ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles -
Belgium
TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: anb-bia@village.uunet.be
_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 07-02-2002
Part #1/4: Africa => Congo Brazza |
Part #2/4: Congo RDC => Mali |
Part #4/4: Tanzania => Zimbabwe |
To the Weekly News Menu |
* Maroc. Première visite d’un souverain marocain en Chine — Le roi Mohammed VI a entamé, lundi 4 février, une visite d’Etat de trois jours en Chine marquant le premier déplacement officiel d’un souverain marocain dans cet Etat communiste. Accompagné d’une importante délégation comprenant aussi des hommes d’affaires, Mohammed VI s’entretiendra avec le président chinois Jiang Zemin qui s’était lui-même rendu en voyage officiel au Maroc en octobre 1999. En dépit d’échanges commerciaux relativement modestes, Pékin et Rabat entretiennent d’excellentes relations. La Chine est notamment présente au Maroc dans le domaine de la pêche avec une cinquantaine de bateaux opérant dans les eaux très poissonneuses du royaume. Sur le plan politique, Rabat se félicite que la Chine n’ait jamais reconnu la République arabe sahraouie démocratique (RASD), autoproclamée en 1976 par les indépendantistes du Polisario. Comme les autres membres permanents du Conseil de sécurité, la Chine est associée au commandement des 230 militaires appartenant à la Mission des Nations unies au Sahara occidental (Minurso). (D’après AP, USA, 5 février 2002)
* Mauritanie. Le président Taya accusé de génocide — Vingt-trois Mauritaniens ont utilisé une disposition du droit belge pour intenter une action en justice contre le président de leur pays, Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, qu’ils accusent de génocide, a indiqué leur avocat le 6 février. Selon ce dernier, Taya a aussi été accusé de crimes contre l’humanité qui auraient été commis entre 1989 et 1992 lors du conflit frontalier ayant opposé la Mauritanie et le Sénégal. La loi belge autorise les tribunaux du pays à juger les étrangers suspectés de crimes contre l’humanité, quel que soit le pays concerné. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 février 2002)
* Nigeria. Arsenal transféré — 31 janvier. Alors que polémiques planent encore sur la dévastante explosion d’un dépôt d’armurerie survenue le 27 janvier à la périphérie de Lagos, le ministre de la Défense M. Danjuma a annoncé le transfert de l’arsenal militaire hors de la ville, indique l’agence Misna. Par ailleurs, les mesures de sécurité seront renforcées dans les autres casernes du pays. La tragédie du 27 janvier a fait plus de 700 morts, mais il est impossible d’avoir un bilan définitif des victimes. En attendant, les opérations de secours se poursuivent, tout comme les opérations de recherche de plus d’un millier de disparus. L’armée et le gouvernement ont été durement critiqués pour avoir laissé des armes de gros calibre et des explosifs dans une zone densément peuplée de Lagos. - 1er février. Selon l’agence IRIN, de nombreuses personnes disparues durant la catastrophe ont été réunies à leurs familles. Sur 1.855 personnes recherchées par leurs proches, il en reste encore 535 portées disparues, a indiqué la Croix-Rouge. Mais les craintes sont vives maintenant concernant les bombes non explosées, parsemées dans la plus grande métropole du Nigeria. (ANB-BIA, de sources diverses, 1er février 2002)
* Nigeria. Lagos blast: The search continues for the many who are missing — 31 January: Fears are mounting that some of the hundreds of children missing after the blasts at a Nigerian army munitions dump in Lagos may have been stolen. Reports said that frantic parents were complaining that police were refusing to allow them to claim their children. The Nigerian Red Cross is trying to find more than 1,100 people, four days after explosions at a military armoury caused more than 600 deaths. Most of the missing are children aged between four and 11 years, and in a country where child trafficking is rife, families are distraught and angry. There was also widespread shock when a TV news report showed President Olusegun Obasanjo telling grief-stricken mothers to «shut up» when he visited the site. He has since apologised. Red Cross officials said witnesses had reported seeing over 1,000 children at the Oduduwa police station in Ikeja district on the night of 27 January. But Red Cross workers who arrived the next morning were told they had gone. The local Vanguard newspaper also said 172 people, mostly women and children, who sheltered in a Roman Catholic mission on the night of 27 September had been forcibly removed by armed soldiers on 28 September. The Red Cross has set up two camps to register displaced people and to provide food, water, clothing and comfort. — Hundreds of soldiers whose homes were destroyed in the explosions, have vented their anger on Vice-President Atiku Abubakar, who was forced to abandon an attempt to address them after they jeered him and pelted his car with water bottles. (ANB-BIA, Brussels, 1 February 2002)
