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WEEKLY NEWS ISSUE of: 10-01-2002

PART #2/4 - From CONGO RDC  to MOROCCO

     Part #1/4:     
  Africa => Congo RDC
 

      Part #3/4:       
Mauritania => Sierra L

           Part #4/4:          
Somalia => Zimbabwe

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* Congo (RDC). Rencontres prévues — A une réunion de l’opposition et de la société civile congolaises, les 15 et 16 janvier à Bruxelles, la Belgique a proposé quatre thèmes, a indiqué l’ambassadeur belge à Kinshasa. Les participants à la table ronde vont débattre essentiellement de la gestion de la transition, de l’armée et de la sécurité, des élections et des institutions, ainsi que de la nationalité. -D’autre part, le 14 janvier, le président Kabila devrait rencontrer au Malawi les leaders des deux principales organisations rebelles congolaises. Ceux-ci voudraient convaincre Kabila de ne plus soutenir les rebelles rwandais actifs dans l’est du pays et de donner son accord à l’installation d’un gouvernement de transition dans l’attente d’élections générales. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 janvier 2002)

* Congo (RDC). Development aid continues to flowBelgium will finance infrustructure rehabilitation projects totalling US$1.8 million in various neighbourhoods of Kinshasa. Money will be earmarked for the reconstruction of the sewage system, the repair of roads and bridges and for the rehabilitation of schools. The European Union has committed itself to releasing US$108 million in development aid. The World Food Programme plans to continue aid to war-affected populations in the Equateur province. (ANB-BIA, Brussels, 7 January 2002)

* Congo (RDC). Combats (Est et Nord-Est) — On apprenait le 26 décembre que dans la périphérie de Kindu, au moins cinq personnes avaient été tuées ces derniers jours dans des affrontements entre les forces de résistance des Maï-Maï et les rebelles du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD, soutenu par le Rwanda). Des combats violents ont opposé à Katako, à 7 km au sud de Kindu, les Maï-Maï aux troupes du RCD appuyées par l’armée rwandaise, qui a utilisé des engins blindés. Quatre autres personnes ont été blessées, dont deux grièvement. -D’autre part, les 23 et 24 décembre, deux localités de la province orientale, dans le nord-est du Congo, ont été attaquées par des milices tribales, a affirmé le 27 décembre à l’AFP un porte-parole d’une communité locale. Des milices Lendu, appuyées par des forces indéterminées, ont attaqué Dala et Nioka, dans le territoire de Mahagi. Le bilan humain et matériel de ces attaques n’est pas encore connu, mais de nombreuses habitations auraient été réduites en cendres. Une source indépendante à Goma a confirmé ces affrontements. Les deux localités attaquées sont habitées majoritairement par des membres de la tribu Alur. De violents combats avaient  opposés Lendu et Hema en décembre 2000 et janvier 2001 dans cette partie du district de l’Ituri. - Selon une déclaration, le 3 janvier, de J.P. Bemba, leader du MLC, plusieurs dizaines de personnes auraient péri et au moins 500 cases incendiées dans la région de Nioka. Bien que ne disposant pas d’un bilan exact, il a jugé réalistes les informations faisant état de 50 morts au cours des cinq derniers jours. - Le 4 janvier, on apprenait de sources concordantes à Kampala qu’au moins 15 combattants ont été tués le 1er janvier dans des combats entre deux mouvements rebelles concurrents dans le nord-est du pays. Les combats, qui ont éclaté à Isiro et Buta, ont opposé les rebelles du MLC de J.P. Bemba à ceux du RCD-ML de Mbusa Nyamwisi, selon des sources rebelles et ougandaises. Le 7 janvier, après deux heures de violents combats, Isiro a été conquis par le MLC. -Notons par ailleurs que, selon des sources locales, l’insécurité et le banditisme ne font que s’aggraver au Kivu, et cela en toute impunité. Partout, à l’intérieur, on entend parler de pillages, vols et viols, dus aux militaires du RCD et de l’APR, tout comme à de soi-disant Maï-Maï et des Interahamwe. (ANB-BIA, de sources diverses, 8 janvier 2002)

