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WEEKLY NEWS ISSUE of: 21-03-2002
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* Afrique. Site web de l’OUA/UA — Le 15 mars, le secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), Amara Essy, a lancé le site web de l’organisation continentale, www.africa-union.org, dont le contenu est en anglais et en français. Selon M. Essy, cet outil de communication jouera un rôle majeur dans la réalisation de l’Union africaine (UA). Le site contient une large gamme d’informations détaillées sur les Etats membres et l’UA. Le portugais et l’arabe, les deux autres langues officielles de l’OUA, seront introduites très prochainement. (PANA, Sénégal, 16 mars 2002)
* Afrique. ONU: départ de Mme Robinson — Le 18 mars, Human Rights Watch a exprimé sa déception en apprenant que Mme Robinson, Haut Commissaire aux droits de l’homme, ne poursuivra pas son mandat, et a montré du doigt les Etats-Unis qui s’étaient opposés à sa nomination pour un deuxième mandat. “Mary Robinson a payé le prix pour avoir eu la volonté de faire face aux gouvernements puissants qui enfreignent les droits de l’homme”, a déclaré Reed Brody, directeur adjoint de HRW. “Elle a mis la barre très haut en terme de franchise et d’énergie pour les Hauts Commissaires à venir, et nous sommes tristes de perdre une alliée”. Mme Robinson a annoncé que la session de la Commission des droits de l’homme à l’Onu qui vient de s’ouvrir pour une durée de six semaines, serait sa dernière. Bien qu’elle n’ait pas mentionné la campagne américaine contre elle, il est bien connu que des responsables à Washington ont fait pression sur le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, afin qu’il ne lui demande pas d’effectuer les trois dernières années de son deuxième mandat. Les Etats-Unis n’ont pas caché leur mécontentement avec Mme Robinson après la Conférence mondiale contre le racisme l’été dernier à Durban. Plus récemment, Mme Robison a exprimé sa préoccupation à propos du statut des prisonniers afghans à Guantanamo et des victimes des bombardements américains en Afghanistan. Mme Robinson a également fait face à d’autres membres du Conseil de sécurité, tels que la Russie et la Chine. (HRW, New York, 18 mars 2002)
* Afrique. La conférence de Monterrey — Le 18 mars, s’ouvre à Monterrey (Mexique) la conférence de l’Onu sur le financment du développement, qui devrait donner un souffle à la lutte contre la pauvreté. C’est ce à quoi vont s’employer officiellement, pendant 5 jours, une soixantaine de chefs d’Etat et de gouvernement et les grandes institutions économiques (FMI, Banque mondiale, OMC) réunis pour la première fois sous l’égide de l’Onu. Ainsi, la Banque mondiale a appelé les pays riches à doubler leur aide publique et atteindre 100 milliards de dollars par an; ouvrir leurs marchés aux produits du Sud (l’agriculture du Nord reçoit 1 milliard de dollars par jour de subventions!); accorder des aides financières et techniques pour la santé et l’éducation; aider les pays à établir une “bonne gouvernance”. Mais le texte final de la conférence (le consensus de Monterrey), rédigé déjà fin janvier, est violemment dénoncé par les ONG internationales. L’Union européenne, lors de son sommet de Barcelone, vient d’accepter une légère augmentation de son aide: de 0,33 à 0,39% de son PIB. “Des miettes!”, dénoncent les ONG, qui reprochent surtout au consensus de Monterrey de n’apporter aucun engagement contre la dette. Le Conseil oecuménique des Eglises s’est dit inquiet du déroulement de la conférence et a critiqué l’approche des institutions financières internationales. Le COE a appelé les participants à considérer trois points centraux: l’élimination des inégalités structurelles dans le système commercial international; la recherche d’une solution permanente au problème de la dette; et le renforcement du rôle de l’Onu dans le domaine des politiques économiques, financières, commerciales et sociales. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 mars 2002)