* Nigeria. Police en grève — Le 1er février, la police nationale a observé, pour la première fois de son histoire, une journée de grève dans les plus grandes villes du pays. Les policiers réclament de meilleures conditions de travail. A Lagos, les banques ont fermé tôt dans la journée et certaines n’ont pas ouvert, de peur que des voleurs profitent de ce mouvement pour les attaquer. L’armée a reçu ordre de se déployer sur les points sensibles. “Le gouvernement fédéral souhaite souligner qu’il ne considère plus l’action de ces policiers comme une grève, mais comme une mutinerie dont les implications sont très graves”, a déclaré le ministre des Affaires policières. (ANB-BIA, de sources diverses, 2 février 2002)
* Nigeria. Police end strike — 2 February: Police in Nigeria are returning to work after an unprecedented strike over pay and conditions. A spokesman said the protest crumbled following the arrest of a number of strike leaders. The industrial action was over such issues as non-payment of back pay and allowances. But President Olusegun Obasanjo has approved the release of funds for the payment of outstanding police salaries. Officers in the south-east of the country began the strike on 31 January and the action spread to several other regions. The Nigerian Government said the protest amounted to mutiny and warned officers who failed to work that they faced dismissal and prosecution. (ANB-BIA, Brussels, 3 February 2002)
* Nigeria. Troops move to quell Lagos riots — 4 February: Nigerian soldiers are reported to have joined forces with police to help contain a third day of ethnic clashes in the country’s commercial capital, Lagos. The rioting in Mushin district comes as Lagos still reels from last month’s blast at an army barracks that led to the loss of more than 1,000 lives. Sporadic gunfire could be heard as smoke rose over the area from buildings set on fire by the rioters. The fighting between members of the Yoruba community and ethnic Hausas began on the night of 2 February. Thousands of residents are reported to have fled their homes. Many of the families moving out are Hausa speakers, from the north of the country, who feel vulnerable in an overwhelmingly Yoruba city, even though they may have been born in Lagos and lived there all their lives. (ANB-BIA, Brussels, 5 February 2002)
* Nigeria. Affrontements interethniques à Lagos — Les 2 et 3 février, au moins 21 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dans un affrontement entre deux groupes ethniques, les Yorouba (majoritaires dans le sud-ouest) et les Haoussa (musulmans originaires du nord), dans le quartier Idi-Araba de Lagos, vraisemblablement après une altercation devant une mosquée. L’armée a été déployée pour mettre fin à ces affrontements, qui ont cependant repris le 4 février. - 5 février. Les forces de sécurité ont rétabli un calme précaire. De nouvelles estimations parlent de près de 100 morts. Des milliers de personnes ont fui la ville. Selon les chiffres de la Croix-Rouge, plus de 3.000 personnes – pour la plupart des femmes, des enfants et des hommes âgés de l’ethnie haoussa – ont cherché à trouver refuge dans la caserne de l’armée à Abalti et dans des installations de police à Ikeja. (ANB-BIA, de sources diverses, 6 février 2002)
* Rwanda. Amnesty demande de libérer trois militants pour la paix — Dans un communiqué de presse diffusé mardi 5 février, Amnesty international demande au Rwanda de “libérer immédiatement et sans conditions” trois militants pour la paix et la réconciliation détenus dans la prison centrale de Butare, au sud du pays: Laurien Ntezimana, Didace Muremangingo et Ignace Ndayahundwa, arrêtés entre le 27 janvier et samedi 2 février (Ndlr -cfr Weekly News du 31/01/02). En remarquant que les trois hommes sont membres de l’Association modeste et innocent (AMI), une organisation non gouvernementale rwandaise oeuvrant pour la promotion de la dignité individuelle, de la paix et de la réconciliation nationale, Amnesty commente: “Les autorités rwandaises semblent déterminées à étouffer toute contre-proposition politique pacifique, aussi minime soit-elle”. “Ainsi, elles ont recours à des détentions et à des violations du droit fondamental à la liberté d’expression pacifique”, souligne Amnesty. L’association AMI a été créée en février 2000 en commémoration de l’oeuvre de Modeste Mungwarareba, un prêtre catholique, et d’Innocent Samusoni qui se sont consacrés à la promotion de la réconciliation entre les Hutu et les Tutsi dans la région de Butare, au sud du Rwanda. Modeste Mungwarareba est décédé en mai 1999 et Innocent Samusoni a été tué durant le génocide d’avril 1994. (D’après PANA, 6 février 2002)
