheduled to be held. 26 October: A second round of parliamentary and local elections which should decide control of the major cities. 30 October: The French Foreign Ministry has expressed satisfaction with the elections, describing the exercise as «free and fair». (ANB-BIA, Brussels, 31 October 2001)
* Mozambique. Samora Machel remembered — Mozambicans are mourning the man who did more than any other individual to shape their nation. President Samora Machel died exactly 15 years ago, on 19 October 1986, when his plane crashed into a hillside in South Africa. Many Mozambicans are convinced that the crash was the result of sabotage, masterminded by the apartheid regime then in power in Pretoria. But much has changed in both Mozambique and South Africa since 1986, and, on the whole, for the better. In Mozambique the long-running civil war has ended. It is still desperately poor, but it is a largely peaceful multi-party democracy. So too is South Africa. And the man who steered South Africa through its transition, former President Nelson Mandela, is now married to Samora Machel’s widow, Graca. This week the South African and Mozambican elite gathered at a party outside Johannesburg to honour Samora Machel. It was a lavish affair. The list of performers read like a Who’s Who of South African music. Hugh Masakela was the Master of Ceremonies, whilst Yvonne Chaka and Sibongile Khumalo were amongst the stars who sang. But the highlight was a magnificent appearance by «Mama Africa» herself, Miriam Makeba. To the delight of the crowd, she performed «A Luta Continua», a song originally written in honour of Samora Machel, and which inspired a generation of Southern Africans in their fight for independence. For many of South Africa’s current ANC leaders, Samora Machel’s Mozambique was a safe-haven during the apartheid years. (BBC News, UK, 19 October 2001)
* Mozambique. Congrès de la Renamo — Le 29 octobre s’est ouvert à Nampula le 4ème Congrès de la Renamo (Résistance nationale mozambicaine -parti d’opposition)). Quelque 1.000 personnes étaient présentes, dont 800 délégués provenant des dix provinces du pays. Dans son discours d’ouverture, Alfonso Dhlakama, président de la Renamo, a souligné avec fierté que son parti est toujours resté fidèle à son engagement de paix. Parmi les points qu’il a énumérés: l’éradication de la pauvreté, l’attention à l’égalité des chances, la moralisation de la société et la libération du pays de la dépendance économique. (Misna, Italie, 30 octobre 2001)
* Namibia. Nightly curfew along common border — Namibia has announced a dusk-to-dawn curfew along a stretch of its northern border with Angola to prevent raids by Angolan rebel movement UNITA. The report quoted army commander Major General Martin Shalli as saying on 16 October that residents on both sides of the Okavango River, which formed the border, would have to stay 200 m from its banks during the curfew. He said the rural population along the 340 km border would be notified of the curfew and that Angolan government forces had already been informed, the report said. It quoted Shalli as saying that over the past six months, nine Namibians were injured by landmines, while UNITA rebels abducted 20 people and stole 163 head of cattle. Namibian soldiers and police killed 34 UNITA soldiers, freed 15 of the captured Namibians and recovered 103 of the cattle, he said. To make the point, the report said, journalist were shown three men whom the army claimed were captured UNITA members. The three, who were thin and dressed in ragged clothes, said they had been ordered by a UNITA commander in southeastern Angola to steal clothes and cattle and to plant landmines. (IRIN, 17 October 2001)
* Niger. L’UE a suspendu son aide — Le Premier ministre nigérien, Hama Amadou, a annoncé le 17 octobre que l’Union européenne avait suspendu depuis le mois d’août tout décaissement à son pays, à la suite de “dépenses injustifiées” d’environ 7 milliards de FCFA (10,7 millions d’euros) sur cette aide. Des “pratiques malsaines” auraient été décelées en 1997, 1998 et 1999. (La Croix, France, 19 octobre 2001)
