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WEEKLY NEWS ISSUE of: 17-01-2002

PART #2/4 - From CONGO-BRAZZA to MALAWI

     Part #1/4:     
  Africa => Congo Brazza
 

      Part #3/4:       
Mali => Sierra L

           Part #4/4:          
Somalia => Zimbabwe

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* Congo-Brazza. Candidats à la présidentielle — Le 12 janvier, le général à la retraite Anselme Makoumbou Nkounkou a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle prévue les 10 mars et 7 avril prochains. Il prône notammment une gestion décentralisée de l’Etat qui, selon lui, apportera l’unité nationale. Il a aussi promis de changer la nouvelle Constitution qui, a-t-il dit, fait du président de la République un “véritable monarque”. Il est le troisième candidat déclaré, après Côme Mankassa, président de l’Union congolaise des républicains, et Antoine Mieté. D’autres candidatures non encore confirmées par les intéressés ont déjà été annoncées par des groupements politiques: celle d’André Milongo, ancien président de l’Assemblée nationale, et celle du président Denis Sassou Nguesso. (PANA, Sénégal, 13 janvier 2002)

* Congo (RDC). Pourparlers de paix retardés? — La prochaine série de pourparlers de paix sur la RDC pourrait être repoussée jusqu’à la mi-février, a prévenu le 10 janvier M. Bo Heineback, le responsable des relations avec les donateurs. On espère toujours pouvoir entamer le dialogue à la fin du mois de janvier, mais il est vraisemblable qu’il sera repoussé jusqu’à la mi-février, a-t-il précisé. Le bureau du médiateur continue a travailler sur les problèmes liés à la représentation de toutes les parties concernées, a-t-il ajouté. Environ 300 délégués participeront à la conférence à Sun City en Afrique du Sud. Les négociations doivent durer 45 jours et coûteront environ 4 millions de dollars. Plus de vingt donateurs se sont engagés à accorder des fonds à différentes étapes des pourparlers, a dit M. Heineback, les exhortant maintenant à “se dépêcher de payer”. (IRIN, Nairobi, 10 janvier 2002)

* Congo (RDC). Tensions au Nord-Est — Le 11 janvier, les territoires de Mungbere et de Watsa (nord-est) ont été, durant toute la journée, le théâtre d’intimidations, d’actes de vandalisme et de vols commis par des militaires du Rassemblement congolais pour la démocratie-Mouvement de libération (RCD-ML), qui répondent aux ordres de Mbusa Nyamwisi. A Watsa, des commerces ont été pillés. A Mungbere, aucune maison n’a été épargnée, indiquent des sources locales, même l’hôpital a été ratissé de fond en comble. Le 12 janvier, de nouveaux actes de violence et des pillages ont été signalés à Butembo (Nord-Kivu). Là aussi on suppose que les agresseurs sont des soldats du RCD-ML. Par ailleurs, la peur et la tension montent également à Isiro (nord-est) où, depuis le 8 janvier, se trouvent les troupes du mouvement de libération du Congo (MLC) de J.P. Bemba. Les nouveaux venus ont déjà perturbé et importuné les habitants, faisant irruption dans les maisons pour voler. Les écoles et de nombreuses boutiques sont fermées. D’autre part, le gouvernement congolais a publié ce week-end une déclaration dite de “recherche de solutions aux conflits interethniques dans l’Ituri”, dans laquelle il encourage les membres des tribus Hema, Lendu et Alur, qui s’affrontent dans la Province orientale, à organiser des concertations pour trouver une issue pacifique à leurs différends. (Misna et PANA, 12-14 janvier 2002)