* Rwanda. Un religieux se présente au TPIR — L’abbé Athanase Seromba a décidé de se présenter de sa propre initiative au Tribunal pénal international pour le Rwanda à Arusha, rapporte l’agence Misna. Le 6 février, il a quitté le diocèse de Florence (Italie), dont il était l’hôte depuis 1997. Selon le diocèse, il veut se rendre devant le tribunal pour démontrer qu’il est étranger aux dramatiques événements du génocide de 1994, et faire la lumière sur les sévères accusations dont il a fait l’objet et dont il a pris connaissance il y a quelques mois par le biais de la presse. L’agence Hirondelle indique toutefois que le procureur du TPIR, Carla del Ponte, avait tenté d’arrêter M. Seromba en juillet 2001, mais l’Italie avait refusé sa coopération. Le parquet du TPIR le poursuit pour génocide et crimes contre l’humanité. Il est accusé de massacres de Tutsi à l’église catholique de Nyange (province de Kibuye). (ANB-BIA, de sources diverses, 6 février 2002)
* Rwanda. Rwandan priest leaves Italy for tribunal — A Rwandan Catholic priest has left Italy to face genocide charges at the war crimes tribunal in Tanzania, officials have said. Father Athanase Seromba has been sheltering in the diocese of Florence since 1997 despite calls for him to be handed over. «Father Athanase, who has always affirmed his innocence, wanted to go to the tribunal with the intention of demonstrating his innocence before the law,» the diocese said. It said that Interpol officers would escort him to the tribunal building for his own safety. According to the London-based human rights organisation African Rights, Father Seromba — who is a Hutu — is responsible for a notorious massacre at his church in Nyange in 1994. Survivors claim that the priest helped to herd people into his church before ordering the building to be bulldozed to the ground. The group says Father Seromba left behind mass graves filled with more than 2,000 bodies. In a letter addressed to the Archbishop of Florence, Father Seromba says: «Following the tragedy that has shaken my country, after having lost my relatives, brothers and sisters, and friends, my presence here with you made me believe that I had found a moment to try and forget everything that happened to me. Unfortunately, here I am on the bench of the accused as a traitor, organiser and executor of a genocide that has devastated my country. I have cried out left and right justifying my innocence, but my cries have remained unheard». (ANB-BIA, Brussels, 7 February 2002)
* Somalie. Attentat - Médiations — Dans la nuit du 1er février, la résidence du Premier ministre du gouvernement de transition (TNG), Hassan Abshir Farah, a été la cible d’un attentat à la dynamite. M. Farah a été blessé (légèrement), ainsi que quatre autres personnes, dont deux sont dans un état grave. L’édifice a subi de lourds dégâts matériels. On ne connaît pas les auteurs de l’attentat, le TNG comptant de nombreux opposants. M. Farah a été nommé à la tête de l’exécutif en novembre dernier, mais n’a pas encore été en mesure de mettre sur pied un nouveau cabinet. - Pendant ce temps, on prépare de nouveaux colloques de paix pour le pays. Le Kenya s’apprête à accuellir une nouvelle rencontre de médiation. En attendant, les Anglo-Américains, sollicités par l’Ethiopie, intensifient leurs actions ciblées contre le terrorisme islamique en territoire somalien. On a l’impression que, malgré les diverses tentatives de médiation, les “seigneurs de guerre” qui contrôlent une vaste partie de la Somalie, sponsorisés par le gouvernement éthiopien, font pression sur les Anglo-Américains en faveur d’une intervention pouvant faire d’une pierre deux coups: balayer les terroristes d’Al Qaeda, et en même temps le gouvernement de transition. (D’après Misna, Italie, 2 février 2002)
* South Africa. Search for cause of big fall in rand — An official search for reasons behind last year’s collapse of the rand is to extend to international banks operating in the South African currency market, a presidential commission of inquiry said on 4 February. John Myburgh, a former judge and the commission’s chairman, said it was seeking the co-operation of local and international banks in giving evidence as to how the rand became the world’s worst performing currency in the second half of the year. He said the commission required the assistance of six local and seven foreign banks to uncover possible illegal or unethical transactions. It has also asked whistleblowers with information about the rand’s sharp fall to step forward. International banks such as JP Morgan, Merrill Lynch, Citibank, Deutsche Bank and HSBC have established large operations in South Africa over the past seven years. The rand fell 40 per cent to a record low of R13.85 against the dollar last year. Much of the fall took place in December at a time of thin trade in the currency. Political turmoil in neighbouring Zimbabwe, dividend outflow by South Africa’s London-listed companies, market illiquidity and exporters holding revenues abroad were all identified as possible reasons for the rand’s decline. But economists were unable to pinpoint an overriding reason for loss of confidence in the currency. (Financial Times, UK, 5 February 2002)
* Afrique du Sud. Aide aux séropositifs — Le 1er février, la ministre sud-africaine de la Santé, Manto Tshabalala-Msimang, a finalement accepté d’envisager une distribution générale de Nevirapine en Afrique du Sud. Elle a enjoint aux ministres provinciaux de la santé de lui remettre des suggestions dans ce sens. Mais il pourrait s’agir uniquement d’une tactique pour gagner du temps. En réalité, le principal obstacle tiendrait aux conceptions étranges du président Thabo Mbeki concernant le sida en général et les médicaments anti-rétroviraux en particulier, dont il ne cesse de dénoncer les effets secondaires. (Le Soir, Belgique, 5 février 2002)
