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WEEKLY NEWS ISSUE of: 21-03-2002
Part #1/4:
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* Burundi. Echec de l’ajustement structurel — Le gouvernement burundais vient de reconnaître officiellement l’échec du programme d’ajustement structurel qui lui était imposé par les institutions internationales depuis une dizaine d’années. Le constat est que la pauvreté s’est accentuée et l’endettement accru, peut-on lire dans le compte-rendu du dernier conseil des ministres. Le gouvernement vient d’adopter une nouvelle stratégie intérimaire pour la croissance économique et la lutte contre la pauvreté, qui sera soumise en mai à la Banque mondiale et le FMI. (D’après PANA, Sénégal, 14 mars 2002)
* Burundi. Pilonnage dans Bujumbura rural — Toute la matinée du 18 mars, on a entendu dans la capitale burundaise des échos des bombardements à l’arme lourde dans la province voisine de Bujumbura rural, où l’armée tente de déloger des combattants rebelles solidement installés. Le porte-parole de l’armée, le colonel Augustin Nzabampema, a fait état d’une situation militaire particulièrement difficile dans plusieurs localités de la province, où les rebelles ont érigé des forteresses depuis plusieurs semaines. L’armée a utilisé l’artillerie pour essayer de chasser les rebelles de Mbare Gasarara, Rukoko et Nyabunyegeri, a-t-il indiqué. Selon lui, il existe une insécurité similaire dans la province de Bubanza, plus au nord-ouest, sur fond de campagnes subversives des rebelles au sein de la population. Dans la province de Ruyigi, dans l’est, des combats violents ont opposé ces derniers jours les forces gouvernementales aux bandes rebelles, particulièrement dans la commune de Nyabitsinda. Le regain d’insécurité s’accompagne d’un déplacement de populations. Dans Bujumbura rural, 15.000 habitants se trouvent regroupés à Gihosha, dans la périphérie nord-est de la capitale. (PANA, Sénégal, 18 mars 2002)
* Burundi. Rencontre des rebelles — Tous les mouvements rebelles burundais ont entamé des discussions entre eux le samedi 16 mars dans la capitale tanzanienne Dar es-Salaam, indique l’agence de presse Hirondelle. Le responsable d’un des groupes, qui a requis l’anonymat, a indiqué que ces consultations se tiendraient à huis clos jusqu’au 25 mars “dans la discrétion la plus totale, sans la couverture des médias”. Les groupes rebelles ayant paraphé l’accord de paix d’Arusha sont le CNDD dirigé par Léonard Nyangoma, le PALIPEHUTU dirigé par Etienne Caritas et le FROLINA de Joseph Karumba. Tous ont été invités aux pourparlers de Dar es-Salaam, ainsi que deux autres mouvements dissidents non signataires de l’accord de paix, le CNDD-FDD et le FNL. L’idée est de convaincre ceux qui n’ont pas signé, de se joindre à l’accord de paix avant de négocier le cessez-le-feu, a expliqué le chef rebelle. Le président des Forces nationales de libération (FNL), Joseph Karumba, à précisé à l’AFP que ces entretiens étaient simplement des discussions préliminaires destinées à préparer des négociations plus larges, incluant la question du partage du pouvoir entre la minorité tutsi au pouvoir et la majorité hutu ainsi qu’un cessez-le-feu. Le président burundais Pierre Buyoya avait demandé en janvier au président tanzanien Benjamin Mkapa de convaincre les rebelles burundais de venir à la table de négociations pour faire cesser les hostilités et oeuvrer à un cessez-le-feu. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 mars 2002)
* Burundi. Le français en baisse — La langue française est en perte de vitesse au Burundi en raison principalement de la guerre civile qui déchire le pays depuis près de neuf ans. Seuls 5% des Burundais parlent correctement le français, a expliqué à l’AFP le professeur Théodore Nyabuhinja, professeur de littérature française à l’université de Bujumbura, en marge de la célébration de la journée de la Francophonie. Depuis le début de la guerre civile, le taux de scolarisation est passé de 67% à 46%, et la formation des enseignants s’est dégradée, a-t-il expliqué. “Très peu de Burundais parlent le français actuellement, et très mal” a déclaré le professeur, “ce qui n’empêche que le français ait une place majeure au Burundi”. “Il est langue officielle à côté du kirundi (langue locale), et surtout, c’est la langue d’enseignement”, a-t-il conclu. (D’après AFP, France, 20 mars 2002)