* Congo (RDC). Aides à l’économie — L’ancien joyau de l’économie congolaise, la Gécamines, dont la production de cuivre et de cobalt n’a cessé de s’effondrer au fil des décennies, faute d’entretien et d’investissements suffisants, vient d’obtenir une aide de la Banque mondiale d’un montant de 25 millions de dollars. Cette somme est destinée à la relance de la production de l’entreprise minière, qui centre ses activités à Lubumbashi, Katanga. Par ailleurs, la Belgique vient d’accorder au Congo un prêt d’Etat à Etat de 8 millions de dollars destiné à la réhabilitation du barrage hydro-électrique de la Tshopo, à Kisangani. Une partie de cette enveloppe financière serait aussi affectée à l’assainissement des réseaux électriques de Kinshasa et de Kananga. (Le Soir, Belgique, 8 janvier 2002)

* Congo (RDC). Prochain sommet de paix — Les dirigeants de l’Angola, du Rwanda, de l’Ouganda et du Congo-RDC envisagent de se réunir dans les prochaines semaines pour tenter de parvenir à un accord de paix destiné à mettre fin à trois années de guerre civile au Congo-Kinshasa, a annoncé le 9 janvier un responsable du gouvernement angolais. Le président Kabila compte se rendre en Angola le 11 janvier, pour discuter de ce sommet avec son homologue dos Santos, a ajouté ce responsable sous couvert de l’anonymat. Selon lui, le sommet devrait avoir lieu au Rwanda ou en Angola dans les deux ou trois prochaines semaines. La veille, le président rwandais Kagamé s’était entretenu avec dos Santos sur la guerre en RDC. Les deux hommes ont parlé d’un pas positif vers la paix et le retrait des forces étrangères de la RDC. (AP, 9 janvier 2002)

* Côte d’Ivoire. Reprise économique? — Présentant le 31 décembre ses voeux de Nouvel An à la nation, le président Gbagbo a déclaré que l’année 2002 sera l’année de la relance économique pour son pays, fondant son optimisme sur les “bonnes perspectives économiques et sociales”. L’instrument de cette reprise sera un “budget d’assainissement” d’un montant de 2.583,6 milliards de FCFA qu’il compte soumettre au Parlement avec l’appui du FMI. Il a en outre affirmé que les priorités de son gouvernement allaient notamment à l’éducation et surtout à la santé et la lutte contre le sida. Au plan politique, le chef de l’Etat s’est dit confiant dans les négociations qu’il entend mener avec le RDR de M. Ouattara. Il a aussi pris une mesure de libération au profit de 7.000 condamnés de droit commun. (PANA, Sénégal, 2 janvier 2002)

* Egypte. Frères musulmans accusés — Le 24 décembre, 24 membres du mouvement islamiste des Frères musulmans ont comparu devant la Haute Cour militaire du Caire, nouvelle manifestation de la fermeté croissante du régime égyptien face aux islamistes depuis les attentats du 11 septembre. Il s’agit du troisième grand procès de militants des Frères musulmans, organisation illégale mais dont certaines activités sont tolérées, devant la justice miltaire depuis 1995. Parmi les accusés figurent 9 professeurs d’université, 5 médecins et 3 ingénieurs. Le mouvement, interdit en 1954, prône l’instauration d’un Etat islamique, mais rejette la violence. Il est particulièrement actif dans les universités et les mosquées. (La Libre Belgique, 26 décembre 2001)

* Egypt. Lonely as a pyramid, without tourists — A recent cartoon in a Cairo daily shows Atef Ebeid, Egypt’s prime minister, sitting up in bed sunken-eyed, hand clasped to his forehead. «I dreamed I was running Argentina,» he gasps. Egypt is not Argentina. It is not ripe for popular revolt, and is not about to default on its relatively modest foreign debt. Like the sickly Latin giant, however, the Arab world’s most populous nation is sliding haplessly into economic gloom. Touted in the mid-1990s as a Tiger on the Nile, Egypt now looks like a toothless crocodile. A combination of falling exchange rates, share prices and property values has more than halved the country’s wealth in the past three years. Capital flight, plus vain efforts to prop up the currency, have reduced its net foreign assets by two-thirds. Unemployment, unofficially put at 20%, is surging as private firms slash payrolls, even as 800,000 job-seekers enter the fray every year. Officially, things are not so bad. Government figures show GDP growth slowing from an impressive 6% in 2000 to a still good 4.9% last year. But independent economists have come to doubt the government’s numbers. Private estimates put last year’s growth at 3% or less, and expect a  contraction in the current year. They also reckon that the government may have been under-reporting its budget deficit by half, and covering up for dangerous quantities of bad debt held by the opaque state-owned institutions that still dominate the banking system. Such qualms are not new, but the September 11th attacks and their aftermath have added more urgent trouble. Egypt earns most of its foreign income from what are, in effect, rents from sources such as oil, plus tourism, Suez Canal tolls, migrants’ remittances and external aid. The global downturn has walloped all these at once. Tourism, which in the year to June 2001 pulled in a record $4.3 billion, has been hardest hit. The number of visitors plummeted by half in October, with cancellations stretching through the peak winter season. Oil revenues are also down by a third and, although recently discovered gas promises a rich reward, years of heavy investment are needed before payoff. Egypt has suffered such shocks before, and bounced back. The 1991 Gulf war battered tourism, but ended with foreign creditors forgiving nearly two-thirds of the country’s debt. This, and a subsequent IMF-sponsored reform programme that followed decades of muddled socialism, unleashed an investment boom that saw rich Egyptians repatriate an estimated $60 billion in foreign savings. The infusion helped cushion the effects of the 1997 Asian crisis, as well as a bloody terrorist attack at Luxor that wrecked the 1998 tourist season. But several years of slow decline have deflated that cushion. (The Economist, UK, 5-11 January 2002)

