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WEEKLY NEWS ISSUE of: 17-01-2002

PART #1/4 - From AFRICA to COMOROS

         Part #2/4:             
Congo
Brazza => Malawi
           Part #3/4:           
Mali  => Sierra L.
           Part #4/4:          
Somalia => Zimbabwe
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  Afrique. ONU: unité spéciale pour les personnes déplacées — Les Nations unies ont créé une unité spéciale qui se consacrera aux personnes déplacées à l’intérieur de leur pays, a-t-on annoncé le 8 janvier. Selon les estimations de l’Onu, on compte aujourd’hui à l’échelle de la planète, entre 20 et 25 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur pays en raison de catastrophes provoquées par l’homme, et 25 millions à cause de catastrophes naturelles. Ces populations ont besoin de l’aide de la communauté internationale. La nouvelle unité sera dirigée par M. Kofi Asomani et aura son siège à Genève, tout en maintenant des fonctions de liaison à New York. En mai dernier, le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Ruud Lubbers, avait souligné l’importance de disposer d’un système clair de répartition des responsabilités. Dans le cadre de son mandat actuel, le HCR est chargé des populations de réfugiés qui ont été forcées de fuir au-delà des frontières de leur pays, et n’était autorisé à protéger les personnes déplacées dans leur pays que dans certaines circonstances. (IRIN, Nairobi, 10 janvier 2002)

* Africa. Action against the MediaEthiopia: On 11 January, the Ethiopian Free Press Journalists’ Association said it will not accept the directives imposed on it by the authorities under the camouflage of a professional code of ethics. Morocco: In a letter (10 January) to the Justice Minister, Reporters sans Frontières (RSF) has protested the forcible detention of Anan Mezzour, a journalist from the Arabic-language weekly Al Ayyam. Zimbabwe: On 10 January, Zimbabwean General Vitalis Zvinavashe warned the independent media and foreign correspondents, of the dire consequences if they continue to report negatively about the Zimbabwean government, human rights abuses and the security forces’ actions. The same day, the International Press Institute wrote to President Mugabe expressing its concern about the new security laws and proposed media legislation. — The organisation, Article 19, in a 11 January press release, condemned Zimbabwe’s recent legislative development. — On 14 January, an all-night vigil at Zimbabwe’s parliament organised by journalists working for the independent media, was cut short by the police. (ANB-BIA, Brussels, 15 January 2002)

* Africa. Human rights10 January: In a Press Release concerning human rights in Togo, Amnesty International says that human rights must be at the heart of political debate. In the run-up to parliamentary elections (10 and 22 March), Amnesty International calls on all political parties in Togo to publicly commit themselves to safeguarding the human rights of all Togolese. 11 January: Amnesty International expresses concern about «consistent reports of restrictions to freedom of expression and assembly, violence against members of political parties, inhuman and cruel prison conditions, and widespread impunity» in Togo. 14 January: Amnesty International urges SADC heads of state to take a firm stance on the escalating human rights crisis in Zimbabwe. 15 January: Amnesty International says that in Uganda, police are using excessive force to stifle freedom of assembly and expression. Concern is expressed at the apparent use of excessive force by the police in stopping a planned rally by the Uganda People’s Congress (UPC) on 12 January. (ANB-BIA, Brussels, 16 January 2002)

* Afrique/France. Partenariat pour le développement — Le président français Jacques Chirac recevra le 8 février à l’Elysée une douzaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains dans le cadre du “nouveau partenariat pour le développement” du continent noir décidé au G8 de Gênes, a annoncé l’Elysée le 14 janvier. Cette réunion est destinée à préparer le prochain sommet des sept pays les plus riches du monde et de la Russie, prévu en juin au Canada. Sont invités les chefs d’Etat et de gouvernement du Nigeria, d’Afrique du Sud, du Sénégal, d’Algérie, du Cameroun, du Gabon, d’Egypte, du Burkina Faso, du Mozambique, du Kenya, d’Ethiopie et de l’île Maurice. Tous sont membres du comité de pilotage institué pour élaborer le plan d’action concret qui doit être approuvé au prochain G8. Lancé en juillet dernier à Gênes, ce nouveau partenariat vise à appuyer les efforts déployés par l’Afrique pour résoudre ses problèmes endémiques que sont la guerre, l’instabilité et la pauvreté dans le respect de la démocratie et de la bonne gouvernance. (AP, 14 janvier 2002)