* Nigeria. Judge rounds on ex-rulers — The chairman of Nigeria’s Human Rights Commission, which has been investigating abuses during decades of army rule has strongly criticised three former military rulers for refusing to give evidence. The Judge, Chukwudifu Oputa, was speaking at the end of nearly two years of public hearings, all televised live, on allegations of corruption, torture and killings for a period spanning more than thirty years. The military rulers are Generals Ibrahim Babangida, Muhammadu Buhari and Abdulsalami Abubakar. (ANB-BIA, Brussels, 19 October 2001)
* Nigeria. Retrouver l’argent d’Abacha — Le 18 octobre, la justice britannique a autorisé Londres à aider le Nigeria a récupérer des centaines de millions d’euros soupconnés d’avoir été détournés par l’ex-dictateur du pays, le général Sani Abacha. La Haute Cour de Londres examinait un recours intenté par des partisans d’Abacha sur la décision prise en mai par le gouvernement britannique d’appuyer le Nigeria, qui avait demandé à plusieurs reprises le gel des comptes bancaires londoniens liés à Abacha. Selon les autorités nigérianes, ils contiennent 476 millions d’euros détournés des fonds publics. (La Croix, France, 19 octobre 2001)
* Nigeria. Nigerian appeals Sharia sentence — A woman in Sokoto in northern Nigeria is to appeal against the first death sentence passed since the state adopted strict Islamic Sharia law last year. On 16 October, a Sharia court sentenced 35-year-old divorcee Safiyatu Husaini to be stoned to death for adultery. Residents in her village of Tungan Tudu reported the case to the police when they discovered that Miss Husaini was pregnant. Although she was sentenced to death, Judge Alhaji Muhammad Bello Sanyinlawal acquitted 60-year-old Yahaya Abubakar, accused of impregnating her. Mr Abubakar, who is her cousin, is said to have admitted to police that he had sex with her three times. But the judge dismissed the testimony of the three policemen who heard his confession because, under Sharia law, four witnesses are required in a case of this nature. Miss Husaini said she would fight the verdict. «I do not agree with it because it is wrong and because he is guilty and he should be made to swear by the Koran,» she said. The judge said that the sentence should be carried out after Miss Husaini has weaned the eight-month-old baby girl that resulted from the affair. She was also given one month to appeal against the judgement. (BBC News, UK, 19 October 2001)
* Nigeria. Massacre of villagers — 27 October: A Member of Parliament in central Nigeria has called for President Obasanjo to be «brought to book» over the apparent massacre of hundreds of villagers by soldiers avenging the death of 19 colleagues. 28 October: President Obasanjo has called for ethnic calm. He says the soldiers may have acted out of self-defense and pledges to try and end the ethnic and religious violence in the country. — Officials say that Sharia law will be introduced next year in the State of Kaduna. The state governor says that Sharia law will be introduced only in areas where there is a Muslim majority. (ANB-BIA, Brussels, 29 October 2001)
* Nigeria. Représailles de l’armée — Des soldats ont tiré sur des villageois dans le centre du Nigeria et rasé quatre localités, tuant de 100 à 200 personnes, selon les témoins. Le massacre a eu lieu les 22 et 23 octobre près du lieu où les corps de 19 soldats tués à coups de machette ont été retrouvés le 12 octobre, ont indiqué des responsables du gouvernement de l’Etat de Benue. Les soldats assassinés exécutaient une mission de maintien de l’ordre dans les deux Etats de Benue et de Taraba, où les ethnies Tiv et Jukun se disputent des territoires depuis plusieurs années. Le porte-parole de l’armée a nié que ses hommes aient tué le moindre villageois. Mais un reporter de Radio Benue, accompagné d’une équipe de télé, a rapporté avoir vu plus de 100 corps sur la place du marché, complètement rasée, de la localité de Zaki-Biam. Dans un autre village, Gbeji, on aurait compté 130 morts, selon le gouverneur de l’Etat. Le 24 octobre, une manifestation d’étudiants qui voulaient protester contre le massacre, dans la capitale de Benue, Makurdi, a été réprimée par la police et a dégénéré en émeutes. Treize personnes ont été tuées et trois mosquées incendiées. L’Etat de Benue a demandé au président fédéral de retirer ses troupes et de nommer une cellule d’enquête. -30 octobre. Selon l’agence Misna, le nombre de déplacés cherchant refuge dans l’Etat de Benue s’élèverait à au moins 300.000. La population a fui, craignant de nouveaux massacres par les militaires. Certaines sources parlent de 200 victimes, d’autres de 500. Aujourd’hui, la situation est calme. (ANB-BIA, de sources diverses, 24-30 octobre 2001)