* Congo (RDC). Masire denounces renewed fighting — On 14 January, Former Botswana President Sir Ketumile Masire expressed concern about the resumption of fighting in North-eastern Congo RDC, saying this could have a negative impact on the on-going process toward national dialogue. Ketumile, who is the facilitator of the dialogue, said this at a special SADC summit called by the Malawi President Bakili Muluzi in Blantyre to look into the sub-region’s conflicts. In a statement, Ketumile asked the SADC leaders to make use of their good offices to ensure that «foreign armies are withdrawn and all hostilities come to an end». Rwanda and Uganda sent troops to back rebels seeking to topple the government in Kinshasa while Angola, Namibia and Zimbabwe rushed forces to prevent this happening. The retired statesman asked for political and material support from the 14-nation Southern African Development Community (SADC) to complete the Inter-Congolese Dialogue, which started in October 2001. The facilitator appraised the SADC leaders on some of the difficulties in the run up to the Dialogue to be held in Sun City, South Africa. According to him, funding remains a major concern in view of the great number of delegates expected at the meeting in South Africa. «This together with the outstanding issues namely the representation of the Mai Mai, political opposition, RCD-ML, Diaspora and religious groups, are likely to cause a slight delay in the resumption of the Dialogue, which started in Addis Ababa last October and was scheduled to resume at the end of January,» reads the news release. Ketumile Masire requested the SADC leaders’ continued understanding and their «willingness and readiness to provide me the political and financial support, which will allow us to help the Congolese regain their sovereignty.» (PANA, Senegal, 14 January 2002)

* Congo (RDC). Les non-belligérants à Bruxelles15 janvier. Le ministre belge des Affaires étrangères, M. Michel, a organisé à Bruxelles, une table ronde des partis politiques et de la société civile congolaise, les parties non-belligérantes retenues par le facilitateur Sir Masire. Quelque 85 représentants assistent à cette conférence. Si deux des principaux partis, UDPS et FONUS, ont rejeté l’invitation, des délégués de l’opposition extérieure (la “diaspora”) ont été admis et des représentants du président Kabila sont venus en observateurs. Des observateurs de l’Onu, de l’OUA, de la facilitation et de l’Union européenne sont également présents. Thèmes au programme: les institutions de la transition, la future Constitution (avec l’épineuse question de la nationalité), les élections et la création d’une armée nationale. Les discussions de Bruxelles ont pour but principal de rapprocher les positions au sein d’une opposition hétéroclite, en préparation du dialogue intercongolais qui devrait se tenir en Afrique du Sud. - Le 16 janvier, les participants sont parvenus à un “consensus complet” sur l’ordre des futures élections sur tout le territoire, d’abord locales puis législatives et présidentielle (les provinciales restant à déterminer). Ces élections devront répondre à cinq conditions minimales: être précédées d’un recensement national, du rétablissement de la libre circulation des personnes et des biens, d’une campagne d’éducation civique et d’une assistance technique et financière, et de la mise en place d’instruments juridiques adéquats. Quant à la future armée, ils se sont contentés de la définir comme devant être nationale, subordonnée au pouvoir civil, non tribale, respectueuse des personnes et de la propriété privée. Les textes concernent aussi les institutions durant une période de transition, et la Constitution, d’abord transitoire puis définitve. Les participants ont encore opté pour une présidence unique, sans vice-présidents. - Les accords feront l’objet, le 17 janvier, d’une cérémonie d’endossement des conclusions. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 janvier 2002)

* Côte d’Ivoire. Armed forces train in human rights — Ivorian authorities are broadening training of the country’s military to encompass support for human rights and democratic rule, according to a report by the UN Development Programme (UNDP). The report issued at the weekend says the country’s military also plans to step up support for development and poverty reduction programmes. The move is part of efforts to re-establish public trust long diminished by election-related killings in 2000, and to support political stability and economic recovery. In that regard, the military plans to mobilise the technical capacity and resources of its engineers to build roads, hospitals, schools and health centres and to help open up remote areas. The initiative is also in support of a national reconciliation forum that was held from October through December 2001. Military leader Brigadier-General Mathias Doué recently introduced the training initiative to representatives of the international community at UNDP Offices in Abidjan, following which the ministry of Defence and Civil Protection organised a seminar for military officers. Doué stressed that the success of the initiative would depend on the triangle including the ministry of Defence and Civil Protection that defines government policy in such matters, military leaders carrying out the policy, and the UN system and other development partners providing support. (PANA, Senegal, 14 January 2002)