* Afrique australe. Sommet de la SADC — Le 14 janvier, s’est ouvert à Blantyre (Malawi) un sommet extraordinaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Les sujets au centre de cette réunion sont les conflits au Congo-RDC et en Angola, et les crises politique et économique au Zimbabwe. Au conseil des ministres de la SADC , le 12 janvier, le vice-président du Malawi, Justin Malewezi, a également lancé un appel en faveur des nouvelles orientations matérialisées par l’Union africaine et le Nouveau partenariat pour le développement en Afrique. - Le sommet a mis en garde le président zimbabwéen Robert Mugabe, en l’appelant à organiser un scrutin présidentiel “libre et équitable”. Mugabe a rassuré ses homologues et promis que des observateurs internationaux seront autorisés à superviser les élections. La presse internationale sera aussi autorisée à couvrir le scrutin. - Concernant le Congo-RDC, la question du financement du dialogue intercongolais a été évoquée. Le facilitateur M. Masire a invité les dirigeants de la SADC à lui accorder leur soutien financier et politique. Il leur a demandé également d’user de leurs bons offices pour assurer le retrait des troupes étrangères et la fin des hostilités. Par ailleurs, le président Kabila a rencontré à deux reprises deux des principaux chefs rebelles du pays. - A l’occasion du sommet, le président angolais dos Santos s’est entretenu avec son homologue ougandais Museveni. Les deux hommes ont analysé le resserrement de leurs relations bilatérales, ainsi que le conflit au Congo-RDC. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 janvier 2002)

* Algeria. USA-Algerian naval exercises underway — The United States and Algeria began joint naval exercises on 13 January, two months after Algerian President Abdelaziz Bouteflika visited the United States and a month after he met with NATO officials. The exercises off the coast of Algiers were the fourth joint manoeuvres between Algeria and the United States in a gradually evolving relationship that has included visits here by ranking US and NATO commanders. The latest exercises are part of the «ongoing development of military cooperation ties,» said the Defense Ministry. Details on the types of manoeuvres being carried out, or their length, were not immediately available. Bouteflika led the list of a series of heads of state who met with US President George W. Bush in November, following the September 11 terror attacks. The Algerian leader promised cooperation in the fight against terrorism. (CNN, USA, 13 January 2002)

* Algérie. Confusion en Kabylie - Contestation au sud — La confusion est totale en Kabylie après la suspension du dialogue entre le gouvernement et les délégués, et la reprise des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. Alors que le dialogue entre le gouvernement et les délégués était dans sa phase ultime et que l’accord de principe pour la concrétisation des revendications kabyles était acquis, le gouvernement a décidé d’enterrer le dossier jusqu’à nouvel ordre. La marche du 10 janvier à Béjaia y serait pour beaucoup, dans la mesure où elle a prouvé que la tendance “radicale” avait toujours le soutien de la rue. Ces incidents, qui ont fait une trentaine de blessés, ont replongé la région dans la spirale des émeutes. Le 12 janvier, cinq gendarmes et trois manifestants ont encore été blessés à Bouira. Les incidents ont éclaté à l’issue d’une marche pacifique de sept mille personnes réclamant la libération de six personnes détenues. -D’autre part, la contestation sociale semble maintenant s’étendre aussi dans le sud du pays, jusqu’ici un havre de paix par rapport au nord. Le 12 janvier, une centaine de jeunes revendiquant des emplois et des logements ont saccagé le siège de l’assemblée populaire communale de Djanet (2.000 km au sud d’Alger). Des incidents de moindre importance ont été signalés à Ouargla (autre ville du sud) et dans d’autres régions du pays. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 janvier 2002)

