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WEEKLY NEWS ISSUE of: 07-02-2002
Part #1/4:
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* Congo (RDC). Les belligérants — Les rebelles du Mouvement de libération du Congo (MLC, dirigé par Jean-Pierre Bemba) et du Rassemblement des Congolais pour la démocratie (RCD-Goma, appuyé par le Rwanda), ont confirmé leur participation au second sommet des belligérants congolais (le gouvernement de Kinshasa et les deux rébellions), qui doit se tenir le 4 février à Genève. La première rencontre avait eu lieu à Abuja, début décembre, sans résultats significatifs. Selon le MLC, quatre dossiers seront discutés: la situation de guerre dans l’est du pays, la problématique de la future armée congolaise, les institutions de la transition, et la représentation des partis politiques au Dialogue intercongolais. - D’autre part, suite à l’occupation par les forces du MLC de la localité de Bafwasende (province Orientale), le représentant spécial de l’Onu, Amos Namanga Ngongi, a recommandé aux forces belligérantes le strict respect du cessez-le-feu jusqu’à la fin des travaux du dialogue intercongolais. L’agence Misna signale diverses échauffourées au nord-est du pays. Dans les environs de Bunia, 60 personnes sont portées disparues suite à une embuscade tendue à un convoi par des hommes armés non identifiés. Des éléments du RCD-Goma ont commencé des recherches, mais aucun disparu n’a été retrouvé. Par ailleurs, les 1.500 habitants de Duru, une localité à l’extrême nord-est, ont tous abandonné leurs habitations pour se réfugier dans la forêt, à la suite de rumeurs persistantes parlant d’attaques par des bandes armées provenant du Soudan voisin. Un autre communiqué signalait une bataille très dure, le 28 janvier, aux environs de Kindu, entre l’armée rwandaise et des résistants Maï-Maï, qui auraient pris l’aéroport de la ville. -Par ailleurs, les factions armées du RCD-Goma et du MLC se sont entendues, le 30 janvier, pour installer un bureau pour leurs forces conjointes à Kalemie, au Katanga. La radio de Goma a rapporté, le 1er février, qu’un bataillon de 800 hommes serait déployé dans la région avant le 25 février. Les factions se sont également mises d’accord sur un mécanisme de commandement de leur force conjointe, qui sera dirigée chaque mois par un des deux groupes et aura pour mission de “pourchasser agressivement” les groupes armés responsables de l’insécurité dans la région. (ANB-BIA, de sources diverses, 1er février 2002)
* Congo (RDC). Massacre carried out by sect members — Over 100 people were killed and many injured in the massacre carried out between 22-25 January, by members of a religious sect near Doruma (about 400 km east of Isiro, Congo RDC). Civil society representatives contacted by MISNA, are now able to reconstruct what happened. Our sources report that everything started on 22 January when the leader of a religious sect, a certain Simon — proclaimed himself a prophet or God’s envoy, and tried to force various people of Doruma to form part of his group. The residents categorically refused and as an answer to their refusal, Simon abducted one of the inhabitants. The residents tried to free him: there was a violent fight on that occasion, which left many injured and also killed a few. There were also members of the sect among the dead. A few days later, Simon and his disciples, together with other people coming from Sudan, organised a punishment mission. An unknown number of residents were locked up in a small house, which was then set on fire under the order of the leader. MISNA sources underline that it was a true massacre: there were also women and children among the 100 people killed. The sect leader managed to escape in the direction of Sudan, leaving the local population in despair and in total anger. However, unconfirmed rumours, say his return is imminent. Even the local police chief escaped to the bordering country, for fear that the population should suspect his complicity with Simon. Tension in the area remains high. (MISNA, Italy, 5 February 2002)
* Congo (RDC). La Belgique s’excuse pour Lumumba — Le ministre belge des Affaires étrangères, Louis Michel, a présenté le 5 février ses «excuses» et ses «profonds et sincères regrets» au peuple congolais pour le rôle de son pays dans la mort, en 1961, du Premier ministre congolais Patrice Lumumba. La Chambre des représentants belge avait consacré la journée à l’examen du rapport d’une commission d’enquête parlementaire concluant à la «responsabilité morale» de la Belgique dans l’assassinat, le 17 janvier 1961, de cet emblème des indépendances africaines. Devant son fils aîné, François Lumumba, venu exprès à Bruxelles, Louis Michel a reconnu que la Belgique avait fait preuve d’«apathie» et de «froide indifférence» à l’égard du premier chef de gouvernement du Congo indépendant, un «manquement grave en termes de bonne gestion et de respect de l’Etat de droit». Louis Michel a également annoncé la création d’un Fonds Patrice Lumumba, doté de 3,75 millions d’euros, qui oeuvrera au «développement démocratique en République démocratique du Congo». François Lumumba, qui préside un parti d’opposition à Kinshasa, a salué «un signe de courage politique qu’il faut féliciter».plain + (Libération, France, 6 février 2002)