* South Africa. Winnie fights eviction order — Winnie Madikizela-Mandela has fallen foul of the law again, this time over the ownership of a house she once shared with her former husband Nelson Mandela. The Soweto house, where the couple lived during the early years of their marriage, is now a museum and a monument to the struggle against apartheid. The revenue from the museum goes to Mrs Madikizela-Mandela and her two daughters, Zinzi and Zenani, who are both directors of the museum. But on 1 February, the Johannesburg High Court ruled that the former first lady had no right of ownership or access to the four-room house, and ordered that she be evicted. But Mrs Madikizela-Mandela is fighting back, saying that she is the victim of discrimination under an old piece of apartheid legislation. The latest action was brought by the Soweto Heritage Foundation, which has been struggling to persuade Mrs Madikizela-Mandela to move out of the house. Hundreds of tourists daily pay $1.5 each for tours of the house, which is filled with personal and political mementos. According to the records, Mr Mandela bought the house on his release from prison in 1990 and donated it to the Soweto Heritage Foundation after his divorce in 1997. The foundation also maintains other historic sites in Soweto including the Regina Mundi Church, the Hector Petersen memorial and Freedom Square, where the Freedom Charter was signed in 1955. (BBC News, UK, 5 February 2002)
* Afrique du Sud. Collision ferroviaire — 22 morts et 117 blessés, c’est le dernier bilan de la collision, le 5 février, entre un train de passagers et un convoi de marchandises à Charlotte’s Dale (province de KwaZulu-Natal). Les équipes de sauveteurs ont travaillé toute la nuit pour sortir les victimes des débris. Beaucoup de passagers étaient des écoliers. Le vol de câbles du système de signalisation pourrait être à l’origine de l’accident. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 février 2002)
* Soudan. Justice expéditive — Le 1er février, l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch a dénoncé la justice expéditive pratiquée au Soudan. HRW dénonce en particulier le cas d’une jeune chrétienne sudiste de 18 ans, Abok Alfa Akok, d’ethnie dinka, condamnée le 8 décembre à Nyala (Darfour sud) à être lapidée à mort pour adultère. La jeune femme est enceinte. Elle n’a pas eu droit à un avocat durant le procès, qui s’est déroulé en arabe — langue qu’elle ignore — et sans traduction. Le présumé père n’a pas comparu parce que la cour n’avait pas assez d’indices contre lui. (La Libre Belgique, 2 février 2002)
* Swaziland. Sedition trial begins — 4 February: Swaziland’s main opposition leader, Mario Masuku, of the banned political party, the People’s United Democratic Front (Pudemo) has pleaded not guilty to two charges of sedition against him. The long awaited trial in the capital’s High Court was filled with about 300 of Mr Masuku’s supporters wearing yellow, green and black scarves. The state prosecutor is accusing Mr Masuku of sedition for demanding an end to the reign of Africa’s last absolute monarch, King Mswati III and for allegedly inciting revolution. Mr Masuku, aged 51, faces up to 20 years in jail if convicted. Mr Masuku’s attorney, Mr Piet Ebersohn, moved an application that all the charges be withdrawn against his client because they were faulty. But Presiding Judge Josia Matsebula dismissed the defence argument that charges be struck off because the translation of a speech from SiSwati into English had been faulty. Mr Masuku allegedly made the comments calling for the ousting of King Mswati during a pro-democracy rally in South Africa in November 2000. The state prosecutor, Lincoln N’garua pleaded with Judge Josiah Matsebula to ban the media from repeating Mr Masuku’s exact words claiming that that would be tantamount to repeating the same alleged seditious statements to the Swazi nation. But Judge Matsebula advised journalists to stick to their ethical code of conduct. 6 February: The trial of jailed Swaziland’s opposition leader, Mario Masuku, has collapsed after it emerged that the presiding judge, Josiah Matsebula, was no longer legally employed. A shocked Mr Masuku was told that the decision to discontinue the case was made after it was revealed that Judge Matsebula’s contract had expired on 31 December last year and had not been extended. When the trial began on 4 January, he pleaded not guilty to charges of sedition, relating to comments he made at a political rally in November 2000. As he was led away back to the Matsapha maximum security prison where he is being detained, the diabetic Mr Masuku expressed his anger to the court. «Look how confused your government is. How can they do this?» (ANB-BIA, Brussels, 7 February 2002)