* Algérie. Le contrôle des mosquées — Le ministère algérien des Affaires religieuses et le Haut conseil islamique (HCI) viennent de mettre au point une méthodologie d’élaboration et de présentation d’un sermon (khotba) qui devrait être respectée par tous les imams prédicateurs officiant sur le territoire algérien. Une méthode originale et didactique qui s’inspire exclusivement du rite malékite et du dogme d’El-Achâari en vogue au Maghreb. La mosquée étant le lieu privilégié d’où les groupes extrémistes tirent leur sève, elle sera désormais rigoureusement contrôlée par les pouvoirs publics, à travers les prédicateurs qui auront bénéficié d’une formation pédagogique. Le ministre Abdullah Ghoulamallah et le président du HCI l’ont affirmé le 14 janvier, lors d’une conférence d’orientation au profit de la première promotion d’imams prédicateurs sortis des instituts de formation relevant du ministère de tutelle. Les pouvoirs publics semblent donc décidés à récupérer le terrain perdu en matière de gestion des mosquées. Les prêches faisant l’apologie du terrorisme et de l’intolérance ne seront plus tolérés lors des sermons du vendredi. Le code pénal prévoit des peines d’emprisonnement d’un à trois ans, et des amendes de 10.000 à 100.000 dinars (de 140 à 1.400 euros) pour “quiconque prêche ou tente de prêcher dans une mosquée sans être nommé ou agréé à cette fin par l’autorité publique habilitée”. (AP, 15 janvier 2002)

* Algérie. Affrontements entre islamistes — Des affrontements entre deux groupes rivaux d’islamistes armés ont fait dix-sept morts, le 12 janvier, dans les maquis de Mérouna, près de Batna (430 km au sud-est d’Alger), a rapporté le quotidien El Youn. Ces affrontements ont opposé le groupe de l’émir Abderrezak “le Para” (ancien parachutiste déserteur) au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) de Hassan Hattab. (Le Soir, Belgique, 16 janvier 2002)

* Angola. Children’s condition is «catastrophic» — UNICEF has appealed for $18 million to fund its projects in Angola, much of which it hopes to spend on reducing the country’s appalling child mortality rate. UNICEF says: «The condition of children in Angola remains catastrophic. The under-five mortality rate is the second highest in the world, with one child dying every three minutes, or 420 children dying every day». (IRIN, 11 January 2002)

* Burkina Faso. Un parti paysan — Le paysage politique burkinabé s’est enrichi d’un parti des paysans, l’Union des paysans démocrates/parti du travail (UPD/PT), le premier dans l’histoire du pays, lit-on dans un communiqué publié le 15 janvier à Ouagadougou. Cela porte à une soixantaine le nombre de formations politiques au Burkina. Le UPD/PT se propose de créer un cadre pour accroître la production agro-pastorale et assurer l’autosuffisance alimentaire. Il entend mettre l’accent sur les aménagements hydro-agricoles afin de construire des barrages et autres points d’eau, en organisant les paysans en groupements ou associations. (D’après PANA, Sénégal, 15 janvier 2002)

* Burundi. Hutu hardliner becomes Burundi Speaker — Burundi has elected Hutu hardliner, Jean Minani, the speaker of its new Transitional Assembly. The Frodebu party leader secured 115 votes from among the 169 MPs. Dr Jean Minani, the leader of the main Hutu party, Frodebu, which is opposed to violence, beat his opponent, Augustin Nzojibwami, who heads the dissident wing of Frodebu. Despite recent progress, including a power sharing government between Hutu’s and Tutsis, two Hutu groups remain outside the peace process and Burundi’s eight year civil war continues. Correspondents say that news of his appointment has not surprised Burundians. Reports suggested that the job was being saved for Mr Minani as soon as he returned from exile in Tanzania, just before the power-sharing transitional government was set up in November last year. (BBC News, UK, 10 January 2002)