* Congo (RDC). Belgium apologises for Lumumba killing — 5 February: Belgium has expressed «sincere regrets» for the 1961 assassination of Patrice Lumumba — the first prime minister of the central African country which is now the Democratic Republic of Congo. «The government feels it should extend to the family of Patrice Lumumba... and to the Congolese people, its profound and sincere regrets and its apologies for the pain inflicted upon them,» Foreign Minister Louis Michel said. He was speaking in parliament, which has been debating whether Belgium — the former colonial power in Congo — should accept moral responsibility for Lumumba’s assassination. His apology was welcomed by Lumumba’s son, François — an opposition leader in Congo who travelled to Brussels to attend the debate. «This recognition by Belgium is a determining step, a sign of political courage that must be congratulated,» he told reporters. Mr Michel said Belgium had demonstrated «apathy» and «cold indifference» towards Lumumba. The debate focused on a report by a parliamentary commission that concluded last November that Belgium did bear moral responsibility for the killing. 6 February: The Congolese government applauds Belgium’s apology but says it wants reparations, and other countries should admit their part. «Saying sorry doesn’t help. We are looking for some kind of reparations — not only for the family of Lumumba, but also for the Congolese people», Congo’s Information Minister, Kikaya Bin Karubi, says. «Democracy was killed with Patrice Lumumba and as a result, we have suffered decades of misery in this country». (ANB-BIA, Brussels, 7 February 2002)
* Congo (RDC). Situation alarmante en Ituri — La situation en Ituri semble se détériorer de jour en jour et on assiste à une vraie guérilla: les assaillants retranchés dans les montagnes sont solidement armés; la jeunesse commence à se prendre en charge; et on craint le pire d’ici quelques jours. Les nouvelles provenant de Bunia, chef-lieu de la région fief du mouvement RCD-ML, font état d’une recrudescence des violences. Le coordonnateur de la communauté hema à Kinshasa a tenu, le 5 février, un point de presse en vue d’interpeller à la fois le gouvernement et la communauté internationale. Rien que pour le mois de janvier, a souligné le porte-voix, on a dénombré quinze attaques de combattants lendu, avec plus de 120 victimes. Parmi d’autres, le porte-parole a cité l’attaque menée à Kilo (territoire de Djugu), entre le 10 et le 18 janvier 2002, qui a coûté la vie à plus de 20 personnes. Le 26 janvier, les combattants lendu ont attaqué la paroisse St Pierre de Bambumines (territoire de Djugu) et pris en otage deux prêtres, qu’ils ont torturé pendant deux jours, a précisé le coordonnateur. Le couvent des soeurs Servantes de Jésus a été saccagé. Le même jour, à Nyangarai, à une quinzaine de kilomètres de Bunia, les combattants lendu ont arrêté cinq camionnettes transportant une cinquantaine de passagers à destination de Mongwalu. Ils en ont abbatu une trentaine. Le 2 février dernier, intervenant sur les antennes de la radio locale (Radio Candip), le ministre RCD-ML de la défense, qui revenait du théâtre des opérations, a déclaré que «La guerre, qualifiée autrefois d’interethnique Hema-Lendu, a pris des proportions inquiétantes à cause d’un important arsenal militaire rassemblé à Niangarayi et Kobu, la constitution d’un véritable corps d’armée bien entraîné et capable de tendre des embuscades à l’armée congolaise comme cela s’est produit dernièrement». Depuis le 4 février, les combats se sont rapprochés de la ville même de Bunia. Dans la localité de Mwanga, à une dizaine de kilomètres de Bunia, il y a eu quatre morts. On a également signalé des incendies de maisons dans le quartier Kolomani, en banlieue de Bunia. La ville même de Bunia, selon nos dernières informations, est calme, et les écoles fonctionnent normalement. On signale toutefois une inquiétude croissante dans la population, surtout chez les Hema et les Lendu, chacun craignant des représailles de l’autre camp. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 février 2002)