* Egypt. US attacks put Cairo Islamists on defensive — Egypt’s Muslim Brotherhood, the main opposition to the regime of President Hosni Mubarak, finds itself on the defensive in the wake of the September 11 attacks on the US and the defeat of the Taliban regime in Afghanistan. The government has pursued its relentless crackdown of the mainstream Islamist group. Twenty-two senior members of the group are on trial in a military court outside Cairo. At the same time, the Egyptian authorities have embarked on the trial of another 94 alleged Islamic militants, apparently unconnected with the Brotherhood, who were arrested before September’s attacks on the US. The 94 are charged, among other things, with forming a group known as al-Wa’ad (the promise), planning to assassinate Mr Mubarak and to establish an Islamic state. The crackdown is no harsher than in previous years, although analysts say the events of September 11 have toughened the government’s resolve to act against its opponents. The repressive measures are useful in demonstrating that Egypt is tough on «terrorism». (Financial Times, UK, 9 January 2002)

* Eritrea/Ethiopia. UNMEE says buffer zone calm and stable — The UN peacekeeping mission for Ethiopia and Eritrea (UNMEE) has said the situation in the buffer zone between the two countries is calm and stable,  and reiterated there was no evidence of a troop build-up. UNMEE spokesman Jean Victor Nkolo told a press briefing in the Eritrean capital Asmara on 4 January, that the peace process was on track and no specific difficulties were envisaged over the next six months. Regarding freedom of movement for the peacekeepers, he acknowledged this was a recurring problem. «We hope that this will be resolved and that UNMEE peacekeepers will be given all the freedom of movement that we need,» he said. «However, we do not expect that in next six months we will face major difficulties due the lack of freedom of movement...Nevertheless we continue to demand that this freedom of movement be granted to us in an unrestricted manner.» (IRIN, 7 January 2002)

* Ethiopia/Somalia. Ethiopia accused of training Somali militias — The transitional government in Somalia has repeated accusations that Ethiopia has sent troops across the border to train militia groups opposed to it. The interim Somali Prime Minister, Hassan Abshir Farah, speaking at a news conference in the capital, Mogadishu, also accused Ethiopia of dispatching troops to Garowe to support the ousted leader of the north-eastern Puntland region, Colonel Abdullahi Yusuf. Meanwhile, a leader of one of the armed groups opposed to the transitional Somali government, the Rahanwein Resistance Army, has been quoted as saying that Ethiopian troops are helping to train their forces, but he said this was for demobilisation. (BBC News, UK, 3 January 2002)

* Ethiopia. New law could usher in independent TV — Ethiopia looks set to have its first ever independent television channel with the introduction of new broadcasting laws. The ministry of information is pushing forward plans for an agency to implement new laws freeing up existing legislation. Under the scheme the new Broadcasting Agency would offer licences to entrepreneurs wanting to set up radio stations and television channels. Already speculation is mounting over who would start a rival to the government-controlled Ethiopian Television (ETV) — the only Ethiopian station in the country. According to informed sources within Ethiopian Television, at least three organisations have thrown their hat into the ring. One Ethiopian media expert and senior member of ETV said that any competition would only improve journalism in the country and help foster greater accountability and democracy. He predicted that a new station could be up and running in a little over a year once the Broadcasting Agency had granted its licence. «This will provide fresh enthusiasm for Ethiopian journalism and that is very important», the ETV source said. «The media in Ethiopia has largely been ineffectual over the past 40 years and this new law is long overdue. It is very exciting. The media is essential in bringing unjust and corrupt governments to account and  furnishing true democracy within a country.» (IRIN, 4 January 2002)