* Burundi. Minani, président du Parlement — Le 10 janvier, le chef du principal parti hutu a été élu président de l’Assemblée transitoire du pays pour un mandat de trois ans. Jean Minani, chef de file du parti Frodebu, a été désigné par 115 voix contre 53, aux dépens du responsable d’une aile dissidente du Frodebu, Augustin Nzojibwami. Le Tutsi Fréderic Ngenzebuhoro, du parti Uprona, a de son côté été élu vice-président. De nombreux Tutsi jugent Minani responsable des massacres de milliers de Tutsi en 1993, en représailles de l’assassinat, par des soldats tutsi, du premier président démocratiquement élu, le Hutu Melchior Ndadaye. A l’issue du vote, M. Minani a indiqué qu’il s’assigne prioritairement la mission de rechercher un cessez-le-feu dans la guerre civile qui déchire le Burundi depuis huit ans. - D’autre part, le vice-président sud-africain Jacob Zuma, qui a effectué une médiation entre les rebelles armés et le gouvernement burundais, est arrivé le 10 janvier à Bujumbura pour une visite de trois jours consacrée aux négociations entre les deux parties prévues du 31 janvier au 2 février à Pretoria. M. Zuma doit également rencontrer, le 12 janvier, le président tanzanien Benjamin Mkapa, pour informer les autorités de l’évolution de la situation au Burundi et pour solliciter le soutien de la Tanzanie, partenaire stratégique essentiel dans la région, en vue de renforcer le processus de paix au Burundi. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 janvier 2002)

* Burundi. L’agence Net Press suspendue — Le 14 janvier, le ministre de la Communication a signé une ordonnance signifiant la suspension sine die de l’agence de presse privée Net Press. L’agence a été sanctionnée en raison du caractère “subversif, diffamatoire, injurieux et mensonger” de ses publications qui portent “atteinte à l’unité nationale, l’ordre, la sécurité et la moralité publics”. Cette décision doit être approuvée ou infirmée par le Conseil national de la communication, au cours de sa prochaine séance de travail. Reporters sans frontières a protesté contre cette mesure qu’elle considère comme “totalement arbitraire”. (RSF, France, 15 janvier 2002)

* Burundi. Voluntary repatriation of refugees — UNHCR representatives and the Tanzanian government are meeting those of the Burundi and Rwandan governments this week to discuss the voluntary repatriation of refugees from Tanzania. The first three-day meeting began on 13 January in Bujumbura. The second, a two-day meeting, is due to begin on 17 January in Kigali. Both meetings bring together the Tripartite Commission on Voluntary Repatriations of each country and their Technical Working Groups. (IRIN, 15 January 2002)

* Burundi. Civils tués et déplacés13 janvier. Au moins onze civils ont été tués depuis le jeudi 10 janvier, au cours d’attaques rebelles ou d’affrontements entre l’armée burundaise et la rébellion, selon des sources administratives. Neuf civils ont été tués dans la commune d’Isale, au cours d’affrontements entre l’armée et les rebelles hutu des Forces nationales de libération (FNL), alors que la population parle de personnes tuées par l’armée. Dans le quartier de Kamenge, une personne a été égorgée dans la nuit du vendredi. Jeudi soir, les rebelles des FNL ont attaqué un bar, où ils ont tué un civil. - 14 janvier. Selon l’agence Misna, plusieurs milliers de personnes, cloîtrées dans des camps de regroupement dans la province de Bujumbura rural, sont privées de nourriture et d’abri. Ces déplacés sont originaires d’Isale, de Kanyosha et de Mutimbizi. Ils ont été contraints d’abandonner leurs habitations, détruites en grande partie par les soldats qui mènent une opération militaire dans la zone. - Selon une dépêche de l’agence Belga du 16 janvier, plus de 30 personnes ont été tuées et 35.000 autres environ ont fui en une semaine “d’opérations de nettoyage de l’armée contre des poches rebelles” dans la province de Bujumbura rural. Le même jour, le Conseil de sécurité de l’Onu a demandé avec force un cessez-le-feu au Burundi. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 janvier 2002)