* Côte d’Ivoire. La Banque mondiale renoue sa coopération — La Banque mondiale a pleinement renoué sa coopération économique avec la Côte d’Ivoire, a annoncé le 1er février le bureau de la banque à Abidjan, un jour après que le gouvernement eut payé la totalité de ses arriérés d’un montant de 31 milliards de FCFA qu’il devait à l’institution financière. La Banque mondiale avait cessé de financer la Côte d’ivoire en octobre 2000, lorsque le gouvernement militaire de l’époque n’avait pas payé les arriérés pendant plus de 60 jours. Le règlement de la dette va permettre une reprise totale des décaissements pour tous les portefeuilles de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire d’une somme totale non encore déboursée de 200 milliards de FCFA, a précisé le directeur des opérations à Abidjan. Il permettra aussi au gouvernement ivoirien de bénéficier de nouveaux prêts et crédits, de rendre le pays éligible pour l’initiative des pays pauvres les plus endettés, et de mettre en oeuvre un programme multisectoriel pour le VIH-sida. (IRIN, Abidjan, 1er février 2002)
* Egypt. Cairo seeks extra aid to combat crisis — The Egyptian government is to ask international donors on Tuesday for $2bn to $2.5bn in additional support to address what some are describing as the worst economic crisis in a decade — more profound than that which followed the 1997 Luxor massacre. The massacre in which 58 foreigners were killed by Islamist militants in the south of the country induced a year-long recession in Egypt’s tourism industry. Last year’s attacks on the US have had a similarly depressing effect on one of Egypt’s main foreign currency earners. The most visible symptom of the crisis is a widening gap between a black market and the official exchange rate for the Egyptian pound. The unofficial rate is currently E£5.40-E£5.50 to the dollar compared to the official rate of E£4.645 — a differential of about 19 per cent. The stock market has followed the currency by plumbing eight-year lows in recent weeks. Not all the blame can be attached to September 11, however. Egypt has been suffering from a liquidity shortage for at least two years, induced by lax spending controls and weak exports. The Egyptian government led by Atef Obeid, the prime minister, has carried out a series of limited devaluations that have seen the pound lose 20 per cent of its official value in the last year. In October, a new central bank governor was appointed, raising hopes that a more market-friendly regime would be instituted. But the governor, Mahmud Abu’l Ayoun, previously known as an economic liberal, appears to have been unable to implement a more flexible system. More recently, the authorities have reintroduced un-official capital controls — suspending the activities of foreign exchange bureaux, arresting alleged speculators and severely rationing the supply of dollars in the market. (Financial Times, UK, 5 February 2002)
* Egypte. Aide des donateurs — Après quatre dévaluations en un an, l’Egypte continue de souffrir d’un manque chronique de dollars dans un climat de récession rampante. Une réunion de donateurs s’est ouverte le 5 février en Egypte, sous l’égide de la Banque mondiale et du gouvernement égyptien, au cours de laquelle Le Caire demandera 2,5 milliards de dollars d’aide. Il s’agit de pallier les effets des attentats du 11 septembre, qui ont fait chuter le tourisme, principale ressource en devises du pays avec 4,3 milliards de dollars en 2000. - Le 6 février, les institutions et pays donateurs se sont engagés à verser 10,3 milliards de dollars sur trois ans, dont 2,1 milliards cette année. (ANB-BIA, de sources diverses, 6 février 2000)
* Egypt. $10bn in donor pledges — On 6 February, Egypt said it had received $10.3bn in pledges of grants, soft loans and project financing from international donors to be spent over the next three years. But a breakdown of the total was not made clear. Nor was the timing of an IMF board meeting to discuss a proposed $500m compensatory finance facility that would trigger a quick dispersing element of $2.1bn, which might reduce pressure on the hard-pressed Egyptian pound. «The thing is much less advanced than the word “pledge” would suggest. It’s not yet definite that this is going to go ahead. The discussions are ongoing,» said one official involved in negotiating the release of the quick dispersing funds to the Egyptian government. The US, the single largest bilateral donor to Egypt and a close ally, did not pledge any funds over the $1.8bn in civil aid over three years to which it is already committed. The $1.8bn is also included in the total. Instead, the US delegation led by the deputy head of USAID delivered some blunt messages to the Egyptian side over the need to reduce bureaucracy and stimulate private sector investment. Egypt has been suffering from a dramatic drop in tourism revenues which has led to an estimated $2bn current account deficit. The IMF is predicting growth of only 1.5 to 2 per cent in the Egyptian economy in the current fiscal year ending in June. (Financial Times, UK, 7 February 2002)