* Centrafrique. Campagne de désarmement — La campagne nationale de désarmement en Centrafrique, engagée le 28 janvier dernier par les autorités, a déjà permis de collecter près de 800 armes de guerre à Bangui, a-t-on appris mardi de source officielle. Quelque 262 armes légères, 2 armes lourdes, 4 lances-roquettes, 6 obus de mortiers, plus de 500 grenades, environ 43.000 cartouches et 215 chargeurs de fusils mitrailleurs ont été récupérés dans la capitale centrafricaine. Cette campagne de désarmement vise à collecter 4.000 armes légères, et à réinsérer 400 désarmés volontaires sur une période d’un an. L’opération, d’un coût total de 1,8 million de dollars, est financée par le PNUD, la Norvège, le Canada, et l’Allemagne. (D’après AFP, France, 19 mars 2002)
* Comoros. Azali wins Comoros presidential primary — 18 March: Reports from the largest of the Comoro Islands, Grande Comore, say the island’s former military ruler, Colonel Azali Assoumani, has won a primary presidential poll. Colonel Azali got 39.8% of the vote in a contest with nine other candidates. His second closest rival was Mahamoud Mradabe with nearly 16% of the vote, followed by Said Ali Kemal with about 11%. The three men will contest the national poll scheduled for next month. Colonel Azali came to power in a military coup in 1999, but stepped down in January to contest the 17 March elections. Under the Comoros’ new constitution, the presidency will rotate around the three islands, with the first four-year term going to Grande Comore. 20 March: Voters on Grande Comore have rejected a new Constitution. State radio says nearly 60% voted against the proposed Constitution in a referendum on 19 March. The vote was one of a series being held across the archipelago. The other two island in the newly-named Union of the Comoros, Anjouan and Moheli, have accepted new Constitutions. The three Constitutions provide for the islands to have their own presidents and greater autonomy within the Union. (ANB-BIA, Brussels, 21 March 2002)
* Comores. Election et référendum à la Grande Comore — 17 mars. Les électeurs de la Grande Comore, la plus grande île de l’archipel du même nom, ont massivement voté pour désigner leurs candidats à l’élection présidentielle qui doit avoir lieu le 14 avril. Les 150.000 électeurs inscrits devaient choisir 3 personnalités entre 9 candidats. En vertu de l’accord conclu en février 2001 sous l’égide de l’OUA, les Comores seront dotées d’une présidence quadriennale tournante. La Grande Comore est la première des trois îles de l’archipel à organiser une élection primaire. – 18 mars. Les résultats de l’élection donnent vainquer le col. Azali Assoumani, avec 39,8% des suffraghes exprimés. – 19 mars. Référendum constitutionnel sur le projet de loi fondamentale. – 20. Les électeurs ont rejeté à 58,89 pour cent le projet. Selon les résultats provisoires, sur les 149.162 inscrits, un peu plus de la moitié soit 79.506 électeurs se sont rendus aux urnes, ce qui signifie que 46,70 pour cent des électeurs n’ont pas fait le déplacement. Outre cette forte abstention, une fraction assez importante des électeurs a voté nul. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 mars 2002)
* Congo-Brazzaville. L’opposition aux législatives — Une partie de l’opposition congolaise qui a boycotté jusqu’à présent le processus électoral pour exiger plus de transparence, a décidé de prendre part aux élections législatives de mai prochain. L’opposition “plurielle”, une dizaine de partis proches de l’ancien président Lissouba, présentera des candidats aux législatives, a fait savoir le 19 mars son coordinateur, M. Okabé. Il a indiqué que ces partis, qui avaient boycotté le référendum constitutionnel du 20 janvier et l’élection présidentielle du 20 mars, avaient décidé de participer aux législatives parce qu’ils entendaient mener leur combat dans le cadre des institutions. La future Assemblée nationale comptera 137 députés. La participation de l’opposition aux élections donnera du poids à ce scrutin, contrairement à la présidentielle, où M. Nguesso n’a pas eu en face de lui des adversaires de taille. (PANA, Sénégal, 19 mars 2002)