* Ethiopie. Forêts disparues — Selon un rapport des Nations unies, presque toutes les forêts en Ethiopie ont été détruites au cours des quarante dernières années. Il ne reste que 3% de terres boisées. Les causes sont des interventions humaines: défrichements pour terres arables et bois de chauffe. La plupart des 65 millions d’habitants n’utilisent que des feux de bois. Un des auteurs du rapport se dit très pessimiste et pense que les efforts du gouvernement pour protéger les forêts resteront vains. Les conséquences sont l’érosion et une hausse de la température dans les régions antérieurement boisées. Les pluies y diminuent, avec toutes les conséquences que cela comporte. (D’après De Standaard, Belgique, 9 janvier 2002)

* Ethiopie. Arrestations pour corruption — Une cinquantaine de hauts responsables ont été arrêtés pour corruption en Ethiopie. Parmi eux figurent Tilahun Abbay, président de la banque commerciale d’Ethiopie, une quarantaine d’employés et une dizaine d’entrepreneurs. L’accusation porte sur certains prêts “illégaux” accordés par la banque et estimés à 105 millions de dollars. En mai dernier, Addis Abeba avait lancé un plan de lutte contre la corruption et de nombreuses personnes avaient été arrêtées. (Misna, Italie, 9 janvier 2002)

* Gabon. Majorité pour Bongo — Le parti du président Bongo a reconquis une majorité absolue d’au moins 84 députés sur 120, selon les résultats provisoires des législatives dont le second tour s’est déroulé le 23 décembre. Les partis d’opposition, qui se sont présentés en ordre dispersé, n’ont obtenu qu’un total de douze sièges. Onze candidats indépendants, souvent des transfuges du parti au pouvoir qui leur avait refusé l’investiture, ont également été élus. Des partielles doivent encore avoir lieu dans des circonscriptions où le vote n’a pas eu lieu ou a été contesté. (Le Monde, France, 29 décembre 2001)

* Gabon/Congo-Brazza. Ebola — Selon un bilan publié le 28 décembre par l’OMS à Genève, vingt personnes sont mortes de la fièvre hémorragique de type Ebola au Gabon et au Congo-Brazzaville. 29 cas de fièvre de ce type ont été confirmés dans ces deux pays, 17 au Gabon et 12 au Congo. Huit nouveaux cas suspects ont été enregistrés. Environ 206 personnes ayant été en contact direct avec des victimes sont suivis par une équipe médicale internationale. Ces derniers jours, des experts avaient déclaré que la maladie était sous contrôle. - 6 janvier. Le gouvernement gabonais a décidé de boucler la province d’Ogooué-Ivindo (nord-est), afin d’arrêter la propagation de la fièvre Ebola. On ignore le nombre exact des personnes contaminées, mais on craint qu’il pourrait s’agir de plusieurs dizaines. Selon les experts, une des causes possibles de la contamination  pourrait être la consommation de viande de singe. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 janvier 2002)

* Gabon. Ebola outbreak — The authorities in the West African state of Gabon say they have stepped up their efforts to isolate an outbreak of the usually deadly ebola virus, warning people in the affected area not to travel beyond the province. Officials from the World Health Organisation (WHO), who are helping the government contain the virus, say 23 people have died since the outbreak in the remote north-eastern province of Ogooue Ivindo was first noted by the outside world last month. Ebola is a highly dangerous disease that usually causes death by internal bleeding. It can be transmitted by an infected person touching another and so spreads quickly, often among extended families. On 9 January, it was reported that an international team of medical experts has pulled out of the remote town of Mekambo, a jungle town about 750 kms northeast of Libreville. The team from WHO and Gabon’s health ministry have temporarily relocated to the provincial capital, Makokou, about 180 kms southwest of Mekambo. (ANB-BIA, Brussels, 10 January 2002)

* Ghana. Ghanaians quiz their president — President John Kufuor of Ghana has marked the completion of his first year in power by holding an unprecedented public question-and-answer session. Mr Kufuor, flanked by his entire cabinet, was quizzed by an audience filling the Accra international conference centre to capacity, with many more people watching outside on TV screens. A BBC correspondent in Accra says it was the simple questions from ordinary people that lit up the event, dubbed the «people’s assembly». He says the Ghanaian authorities will be delighted if the assembly achieves the psychological and political effect of lightening the burden of poverty. Groups of ministers are being sent out to the countryside to hold similar assemblies. Correspondents say life remains tough for Ghanaians, with fuel, electricity and water prices on the rise. (BBC News, UK, 8 January 2002)