* Egypte. Militants rejugés — La Cour de cassation égyptienne a décidé que le militant égypto-américain pour les droits civiques, Saad Eddine Ibrahim, serait rejugé, avec ses 27 codétenus. Reconnu coupable, en mai dernier, d’avoir “diffusé à l’étranger de fausses informations”, il avait été condamné à sept ans de prison. (Libération, France, 7 février 2002)
* Erythrée. Multipartisme reporté — L’introduction de multipartisme en Erythrée a été reportée à une date non déterminée. C’est ce qu’a décidé, le 31 janvier, l’Assemblée nationale, organe législatif formé par le Comité central du Front populaire pour la démocratie et la justice (parti unique au pouvoir) et de 60 membres nommés par ce même parti. Il y a deux mois, le gouvernement d’Asmara avait déjà annoncé le report des élections parlementaires prévues en décembre, précisant qu’elles auraient lieu au cours du premier semestre 2002. Elles auraient dû être les premières élections de l’histoire de l’Erythrée. (Misna, Italie, 1er février 2002)
* Ethiopia. Over 200,000 under-fives have HIV/AIDS — Two hundred and fifty thousand children under the age of five are living with the HIV/AIDS virus in Ethiopia, according to the Ministry of Health. Desta Woldeyohannes, who heads the HIV/AIDS and Sexually Transmitted Diseases Prevention and Control Section of the ministry, said the children had contracted the virus from their mothers. «The problem here is the mothers are not getting tested before they get married and the mothers may be infected before marriage. While she is pregnant, maybe the husband gets infected and passes the virus on to her and the unborn child.» Ethiopia has the third highest number of people living with HIV/AIDS in the world. Only India and South Africa have a larger population living with the virus. According to the ministry of health around 3.2 million people have contracted the virus in the country. As yet no official figures exist on the number of children between the ages of five and fourteen who have contracted the virus. The virus has also orphaned a million children, placing a huge burden on already overstretched social services. Desta said the Ministry of Health is aiming to increase the number of counsellors in the country to work with people who have HIV/AIDS. Speaking at the opening of a 10-day workshop, she said up to 250 people will be trained by the ministry. The ministry believes that by the year 2014, the number of orphans will reach 2.1 million. The Ethiopian government has identified AIDS as one of the toughest issues it now faces and has turned to the international community for help. The World Bank has already given a US $59 million loan to the government to help tackle the crisis. (IRIN, 6 February 2002)
* Ethiopia. Awaiting border results — 6 February: People in the war-ravaged Ethiopian town of Zalembessa, on the border with Eritrea, are growing anxious about where the boundary between the two countries will finally drawn. A commission in The Hague is to demarcate the disputed border between Ethiopia and Eritrea —which went to war over the issue. At the end of this month, the Boundary Commission will say whether Zalembessa and two other towns — Irob and Badme — belong to Ethiopia or Eritrea. The commission was established following a December 2000 peace agreement between the two countries. (ANB-BIA, Brussels, 7 February 2002)
* Kenya. Moi’s golden handshake — President Daniel arap Moi, who has dominated Kenyan politics for almost a quarter of a century, is constitutionally bound to leave office this year. But for the first time since independence in 1963, supporters and critics alike are confronted with the question of how to say goodbye to a living president. Kenya’s first president, Jomo Kenyatta, saved Kenyans the agony by dying in his sleep in August 1978. More than two decades later, Kenyans are now faced with the unfamiliar prospect of President Moi becoming Citizen Moi. And despite the president’s allegedly fabulous personal wealth, the country is now pondering how you give one of Africa’s longest serving presidents a golden handshake. President Moi has in recent years seemed reluctant to step down, sending conflicting and ambiguous messages as to whether he will retire or who would succeed him if he does. During his last term of office, the issue of his retirement became a taboo subject among government officials, especially those belonging to his ruling Kanu party. But in the first ever official acknowledgement of President Moi’s impending departure, Attorney General Amos Wako has said he is preparing a retirement package for the president. This is not the first time the idea of offering President Moi a retirement package has been mooted. Four years ago, an opposition MP came up with a Presidential Retirement Benefit motion, worth $250,000 a year. The move was seen by Kanu officials as a bribe to entice Moi to leave office quietly after what his critics saw as years of economic mismanagement, corruption and political repression. (BBC News, UK, 31 January 2002)