* Congo (RDC). Congo town falls to rebels — 16 March: Rwandan-backed rebels in the Democratic Republic of Congo have announced the capture of the eastern town of Moliro. The statement came a day after France accused Rwanda of reigniting Congo’s bloody civil war — an allegation denied by Rwanda. Representatives of the rebel Congolese Rally for Democracy (RCD) said Moliro, on the south-western shore of Lake Tanganyika, close to the border with Zambia, fell on 15 March. Major-General Sylvain Buki, the RCD‘s chief of staff, said that fighting had been «heavy». The town had been held by Burundian militiamen allied to the government in Kinshasa. They apparently fled across the lake, leaving it to fall without a shot, although there was fighting in the surrounding hills. The only government troops involved in the fighting shelled the advancing rebels from two gunboats. General Mountaga Diallo, the UN mission commander in Congo, has said that Moliro was officially recognised as a new defensive position for the rebels. The Congo Government suspended peace talks being hosted by South Africa on 14 March, accusing the rebels of launching an offensive. On the same day, the UN Security Council demanded an end to all fighting in Congo. 17 March: Rwandan-backed rebels in the Democratic Republic of Congo say they will not budge «one centimetre» from the eastern town of Moliro. The rebel offensive, which began last week, has disrupted peace talks with the government and drawn strong criticism from France and concern from the United Nations. But Major-General Sylvain Mbuki, the chief of staff of the Congolese Rally for Democracy, says his forces do not plan to advance any further. The commander says the situation in Moliro, a small town on the shores of Lake Tanganyika, is «calm» with no new fighting reported overnight. A UN observer team spent 45 minutes in Moliro on 16 March and reported evidence of recent fighting. The UN Mission in the Congo (Monuc) team says it will return for a fuller inspection when the security situation permits. It has not commented on reports of thousands of Rwandan soldiers fighting on the rebel side. 20 March: The UN Security Council has demanded that the RCD rebels withdraw immediately from Moliro. (ANB-BIA, Brussels, 20 March 2002)
* Congo (RDC). Candidatures pour la transition — 12 mars. Au dialogue intercongolais à Sun City, un porte-parole du gouvernement a proposé la nomination d’un dirigeant rebelle au poste de Premier ministre dans le gouvernement de transition, désignant Olivier Kamitatu, le secrétaire général du Mouvement pour la libération du Congo (MLC). De son côté, le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) maintient sa position anti-Kabila; certains de ses membres ont juré que leur mouvement n’accepterait jamais d’accord prévoyant le maintien de M. Kabila au pouvoir. — Le 15 mars, Joseph Olenga Nkoy, leader de FONUS, a annoncé sa candidature au poste de Premier ministre de la transition. Déjà, Etienne Tshisekedi, leader de l’UDPS, avait annoncé sa candidature au poste de président de la République et chef de gouvernement. M. Katebe Katoto avait annoncé la sienne à la présidence, avant même son arrivée à Sun City. Mais pour les belligérants, il n’est pas question de donner le pouvoir à des gens qui ne se sont pas sacrifiés pour la démocratie. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 mars 2002)
* Congo (RDC). Procès des meurtriers de Kabila — 15 mars. A Kinshasa débute le procès sur le meurtre du président Laurent-Désiré Kabila en janvier 2001. Le principal prévenu est Eddy Kapend, qui était l’aide de camp du président; il est accusé d’être l’"auteur ou le co-auteur" du meurtre. S’il est reconnu coupable, Kapend risque la peine de mort. Son avocat s’est plaint de n’avoir pu lire l’acte d’accusation que cette semaine. Kapend est emprisonné depuis 13 mois. Quelque 115 autres personnes se trouvent également sur le banc des accusés. Il y a deux groupes de prévenus. Le premier est accusé d’avoir démoralisé l’armée en 2000 et d’avoir constitué un “Groupe Masasu et alliés” pour éliminer le président. (Masasu, ex-allié du défunt, avait été exécuté en novembre 2000). Le second groupe est poursuivi pour association de malfaiteurs ayant pour but d’attenter aux personnes et propriétés d’octobre à décembre 2000. - 19 mars. A la reprise du procès, la Cour d’ordre militaire de Kinshasa a formellement inculpé deux officiers supérieurs, le général Yav Nawej et le colonel Eddy Kapend, pour l’assassinat, le 16 janvier 2001, du président L.D. Kabila. Les autres prévenus ont été inculpés de diverses charges, notamment de complot, trahison et abandon de poste. Cependant, le procès a été de nouveau ajourné à la demande des avocats de la défense qui ont obtenu quinze jours de délai pour préparer le dossier. Il a été reporté au 3 avril. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 mars 2002)
* Congo (RDC). Kabila murder trial begins — 15 March: The trial of more than 80 people suspected of plotting the assassination last year of Congolese president Laurent Kabila has begun in Kinshasa. Laurent Kabila is alleged to have been shot dead by one of his body guards, but an official investigation concluded that the murder had been planned as part of an international plot to topple the government. Suspects include some of his closest aides as well as many people who human rights organisations claim were clearly not involved. After months of delay Congo’s special military court is finally fit to open its doors on the most sensitive murder trial in the country’s recent history. It will be looking into events before, during and after 16 January last year when the country’s president Laurent Kabila was shot dead, allegedly by one of his body guards known as Rashidi who himself was killed soon afterwards. The case is an awkward one for the government, not just for what might be revealed from the witness box, but what it will say about the Congolese justice system. The court will try to establish the guilt of more than 80 suspects and the prosecution’s claims that Rashidi was acting on behalf of an international conspiracy to overthrow the government. 19 March: Two top military officers have been formally charged over the assassination of Congolese President Laurent Kabila. General Yav Nawej and Colonel Eddy Kapend, the former head of the late president’s special staff, have been charged with conspiracy and murder. General Nawej and Colonel Kapend are the most senior of the many aides and officers suspected of involvement in the alleged plot. Human rights organisations say many of those on trial were clearly not involved in the events surrounding the assassination. They include the wife of the bodyguard, Rashidi, and the family members and friends of other key suspects. Human rights organisations allege some have been tortured and deplore the fact most of the suspects have been in prison for the past year in a special block. Although there were months of delay before the trial got under way, the court is expected to move quickly and verdicts may be delivered in a matter of weeks. (ANB-BIA, Brussels, 20 March 2002)
* Congo (RDC). Accrochages et dialogue — 14 mars. Le gouvernement congolais a annoncé la suspension de sa participation aux travaux du dialogue de Sun City, qui devrait mettre fin à la guerre civile. La raison indiquée par Kinshasa serait les “attaques massives” de l’armée rwandaise et des troupes des rebelles du RCD-Goma contre Moliro dans le sud-est du Congo. Toutefois, selon le porte-parole du gouvernement, Kikaya bin Karubi, la suspension de la participation aux travaux ne sera pas suivie du départ des délégués gouvernementaux, qui ont décidé de rester à Sun City “pour donner une chance à la paix”. Un communiqué du RCD a qualifié ce départ de “totalement inacceptable”. Les mouvements rebelles ont à leur tour accusé le gouvernement d’être responsable des affrontements qui ont lieu au Katanga. Ils voient surtout dans la décision du gouvernement de Kabila un refus de négocier un nouvel ordre politique. L’armée rwandaise pour sa part, a démenti avoir lancé des attaques dans l’est du Congo. - Le 15 mars, devant le Conseil de sécurité, l’ambassadeur de France aux Nations unies, M. Levitte, a accusé le Rwanda d’avoir lancé une offensive majeure contre la ville de Moliro, dans le sud-est du Congo, à la frontière de la Zambie. Selon lui, “sept bataillons, au moins 10.000 hommes, y participent”. Il a demandé que la Mission de l’Onu (Monuc) enquête sur cette offensive et publie rapidement ses conclusions. Le commandant de la Monuc, le général Diallo, avait cependant annoncé, le 13 mars, qu’il y avait eu des accrochages à Pepa (nord-Katanga), mais sans pouvoir donner de bilan. Il a rappelé qu’à la suite des derniers affrontements de fin février à Moliro, les forces armées congolaises avaient dû se replier et avaient décrété un cessez-le-feu unilatéral. Le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, s’est déclaré extrêmement préoccupé par la capture de Moliro. Les autorités congolaises, elles, estiment que cette attaque pourrait être le prélude d’un dessein plus vaste, qui viserait Lubumbashi, la capitale du Katanga, et Kamina, où se trouve une importante base militaire et où sont cantonnés 2.000 réfugiés hutu rwandais. Cependant, les rebelles congolais ont annoncé le 17 mars qu’ils étaient prêts à se retirer du port de Moliro à condition que les casques bleus de la Monuc se déploient dans cette ville empêchant les forces gouvernementales de la reprendre. L’Onu demanderait l’accord des deux parties. Par ailleurs, les différentes parties au dialogue intercongolais ont annoncé séparément leur volonté de reprendre le dialogue bloqué. -A l’invitation de la Zambie, médiateur officiel, les chefs d’Etat des pays impliqués dans la guerre au Congo se réuniront le 23 mars en sommet à Lusaka afin de tenter de mettre fin à la nouvelle crise. D’autre part, six délégués des combattants locaux Maï-Maï au dialogue intercongolais viennent de suspendre leur participation à ce forum et ont appelé tous les délégués à ne plus prendre part aux travaux jusqu’au retrait effectif et vérifié des troupes rwandaises du Congo. Le 19 mars, le porte-parole du facilitateur a fait savoir que les pourparlers de Sun City sont interrompus au moins jusqu’à l’issue du sommet de Lusaka, qui a été avancé au vendredi 22 mars. D’autre part, le Conseil de sécurité a exigé le retrait “immédiat et sans condition” des rebelles congolais de Moliro. — 20 mars. Le sommet des chefs d’Etats, prévu le 22 mars à Lusaka, est reporté au 27 mars, en raison d’un voyage officiel en Chine du président Joseph Kabila à partir du 21 mars, a indiqué mercredi à Kinshasa Léonard She Okitundu, ministre des Affaires étrangères de la RDC. Le président ougandais Yoweri Museveni ne participera pas au sommet ayant des questions nationales plus importantes à gérer, a indiqué une source gouvernementale ougandaise. 21 mars. Le bureau du facilitateur, Sir Ketumile Masire, informe que les pourparlers ont repris ce matin à Sun City, sous forme d’une session plénière, en présence de délégués de toutes les composantes au dialogue. La délégation du gouvernement de Kinshasa, qui avait suspendu sa participation depuis une semaine, était présente à la session plénière. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 mars 2002)
* Congo (RDC). Inter-Congolese Dialogue «on hold» — 14 March: The delegation from Congo RDC walks out of the Dialogue, claiming that Rwanda and the Rwandan-backed rebel movement, the Congolese Rally for Democracy-Goma (RCD -Goma) has violated the ceasefire by attacking Moliro. 18 March: Rwandan-backed rebels who threw peace efforts into disarray by seizing Moliro, say they will hand it over to the United Nations to try to revive reconciliation talks. The capture of Moliro by the rebel Congolese Rally for Democracy (RCD) threatens to derail negotiations in South Africa that are aimed at ending three years of war that have claimed two million lives, mainly through hunger and disease. «We stand ready and prepared to hand over Moliro to the United Nations in the greater interests of peace,» Bizima Karaha, RCD security chief says. France accuses the rebels’ Rwandan backers of deploying their own troops in the fighting. Another RCD official, Thomas Nziratimana, says RCD troops will quit Moliro if the government pledges not to reoccupy it. «We only took the town because the government recently started using it to attack us at Moba and so we decided to stop their attacks at the source». — Regional leaders will hold crisis talks in Zambia to try and end the latest fighting in Congo. The presidents of those countries with troops in Congo will meet later this week. — Six delegates