* Africa. Human rights — Global Witness and Partnership Africa Canada have received a joint nomination for the 2003 Nobel Peace Prize for their work on the conflict diamond issue. Global Witness is an organisation which works in areas where natural resources and environmentally destructive trade are funding conflict or human rights violations. Global Witness has deployed creative advocacy on behalf of the victims of conflict diamonds and doggedly pursued humane policies to force the diamond industry and government leaders to address this problem. It is one of the instigators of the Kimberly process and continues to be a driving force in this international negotiation. Partnership Africa Canada is a coalition of Canadian and African NGOs working together on issues of human rights, human security and sustainable development. Congo (RDC): On 19 March, Human Rights Watch said the UN Mission in Congo should immediately send more military and civilian observers to the Ituri province in the north-east. The same day, Human Rights Watch condemned the arrests and beatings of human rights activists and journalists by the Congolese Rally for Democracy (RCD) in eastern Congo. Sierra Leone: On 20 March, Human Rights Watch said it welcomed the release of the UN Planning Mission Report, and this week’s Security Council discussion on the Special Court for Sierra Leone, and urged immediate steps be taken to establish the court. — In a letter (19 March) to President Kabbah, Reporters sans Frontières has protested against the suspension of the daily African Champion Newspaper and its director, by the Independent Media Commission. Sudan: On 20 March, Human Rights Watch called on the office of the UN High Commissioner for Human Rights to renew and extend the mandate of the Special Rapporteur for human rights in Sudan. Swaziland: 19 March — the High Court has ordered the trial of jailed opposition leader, Mario Masuku, to resume as early as next week. The trial was suspended last month after Mr Masuku’s lawyers argued that the trial judge was no longer legally employed, but this argument was dismissed today. United Nations: On 18 March, Human Rights Watch expressed disappointment that Mary Robinson will not continue as the United Nations High Commissioner for Human Rights, and pointed a finger at the United States for opposing her nomination for a full second term. Zimbabwe: On 18 March, Amnesty International appealed to the troika of Commonwealth leaders to address human rights concerns in their deliberations on Zimbabwe. (ANB-BIA, Brussels, 20 March 2002)
* Afrique. Ebola fait encore de victimes — Le bilan des victimes de l’épidémie d’Ebola qui a touché le Gabon et le Congo Brazza a atteint le nombre de 91, apprend-on dans un rapport de l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Ce document, diffusé hier 2 mars, signale que les 31 décès confirmés en République du Congo sont tous circonscrits à la région de la Cuvette, dans le centre du pays. Cinquante-huit personnes sont encore en observation. Cette région touche l’autre foyer de l’épidémie, au delà la frontière, la province d’Ogooue-Ivindo, dans le nord-est du Gabon. Le ministère de la Santé gabonais fait savoir que les décès sur le territoire national sont au nombre de 60. Il ajoute que l’épidémie reste circonscrite à la province d’Ogooue-Ivindo et affirme que toutes les personnes entrées en contact avec les malades sont sous stricte surveillance. (D’après MISNA, Italie, 21 mars 2002)
* Africa. Monterrey — a drive on world poverty — 17 March: Political leaders from around the world are gathering in Monterrey, Mexico for a special development summit which begins on 18 March. The aim is to provide the resources needed to reduce poverty and improve health and education in poor countries — and meet the Millennium development goals agreed by the United Nations two years ago. The conference is also being seen as a test as to whether the new spirit of international cooperation against terrorism will be extended to tackle world poverty. And ahead of the meeting, both the United States and the European Union have pledged big increases in their aid budgets. But President Bush has made it clear that any new money would be conditional on economic, political and legal reform in developing countries. 18 March: The five-day summit opens. US President George W Bush, South Africa’s Thabo Mbeki and French president Jacques Chirac among the 59 heads of state who are attending. The UN has already agreed a final declaration pledging «to eradicate poverty, achieve sustained economic growth and promote sustainable development» as well as building «a fully inclusive and equitable global economic system.» But critics argue that the achievements of the conference are unlikely to match its rhetoric. — leaders say the summit has already achieved perhaps its most important mission: getting development aid back on the international agenda for the first time since the Cold War. 21 March: President. George Bush arrives at the Summit today and is due to give a keynote speech tomorrow. He is expected to announce a sizeable American aid package, double the size of the original announcement which was $5 billion. (ANB-BIA, Brussels, 21 March 2002)