* Kenya. Manoeuvres américaines — Le 4 février, trois mille soldats américains se préparaient au large du Kenya à bord de trois navires de guerre dont un navire amphibie, à participer à des manoeuvres communes avec l’armée kényane qui débuteront le 6 février. Il s’agit du plus important contingent militaire américain à se rendre dans la zone depuis au moins trois ans. (La Croix, France, 5 février 2002)
* Liberia. Struggling to defeat rebels — 4 February: Liberia’s defence minister has said that the government army is fighting an unfair war against rebels in the north of the country. Daniel Chea said that his forces are unable to get new military supplies because of an international ban on selling weapons to the Liberian Government. The international ban was imposed because Liberia was accused of selling diamonds on behalf of the rebel movement in neighbouring Sierra Leone. Last week, the rebels briefly captured a village just 80km from the Liberian capital Monrovia, causing thousands of refugees to flee. (ANB-BIA, Brussels, 5 February 2002)
* Liberia. Combats — D’intenses combats entre les rebelles du LURD et les forces gouvernementales se poursuivent dans le nord du Liberia. Les affrontements les plus durs sont signalés à Belle Fassama et à Belle Baloma, à environ 200 km au nord-ouest de Monrovia. Des attaques ont lieu aussi à Geingbai, à quelque 120 km de la capitale. Les guerriers du LURD se battent pour le contrôle de la province de Vonjama et deux importantes localités: Massambolahun et Kolahun. La situation sur le champ de bataille reste confuse. On ignore le bilan des victimes. (Misna, Italie, 6 février 2002)
* Madagascar. Les manifestations continuent — 31 janvier. Le candidat à la présidence Marc Ravalomanana a annoncé qu’il appelerait à l’arrêt de la grève générale si des observateurs internationaux étaient autorisés à vérifier les résultats du premier tour. Si ces observateurs établissaient formellement qu’aucun candidat n’avait franchi la barre des 50% au premier tour, il serait prêt à participer au second tour. Depuis le 28 janvier, Madagascar est paralysé par une grève générale lancée par Ravalomanana. Les organisations patronales malgaches ont déjà fait observer que le pays ne dispose pas d’une “grande capacité de résistance financière face à une grève générale de longue durée”. -1er février. Un demi-million de manifestants étaient de nouveau rassemblés au centre d’Antananarivo, et le mouvement de grève semblait toujours aussi suivi dans la capitale, tant dans les entreprises que dans les administrations et les transports. Par ailleurs, la communauté internationale s’inquiète du blocage de la situation. Tout le corps diplomatique a participé à une longue réunion à l’ambassade de Suisse, dont rien n’a filtré. - Le lundi 4 février, les manifestations ont repris, avec près d’un million de personnes défilant au centre de la capitale. L’opposant a appelé pour le lendemain à une journée ville morte. - 5 février. L’opération ville morte à Antananarivo a été un succès total pour l’opposant Marc Ravalomanana: boutiques, banques, restaurants, entreprises, usines, tous ou presque portes closes, taxis et minibus extrêmement rares. Tous les vols nationaux et internationaux ont été annulés dans l’ensemble du pays. - 6 février. Marc Ravalomanana a demandé à la Haute Cour constitutionnelle d’annuler les résultats officiels qui le contraignent à un second tour contre Didier Ratsiraka. M. Ravalomanana exige avant tout second tour que soient comparés les résultats officiels enregistrés dans chaque bureau de vote lors du premier tour avec les résultats enregistrés par ses délégués. La révision des listes électorales (préalable nécessaire au deuxième tour), qui aurait dû commencer il y a plus d’une semaine, est au point mort dans la capitale, la province et certaines autres grandes villes en raison de la paralysie des services administratifs. D’autre part, le ministre des Forces armées a lancé un “avertissement solennel” aux manifestants. “Les forces armées sont le dernier rempart de la Nation et de l’ordre républicain”, a-t-il déclaré. Le ministre malgache des Affaires étrangères a appelé la communauté internationale à intervenir dans la crise. (ANB-BIA, de sources diverses, 6 février 2002)