* Kenya. Emeutes à Mombasa — Le 26 décembre, la police a tiré à balles réelles sur des émeutiers au quatrième jour d’affrontements de rues à Mombasa, le grand port kényan du littoral de l’océan Indien, faisant un mort et plusieurs blessés. La police a procédé à de nombreuses arrestations d’émeutiers dans la ville, peuplée majoritairement de musulmans. Les troubles ont commencé avec la campagne de nettoyage de la ville, ordonnée par l’administration locale, qui a entrepris de démolir les étals et autres kiosques sauvages bordant la plupart des rues de Mombasa. (Libération, France, 27 décembre 2001)

* Kenya. Vol de bétail: 53 morts — 53 Kényans, gardiens de troupeaux de la tribu Turkana, ont été tués la semaine dernière dans le nord-ouest  du pays par des voleurs de bétail soupçonnés d’être des Toposas du Sud-Soudan, a annoncé la police le 27 décembre. Les accrochages entre ces deux groupes tribaux sont fréquents. (La Libre Belgique, 28 décembre 2001)

* Kenya. Ruling parties to merge — The two parties in the governing coalition in Kenya have said they will merge. The announcement came in a statement from President Daniel arap Moi, leader of the Kenya African National Union (Kanu), and Raila Odinga of the National Democratic Party (NDP). Party officials will be meeting to work out a joint manifesto before elections due in December. The move follows last year’s coalition agreement between the two parties, when Mr Odinga became Kenya’s first non-Kanu minister. Raila Odinga, who draws his support from the large Luo ethnic group, had previously been a bitter critic of President Moi and had been imprisoned three times. Correspondents say the merged party will create a much stronger political force in Kenya’s complex, ethnically-based politics. Mr Odinga said the merger would definitely happen within the next six months. Some observers have predicted that Mr Odinga might become the presidential candidate of the new party, leap-frogging senior Kanu officials, though he said that was not the reason for the merger. Mr Odinga accepted that there was some opposition to the plans, both from Kanu and the NDP but said the majority of both parties were in favour. (BBC News, UK, 2 January 2002)

* Kenya. Fusion KANU-NDP — Le 2 janvier, le parti KANU, au pouvoir au Kenya, et le Parti pour le développement national (NDP, opposition) ont annoncé avoir fusionné. Une commission technique a été mise sur pied pour régler les détails de cette fusion avant que les deux partis ne dissolvent leurs conseils exécutifs nationaux. Selon les observateurs, cette fusion est une autre stratégie de ces deux partis pour contrer une forte opposition en prévision des élections en décembre 2002 au cours desquelles les Kényans vont se rendre aux urnes pour élire un nouveau président, des députés et des gouverneurs locaux. Le président Daniel arap Moï a déjà indiqué qu’il ne briguerait pas un autre mandat. C’est après les élections de 1997 que M. Odinga, leader du NDP, a commencé à mettre au point un accord avec la KANU, qui a culminé par sa nomination au poste de ministre de l’Energie, bien qu’il ait toujours conservé son statut de leader de l’opposition. (PANA, Sénégal, 3 janvier 2002)

* Libye. Reconduction des sanctions — Le 5 janvier, la Libye s’est élevée contre la reconduction pour une année par le président américain George W. Bush des sanctions économiques, mises en place en janvier 1986. Un haut responsable du ministère des Affaires étrangères, Hassaouna al-Chaouch, a qualifié de “révolue” la politique des sanctions et appelé les  Etats-Unis à “renoncer aux marchandages, à la domination et à la provocation”. (Le Soir, Belgique, 7 janvier 2002)

* Madagascar. Protests over poll7 January: Police have fired tear gas and stun grenades at thousands of supporters of opposition candidate Marc Ravalomanana in the capital, Antananarivo. Up to 80,000 had gathered for the second time in four days to demand that Mr Ravalomanana be declared the winner of last month’s presidential election. The protestors have vowed to continue their struggle until President Didier Ratsiraka is ousted from power. Results from the Interior Ministry give Mr Ravalomanana, the mayor of Antananarivo, 46% against 40% for Mr Ratsiraka. If these are confirmed by the Supreme Court, a second round would decide the next resident, but Mr Ravalomanana says he won 53% and so should be sworn in straight away. (The accredited Election Monitoring Consortium has given Mr Ravalomanana 50.8% based on returns from 75% of all polling stations). 9 January: Huge demonstrations in support of Mr Ravalomanana enter their fourth day. About 100,000 people march through Antanarivo. Mayor Ravalomanana reads out a communique issued by foreign ambassadors, saying they are «very concerned by the situation in the country». (ANB-BIA, Brussels, 10 January 2002)