* Burundi. No salvation on Burundi’s Mount Zion16 January: Up to 20,000 Burundian civilians - mostly women and children - have spent a week stranded with little food or medicine. The BBC‘s Prime Ndikumagenge has been to see them, on a hill known locally as Mount Zion and says they are in a «pitiful state». They are fleeing an army operation in the Nyambuye area, a few kilometres east of the capital Bujumbura, against ethnic Hutu rebels. Many of the people living on Mount Zion are sleeping in the open, although it rains almost every day. (BBC News, UK, 16 January 2002)

* Cameroun. Directeur d’un hebdomadaire condamné — George Baongla, directeur de publication de l’hebdomadaire Le Démenti, a été arrêté le 9 janvier à son domicile. Deux jours plus tard, il a été déféré devant un juge et écroué à la prison de Yaoundé. Les gendarmes ont également confisqué le matériel informatique de la rédaction. En octobre 2001, le journaliste avait été condamné par défaut à cinq ans de prison et à une amende de 17 millions de FCFA (environ 26.000 euros) pour “escroquerie”. On lui reproche d’avoir extorqué une somme de 10 millions de FCFA à un fonctionnaire du ministère de l’Economie et des Finances. Selon la rédaction du Démenti, il s’agit d’une “fausse affaire tissée par le pouvoir en place” après la publication de plusieurs articles dénonçant des malversations financières de la part du ministre de l’Economie et des Finances. Reporters sans frontières s’est adressé au ministre de la Justice: “Sans nous prononcer sur le fond de cette affaire, nous souhaiterions avoir des éclaircissements de la part des autorités”. (RSF, France, 16 janvier 2002)

* Cameroun. Les eaux du lac Tchad — Les 14 et 15 janvier, s’est tenue à Yaoundé la 49e session du conseil des ministres des pays membres de la Commission du bassin du lac Tchad. Enjeu: recharger les eaux du lac. D’après les données présentées à la presse à l’ouverture de la session, la superficie du lac Tchad a connu en quelques dizaines d’années un rétrécissement extrêmement inquiétant, passant de 25.000 km² en 1972 à 2.000 km² en 2002. Cet assèchement peut avoir des conséquences humaines et écologiques incalculables, a affirmé le ministre camerounais de l’Aménagement du territoire. Face à cette situation, les représentants des cinq Etats membres ont adopté la proposition entérinée au sommet des chefs d’Etat en juillet 2000, relative au transfert de l’eau du bassin du Congo au bassin du Tchad. Les deux Congos (Brazza et Kinshasa), traversés par l’Oubangui, seront consultés avant d’engager l’étude, puis la percée éventuelle d’un canal de transfert des eaux de ce fleuve. (S. Tchechiada/ANB-BIA, Cameroun, 16 janvier 2002)

* Cape Verde. Protecting babies against Hepatitis B — The health authorities in Cape Verde have now included Hepatitis-B among diseases for which babies are vaccinated. The hepatitis vaccinations started on 1 January and target infants under the age of one year, UN Children’s Fund (UNICEF) reported. The introduction of the hepatitis vaccine is being funded by a grant of US $207,000 provided to Cape Verde through UNICEF by the Italian government.The grant covers the period 2001-2004, the source said. Under the programme, children received the first of three doses within seven days of their birth. Follow-up vaccinations are administered one month and six months later. (IRIN, 10 January 2002)

* Comores. Le président Azali démissionne — Le 16 janvier, le président comorien, le colonel Azali Assoumani, a annoncé qu’il démissionnera de ses fonctions de chef de l’Etat et de chef d’état-major de l’armée pour se consacrer, à partir du 21 janvier, à la campagne présidentielle prévue le 14 avril. On rappelle que le Premier ministre Hamada Madi Bolera a également démissionné, le 14 janvier. Un nouveau gouvernement d’union nationale sera bientôt formé et comprendra aussi bien des personnalités de l’opposition que des membres proches du colonel Azali. Une Constitution de type confédéral, accordant une large autonomie aux trois îles, a été approuvée le 23 décembre dernier. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 janvier 2002)


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