* Madagascar. Opposition stands firm — 30 January: Madagascar’s opposition leader Marc Ravalomanana has told hundreds of thousands of supporters that he will not stand in a second round of presidential polls. Mr Ravalomanana spoke to the massive crowd in the capital Antananarivo on the third day of a general strike held to demand that he be declared president. The opposition leader, who is mayor of the capital, said he would defy international pressure to take part in a second round, ordered last week by the island’s high court. The High Constitutional Court ruled that neither he nor incumbent President Didier Ratsiraka had won 50% of the vote in December’s first round. 31 January: Marc Ravalomanana says he will call an end to the strike if foreign monitors are allowed to verify the results of last month’s elections. 4 February: Hundreds of thousands of people have taken to the streets of Madagascar in a mass show of support for the opposition presidential candidate who claims he won the election and is calling for the incumbent president to stand down. It is the second week of a general strike and the public show of support shows no sign of weakening. There is a carnival atmosphere to the peaceful demonstration on the streets of Antananarivo, but the message could not be more clear — the people want President Didier Ratsiraka to stand down. The demonstrations have been building for more than three weeks since the results of the presidential election were released. 5 February: The streets of Antananarivo are deserted, today, during a «Ghost Town» action. 6 February: Madagascar’s armed forces minister has said the army will not allow the country to fall apart as an opposition-led general strike enters its tenth day. His reported comments came as hundreds of thousands of opposition supporters returned to the streets of the capital Antananarivo, a day after turning the city into a «ghost town». According to the Reuters news agency, Armed Forces Minister Marcel Ranjeva told daily newspapers the army would preserve stability. (ANB-BIA, Brussels, 7 February 2002)
* Malawi. Corruption in Malawi halts Danish aid — 31 January: The Danish embassy in the Malawi capital, Lilongwe, has said Copenhagen’s decision to withdraw all its development aid to Malawi with immediate effect has been prompted by Malawi’s corruption and political intolerance. In a strongly-worded statement issued in the capital, Lilongwe, Danish Charge D’Affaires Finn Skadkaer Pedersen said «a weak administration» in Malawi since 1995 has made it difficult to implement development programmes. Mr Pedersen said corruption and misuse of Danish and other donor money has become a «markedly increased issue». He also said political intolerance by the ruling United Democratic Front (UDF) of President Bakili Muluzi as witnessed by politically-motivated violence and what he termed as «systematic intimidation of the opposition» has made it difficult for Denmark to continue assisting Malawi. Recent ruling UDF-initiated attempts to intimidate judges in Parliament did not help matters, he said. «On this background, the Danish government has decided no longer to include Malawi in its list of programme countries and to phase out DANIDA‘s support to development and environment programmes in Malawi,» Mr Pedersen said. «This means no new Danish development or environmental programmes or projects will be initiated in Malawi.» (BBC News, UK, 31 January 2002)
* Malawi. Thousands displaced in floods — Thousands of people in central and northern Malawi have been forced from their homes by floods. A government official said crops and livestock have also been destroyed after the river Dzongwe burst its banks following a week of heavy rains. Malawi is already facing severe food shortages and the flooding has further hampered the relief effort. A railway line and an important road bridge have been washed away in the past two weeks. The government is attempting to import maize, Malawi’s staple food, but correspondents say that only a relatively small amount has arrived in the country, forcing the authorities to ration its sale. (ANB-BIA, Brussels, 5 February 2002)
* Mali. Demi-finales de la CAN — Le jeudi 7 février dans la soirée, se joueront les demi-finales de la Coupe d’Afrique des Nations. Le Sénégal (qui a battu le Congo-RDC) sera opposé au Nigeria (qui a gagné contre le Ghana). Et le Mali jouera contre le Cameroun, qui a battu l’Egypte en quart de finale. La finale se jouera le dimanche 10 février. (D’après De Standaard, Belgique, 5 février 2002)