* West Africa. European fishing fleets plundering West African stocks — High-technology fishing fleets from developed countries, including the European Union, are destroying the fish stocks of the poor states of West Africa, a UN report warns. A study of Mauritania, where EU, Japanese and Chinese boats have been given access to fishing grounds in return for hard cash, has found a dramatic fall in catches as stocks are over-exploited. Catches of octopus have halved in the past four years and some species, such as sawfish, have completely disappeared, the report says. Local employment has also been hard hit as a result of over-fishing and over-capacity in the foreign fleets. The number of people employed in the traditional octopus fishery in Mauritania has fallen from a peak of nearly 5,000 in 1996 to about 1,800 now. The over-fishing is due to a failure by some boats to comply with the rules, lack of enforcement and a shortage of fisheries protection vessels alongside other factors, the report says. Current regulations allow European Union shrimp boats to use a smaller mesh size than local boats. The report follows another recent UN study on the fisheries of neighbouring Senegal, which found that activity by foreign fleets, especially from the EU, had had a «devastating» effect on some important fish stocks. The switching of the local Senegalese fishing effort to export species also had a serious impact on local food supplies, the report found. (The Independent, UK, 18 March 2002)
* West Africa. UN to launch review after sexual abuse claims — A diplomatic furore over allegations of sexual abuse of refugees by aid workers and United Nations peacekeepers has forced the UN to launch a crucial review of its aid programme in West Africa. Investigators from the UN‘s Office of Internal Oversight Services (OIOS) have been sent into the region by Kofi Annan, the UN secretary-general, amid growing concern over the apparent lack of protection given to children and young people affected by the allegations. Ruud Lubbers, the former Dutch prime minister who took over as head of the United Nations High Commission for Refugees (UNHCR) in January last year, has pledged «zero tolerance» for abuse. A preliminary report belatedly published last month by the UNHCR and Save the Children UK indicated that refugee children and other children in the supposed care of aid agencies in Guinea, Liberia, and Sierra Leone, were at «high levels of risk and vulnerability» with regard to sexual abuse. The report was based on an investigation by the two agencies carried out in October and November last year. A partial version, omitting the names of the organisations and individuals implicated, was publicly released after a UN whistleblower threatened to expose what she claimed was an internal cover-up. The version released into the public domain stated: «Sexual violence and exploitation of children appears to be extensive...and involves actors at all levels, including those who are engaged to protect the very children they are exploiting — UN staff, security forces, staff of international and national NGO‘s, government officials and community leaders.» (Financial Times, UK, 19 March 2002)
* Algérie. La Kabylie en ébulition — Les émeutes qui secouent sporadiquement la Kabylie depuis le printemps dernier, se sont aggravées ce week-end (16-17 mars). En dépit des renforts de gendarmerie dépêchés à Azazga, des heurts violents ont opposé, samedi, de jeunes émeutiers aux gendarmes, qui ont arrosé plusieurs maisons de bombes lacrymogènes et fait de nombreux blessés en tirant des balles en caoutchouc. Des affrontements ont aussi eu lieu àAkbou, El Kseur, Béjaia, ainsi qu’à Tizi-Ouzou, où les forces de l’ordre, qui avaient investi une cité dans la nuit du vendredi, ont violemment répliqué. Cette dégradation survient après la répression d’une marche du FFS (opposition), jeudi à Alger, et une semaine après que le chef de l’Etat a annoncé qu’il inscrirait la langue berbère dans la Constitution. Le 17 mars, le quotidien El Watan jugeait la situation “très grave” et en faisait porter la responsabilité à la “violence des services de sécurité”. (Libération, France, 18 mars 2002)