* Madagascar. Vers un second tour contesté — Les électeurs malgaches devront retourner aux urnes pour départager le président sortant Didier Ratsiraka et son rival Marc Ravalomanana, aucun des deux candidats n’ayant obtenu la majorité absolue au premier tour de l’élection présidentielle. Selon les résultats provisoires du scrutin du 16 décembre publiés le 28 décembre par le ministre de l’Intérieur, le maire de Madagascar arrive en tête avec 46,44% des voix, devant M. Ratsiraka qui obtient 40,61% des suffrages. Les quatre autres candidats n’ont guère séduit les 67% d’électeurs qui ont pris part au vote. L’équipe de Ravalomanana a contesté ces chiffres officiels, assurant que son candidat avait nettement franchi la barre des 50%. Si ces résultats sont validés par la Haute Cour constitutionnelle, un second tour aura lieu dans le mois suivant cette décision. - Le 5 janvier, plus de 10.000 partisans de M. Ravalomanana ont encore manifesté à Antananarivo, exigeant que leur leader soit proclamé vainqueur dès le premier tour. Ils accusent le gouvernement d’avoir falsifié et présenté des résultats tronqués. Le 7 janvier, une manifestation de plus de 80.000 personnes a dégénéré en de violents affrontements avec les forces de l’ordre, faisant un mort et plusieurs dizaines de blessés graves. Le 8 janvier, ils étaient plus de 100.000, selon les observateurs, à écouter M. Ravalomanana demander une confrontation des résultats avant leur proclamation par la Haute Cour constitutionnelle. Le 9 janvier, plus de 120.000 Malgaches ont manifesté à Antananarivo. Par ailleurs, le “consortium d’observateurs”, formé de représentants de la société civile et des Eglises,  a également pris le parti de M. Ravalomanana, estimant qu’il l’avait remporté avec 50,5% des voix, contre 37,7% à Ratsiraka. Plus tard dans la soirée cependant, la présidente du consortium a rectifié cette déclaration, précisant que le consortium avait constaté que M. Ravalomanana menait au premier tour, sans toutefois conclure à sa victoire. (ANB-BIA, de sources diverses, 10 janvier 2002)

* Mali. Candidats à la présidentielle — Le 5 janvier, l’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA), parti au pouvoir, a désigné M. Soumaïla Cissé, 3e vice-président du parti, comme son candidat à l’élection présidentielle d’avril 2002. A l’issue d’un vote secret, M. Cissé a obtenu 221 voix contre 180 à son adversaire Soumeylou Boubeye Maïga, actuel ministre et 1er vice-président du parti. Ce dernier a félicité le vainqueur. - Le Parti pour la renaissance nationale (PARENA), une formation qui appartient à la mouvance présidentielle, désignera son candidat lors d’un conseil prévu les 16 et 17 février. (PANA, Sénégal, 6 janvier 2002)

* Mali. African Cup of Nations — 2002 — Mali will be hosting this year’s African Cup of Nations. The football competition will kick-off on 19th January with a match between Mali and Liberia at the Stade 26 Mars, Bamako. The final will take place in the Stade 26 Mars, Bamako on 10 February. Other stadia being used during the competition are in Mopti, Segou, Sikasso, and Kayes. (ANB-BIA, Brussels, 8 January 2002)

* Maroc/Espagne. Le pétrole alourdit le contentieux — Deux mois après le rappel par Rabat de son ambassadeur à Madrid, un nouveau différend émerge entre le Maroc et l’Espagne sur les frontières maritimes entre l’archipel espagnol des Canaries et les côtes atlantiques marocaines. Le gouvernement marocain, déjà très irrité par l’attitude de Madrid sur la pêche, l’émigration clandestine et le conflit du Sahara occidental, a réagi vivement, le 27 décembre, à un décret espagnol autorisant la prospection pétrolière au large des îles Canaries. Rabat a rappelé à Madrid la nécessité de “respecter le droit international” à la suite de l’approbation par le gouvernement espagnol, le 21 décembre, de la délivrance de permis de prospection pétrolière au large de l’archipel à la société espagnole Repsol. L’exécutif marocain soutient que la délimitation des zones maritimes “doit se faire d’un commun accord entre les deux parties”. (Le Monde, France, 30 décembre 2001)


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