* Rwanda. Loi contre la discrimination — Le 23 octobre, les députés rwandais ont adopté une loi contre la discrimination. L’article 8 de cette loi prévoit une peine d’emprisonnement d’un à cinq ans contre toute personne se servant de la radio, de la télévision, d’une réunion publique, d’écrits ou d’affiches avec l’intention de diviser les Rwandais ou de provoquer des conflits entre eux. (La Croix, France, 24 octobre 2001)
* Rwanda/Uganda. Military talks — The defence ministers of Rwanda and Uganda have begun meeting in the Ugandan border town of Kabale to try to defuse tensions between the two countries. Once staunch allies, each has recently accused the other of planning aggression, with Rwanda alleging that Ugandan troops were massing on its border. Both countries accuse the other of harbouring and training rebel fighters hostile to the other’s government. At the time of Uganda’s elections earlier this year, President Yoweri Museveni declared Rwanda a hostile nation. Britain, the former colonial power in Uganda, has scheduled a meeting on 6 November in London between Mr Museveni and the Rwandan President Paul Kagame. At the weekend, senior army officers from Uganda and Rwanda met. The meeting, in the Rwanda capital Kigali, was the first of a joint military commission. The aim of the military commission is to allow each party to investigate allegations of preparation for war by the other. It is now more than two years since disagreements over how the war in Congo RDC was being conducted degenerated into full scale fighting between the Rwandan and Ugandan armies when they were occupying the Congolese jungle town of Kisangani. Rwanda emerged victorious from the fighting, and since then relations between the two countries, which are both still embroiled in the Congo war, have remained tense. This is despite a meeting between Mr Museveni and Mr Kagame in July, where they pledged to improve relations. Uganda and Rwanda were once the firmest of allies, with Uganda supporting Mr Kagame when his then rebel army fought its way to power in 1994. (ANB-BIA, Brussels, 29 October 2001)
* Rwanda/Ouganda. Tensions entre Kigali et Kampala — Le 23 octobre, le journal gouvernemental ougandais New Vision a affirmé que l’armée rwandaise et ses alliés congolais avaient pris la ville de Kanyabayonga, dans le nord-est du Congo-RDC, auparavant tenue par un groupe rebelle soutenu par Kampala. La ville aurait été prise à la suite d’une attaque de trois jours par l’armée rwandaise. A Kigali, le porte-parole de l’armée a catégoriquement démenti ces affirmations. Il a accusé à son tour l’Ouganda de procéder à des manoeuvres militaires afin de s’attaquer aux positions rwandaises en RDC, dans le Nord-Kivu, à Masisi et Rutshuru. Le 24 octobre, un responsable de la Mission des Nations unies au Congo (Monuc), qui s’était rendu sur place, a démenti également les allégations ougandaises sur les combats à Kanyabayonga. L’agence Misna indique cependant que, selon ses sources, les soldats de Kigali sont arrivés dans la région au sud de la ville. Par ailleurs, le porte-parole de la Monuc, craignant que les troupes ougandaises et rwandaises ne s’affrontent comme à Kisangani il y a un an, a invité toutes les parties à faire preuve de retenue et à éviter toute action tendant à mettre en péril le cessez-le-feu en RDC, rapporte l’agence PANA. - Le 27 octobre, le secrétaire général de l’OUA, M. Amara Essy, est arrivé à Kigali dans le cadre d’une tournée qu’il a entreprise dans la région afin de réduire la tension entre le Rwanda et l’Ouganda. Il a déclaré que le but de son voyage était d’écouter les deux chefs d’Etat pour voir ce que son organisation était en mesure de faire pour régler la crise. -Le 29 octobre, les ministres rwandais et ougandais de la Défense se sont rencontrés, en présence des ambassadeurs britanniques à Kampala et Kigali, afin de désamorcer les tensions entre leurs deux pays. A l’issue de la rencontre, ils ont prévu de “signer un protocole d’accord dès que possible”. (ANB-BIA, de sources diverses, 30 octobre 2001)