of Mai-Mai fighters at the Inter-Congolese Dialogue (ICD) have suspended their participation at the forum. Anselme Enurunga, Raphaël Luhulu, Kakule Lafontaine, Elias Mulungula, Yaka Swedi Bosco and Mbilizi Piko called on all Congolese taking part in the dialogue to put their participation on hold until the effective and ascertained withdrawal of Rwandan troops from Congo. They maintain that anyone continuing with the talks in the present circumstances was a traitor. The Maï-Maï delegates explained their decision because of the deployment of Rwandan troops in South Kivu, adding that other soldiers from Burundi had been deployed at the port of Kalundu. They also said Rwandan troops were reported to have arrived in Goma en route to Baraka and Fizi, while another squadron was moving towards Kazimia, Kabimba and Kalemie to attack Moliro. According to Maï-Maï spokesman Anselme Enerunga, there were further deployments in the province of North Kivu where Rwandan troops passed through Goma to reach the districts of Masisi, Rwindi, Somikivu, Walikale and Lubero. Others, Enerunga said, were flown to Lugushwa, Shabunda and Kalima in the Maniema. The Maï-Maï insist this is a clear indication the Rwandan army intends to remain in the eastern part of Congo. The Maï-Maï delegates denounce what they say is the laxity on the part of the UN Mission in Congo and its silence in the face of continued fighting in Kivu. 19 March: The civil society group at the talks has demanded the immediate and unconditional withdrawal of all foreign troops from Congo. 20 March: The ICD will remain «on hold» until after the Lusaka summit of heads of state involved in Congo’s conflict. However, the same day, Zambia’s foreign minister says the summit has now been postponed until a later date because one of the heads of state expected to attend the meeting will not be available. — The ICD will now resume tomorrow. (ANB-BIA, Brussels, 21 March 2002)
* Congo (RDC). Sud-Kivu: la société civile dénonce — Des membres de la société civile du Sud-Kivu ont dénoncé la recrudescence d’attaques et d’exactions contre les populations par l’armée patriotique rwandaise (APR) et des soldats du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD). “Depuis trois semaines, les soldats RCD et APR s’adonnent à des pillages généralisés sous prétexte de déloger des Maï-Maï et des Interahamwe”, indiquent ces sources, sous couvert de l’anonymat par crainte de représailles. A Walungu par ex., les écoles, les centres de négoce et l’hôpital général ont été entièrement saccagés. Certains y voient une stratégie du Rwanda. «Le Rwanda utilise de “faux Interahamwe” pour consolider l’occupation. Il envoie des troupes, mais n’engage aucun combat avec leurs prétendus ennemis». L’unique victime est la population. Environ 100.000 personnes ont dû quitter leurs habitations et ont tout perdu, indiquent toujours les mêmes sources. Dans son bulletin mensuel de février 2002, la Commission Justice et Paix de l’archidiocèse de Bukavu dénonce la terreur et le vandalisme dans les centres de Walungu et de Burhale, suite aux affrontements entre Interahamwe, Mudundu 40 (M40) et l’Armée patriotique rwandaise. Une source sûre du Kivu, de son côté, lance un cri d’alarme contre le viol systèmatique des femmes: «Le viol se banalise. Il se particularise en viol public et sans distinction d’âge (de 4 à 70 ans). C’est le prix de tout, car il humilie, déshumanise, propage des maladies et brise des générations. C’est la nouvelle arme que l’agresseur utilise pour briser le moral et les dernières énergies de résistance.». De Shabunda (2.000 femmes violées), en passant par Walungu, à Kabare, Katana, l’information frise désormais la monotonie. Par ailleurs, dans un communiqué publié mercredi 20 mars à Kampala, l’organisation humanitaire Human Rights Watch accuse les rebelles du RCD et leurs alliés rwandais d’avoir arrêté et brutalisé des militants des droits de l’homme et des journalistes, et d’emprisonner des civils près de Goma. Selon HRW, des soldats de l’armée rwandaise et des rebelles du RCD détiennent actuellement des suspects dans un container à Ndosho, à environ 15 kilomètres de Goma, dans des conditions inhumaines. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 mars 2002)