* Côte d’Ivoire. Vers une rencontre des “4 grands” — Les quatre principaux dirigeants politiques de la Côte d’Ivoire sont convenus de se rencontrer le 22 janvier dans la capitale Yamoussoukro, afin de débattre des stratégies pour renforcer la paix et les efforts de réconciliation qui avaient débuté l’an dernier. Le 14 janvier, le président Gbagbo s’est réuni avec l’ancien président Henri Konan Bédié et avec l’ex-Premier ministre Alassane Ouattara pour discuter des prochaines concertations, une initiative annoncée par M. Gbagbo à la fin du forum de réconciliation nationale en décembre. La réunion doit tourner autour des suggestions soumises durant le forum. Le général Gueï est également attendu à Yamoussoukro. (IRIN, Abidjan, 15 janvier 2002)

* Côte d’Ivoire. «Fruity strike»15 January: The Government and farmers are engaged in talks in Abidjan to avert the planned strike by pineapple growers. On 14 January, farmers dumped tons of pineapples on a road to the city’s port, blocking it off. They are protesting at the slump in sales of pineapples to Europe, and calling for the closure of the country’s main export firm, L’Organisation Centrale d’Ananas et de Bananes. The angry farmers accuse the firm which supplies 55% of Europe’s pineapples, if stealing their profits. The farmers say they have received no income for the last nine months and will be forced to stop fruit production if nothing is done. (ANB-BIA, Brussels, 16 January 2002)

* Ethiopia/Italy. UN urged to resolve Obelisk row — The Ethiopian Government has asked the UN to intervene to ensure Italy returns one of its most famous monuments — the Obelisk of Axum. Although Addis Ababa has repeatedly asked for the return of the 3,000 year old monument and previous agreements have been signed between Ethiopia and Italy, the Italians have so far failed to fulfil their obligations. Ethiopia has now turned to the United Nations Education, Scientific and Cultural Organisation (Unesco) asking them to help Ethiopia regain the obelisk, which now stands in central Rome. The ancient Ethiopian monument was taken by the army of Italian dictator Benito Mussolini more than 60 years ago. But Italy appears unwilling to part with the monument claiming it has become naturalised and Italian. (BBC News, UK, 10 January 2002)

* Ethiopie. Ministre chinois en visite — Le ministre chinois des Affaires étrangères, M. Tang Jiaxuan, qui a bouclé le 13 janvier une visite officielle de trois jours en Ethiopie, a déclaré que son gouvernement était prêt à travailler avec l’Ethiopie en vue de renforcer les relations de coopération entre les deux pays. Selon lui, l’Ethiopie et la Chine ont développé une coopération fructueuse dans les domaines politique, économique, commercial, culturel et éducatif. (PANA, Sénégal, 14 janvier 2002)

* Gabon. Opposition joins government — Reports from Gabon say the leader of the country’s largest opposition party, Father Paul Mba Abessole, has persuaded the activists of his National Woodcutters’ Rally or RNB/RPG, to allow the party to join the government. The move was in response to an invitation from the country’s president, Omar Bongo, to take part in what he has called collective management of the state. Father Paul, who is also mayor of Libreville, said that Gabon was experiencing a political, social, economic and cultural crisis. He told activists that no one party could solve the problems alone. Correspondents say if Father Abessole’s party joins the government it will be the first opposition party to do so since Gabon held its first multi-party election in 1990. President Bongo’s governing Gabonese Democratic Party won a comfortable majority in parliamentary elections in December that were marred by violence, organisational problems and a low turnout in the big cities. (BBC News, UK, 13 January 2002)