* Algérie. Attentat au coeur d’Alger — Le soir du 18 mars, en plein centre d’Alger, un attentat à la bombe a fait une quinzaine de blessés, dont trois dans un état grave. La bombe de fabrication artisanale avait été déposée au pied d’un palmier face à la Grande Poste. L’explosion s’est produite vers 17 heures, moment de la sortie des bureaux et de grande affluence. Depuis novembre, c’est le troisième attentat à la bombe dans Alger, alors qu’il n’y en avait pas eu depuis deux ans. Depuis 1992, les autorités imputent systématiquement ces actions aux “terroristes islamistes”. Cet attentat est survenu à la veille de la commémoration du quarantième anniversaire de la “journée de la victoire” marquant la signature des accords d’Evian et la fin de la guerre d’Algérie, le 19 mars 1962. A l’intérieur du pays, rapporte l’agence officielle APS, dix personnes ont été tuées dans la nuit du 19 au 20 mars, à un faux barrage dressé par un groupe armé dans la région de Tissemsilt (280 km à l’ouest d’Alger), et dans l’attaque de la famille d’un membre d’un Groupe de légitime défense (GLD, civils armés par les autorités), près de Relizane (300 km à l’ouest d’Alger). (ANB-BIA, de sources diverses, 20 mars 2002)
* Algeria. Blast hits centre of Algiers — A bomb has exploded in the centre of Algiers, injuring at least 13 people — three of them seriously. The blast happened in a market near the main post office, as thousands of people were leaving work in the late afternoon. In the past few weeks, there has been an upsurge in violence in Algeria, where a parliamentary election is scheduled for May. But explosions in Algiers itself have been rare. More than 100,000 people have been killed in the past 10 years, as Islamic extremists have tried to oust the military-backed Algerian Government. (BBC News, UK, 19 March 2002)
* Angola. Angolan military meets Unita rebels — 15 March: The Angolan army says it has met members of the Unita rebel group to discuss how to bring an immediate end to the prolonged civil war. The meeting — in the remote eastern province of Moxico — is the first since the government offered a ceasefire on 13 March. The government and Unita have not had high-level contacts for several years. The talks come three weeks after Unita’s founding leader, Jonas Savimbi, was killed in a gun battle by government forces. Government reports of the meeting said it had been attended by armed forces deputy chief General Geraldo Nunda and Unita field commander General Abreu Kamorteiro. 17 March: A spokesman for Angola’s Unita rebels has said that peace talks held with the government on Friday were a «farce», because the negotiating rebels had been captured by the army before being paraded at the talks. «That entire scenario... that was intended to be sold to the international community as if there was an agreement coming, ends up being a farce,» said Carlos Morgado, a member of Unita’s External Mission in Lisbon. But Unita welcomed the government’s decision to cease hostilities, saying it was a positive step on the long road to peace which must be realised within the framework of the 1994 Lusaka peace agreement. Unita’s statement called on the United Nations to take up a role as mediator and to facilitate the start of political contacts between the government and Unita. 18 March: The ceasefire talks between the Angolan army and Unita set to open, today, have been delayed until 20 March. 20 March: UNITA‘s representatives based in Europe say senior UNITA leaders have been arrested. They include the secretary-general, Paolo Lukamba Gato and foreign affairs spokesman, Alcides Sakala. A Paris-based UNITA spokesman says that a third UNITA official, Marcial Ndachala, has also been detained. Referring to his presumed detained colleagues, the spokesman says: «They called us on 19 March to try to persuade us to accept a ceasefire offered by Luanda, but they were obviously prisoners of the army — even if they couldn’t say it openly». (ANB-BIA, Brussels, 20 March 2002)
* Angola. La fin des hostilités? — Le 13 mars, le gouvernement angolais a ordonné à ses forces armées d’interrompre leur offensive contre les rebelles de l’Unita à partir de minuit. Le lendemain, l’ordre semblait être respecté. “Dans l’intérêt de la réconciliation nationale, le gouvernement présentera un programme pour intégrer les généraux, officiers et soldats de l’Unita dans la vie du pays”, a en outre rapporté la radio. Le plan du gouvernement prévoit en effet une application effective des clauses du traité de paix de Lusaka signé en 1994, resté lettre morte; parmi celles-ci figure l’intégration de cadres de la rébellion dans l’appareil de l’Etat. Enfin, “le gouvernement demandera à l’Assemblée nationale de décréter une amnistie générale pour tous les crimes commis dans le contexte du conflit armé”. L’Unita n’a pas encore répondu officiellement à la proposition gouvernementale. Selon la radio catholique Ecclesia, de hauts responsables de l’armée et de l’Unita s’étaient rencontrés à Cassamba (Moxico) pour tenter