* Sierra Leone. Désarmement et démobilisation — Depuis le début de l’année, plus de 24.100 combattants appartenant au RUF et aux milices progouvernementales ont rendu les armes, a indiqué la mission onusienne Minusil. Selon l’information, quelque 3.300 adhérents au programme de désarmement, démobilisation et réinsertion, sont des enfants soldats. Par ailleurs, une réunion à laquelle participeront des représentants du gouvernement et des agences de l’Onu et d’autres ONG, a été convoquée pour le 12 novembre, dans le but de collecter des fonds pour la réhabilitation du district de Kono (est du pays), dévasté par la guerre civile. (Misna, Italie, 25 octobre 2001)
* Somalia. Still struggling — 20 October: The prime minister of Somalia’s transitional government, Ali Khalif Galaydh, has warned the UN Security Council that his country could disintegrate and become a home for terrorist organisations if it is not given more international assistance. Mr Galaydh told the Security Council that although Somalia had been the recipient of generous humanitarian aid, it needed more money and assistance to build a properly functioning police force and state security apparatus. A recent report by the office of the UN Secretary General concluded that the Somali capital, Mogadishu, was still too insecure to establish a UN peace-building office. Somalia is a clear example of a country which will struggle to meet the high standards the UN Security Council is demanding in its push to eliminate global terrorism. After a decade of civil war it is still struggling to form a government that has support across the whole country. During an open debate on Somalia at the Security Council, Mr Galaydh warned there could be dire consequences if his plea for international assistance were ignored. «In the worst case scenario, Somalia will degenerate again into lawlessness, lack of central authority and then it will really be a self-fulfilling prophecy —this will be a place for terrorists, for people who are trafficking in drugs, people who are involved in arms trade and ultimately it’s the Somali people who are going to suffer,» he said. Comparisons were made between Afghanistan and Somalia by several Security Council members, with some warning that without assistance, Somalia could easily become another Afghanistan. The comparisons go beyond political and security similarities — like Afghanistan, Somalia has also been gripped by drought conditions and Prime Minister Galaydh said one of the best forms of foreign aid at this point in time would be rainfall. 27 October: President Salad Hassan says that his fledging government will hold talks with opposition leaders in an attempt to bring them into his transitional administration. He says that talks between government officials and members of al alliance of faction leaders known as the Somali Reconciliation and Reconstruction Council, will be held in a neighbouring country «very soon». 28 October: The government of Prime Minister Dr Ali Khalif Galaydh loses a parliamentary no-confidence vote. 174 of the TNA‘s 245 members take part in the no-confidence debate. The meeting is held under heavy security in a meeting hall in a former police academy in Mogadishu. A total of 141 support the no-confidence motion, 29 vote against it, and four abstain. 29 October: President Abdulkassim Salat Hassan begins discussions on the next move for Somalia following the sacking of the parliament and cabinet. He tells journalists the search is now on for a new prime minister with «the capacity to contribute to reconciliation» in the strife-torn country. The motion against Mr Galaydh and his cabinet was tabled last week by members of the Transitional National Assembly (TNA). The parliament said the government had failed to bring security and economic stability to the country after a year in office. The President says that once the new premier takes office, he will have 30 days to form a cabinet. He also says a delegation representing many of the country’s warring factions will be travelling to Nairobi in early November for talks with Kenyan President Daniel arap Moi. Mr Moi has undertaken to mediate talks aimed at moving Somalia towards political reconciliation. 30 October: The UN Security Council recommends strengthening the peace process in Somalia amid fears of a threat to global security. (ANB-BIA, Brussels, 31 October 2001)