* Gabon. L’opposition entre au gouvernement — Le 12 janvier, le parti du député-maire de Libreville, Paul Mba Abessole, opposant historique au président Omar Bongo, a négocié un virage politique majeur en acceptant le principe de sa participation à un “gouvernement d’ouverture”. Il l’a justifié en estimant qu’“aucun camp ne peut résoudre tout seul” la crise aiguë que traverse le pays. (Le Figaro, France, 14 janvier 2002)

* Gabon. Ebola outbreak14 January: International medical experts investigating the deadly Ebola virus have agreed to return to a town in northeast Gabon after the government promised to address worries about their safety. The medical team left the town of Mekambo on 8 January because of local hostility to its attempts to stop traditional practices that could spread the disease. A spokesman for the International Red Cross, Andrei Neacsu, said the authorities had persuaded local inhabitants that the international team was needed there. Thirty-four cases of Ebola have been confirmed; 25 people have died of it in Gabon and neighbouring Congo-Brazzaville. The infection begins with flu-like symptoms and then attacks the internal organs. 15 January: The international team have yet to return to Mekambo. The move from Mekambo had been prompted by local hostility. (ANB-BIA, Brussels, 16 January 2002)

* Kenya. Violences policières — Au Kenya, six des décès par balles sur dix survenus au cours des cinq dernières années ont été le fait de la police, a rapporté le 14 janvier un quotidien citant une étude confidentielle réalisée par des médecins et des juristes. L’an dernier, la police a tué dix fois plus de personnes que les criminels (232 contre 23), souligne le Daily National, qui précise que cette comparaison fournie par l’enquête, menée dans cinq centres urbains du pays, n’est disponible que pour la seule année 2001. Selon cette étude, la police a été à l’origine de 60% des décès par balles entre 1997 et 2001, 39% ont été le fait de criminels et 1% est attribué à des suicides ou à des coups de feu accidentels. (La Libre Belgique, 15 janvier 2002)

* Kenya. Clearing the way for drought and disaster by felling forest for votes — Fears of an environmental disaster are growing in Kenya because President Daniel arap Moi’s government is pushing ahead with plans to clear vast areas of forest before elections later this year. The government says it needs 167,000 acres to settle squatters. But opponents say the scheme is merely a ploy to buy political favours. They warn that the notoriously corrupt regime will stop at nothing to win the poll, even if it means damaging the tea and tourism industries and threatening millions of ordinary Kenyans with drought. «They will go to any length to hold on to power. There is no other explanation,» said Professor Wangarai Maathai, a leading environmentalist. On the edge of the Mau Forest -– a key area already eroded by illegal logging -– Francis Kimani, a farm labourer, shook his head as trucks laden with freshly cut trees trundled by. «This is what we call wanton destruction,» he said.»If these people keep cutting, we feel our country is going to run dry.» Kenya has a critical shortage of tree cover. According to experts, at least 10 per cent of the land needs the cover to ensure a reliable water supply. While neighbouring Tanzania has 36 per cent, Kenya has 1.7 per cent. A severe drought last year brought the country to its knees. Four million people became dependent on food aid as reservoirs emptied, causing severe water and electricity rationing. The vanishing forest cover was an important factor. Kenya’s problem is that it relies on a handful of «water towers» -– areas of highland forest that sponge up rainfall in the wet season, then release it slowly in dry times. But the government wants to chop down 15 per cent of the largest «tower», the Mau Forest. (The Independent, UK, 16 January 2002)