de conclure une trêve dans la guerre civile vieille de 27 ans. Si les initiatives gouvernementales aboutissaient à un cessez-le-feu, des élections générales pourraient suivre. Le gouvernement estime cependant qu’elles ne pourraient avoir lieu sans l’adoption d’une nouvelle Constitution, la révision de la loi électorale et le recensement des électeurs. Le gouvernement souhaite en outre rétablir auparavant l’autorité de l’Etat sur tout le territoire. Les évêques catholiques ont estimé, dans un message à la nation, que “l’amnistie n’est pas suffisante; il faudra promouvoir une réconciliation réelle”. - 15 mars. Lors d’une rencontre de leurs responsables dans la province de Moxico, l’armée angolaise et la rébellion de l’Unita se sont engagées à mettre fin aux hostilités, selon un communiqué conjoint transmis par la présidence. “Le 15 mars, une première rencontre officielle entre militaires des Forces armées angolaises et de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita) s’est déroulée à Cassamba”, qui a permis d’établir “la fin des hostilités dans le pays”, indique le texte. Les deux parties ont décidé de se renconter de nouveau le 18 mars. Cependant, le 16 mars, l’accord de principe sur une trêve et des négociations de paix a été démenti par un porte-parole de l’Unita à Lisbonne. La rencontre du 18 mars à Luena a été reportée, mais devrait avoir lieu le 20. - 20 mars. Le représentant extérieur de l’Unita, Georges Sandengue, dit “Marcellin”, a annoncé à Paris que trois hauts responsables du mouvement, dont son secrétaire général, Paulo Lukamba “Gato”, ont été faits prisonniers par l’armée. Cette capture porte évidemment un autre coup à la rébellion angolaise. «Nous en restons à notre position: pas de cessez-le-feu sans accord politique global par l’intermédiaire des Nations unies», a toutefois ajouté “Marcellin”. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 mars 2002)
* Botswana. Bushmen’s last stand — Away from the prying eyes of the world, the last remaining Kalahari Bushmen, or San people of Botswana, are being starved of food and water in a bid to force them off the land their forefathers have roamed for the past 30,000 years. This is the final chapter in a 17-year saga which has seen the relocation of some 2,200 San out of the Central Kalahari Game Reserve (CKGR) into resettlement camps by the Botswana Government. Water tanks have been removed from the six settlements of Kalahari San that remain inside the 52000 km² reserve — about the size of Togo or Denmark. The water pump at the Mothomelo borehole has been dismantled. The special game permits which enabled the San, the last remaining hunter-gatherers in Africa, to hunt a limited quota of wild animals, and gather veldt foods and fruits have been withdrawn. Now fewer than 30 of the Kalahari San remain. The government says the resettlement programme is for the benefit the San. Most of Botswana’s 50,000 San population has already been relocated into 63 resettlement villages, where water, health and education services are provided. Critics have compared the resettlement villages to reservations established in North America. The Botswana Government has also been accused of putting wildlife before people, and securing its mineral interests. The central Kalahari is rich in diamond and other mineral deposits. A successful land claim by the San might make it more difficult for the government to exploit any mineral finds, although the state owns all mineral deposits in Botswana. (BBC News, UK, 18 March 2002)
* Burkina Faso. Epidémie de méningite: 544 morts — Le ministère burkinabè de la santé a déclaré mercredi 20 à Ouagadougou qu’une épidémie de méningite avait provoqué la mort de 544 morts sur 3.579 cas déclarés dans le pays en 11 semaines, du 1er janvier au 17 mars. L’épidémie a particulièrement sévi dans 11 districts de l’est, de l’ouest et du centre du pays. Le ministère burkinabè de la santé, en collaboration avec le CDC-Atlanta (centre de contrôle des épidémies américain) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a précisé que 64,30% des cas sont dus pour la première fois au méningocoque W 135, un germe particulier. Selon, l’OMS, le méningocoque W135 a été à l’origine de la grave épidémie de méningite en 2000 à la Mecque. Le vaccin existe, mais en quantité insuffisante au plan mondial et il coûte très cher. Les pays de la ceinture sahélienne sont régulièrement victimes d’épidémies de méningite en début d’année, à la période de l’harmattan, vent sec qui souffle du désert du Sahara. (D’après AFP, France, 20 mars 2002)
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