* Madagascar. Bush urges peace — On 14 January, the White House called for «a transparent, just and democratic resolution» to the presidential election in Madagascar, rocked by protests over accusations that the government tampered with returns. The Bush administration is urging the presidential candidates to ensure that the election process continues peacefully, said White House spokesman Ari Fleischer. «We are certain that the democratic traditions of Madagascar will prevail, and the high constitutional court will decide these elections on the basis of the constitution and laws of Madagascar and international standards for democratic elections,» Fleischer said. He issued the statement while President Bush was visiting Missouri as part of a two-day economic tour. Demonstrations have broken out across Madagascar in recent days in protest of provisional returns that, if approved by the High Constitutional Court, would set a run-off between the incumbent, President Didier Ratsiraka, and opposition candidate Marc Ravalomanana. According to the provisional results, Ravalomanana won 46.6 percent of the Dec. 16 vote and Ratsiraka received 40.4 percent. Ravalomanana rejected the figures, saying his campaign had calculated that he won outright with 52.15 percent of the vote. Protesters say the government tampered with the results, and they want a public hearing to compare accounts by election observers. Fleischer said Bush «believes that there must be a transparent, just and democratic resolution to the disputes about recent elections that are leading to these protests.» The European Union, Japan, the United States and Switzerland issued a joint statement last week in support of the protesters’ demands. (Washington Post, USA, 14 January 2002)

* Madagascar. En attente des résultats — Le 10 janvier, pour la septième journée consécutive, quelque 70.000 sympathisants de l’opposition sont descendus dans les rues de la capitale pour contester les résultats du premier tour de l’élection présidentielle. Ils exigent que la Haute Cour constitutionnelle tienne une audition publique afin de comparer les chiffres fournis par les différents partis politiques avant d’officialiser les résultats. Le 9 janvier, l’Union européenne, le Japon, les Etats-Unis et la Suisse ont publié dans la presse malgache un communiqué commun soutenant les demandes des manifestants. - Le 11 janvier, M. Ravalomanana a appelé ses partisans à cesser leurs manifestations jusqu’à la publication des résultats officiels, qui ne devrait pas intervenir avant une dizaine de jours. - 16 janvier. Le consortium des observateurs de l’élection a invité les principaux pays partenaires de Madagascar à faire pression sur le gouvernement afin de l’amener à organiser la confrontation des résultats des différentes parties. Il leur est demandé d’intervenir auprès des dirigeants malgaches en vue d’une confrontation commune des résultats basée sur des procès-verbaux, ce qui devrait autoriser la transparence et la sincérité des élections. -Finalement, la Haute Cour constitutionnelle a confié au Conseil national électoral le soin de procéder à “la confrontation des résultats du premier tour de la présidentielle du 16 décembre”. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 janvier 2002)

* Madagascar. Election recount ordered16 January: A recount of Madagascar’s first round of presidential elections held in December has been ordered by the island’s High Constitutional Court (HCC). The court said this should be done by the national electoral commission, which has yet to issue final voting figures. There have been growing calls for a recount since the opposition candidate, Marc Ravalomanana, claimed he had won an outright victory over the incumbent, Didier Ratsiraka. Provisional figures gave Mr Ravalomanana 46% of the vote against Mr Ratsiraka’s 40%, a lead which was not enough to avoid a second-round run-off. Many believe the unprecedented move is an accumulation of the effects of popular protest, the intervention of the church and possibly international opinion which has forced the HCC‘s hand. (ANB-BIA, Brussels, 17 January 2002)

* Malawi. SADC summit — 14 January: Heads of state and government from the Southern African Development Community (SADC) are meeting in Blantyre, Malawi, today, for a summit called to address problems of instability affecting several countries of the region. The conflicts in two member states, the Democratic Republic of Congo and Angola, will be high on the agenda. But the political tensions surrounding land redistribution and presidential elections in Zimbabwe look set to dominate. The Zimbabwean crisis is already having economic effects on other countries and there are fears political instability could be catching. However, it is a delicate issue, as its problems are considered by all SADC members to be internal. This has led Zimbabwean opposition leader Morgan Tsvangirai to criticise the community for being hypocritical and aggravating the situation in his country. Today, the Southern African leaders call on President Mugabe to hold a free and fair presidential election. President Mugabe promises the SADC leaders that the elections will be «free and fair». 15 January: Congo’s President Kabila is reported to have met twice with rebel leaders on the sidelines of the summit (ANB-BIA, Brussels, 15 January 2002)


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